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Remake - Page 2

  • New York taxi

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    Notre pote Belle Williams (Queen Latifah) a su se montrer patiente et elle est désormais récompensée : elle a obtenu sa licence de chauffeur de taxi ! Terminé les livraisons sur 2 roues, elle va enfin pouvoir conduire la voiture qu’elle a si longtemps bichonné mais elle ne s’imaginait pas qu’un de ses clients serait l’inspecteur Andy Washburn (Jimmy Fallon) embarqué à la poursuite de braqueurs de banque. Malgré l’habileté de Belle, les malfrats s’échappent et une mauvaise nouvelle n’arrivant jamais seule ; son véhicule est confisqué à cause de la pagaille qu’elle a causé. Si elle veut le récupérer, elle devra accepter d’aider Andy à coincer les bandits et parmi eux se trouve d’ailleurs quelqu’un qui ne lui est pas étranger.

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    Beau succès en France, Taxi est donc parvenu à emprunter la route qui l’a conduit jusqu’en Amérique mais comme d’habitude un remake s’imposait. Bye bye Sami Naceri, Frédéric Diefenthal ou Marion Cotillard ; on laisse place à Queen Latifah (?!?) comme pilote, Jimmy Fallon en flic benêt et la top-modèle Gisele Bundchen pour son premier et dernier grand rôle. Un casting à la hauteur de New York taxi à savoir au ras du bitume et les quelques scènes d’action ne feront certainement pas oublier les nombreuses insuffisances qui les entourent. Si vous aimez la vitesse alors zappez rapidement cette version américaine et replongez-vous plutôt dans les premières aventures d’Emilien & Daniel.

     

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  • LOL USA

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    Entre Lola & Chad (Miley Cyrus & George Finn) tout est fini ! Ils pensaient pourtant que leur amour serait éternel ; ils avaient même écrits leurs noms sur la porte des toilettes du lycée mais la vie réserve parfois de drôles de surprises. Tandis que Chad se comporte comme un vrai con, Lola elle passe de plus en plus de temps en compagnie de Kyle (Douglas Booth), son pote d’enfance (et aussi celui de son ex !) et ce qui devait arriver arriva. Un nouveau couple se forme mais la vie d’une adolescente n’est jamais facile ; Lola pense à tort avoir surpris Kyle avec une autre fille et depuis ils ne se parlent plus. Pour ne rien arranger, sa mère Anne (Demi Moore) à la recherche d’un pull tombe malencontreusement sur le journal intime de sa femme.

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    On commence à avoir l’habitude désormais, un succès français a automatiquement droit à un remake outre-Atlantique. Le film au succès surprise de Lisa Azuelos n’échappe pas à cette règle mais la réalisatrice a réussi à s’imposer pour diriger cette version, dans quel intérêt ? La question se pose forcément devant LOL USA qui est une très pale copie de l’œuvre originale. La version française avait également une histoire en réunissant Sophie Marceau & Christa Theret ; une complicité totalement absente ici dans le duo Demi Moore / Miley Cyrus. Si on retrouve quelques moments clés, on est surtout frappé par le manque de spontanéité qui se dégage de l’ensemble du film qui le rend vite insipide. A choisir, mieux vaut donc revoir notre LOL (Laughing Out Loud) national !

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de bouffer de la cervelle et de vouer une adoration à Jeanne d’Arc.


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  • En quarantaine 2

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    Potes d’enfance mais également collègues de travail, Jenny & Paula (Mercedes Masöhn & Bre Blair) sont hôtesses de l’air et sont sur le point de décoller de l’aéroport de Los Angeles. A bord de l’appareil, une dizaine de passagers s’apprêtent à rejoindre Nashville mais ce vol va connaitre de nombreuses turbulences à commencer par la présence d’un passager malade. Pris de vomissements, il ne tarde pas à manifester un comportement extrêmement agressif au point qu’il a fallu l’attacher et faire atterrir l’avion en toute urgence. Alors qu’ils pensaient leur calvaire terminé, les passagers découvrent qu’ils sont maintenus en quarantaine car ils sont potentiellement porteurs du virus de la rage !

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    Petit rappel, En quarantaine est le remake made in Hollywood du succès espagnol [Rec] et cette suite américaine propose sa propre version puisque l’action se déroule d’abord dans un avion puis dans un aéroport. Le principe quant à lui n’a pas changé ; des victimes contaminées qui se transforment soudainement en créatures assoiffés de chair et de sang. Alors que Rec 2 faisait planer une atmosphère mystique, En quarantaine 2 lorgne lui plutôt du coté des films de survival, si on avait planté des zombies dans l’avion le résultat aurait été le même ! Au même titre que son prédécesseur, vous pouvez totalement vous passer de ce second volet inintéressant et vraiment sans inspirations.

     

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  • En quarantaine

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    Dans le cadre de l’émission télévisée Equipe de nuit, la présentatrice Angela Vidal (Jennifer Carpenter) et son caméraman Scott Percival (Steve Harris) ont partagé une nuit à la caserne des pompiers de Los Angeles. Ce sont Jake & Fletcher (Jay Hernandez & Johnathon Schaech) qui vont leur servir de guides mais la nuit est plutôt calme et Angela commence à s’impatienter attendant un peu d’action. Son vœu est exaucé lorsqu’une alarme retentit, les pompiers sont appelés à intervenir dans un immeuble où la police est déjà sur place. Des voisins ont appelé lorsqu’ils ont entendus Mme Espinoza (Jeannie Epper) pousser d’horribles cris mais tous sont loin d’imaginer la nuit d’horreur qui les attend.

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    Sorti en 2008 sur nos écrans, [Rec] fut l’un des cartons du box-office espagnol et des producteurs américains ont flairé la manne financière en achetant les droits. C’est donc un énième remake auquel nous avons droit parce qu’évidemment l’œuvre originale se déroulant dans un immeuble à Barcelone ne pouvait pas convenir au public américain. Il est vrai qu’il est certainement plus économique de tourner un autre film que d’insérer des sous-titres. L’action prend donc désormais place à Los Angeles et pour le reste c’est du très bon copier/coller si ce n’est qu’on ne retrouve aucunement l’ambiance angoissante du film espagnol. S’il vous fallait choisir entre les deux pas d’hésitations à avoir ; oubliez En quarantaine et optez pour la version originale !

  • La nouvelle guerre des boutons

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    C’est sur le chemin de l’école que les frères Gibus (Théophile Baquet & Clément Godefroy) ont surpris ceux de Velrans en train de chasser des lapins sur leurs terres ; un véritable affront ! Pour Lebrac (Jean Texier) et tous ses potes d’enfance de Longeverne, l’honneur du village doit être défendu et leurs adversaires n’ont qu’à bien se tenir. Pendant ce temps, l’école accueille une nouvelle élève Violette (Ilona Bachelier), la filleule de Simone (Laetitia Casta) et tous les garçons sont subjugués par cette jolie demoiselle. Cette dernière n’est pas arrivée à Longeverne totalement par hasard ; le pays est sous l’occupation nazie et de par ses origines juives, elle doit se cacher pour éviter d’être capturé par les officiers allemands.

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    Après La guerre des boutons de Yann Samuell, c’est maintenant au tour de Christophe Barratier de proposer sa version. Ce qui est sur c’est que ce n’est pas avec La nouvelle guerre des boutons que les critiques arrêteront de reprocher au réalisateur de surfer sur la vague de la nostalgie. Pour en  revenir sur le film, l’approche de situer l’histoire au cœur de l’occupation allemande apparait comme une bonne idée seulement ça manque de développement ; on reste très proche de l’œuvre d’Yves Robert avec un gros clin d’œil à la célèbre citation de Tigibus. On aurait bien apprécié une plus grande prise de risque à travers un scénario plus remanié mais ce film, qui se défend d’être un remake,se contente vraiment du minimum.

     

    Il faut le voir pour : Recoudre vos boutons à la mode parisienne.

  • L’affaire Rachel Singer

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    1997 à Tel-Aviv en Israël. Sarah Singer (Romi Aboulafia) est journaliste et célèbre la sortie de son livre consacré à la capture d’un criminel de guerre ; Vogel (Jesper Christensen) connu sous le surnom du Chirurgien de Birkenau. Cette histoire elle la connait sur le bout des doigts puisque ce sont ses parents Rachel & Stephan (Helen Mirren / Jessica Chastain & Tom Wilkinson / Marton Csokas) ex-agents du Mossad qui avaient pour mission de le capturer. C’était il y a 30 ans, ils étaient en Allemagne en compagnie de David (Sam Worthington / Ciarán Hinds) mais au moment où il a fallu évacuer ce prisonnier, ils ont du faire face à un imprévu. L’histoire officielle raconte que c’est en tentant de s’échapper que Vogel a été abattu mais la vérité est tout autre et est sur le point d’éclater.

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    Remake du film israélien La dette, L’affaire Rachel Singer sait tenir le spectateur en haleine tant par son histoire que par son double trio de comédiens. Le casting est irréprochable avec une mention particulière pour Helen Mirren, Jessica Chastain (la découverte de The tree of life) & Marton Csokas. Habilement construit, le film part du dénouement d’une opération secrète pour revenir sur son déroulement afin de contredire la version officielle. S’il faut faire des reproches, on soulignera juste l’absence de réelle surprise sinon tout est donc réuni pour faire plaisir à de nombreux spectateurs et passer un bon moment de cinéma.

     

    Il faut le voir pour : Se rappeler que la vérité ne vieillit jamais !

  • La fille du puisatier

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    Patricia (Astrid Berges-Frisbey) est une charmante jeune femme de 18 ans mais c’est également une fille remarquable. Lorsqu’elle n’apporte pas le déjeuner à son père le Puisatier (Daniel Auteuil), elle s’occupe de la maison et de ses 5 sœurs. En ce jour du 21 Avril où on célèbre sa fête, elle a fait la rencontre d’un homme dont elle apprendra qu’il s’agit de Jacques Mazel (Nicolas Duvauchelle), fils du bazar et aviateur. Entre eux deux c’est le coup de foudre mais à peine se sont-ils connus qu’ils doivent déjà se séparer ; Jacques a été appelé pour partir en Afrique. Il n’a pas le temps de prévenir Patricia mais charge sa mère (Sabine Azéma) de l’avertir.

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    Evoquer Marcel Pagnol dans le cinéma français c’est forcément penser à des films comme La gloire de mon père et Le château de ma mère qui ont jalonné notre jeunesse. Daniel Auteuil fait donc parler la fibre nostalgique pour séduire le spectateur et effectue ses premiers pas en tant que réalisateur. Après la version de Pagnol datant des années 1940 avec Raimu & Fernandel, il dépoussière son œuvre avec passion, un film dans son ensemble plutôt agréable à voir. Auteuil & Merad sont excellents dans leurs rôles, on est moins convaincu par les premières scènes hésitantes d'Astrid Berges-Frisbey et d’un Nicolas Duvauchelle peu crédible. Pour qui a envie d’entendre à nouveau le chant des cigales, voici le film idéal à voir en famille.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas laisser trainer vos filles avec des hommes en motocyclettes, ennuis garantis !

  • The dinner

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    Coincé au 6ème étage, notre pote Tim Wagner (Paul Rudd) a l’opportunité de décrocher la promotion qu’il espérait tant. Ce courtier a tenté un pari risqué en prenant contact avec le millionnaire Müeller (David Walliams) et si celui-ci venait à confier son portefeuille d’action à la société, ce serait le jackpot pour Tim. Toutefois, il lui reste une étape importante à franchir ; un diner ce samedi en compagnie de M. Fender (Bruce Greenwood). Un repas particulier puisqu’il faudra venir accompagné d’un invité un peu spécial. Est-ce le destin qui a ainsi placé Barry (Steve Carrell), un mec dont le hobby est d’empailler des petites souris, sur le chemin de Tim.

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    Qui ne connait pas Le diner de cons que ce soit au théâtre ou bien au cinéma avec le film de Francis Weber ? Une fois encore les américains ont eu la mauvaise idée d’acheter les droits pour mettre en production ce remake fadasse. Si Steve Carrell avait effectivement les épaules pour reprendre le rôle de notre regretté Jacques Villeret, son personnage est traité comme un débile profond. L’humour est devient donc rapidement très lourd et on se dit que ceux qui sont pris pour des cons ce sont ceux qui regardent le film en question. Seul intérêt de The dinner, une introduction séduisante après cela, vous pouvez passer à autre chose.

  • Les trois prochains jours

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    Tout est allé extrêmement vite. La police est entrée et a arrêté Lara (Elizabeth Banks) suspectée de meurtre après que l’on ait retrouvé ses empreintes sur l’arme du crime. Depuis ce jour, John Brennan (Russell Crowe) se bat chaque jour pour prouver l’innocence de sa femme espérant que sa famille puisse enfin être réunie. Seulement il a épuisé tous les recours possibles mais ne peut se résoudre à la laisser en prison aussi décide t-il de se lancer dans un projet invraisemblable ; la faire évader ! Plutôt que de se faire tatouer les plans de la prison sur son corps, il rassemble toutes les informations nécessaires et prépare l’évasion de sa femme dans les moindres détails. Ce qu’il n’avait pas prévu c’est que Lara allait être transférée et qu’il doit donc mettre son plan à exécution au plus vite.

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    Emballé par le film de Fred Cavayé, Paul Haggis s’est vite emparé des droits de Pour elle pour l’adapter à sa sauce. C’est l’imposant Russell Crowe qui occupe le rôle de Vincent Lindon et Elizabeth Banks celui de Diane Kruger dans Les trois prochains jours pour un remake dynamique mais toutefois sans surprises. On appréciera surtout le fait que le réalisateur n’ait pas voulu faire de la surenchère au niveau de l’action (à noter une évasion très spectaculaire) conservant avant toute chose l’aspect humain du scénario. Les plus chauvins d’entre nous préféreront sans aucun doute l’original porté par un duo plus authentique que cette version américaine de très belle facture.

     

    Il faut le voir pour : Veiller à toujours verrouiller la porte coté passager de votre voiture.

  • Newsmakers

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    C'est un simple contrôle policier qui a tout provoqué ; des criminels sur le point de commettre un délit ont été démasqués et s'en est suivi un échange de coups de feu qui a semé la zizanie dans les rues de Moscou. Cette fusillade fait la une des journaux télévisés ce qui n'est pas pour plaire l'Etat major puisque les forces de police ont été tourné en ridicule. Pour redorer leur blason, Katya (Mariya Mashkova) a pris la tête du commandement et surtout a proposé une idée révolutionnaire : équiper chaque militaire de caméra pour suivre en temps réel le déroulement des opérations. Pendant ce temps, les malfrats se sont réfugiés dans un immeuble où ils ont pour otage un père et ses enfants.

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    Déjà que je ne suis pas un très grand fan des remakes américains voilà que les russes tentent de copier leurs ainés en proposant leur version de Breaking News. On est bien loin de l'extraordinaire résultat du film de Johnnie To ; Newsmakers fait beaucoup plus penser à un mauvais téléfilm déjà grâce à sa version française indigeste. Pour la suite ce n'est qu'une succession d'explosions et de coups de feu au milieu desquels gesticulent des personnages sans caractère et sans âme. Il n'y a donc pas à réfléchir, oubliez cette pale copie et découvrez plutôt la version originale qui est beaucoup plus intéressante.