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cédric kahn

  • Les Anarchistes

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    Paris en 1899. Parce qu’il a un certain don pour l’écriture, Jean (Tahar Rahim) a tapé dans l’œil de Gaspard (Cédric Kahn) qui lui propose une mission particulière : infiltrer les Anarchistes. Il commence ainsi à se faire embaucher dans une clouterie avant de se rapprocher de Biscuit (Karim Leklou). C’est à son contact qu’il va par la suite entrer en relation avec Elysée (Swann Arlaud) et sa bande d’anarchistes. Régulièrement, Jean doit ainsi faire remonter toutes les informations qu’il aura récolté, une mission qu’il doit mener avec délicatesse s’il ne veut pas être démasqué par ses désormais nouveaux potes d’enfance.

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    Le premier aspect intéressant avec Les Anarchistes c’est qu’on a droit à un casting plutôt étoffé composé de vrais talents. Outre le couple Adèle Exarchopoulos / Tahar Rahim, on apprécie en effet les présences de Swann Arlaud, Guillaume Gouix ou encore Karim Leklou (remarqué dans Coup de chaud) malheureusement les réjouissances semblent presque s’arrêter là. Les personnages sont quasi fantomatiques car peu mis en valeur dans leurs actions ; en dehors de quelques discours et cambriolages, on ne peut pas dire que le film d'Elie Wajeman se montre très éclatant. Un film décevant qui n'arrive à aucun moment à captiver le spectateur.

     

     
    Il faut le voir pour : Offrir un livre lorsque vous voulez rompre avec quelqu’un, ça lui fera peut-être plaisir !

  • Tirez la langue, mademoiselle

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    Nos potes Boris & Dimitri (Cédric Khan & Laurent Stocker) sont frères et travaillent également ensemble comme médecins. Ils s’occupent d’un cabinet médical dans le 13ème arrondissement de Paris et sont particulièrement appréciés par leurs différents patients. Un soir, ils sont appelés auprès de la jeune Alice (Paula Denis) qui souffre de diabète et qui ne se sentait pas très bien. Chaque soirée, elle est seule attendant le retour de sa mère Judith (Louise Bourgoin) qui travaille dans un bar. Les 2 médecins vont veiller plus régulièrement sur Alice mais ils sont dans le même temps tous deux tombés sous le charme de sa mère qui a toutes les chances de provoquer une sacrée pagaille entre les 2 médecins.

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    Comme le titre ne semble pas l’indiquer ; Tirez la langue, mademoiselle met en scène un triangle amoureux avec comme particularité d’avoir non seulement 2 frères mais aussi 2 médecins comme prétendants. Cédric Khan & Laurent Stocker forment ainsi un duo plutôt original et qui attire tout de suite la sympathie du spectateur par leur proximité avec leurs patients. L’histoire quant à elle prenant place dans une petite communauté, on a parfois l’impression d’avoir devant nous un film choral mais ça ne suffit pas pour nous emballer. Une comédie romantique signée Axelle Ropert qui est loin de déchainer les passions et qui a toutes les chances de tomber dans l’oubli.

     

    Il faut le voir pour : Eviter de travailler avec votre frère (sauf s’il est déjà marié) !

  • Alyah

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    Notre pote Alex (Pio Marmaï) veut plus que tout changer de vie ; il en a plus qu’assez de dealer et de voir son frère Isaac (Cédric Kahn) lui taxer de l’argent. S’il n’a jusqu’à présent pas vraiment réfléchi à sa reconversion, il se montre intéressé par le projet de son cousin Nathan (David Geselson) d’ouvrir un restaurant à Tel-Aviv. Décidé à l’accompagner en Israël, Alex ne ménage pas ses efforts en prenant des cours d’hébreu mais surtout en commençant à vendre de l’héroïne. En effet, s’il veut participer au projet, il doit rapidement réunir 15 000 euros et il se voit donc obliger de prendre plus de risques. Au même moment, il fait la connaissance de Jeanne (Adèle Haenel) avec qui il entame une relation mais cela pourrait-il remettre en cause son départ ?

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    L’Alyah désigne dans la communauté juive le fait de se rendre en Terre sainte, c’est par cet acte que notre pote Pio Marmaï espère remettre les compteurs à zéro et se reconstruire une nouvelle vie en Israël mais il y a bien sur quelques obstacles qui vont se dresser sur son chemin. Pourvu d’une histoire banale qui reprend le thème du nouveau départ, le premier film d’Elie Wajeman peut néanmoins compter sur une brochette de jeunes talents. Adèle Haenel & Guillaume Gouix viennent en effet compléter le casting sans oublier les débuts d’acteur du réalisateur Cédric Khan et tout ce beau monde donne une belle énergie à ce film.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus prêter d’argent à votre frère !

  • Une vie meilleure

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    C’est en faisant le tour des restaurants à la recherche d’un job que notre pote Yann (Guillaume Canet) a rencontré Nadia (Leila Bekhti) et le courant est immédiatement passé entre les deux. La jeune femme a un fils de 9 ans Slimane (Slimane Khettabi) qu’elle élève seule et c’est donc une nouvelle famille qui est en train de se constituer. Un jour alors qu’ils pique-niquaient au bord d’un la, ils tombent sur une vieille maison en ruines et là Yann a tout de suite le déclic ; c’est le lieu idéal pour ouvrir son propre restaurant. Ils se lancent alors dans l’aventure et obtiennent un prêt auprès de leur banque en faisant jouer des crédits revolving en guise d’apport personnel. Malheureusement pour eux, leur rêve ca s’effondrer tel un château de cartes.

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    Même si le scénario est quelque peu différent, il est difficile de ne pas voir dans l’ombre d’Une vie meilleure le film américain A la recherche du bonheurWill Smith et son fils traversaient eux aussi une sacrée galère. Le film de Cédric Kahn joue lui la carte de l’authenticité d’abord avec une superbe prestation du duo Guillaume Canet / Slimane Khettabi et aussi par le rythme insufflée à l’histoire. Les séquences s’enchainent, on n’a aucune notion du temps qui passe et l’amourette naissante se mue en relation sans que l’on sans rendre compte. Il y a aussi cette quasi absence de musique pendant le film qui renforce cette indéniable sensation de réalisme et accentue la dramaturgie. Pas de pathos superflu ici, juste le reflet d’une triste réalité.



    Il faut le voir pour : Ne jamais rapporter des objets volés aux magasins, vous le paieriez cher !

  • Les regrets

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    C’était il y a 3 mois, sa mère avait été admise à l’hôpital et il apprenait qu’elle était condamnée. Matthieu (Yvan Attal) est alors revenu dans cette maison où il a grandit et qui regorge de souvenirs et le destin a voulu qu’il retrouve Maya (Valeria Bruni Tedeschi). Tous deux s’étaient aimés 15 ans auparavant et sans trop savoir pourquoi,  ils ont pris des trajectoires différentes se perdant progressivement de vue. Maya a tout d’abord fui ces retrouvailles mais leur passion a été plus forte que tout. La flamme s’est rallumée immédiatement et dès qu’ils en ont l’occasion ils se retrouvent à la discrétion de leurs partenaires respectifs.

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    Oui Valeria Bruni Tedeschi & Yvan Attal forme un couple attachant consumé d’une passion qui déborde même de l’écran mais on reste sur notre faim quant à leur histoire, leur passé commun. Alors que le temps file ; le duo s’enlace, se voit en cachette et s’échange des baisers goulus mais au-delà de ça, on a la désagréable impression qu’on fait du sur place. Les regrets ne manquent donc pas envers le film de Cédric Kahn, la relation entre Matthieu & Maya reste finalement très superficielle à nos yeux et ce sentiment de Je t’aime moi non plus finit également par avoir raison de notre patience.

     

    Il faut le voir pour : Eviter d’être en retard, on pourrait vous plaquer pour ça !