Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

anne consigny

  • Swim little fish swim

    star 03.jpg

    aff.jpg

    L’amour pour l’art, Lilas (Lola Bessis) le doit certainement à sa mère la célèbre artiste française Françoise Castillon (Anne Consigny). Pas facile pour elle de se faire sa place dans ce milieu et c’est pourquoi elle a décidé de prendre un peu de recul en partant pour New York, source d’inspiration inépuisable. Là bas elle retrouve sa pote d’enfance Shiraz (Makeda Declet) qui va lui trouver un toit pour dormir puisqu’elle squatte chez Leeward (Dustin Guy Defa), un musicien atypique qui a l’habitude d’accueillir du monde chez lui. Cela ne plait pas toujours à sa femme Mary (Brooke Bloom) qui lui met d’ailleurs la pression pour qu’il accepte un travail pour une publicité ce qui pourrait rapporter un peu d’argent au couple.

    01.jpg

    Devant Swim little fish swim, il y a d’abord un formidable sentiment de fraicheur puis certaines similitudes, ressemblances sautent aux yeux. Ça commence déjà par la découverte de notre pote Lola Bessis (fille de Daniela Lumbroso) avec ses faux airs de Rose Byrne qui signe ici sa première réalisation en collaboration avec Ruben Amar. On obtient un film qui se définirait comme un joyeux bordel évoquant le cinéma offert par Julie Delpy et symbolisé par le personnage inventif de Leeward qui se sentirait comme un poisson dans l’eau dans l’univers de Michel Gondry. La scène des céréales de la petite Rainbow (adorable cette Olivia Costello !) résume finalement assez bien le film ; sur le coup c’est une jolie & sympathique découverte mais très vite on ne sait plus trop quoi en faire.

     

    Il faut le voir pour : Faire attention quand quelqu’un vous demande d’échanger ses billets !

  • 96 heures

    cinéma, film, thriller, 96 heures,  	Gérard Lanvin, Niels Arestrup, Sylvie Testud, Anne Consigny, Laura Smet, Slimane Dazi, Cyril Lecomte, Pierre Kiwitt, Frédéric Schoendoerffer

    cinéma, film, thriller, 96 heures,  	Gérard Lanvin, Niels Arestrup, Sylvie Testud, Anne Consigny, Laura Smet, Slimane Dazi, Cyril Lecomte, Pierre Kiwitt, Frédéric Schoendoerffer

    C’est une nouvelle journée qui commence pour le Commissaire Gabriel Carré (Gérard Lanvin) mais il va avoir une désagréable surprise. Alors que sa femme Françoise (Anne Consigny) venait à peine de franchir la porte de leur appartement qu’elle est prise en otage par des hommes armés. Leur cible c’est le flic et Gabriel ferait mieux de leur obéir s’il tient à la vie de Françoise, leur objectif est de faire libérer leur boss Victor Kancel (Niels Arestrup). Une évasion planifiée dans ses moindres détails et qui se déroule sans problèmes mais le commissaire n’est pas au bout de ses peines car il va être retenu. Si Victor a plongé, il sait que c’est à cause d’un traitre et veut qu’on lui donne le nom de cette balance.

    cinéma, film, thriller, 96 heures,  	Gérard Lanvin, Niels Arestrup, Sylvie Testud, Anne Consigny, Laura Smet, Slimane Dazi, Cyril Lecomte, Pierre Kiwitt, Frédéric Schoendoerffer

    Face à face musclé entre Gérard Lanvin & Niels Arestrup, deux grandes figures du cinéma français le tout arbitré par Frédéric Schoendoerffer. Ça nous donne 96 heures, un thriller qui repose à la fois sur un combat psychologique et sur une histoire qui se dévoile au fil des minutes. S’il est difficile de reprocher quoi que ce soit au duo d’acteurs qui s’imposent naturellement par leur charisme, ce sont les personnages autour qui nous laissent de marbre avec un Slimane Dazi en simple valet et une Laura Smet tout aussi peu convaincante. Le réalisateur français signe donc un bon film qui a largement de quoi contenter le spectateur mais manque quand même de surprises pour remporter totalement notre adhésion.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir une garde à vue originale !

  • 12 ans d’âge

    star 01.5.jpg

    aff.jpg

    Après 30 ans de bons et loyaux services dans cette banque, l’heure de la préretraite a sonné pour Charles (François Berléand). Après des adieux mémorables à ses anciens collègues, il peut enfin profiter du temps qu’il lui reste pour … ne rien faire ! Trainer avec son pote d’enfance Pierrot (Patrick Chesnais), déguster un verre de vin ou encore se détendre à la pêche ; voilà le programme de ses journées. Et puis un jour jaillit une idée folle dans son esprit ; Charles veut faire un braquage en compagnie de Pierrot et pas n’importe où puisqu’il veut rendre visite à son ancienne banque mais on ne s’improvise pas bandits du jour au lendemain.

    01.jpg

    Pour nos potes François Berléand & Patrick Chesnais, la retraite a tout d’une seconde jeunesse et quand il s’agit de faire des blagues potaches, ils ne sont jamais les derniers. Dans un premier temps, il est donc plutôt amusant de voir ces 2 inséparables potes d’enfance essayer de se faire un plan à trois ou encore provoquer une baston mais tout ça manque de rythme. Le scénario est poussif à l’image de cette idée de braquage qui tombe un peu du ciel et qui n’est qu’un prétexte pour encanailler nos 2 retraités. On a même l’impression de revoir Paulette quand ces messieurs s’essaient au deal ; non vraiment 12 ans d’âge est bien parti pour mal vieillir !

     

    Il faut le voir pour : Apprendre une bonne technique de pêche pour faire venir le poisson.

  • Sous le figuier

    star 02.jpg

    aff.jpg

    Malade, Selma (Gisèle Casadesus) sait qu’elle n’en a plus pour très longtemps et elle refuse de quitter ce monde assommée par les médicaments. Pote d’enfance depuis 30 ans, Nathalie (Anne Consigny) décide alors de passer l’été avec elle dans une belle maison de campagne qu’elle a loué. Cette chef-cuisinier, qui vient de rendre son tablier, a besoin de faire le point tout comme Joëlle & Christophe (Marie Kremer & Jonathan Zaccaï) qui vivent également des moments difficiles. L’un vient de se faire virer et se demande comment il pourra se débrouiller avec ses 3 filles tandis que l’autre voit son couple se morceler.

    01.jpg

    Trois personnages au bord de la crise de nerfs et une vieille dame qui voit sa vie s’évanouir, il y a certainement de quoi nous tirer quelques larmes. Le souci c’est que les ficelles qui sont utilisées dans Sous le figuier sont tellement grosses qu’on frise plus d’une fois la caricature à l’image du personnage de Joëlle. Mâchouillant son chewing-gum durant tout le film, elle se révèle agaçante au possible et ses camarades totalement transparents ne parviennent jamais à relever le niveau. Malgré ce que laissait entrevoir l’histoire l’émotion est donc loin d’être au rendez-vous, tout sonne faux et on ira chercher notre bonheur sous un autre arbre.

     

    Il faut le voir pour : Ruiner une cuisine en préparant des spaghettis bolognaises !

  • Ce que le jour doit à la nuit

    star 03.jpg

    2860351406.4.jpg

    Algérie dans les années 1930. Avec sa prochaine récolte, notre pote Issa (Tayeb Belmihoub) pourra enfin régler toutes ses dettes malheureusement un incendie a consumé tous ses espoirs. Ruiné et obligé de vendre ses terres familiales, il part s’installer à Oran où il peine à faire vivre les siens. Malgré tous ses efforts, il se rend à l’évidence et décide de confier son fils Younès (Iyad Bouchi/ Fu'ad Ait Aattou) et à sa femme Madeleine (Anne Consigny). Rebaptisé Jonas, le jeune garçon découvre une toute autre vie mais n’en oublie pas pour autant ses parents et sa petite sœur. C’est à cette même époque qu’il rencontre pour la première fois Emilie (Nova-Louna Castano/ Nora Arnezeder), celle qui sera la femme de sa vie mais qu’il ne pourra jamais aimer librement.

    01.jpg

    C’est une grande épopée que nous propose Alexandre Arcady avec cette adaptation du roman de Yasmina Khadra. Au cœur de l’Algérie française, nait une belle histoire d’amour impossible mais avant cela, c’est un héros déchiré Younès dont la belle vie est néanmoins rythmée par de terribles tragédies, la plus grande étant cet amour impossible. Malgré sa durée (2H39), Ce que le jour doit à la nuit réussit à garder toute notre attention même si certains passages bien superficiels lorsqu’ils ne sont pas creux. Dans l’ensemble, l’interprétation est correcte mais la justesse n’est pas toujours au rendez-vous lorsqu’il s’agit du couple vedette Arnezeder / Fu'ad Ait Aattou. Notamment chez ce dernier, il y a peu de nuances dans son jeu tandis que la révélation de Faubourg 36 a la larme un peu facile.

     

    Il faut le voir pour : Demander à rencontrer la mère de votre copine avant de vous engager !

  • De force

    Bonjour, je m’appelle Manuel Makarov (Eric Cantona).

    2167860595.24.jpg

    01.jpgJ’ai fait des conneries dans ma vie ; j’ai été braqueur et je me suis tapé 15 ans de prison. J’avais décidé de reprendre ma vie en mains et de tourner une page et pour cela je n’attendais plus que ma conditionnelle pour retrouver ma femme et ma fille.

     

    Et puis vous avez certainement entendu parler de mon évasion mais croyez-le ou non, j’ai été évadé de force ! L’ordre est venu d’en haut, ce sont les flics qui ont tout organisé pour m’obliger à les aider, à devenir une balance.

     

    02.jpgJe devais prendre contact avec Jimi Weiss (Simon Abkarian), celui que l’on soupçonne d’être à la tête d’une bande de braqueurs appelé les All blacks. Et puis ça a fini par mal tourné et je me retrouve ainsi avec ces 3 otages mais je tenais à témoigner pour que la vérité éclate au grand jour !

     

     

     

    En savoir plus sur De force ?

  • De force

    aff.jpg

    Ils sont surnommés les All blacks et ont encore fait parler d’eux dans les médias après cette nouvelle attaque d’un fourgon blindé. Parmi les victimes se trouve le fils d’un ministre et dès lors, la recherche de ces criminels va devenir la priorité de la Procureure Danielle Canetti (Anne Consigny). Clara Damico (Isabelle Adjani), commandant de la BRB a désormais carte blanche pour arrêter ce gang et elle se tourne vers Manuel Makarov (Eric Cantona), ancien criminel reconverti mais celui-ci n’a aucune intention d’aider les flics. Ce choix, il ne l’aura plus lorsqu’il va se faire évader de force ; à lui désormais de prendre contact avec Jimi Weiss (Simon Abkarian) et découvrir leur prochain coup.

    01.jpg

    On va essayer de peser les mots : De force est une grosse daube ! Bon, voilà un poids en moins et si vous trouvez ce jugement sévère c’est que vous n’avez vraiment pas vu le film de Franck Henry. Déjà le scénario est d’une niaiserie déconcertante : un fils de ministre de passage dans un fourgon blindé se fait descendre et donc là les flics décident de faire leur travail. Vient s’ajouter à cela un jeu d’acteur désastreux à l’image de la participation de Francis Kuntz, une scène qu’on croirait sortie directement d’une émission du Groland. Tout tourne tellement au ridicule qu’on ne peut s’empêcher de s’esclaffer devant tant d’absurdités mais je ne suis pas sur que c’était l’effet espéré par le réalisateur.

     

    Il faut le voir pour : Se demander si le réalisateur n’a pas interverti les répétitions avec son film ?


    Découvrez le film Dans la peau du héros !

  • John Rabe

    aff.jpg

    1937. Cela fait près de 30 ans que John Rabe (Ulrich Tukur) et sa femme Dora (Dagmar Manzel) se sont installés à Nankin en Chine. Cet homme d’affaires, membre du parti nazi, travaillait pour Siemens et s’apprêtait à regagner Berlin jusqu’à ce que la ville soit bombardée par l’armée japonaise. Au lendemain de cette attaque, les ressortissants étrangers de Nankin se réunissent pour créer une zone de sécurité afin de protéger la population. De par ses relations, John prend la présidence de cette zone de sécurité avec le soutien du docteur Robert Wilson (Steve Buscemi) et très vite les gens affluent mais le danger est toujours présent.

    01.jpg

    C’est une page de l’histoire qui fait encore polémique dans les relations sino-nippones, le massacre de Nankin n’étant pas officiellement reconnu par les dirigeants japonais. John Rabe apparait comme un biopic pertinent puisqu’il s’intéresse au destin d’un membre du parti nazi mais il faut aller au-delà des apparences pour considérer cet homme. S’il s’agit d’une certaine forme de réhabilitation pour celui qu’on a surnommé le "Juste de Nankin", ce long-métrage vise surtout à entretenir la mémoire des victimes de ce massacre. Un film instructif et très bien interprété que je vous conseille sans la moindre hésitation.

     

    Il faut le voir pour : Eviter de faire les concours japonais, ça vous ferait perdre la tête !

  • Rapt

    aff.jpg

    Stanislas Graff (Yvan Attal) est un capitaine d'industrie influent au point d'avoir des contacts avec la haute sphère politique. Un jour, alors qu'il se rendait à son bureau, il est enlevé par des hommes armés et cagoulés qui réclament une rançon astronomique de 50 millions d'euros. Pour Françoise (Anne Consigny) la femme de Stanislas, la question ne se pose pas ; il faut absolument payer les ravisseurs mais très vite des révélations sur l'homme d'affaire apparaissent au grand jour. On découvre qu'il a contracté d'énormes dettes de jeu mais qu'il avait également de nombreuses maitresses. Des questions se posent, qui était réellement Stanislas Graff ?

    01.jpg

    Lucas Belvaux s'est emparé d'un célèbre fait divers (l'enlèvement du Baron Empain dans la fin des années 1970) pour construire Rapt. Première surprise, après seulement 5 minutes et un portrait à peine esquissé, le personnage de Stanislas est kidnappé laissant alors place à d'âpres négociations entre les ravisseurs, l'entreprise qu'il dirige et la famille. Cela donne lieu à de grands moments de tensions mais également des révélations sur la véritable personnalité de Stanislas incarné par un Yvan Attal toujours magnifique. Un film qui a su dépasser la simple reconstitution historique et passionnant du début à la fin.

     

    Il faut le voir pour : Ronger vos ongles, ça permettra de vous identifier.

  • Les herbes folles

    aff.jpg

    Tout a commencé un matin où Marguerite Muir (Sabine Azéma) était sortie pour s'acheter de nouvelles chaussures, en sortant du magasin, elle s'est fait voler son sac à main. Quelques temps après, Georges Palet (André Dussolier) trouve un portefeuille rouge à coté de sa voiture appartenant justement à Marguerite. Après avoir longuement tergiversé et tenter de joindre la propriétaire, il décide de remettre l'objet en question à la police mais l'histoire ne s'arrête pas là ! Lorsque Marguerite appelle Georges pour le remercier, celui-ci ressent comme de la déception et la traite avec un certain mépris. Tout de suite après, il s'en veut de s'être comporté ainsi et décide donc de lui écrire une lettre pour s'excuser.

    01.jpg

    Le dernier film d'Alain Resnais a de quoi nous décontenancer transformant un banal fait divers en un rocambolesque numéro de duettiste mené par les inséparables Sabine Azéma & André Dussolier. Au départ, on se laisse amuser par les tribulations de Georges tantôt en époux sage tantôt en psychopathe refoulé se retenant de tuer cette femme qui l'obsède. La suite est moins réjouissante, baisse de rythme accompagné d'un scénario plutôt obscur et Les herbes folles se transforment en mauvaises herbes. L'adaptation du roman de Christian Gailly ne restera pas dans les mémoires et à moins d'être un fan du réalisateur et du duo Azéma/Dussolier, c'est un film dont on peut facilement se dispenser !

     

    Il faut le voir pour : Ne surtout plus ramasser les portefeuilles trouvés par terre !