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louis pergaud

  • La nouvelle guerre des boutons

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    C’est sur le chemin de l’école que les frères Gibus (Théophile Baquet & Clément Godefroy) ont surpris ceux de Velrans en train de chasser des lapins sur leurs terres ; un véritable affront ! Pour Lebrac (Jean Texier) et tous ses potes d’enfance de Longeverne, l’honneur du village doit être défendu et leurs adversaires n’ont qu’à bien se tenir. Pendant ce temps, l’école accueille une nouvelle élève Violette (Ilona Bachelier), la filleule de Simone (Laetitia Casta) et tous les garçons sont subjugués par cette jolie demoiselle. Cette dernière n’est pas arrivée à Longeverne totalement par hasard ; le pays est sous l’occupation nazie et de par ses origines juives, elle doit se cacher pour éviter d’être capturé par les officiers allemands.

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    Après La guerre des boutons de Yann Samuell, c’est maintenant au tour de Christophe Barratier de proposer sa version. Ce qui est sur c’est que ce n’est pas avec La nouvelle guerre des boutons que les critiques arrêteront de reprocher au réalisateur de surfer sur la vague de la nostalgie. Pour en  revenir sur le film, l’approche de situer l’histoire au cœur de l’occupation allemande apparait comme une bonne idée seulement ça manque de développement ; on reste très proche de l’œuvre d’Yves Robert avec un gros clin d’œil à la célèbre citation de Tigibus. On aurait bien apprécié une plus grande prise de risque à travers un scénario plus remanié mais ce film, qui se défend d’être un remake,se contente vraiment du minimum.

     

    Il faut le voir pour : Recoudre vos boutons à la mode parisienne.

  • La guerre des boutons (1962)

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    Tous les enfants des villages de Velrans et de Longeverne attendent chaque jour que sonne la cloche annonçant la fin de la classe pour se retrouver et se livrer à une guerre sans merci ! Armé d’épées en bois et de lance-pierres, chacun donne le meilleur de lui-même pour l’honneur de son village mais aujourd’hui, c’est Longeverne qui a pris l’avantage. Ils ont en effet réussi à capturer un ennemi et celui-ci va subir de terribles sévices : ses lacets et des bretelles sont déchirés, les boutons de ses habits sont arrachés et il ne pourra que rentrer chez lui avec le froc à la main. La réponse de Velrans ne tarde pas et c’est Lebrac (Andre Treton), le chef de Longeverne qui va en faire directement les frais mais la guerre elle est loin d’être terminée !

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    Que ce soit à travers le roman de Louis Pergaud ou avec le film d’Yves Robert, une chose est sure La guerre des boutons fait définitivement partie du riche patrimoine français. D’ailleurs, malgré le fait que je ne l’ai pas revu depuis au moins 15 ans, chaque scène revient immédiatement à la mémoire comme si ce film ne m’avait jamais quitté. On se souvient également tous de la célèbre phrase de Tigibus "Si j’aurais, j’aurais pas venu" qui n’est pas présent dans le livre mais qui est une création géniale du réalisateur (et dont les droits ne seront rétrocédés à aucun des remakes ou appelez ça comme vous voudrez sortis en 2011). Ce film se voit et surtout se revoit en famille avec le plus grand des plaisirs avec un doux parfum de nostalgie d’une époque d’insouciance, c’était mieux avant comme disait l’autre !

     

    La scène à ne pas louper : La visite de Tigibus au Père L’aztec !