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Quelques heures de printemps

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Notre pote Alain Evrard (Vincent Lindon) travaillait comme chauffeur routier et un jour il a fait une erreur qu’il a payé cher. Après 18 mois de prison, il doit tenter de reprendre le cours d’une vie normale et en attendant il habite avec sa mère Yvette (Hélène Vincent). Comme beaucoup de gens dans son cas, son passé carcéral n’encourage pas vraiment les employeurs à lui donner sa chance. Une réinsertion sociale difficile qui s’ajoute à des relations compliquées avec sa mère. Un jour, il tombe par hasard sur des documents et apprend que la maladie d’Yvette est bien plus grave qu’elle ne veut le faire croire mais surtout elle préfère décider de sa mort que de continuer à vivre en souffrant.

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Comment réagir face à la volonté d’un de nos proches de mourir ? En France la question de l’euthanasie est temporairement éludée préférant oublier qu’il suffit de franchir les proches frontières pour passer à l’acte. Quelques heures de printemps dévoile ainsi les derniers instants d’une Hélène Vincent condamnée mais qui refuse de devenir un légume ou de supporter maintes souffrances. Le film de Stéphane Brizé repose donc sur les rapports qui oscillent entre amour et haine qu’entretiennent cette mère et ce fils un peu perdu dans sa vie aux réactions parfois très violentes. En plus de l’interprétation sans fautes du duo de comédiens, il se dégage beaucoup de pudeur ce qui n’empêchera pas certains de verser sa larme au terme d’une émouvante conclusion.

 

Il faut le voir pour : Nettoyer les pattes de votre chien lorsque vous rentrez de promenade !

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