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vincent perez

  • Un prince (presque) charmant

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    C’est signé ! Notre pote Jean-Marc (Vincent Pérez) est sur un nuage après avoir conclu cet accord avec ses nouveaux partenaires russes. Ce grand patron obnubilé par son travail en oublierait presque le mariage de sa fille Marie (Chloé Coulloud) qui a lieu prochainement dans le Sud. Celle-ci est totalement paniquée et son père peine à la rassurer d’autant plus qu’il a encore un détail à régler pour le juteux contrat qu’il vient de conclure. Après avoir déposé Marie à bord d’un jet privé, il règle ses affaires avant de prendre la direction du Sud. Au même moment, une certaine Marie Lavantin (Vahina Giocante) se rend dans les bureaux de Jean-Marc pour demander des comptes.

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    Du titre jusqu’au scénario, ça fleure bon la comédie romantique cul-cul la praline et effectivement à ce niveau-là, Un prince (presque) charmant tient toutes ses promesses. Le scénario signé Luc Besson nous confronte donc à un patron égoïste et hautain parti bien malgré lui dans un road-trip et qui va faire une rencontre providentielle en la personne de Vahina Giocante. Evidemment, l’amour ça change un homme et il ne faut pas être un grand devin pour connaitre la suite et ce n’est pas la réalisation standardisée de Philippe Lellouche qui provoquera en nous le coup de foudre. Enième film à l’eau de rose, il contentera ceux qui adorent le genre mais pour les autres on l’oubliera (à coup sur) vite !

     

    Il faut le voir pour : Vous mettre à la voiture électrique.

  • Les sorties du 09 Janvier

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    Top départ pour les soldes les potes et comme d’habitude tous les magasins vont être pris d’assaut alors le seul endroit pour se réfugier au calme ça reste encore le cinéma ! Un programme bien léger cette semaine. Alors qu’on vient de sacrer pour la 4ème fois consécutive Lionel Messi avec un Ballon d’or, les footeux jetteront certainement un œil à Comme un lion. Mytri Attal y incarne un jeune sénégalais féru de ballon rond et qui espère être repéré et rejoindre un grand club pour aider financièrement sa famille.

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  • Ce que le jour doit à la nuit

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    Algérie dans les années 1930. Avec sa prochaine récolte, notre pote Issa (Tayeb Belmihoub) pourra enfin régler toutes ses dettes malheureusement un incendie a consumé tous ses espoirs. Ruiné et obligé de vendre ses terres familiales, il part s’installer à Oran où il peine à faire vivre les siens. Malgré tous ses efforts, il se rend à l’évidence et décide de confier son fils Younès (Iyad Bouchi/ Fu'ad Ait Aattou) et à sa femme Madeleine (Anne Consigny). Rebaptisé Jonas, le jeune garçon découvre une toute autre vie mais n’en oublie pas pour autant ses parents et sa petite sœur. C’est à cette même époque qu’il rencontre pour la première fois Emilie (Nova-Louna Castano/ Nora Arnezeder), celle qui sera la femme de sa vie mais qu’il ne pourra jamais aimer librement.

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    C’est une grande épopée que nous propose Alexandre Arcady avec cette adaptation du roman de Yasmina Khadra. Au cœur de l’Algérie française, nait une belle histoire d’amour impossible mais avant cela, c’est un héros déchiré Younès dont la belle vie est néanmoins rythmée par de terribles tragédies, la plus grande étant cet amour impossible. Malgré sa durée (2H39), Ce que le jour doit à la nuit réussit à garder toute notre attention même si certains passages bien superficiels lorsqu’ils ne sont pas creux. Dans l’ensemble, l’interprétation est correcte mais la justesse n’est pas toujours au rendez-vous lorsqu’il s’agit du couple vedette Arnezeder / Fu'ad Ait Aattou. Notamment chez ce dernier, il y a peu de nuances dans son jeu tandis que la révélation de Faubourg 36 a la larme un peu facile.

     

    Il faut le voir pour : Demander à rencontrer la mère de votre copine avant de vous engager !

  • Ma première fois

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    Les vacances s’achèvent et la rentrée scolaire réserve une belle surprise pour notre pote Sarah (Esther Comar). Un nouvel élève rejoint la classe ; il s’appelle Zachary (Martin Cannavo) et a déjà eu dans le passé quelques difficultés qui lui ont valu de changer régulièrement d’établissement. Au départ, ce garçon sur de lui l’énervait au plus haut point jusqu’à cette soirée magique où ils ont échangé leur premier baiser et depuis ils sont (presque) inséparables. Une relation qui va finir par avoir des conséquences néfastes sur son travail scolaire et Sarah ne peut pas se permettre de rater son bac elle qui a pour projet de partir aux Etats-Unis. Pendant ce temps, Zach est beaucoup moins préoccupé par ses études que par les difficultés qu’il rencontre dans sa famille.

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    Qu’elle ait laissé de bons ou de mauvais souvenirs, qui ne garde pas un souvenir impérissable de sa première relation amoureuse. Avec un tel sujet, ce film va donc attirer un public essentiellement féminin mais est-ce bien une raison pour nous pondre un tel ramassis de niaiseries ? A l’image de son héroïne adepte de listes en tous genres, Ma première fois semble avoir lui aussi réunit tous les clichés du genre pour les recracher bêtement. On notera en ce sens le garçon rebelle sur sa moto, la petite scène de jalousie à cause d’une photo publiée sur Facebook (sigh !) ou encore ce tête-à-tête sous une pluie battante. A coté de ça, il y a le geste inexpliqué de la pote d’enfance et cette triste conclusion qui est la cerise sur le gâteau débordant de guimauve !



    Il faut le voir pour : Retirer ce film de votre liste !

  • Un baiser papillon

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    Cela fait 6 mois que Billie (Valeria Golino) a appris qu’elle était gravement malade ; atteint d’un cancer elle est condamnée et doit se résoudre à abandonner son mari Louis (Vincent Perez) et ses 2 filles Manon & Fleur (Roxanne Depardieu & Iman Perez). Jusqu’à présent elle avait gardé le secret sur sa santé mais avec sa chimiothérapie, elle ne peut plus leur cacher la vérité. Seule sa pote d’enfance Marie (Elsa Zylberstein) était au courant ; elle aussi traverse une période difficile. Elle tente désespérément de tomber enceinte mais à l’âge de 38 ans, il semble qu’il y ait peu d’espoir qu’elle connaisse la joie d’être mère.

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    Pour sa première réalisation au cinéma, Karine Silla a su s’entourer d’un casting particulièrement soigné notamment avec un trio de comédiennes qui ne manque pas de charmes. A notre grand regret, les présences de Valeria Golino, Elsa Zylberstein & Cécile De France ne suffisent pas à insuffler une âme à ce film. Dès les premières minutes, on est bombardé par une galerie de personnages dont on découvre progressivement les liens qui les unit mais on pressent qu’il manque déjà quelque chose. A force de vouloir faire à tout prix un film choral, Un baiser papillon se retrouve dénué d’émotions et donc d’intérêt ; un bel écrin mais pas de bijou pour l’accompagner.

     

    Il faut le voir pour : Croire aux miracles !

  • Demain dès l’aube

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    L’état de santé de sa mère décline au fur et à mesure que les jours passent et elle doit de nouveau être hospitalisée. Paul (Vincent Perez) profite de l’occasion pour s’installer temporairement dans la maison et garder un œil sur son petit frère Mathieu (Jérémie Renier). Ce dernier est un passionné d’histoire au point qu’il participe régulièrement à des jeux de rôles reconstituant la période des guerres napoléoniennes. Paul décide d’accompagner son frère à ces jeux afin de connaitre un peu plus la passion qui l’anime et il découvre un tout autre monde. Intrigué au départ, il va finir par se retrouver impliqué bien malgré lui dans une histoire qui va le poursuive jusque dans sa vie quotidienne.

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    En abordant le thème des jeux de rôles, Denis Dercourt apporte déjà une pointe d’originalité à son film ce qui n’est jamais négligeable dans le cinéma actuel. Demain dès l’aube tangue alors aussi bien vers le drame social contemporain que vers la reconstitution historique de l’époque napoléonienne, un véritable univers où le réalisme est poussé dans ses moindres détails. Le duo Vincent Perez / Jérémie Renier fonctionne à merveille et même si dans son déroulement le film reste plutôt sage il n’en est pas moins passionnant. Un film vraiment sans prétentions mais qui mérite qu’on lui accorde une chance.

    Il faut le voir pour : Arrêter de jouer avec votre frère !