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drame - Page 45

  • Inside

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    C’est par un simple message vidéo que notre pote Adrián (Quim Gutiérrez) a appris que sa fiancée Belén (Clara Lago) l’avait quitté et laissé seul dans cette grande maison. Quelques disputes ont bien précédé cette séparation néanmoins ce chef d’orchestre est totalement sonné. Noyant son chagrin avec quelques verres de whisky, il boit plus que de raison et a toutefois la chance d’être recueilli par la serveuse Fabiana (Martina García). Passé par le cap de l’incompréhension, Adrián reprend sa vie en mains et ne tarde pas à tomber sous le charme de la jeune femme qui va peu à peu s’installer avec lui. Tout allait parfaitement bien jusqu’au jour où la police vient sonner à la porte ; ils enquêtent sur la disparition de Belén et semble suspecter son ex-fiancé.

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    Sans vouloir vous gâcher le suspense, vous devinerez assez vite de quoi il en retourne avec Inside, reste juste ensuite à essayer de découvrir la vérité. Histoire de nourrir son intrigue, le film multiplie les fausses pistes pour induire en erreur les spectateurs mais tous ces efforts sont ensuite balayés d’un revers de la main. C’est à travers un flash-back que la lumière va se faire, on revient ainsi aux prémices de l’intrigue pour mieux nous offrir les explications jusqu’à un dénouement qui est tout sauf extravagant. Un thriller plutôt bien mené mais trop vite prévisible, avec un peu plus d’audace on aurait tenu un excellent film on se contentera d’un divertissement tout simplement plaisant.

     

    Il faut le voir pour : S’assurer qu’il n’y a d’autres femmes cachées dans le placard de votre mec !

  • Bel Ami

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    C’est au cours d’une soirée dans un bar parisien que Georges Duroy (Robert Pattinson) a retrouvé Charles Forestier (Philip Glenister), un pote d’enfance qu’il a connu 5 ans auparavant à l’armée. Les retrouvailles s’achèvent par un rendez-vous le lendemain chez Charles où il introduira son bel ami à ses connaissances et lui permettre ainsi de trouver sa place dans la capitale française. Paré d’un beau costume, Georges fait ainsi la rencontre d’hommes influents mais surtout de femmes irrésistibles à commencer par Clotilde de Marelle (Christina Ricci). Elle aussi est loin d’être insensible aux charmes du jeune homme qui ne peut cependant s’empêcher de penser à Madeleine Forestier (Uma Thurman).

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    Pour faire un peu son chauvin, on pourra déjà apprécier que l’une des œuvres de Guy de Maupassant fasse l’objet d’une adaptation sur le grand écran. Et puis les choses n’ont pas été faites à moitié puisque c’est un Robert Pattinson à peine sorti de son Cosmopolis qui incarne le personnage principal entouré d’une belle brochette d’actrices (Thurman, Scott-Thomas, Ricci). Seulement, on ne retiendra pas grand-chose de ce Bel Ami qui se limite aux aventures sentimentales d’un Georges Duroy insatiable. Le duo de réalisateurs Declan Donnellan & Nick Ormerod signent ainsi un premier film fade, sans véritable passion qui réussit à peine à tromper notre ennui et est loin de rendre hommage à l’écrit de l’auteur français.

     

    Il faut le voir pour : Eviter de présenter votre Bel Ami à votre femme !

  • La part des anges

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    Notre pote Robbie (Paul Brannigan) a échappé de peu à une nouvelle peine de prison, une sentence qui aurait été un désastre pour sa compagne Leonie (Siobhan Reilly) et surtout leur futur enfant. Il est cependant condamné à 300 heures de travaux d’intérêt général et c’est à cette occasion qu’il va rencontrer ses futurs potes d’enfance que sont Mo, Albert & Rhino (Jasmin Riggins, Gary Maitland & William Ruane) sans oublier leur superviseur Harry (John Henshaw). Ce dernier va être un véritable soutien pour Robbie qui a du mal à se défaire de son passé de délinquant mais il va également l’initier aux plaisirs du Whisky. C’est la découverte d’un nouvel univers qui compte de nombreux passionnés et il va aussi se rendre compte que ça peut rapporter gros !

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    Après le décevant Route Irish, notre pote Ken Loach revient avec un sujet plus terre à terre. L’histoire de Robbie c’est celui d’un jeune homme qui tente de se construire une nouvelle vie maintenant qu’il porte sur ses épaules les responsabilités d’un père de famille. Le réalisateur sait dénicher les talents et Paul Brannigan est là pour le prouver une fois de plus notamment avec cette scène intense de la confrontation face à celui qui fut sa victime. Si le titre vous interpelle, vous y trouverez une explication très poétique, l’occasion de se plonger dans l’univers du Whisky, domaine qui s’avère aussi précieux que l’œnologie. La part des anges est un film qui saura vous donner une belle ivresse sans jamais vous saouler !

     

    Il faut le voir pour : Rentrer chez vous et déguster un bon verre de Whisky.

  • L'attaque du crocodile géant

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    Son parc animalier n’aura jamais été aussi proche de la fermeture mais notre pote Jack McQuade (Peter Tuinstra) ne renoncera pas ! La visite d’Evelyn Namawong (Sherry Phungprasert), une inspectrice est tout sauf un hasard car Konsong (Tawon Saetang) cherche depuis longtemps à faire fermer l’établissement pour ses projets immobiliers. Les coups bas pleuvent comme l’évasion inexplicable des crocodiles du parc qui coïncide avec de dramatiques accidents. La Thaïlande vit en effet sous la psychose d’un crocodile qui a déjà fait de nombreuses victimes, un prédateur géant qui mesurerait plus de 7 mètres et que Croc Hawkins (Michael Madsen) connait bien !

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    Un titre simple pour un film qui ne l’est pas moins ! C’est certain qu’avec L'attaque du crocodile géant on ne risque pas d’écrire l’histoire du cinéma en revanche pour ce qui est de le couler … On se fout complètement du scénario, ce qui nous intéresse ce sont bien sur les scènes où cette créature va dévorer ses victimes et là c’est juste consternant. Le crocodile géant promis n’est qu’un simple carnassier cadré pour faire illusion seulement il faut un peu de talent pour ce genre de chose. Plutôt que de nous abreuver d’hémoglobine, on préfère nous faire coltiner un simili soap-opéra et on espère que Michael Madsen a touché un bon cachet pour venir s’embourber dans cette niaiserie ambulante !

  • The deep blue sea

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    Londres dans les années 1950. Notre pote Esther (Rachel Weisz) vient de tenter de se suicider et sans l’intervention de Madame Elton & Monsieur Miller (Ann Mitchell & Karl Johnson) elle ne serait peut-être plus de ce monde. Qu’est ce qui a bien pu pousser cette femme à commettre un tel acte, elle qui a une situation confortable puisque mariée à William (Simon Russell Beale), un juge respectable ? L’amour tout simplement. Esther a en effet découvert le véritable amour et il s’appelle Freddie (Tom Hiddleston), elle s’épanouit totalement en sa compagnie mais son époux va finir par découvrir la vérité. Ayant déjà perdu sa femme, William refuse toutefois de perdre son honneur et refuse de divorcer mais dans le même temps ne veut plus la voir.

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    A l’origine, il s’agit d’une pièce de théâtre qu’a entrepris d’adapter sur le grand écran notre pote Terence Davies. L’histoire tourne autour d’un triangle amoureux entre Weisz, Hiddleston & Beale mis en scène de façon assez sobre pour mieux privilégier de longs échanges verbaux où l’ennui risque de vous gagner tôt ou tard. Le temps semble figé - tout comme notre intérêt - à l’image de ses scènes qui s’attardent sur une Esther fumant sa cigarette et certains spectateurs risquent de se précipiter vers la sortie pour s’en griller une (voire le paquet). The deep blue sea a donc l’art de nous entrainer dans des profondeurs d’où on aura bien du mal à remonter.

     

    Il faut le voir pour : Ne surtout plus oublier l’anniversaire de votre femme !

  • Bienvenue parmi nous

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    Les journées passent et se ressemblent pour notre pote Paul Taillandier (Patrick Chesnais) ; il est totalement lassé par la vie et songe à mettre fin à ses jours. Sa femme Alice (Miou-Miou) et l’ensemble de sa famille sont pourtant à ses cotés pour essayer de le soutenir mais ce peintre décide soudainement de tout quitter. Roulant sans trop savoir quelle sera sa destination, il va alors croiser le chemin de Marylou (Jeanne Lambert), une adolescente chassée de son foyer par un beau-père violent et une mère qui feint l’indifférence. Taillandier décide alors de la prendre sous son aile pendant quelques jours, il loue une maison près de la mer où ils vont pouvoir tous deux se poser et apprendre à se connaitre l’un l’autre.

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    Si on imagine aisément notre cher Patrick Chesnais dans la peau de ce vieux grincheux dépressif, très vite on sent que le film ne sonne pas très juste. Un sentiment qui ne fait que se confirmer avec l’apparition de la jeune Jeanne Lambert qui à vouloir faire preuve de spontanéité joue trop souvent avec excès. Agaçant également cette galerie de personnages antipathiques composée du réceptionniste de l’hôtel, la femme de l’agence immobilière et le serveur à se demander si Becker n’a pas voulu réaliser une comédie. Bienvenue parmi nous ne lésine donc pas dans la caricature ajouté au jeu des comédiens qui est loin d’être au diapason, on aura surtout envie de faire rapidement ses adieux au film !

     

    Il faut le voir pour : Apprendre que les jeunes peuvent manger autre chose que des hamburgers !

  • 80 jours

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    Un coup de téléphone leur a annoncé la dramatique nouvelle : Mikel (Pedro Arnaez Oñatibia) a eu un accident de la route et est tombé dans le coma depuis maintenant 2 semaines. Lorsqu’elle apprend cela, Axun (Itziar Aizpuru) appelle immédiatement sa fille Josune (Ane Gabarain) qui refuse catégoriquement de rendre visite à celui qui, pendant un temps, fut son compagnon. Même si elle ne connaissait que très peu son gendre, Axun souhaite aller le voir à l’hôpital et le destin va alors lui permettre de croiser la route de Maïté (Mariasun Pagoaga), une pote d’enfance qu’elle n’a pas revu depuis au moins 50 ans ! Liées par une vraie complicité, leurs relations ont également dépassées le stade de la simple amitié.

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    Faut-il y trouver un lien de cause à effet, toujours est-il que ce film dont les héros sont des personnes âgées se dote d’une réalisation assez terne. Le duo composé par Itziar Aizpuru & Mariasun Pagoaga n’a lui non plus pas les atouts nécessaires pour passionner les spectateurs si bien qu’on se croirait catapulté devant un téléfilm peu reluisant. Il y a bien un moment où 80 jours se permet un flash-back qui aurait permis d’apporter un peu plus de vitalité à l’ensemble mais cela ne durera que le temps de quelques secondes. On saluera juste le mérite du film de s’intéresser à un sujet peu évident à savoir les relations amoureuses de la population senior.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à ouvrir les couvercles, votre femme ne sera pas toujours là !

  • Trishna

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    Notre pote Trishna (Freida Pinto) travaille beaucoup pour aider sa famille et c’est à l’occasion d’une soirée dans un hôtel qu’elle rencontre pour la première fois Jay (Riz Ahmed). Ce dernier tombe sous le charme de la jeune femme et quelques jours plus tard il décide de venir aux nouvelles d’autant qu’elle a eu récemment un terrible accident de la route avec son père la laissant avec un bras dans le plâtre. Pour l’aider à subvenir aux besoins de la famille, elle se voit proposer un poste dans un hôtel à Jaipur, établissement détenu par le père de Jay. Même si quitter son foyer ne l’enchante pas réellement, elle n’a pas d’autres choix et puis elle pourra toujours compter sur le soutien de son bienfaiteur avec qui elle va vivre une histoire mouvementée.

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    Le pays des éléphants continue d’inspirer les cinéastes puisqu’après l’Indian palace de John Madden, c’est maintenant Michael Winterbottom qui nous fait profiter des charmes de l’Inde. Il y a aussi la belle Freida Pinto qui reste toujours un plaisir pour les yeux mais cette héroïne manque de caractère. Il n’y a que l’évolution du personnage de Jay qui donne un peu d’intérêt et qui permet d’éclaircir une scène clé du film. Trishna c’est donc le récit d’une relation complexe où se mêlent passion, violence, déception mais aussi l’espoir d’une vie nouvelle. A défaut de réellement nous passionner, il vous donnera au moins l’occasion de découvrir de jolis paysages

     

    Il faut le voir pour : Demander à votre femme si elle se sent plutôt servante, célibataire ou courtisane (et attention à la claque à venir).

  • La petite Venise

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    Ouvrière, notre pote Shun Li (Zhao Tao) travaille énormément et cela dans le seul but de faire venir le plus vite possible son fils auprès d’elle en Italie. Elle ne ménage pas ses efforts et on décide alors de l’envoyer dans la ville de Chioggia située dans la lagune de Venise où elle s’occupera d’un bar : l’Osteria Paradiso. Fréquenté par les pécheurs du coin, elle va rapidement sympathiser avec ses clients et plus particulièrement avec Bepi (Rade Serbedzija). Cet homme veuf, vit seul et se sent très bien comme ça ! En fréquentant le bar, il va finir par se rapprocher de Shun Li seulement dans leur entourage respectif on supporte mal le fait la relation qui en train de naitre entre eux.

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    La petite Venise c’est l’histoire d’un amour impossible derrière laquelle est évoquée de façon assez élémentaire l’immigration chinoise en Italie. Les pêcheurs parlent de Mafia, c’est surtout une communauté très bien organisée et qui a comme mot d’ordre la discrétion la plus absolue. Pas de véritable réflexion sur le sujet, juste un bon prétexte pour mettre quelques bâtons dans les roues du couple Shun Li / Bepi et de garnir une histoire linéaire. Un défaut qui est atténué par le jeu des comédiens et notamment la prestation pleine de délicatesse de Zhao Tao qui en séduira plus d’un. Un film qui sait tirer parti de sa simplicité bien que celle-ci soit utilisé parfois avec excès.

     

    Il faut le voir pour : Pouvoir prendre un jour un verre au bar avec les pieds dans l’eau !

  • Une seconde femme

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    Un village en Turquie. L’heure est aux célébrations ; on fête ainsi le mariage d’Ayse & Hasan (Begüm Akkaya & Murathan Muslu) pourtant on peut lire sur certains visages de l’inquiétude et de la colère. Ayse part ensuite s’installer à Vienne en Autriche auprès de sa nouvelle famille et si auprès de tout le monde Hasan est présenté comme son nouveau mari, elle est en réalité venue pour devenir la seconde épouse de Mustafa (Vedat Erincin), le père de celui-ci. Cela pourrait paraitre surprenant mais cet arrangement est l’initiative de sa première femme Fatma (Nihal Koldas) avec un objectif bien précis.

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    C’est un film drôlement curieux puisqu’il ne manque pas de rebondissements mais ceux-ci sont lâchés avec un peu de précipitation notamment dans la première demi-heure alors que cela aurait permis de donner plus de rythme à l’ensemble de l’histoire. Une seconde femme se permet également quelques ellipses qui donnent un coup de fouet mais qui peuvent aussi dans le même temps amener de la confusion dans nos esprits. Porté par un scénario riche et un casting impeccable, le réalisateur Umut Dağ ne manque pas d’audace pour son premier film qui constitue une très bonne surprise pour les spectateurs que nous sommes.

     

    Il faut le voir pour : Négocier pour vous trouver une seconde femme, on ne sait jamais …