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nicolas giraud

  • Loin des hommes

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    1954 en Algérie. Le pays est en guerre ; les rebelles algériens ont pris les armes afin que soit proclamé l’indépendance, un combat qui fera couler beaucoup de sang. C’est dans ce climat délétère que notre pote Daru (Viggo Mortensen) tente de faire son travail : instruire les enfants. Un soir, il rçoit la visite d’un gendarme accompagné d’un prisonnier et on lui confie alors une mission sans lui laisser réellement le choix. Daru devra amener Mohamed (Reda Kateb) jusqu’à la ville voisine où il sera jugé pour le meurtre de son cousin. Le maitre d’école sait par avance que cet homme est destiné à une mort certaine et refuse dans un premier temps de l’accompagner mais les évènements le forceront à changer d’avis.

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    Avec en toile de fonds la guerre d’indépendance de l’Algérie, cette adaptation libre de la nouvelle L’hôte d’Albert Camus met en lumière les destins croisés de deux hommes très différents. Une rencontre qui va se prolonger à travers un voyage initiatique qui va se dérouler au cœur d’un tourbillon de violence. Inutile de cacher que l’atout principal du film reste d’abord le tandem vedette Viggo Mortensen / Reda Kateb. Non seulement tous deux livrent une prestation d’une parfaite justesse mais il faut aussi souligner la réalisation sobre mais tellement efficace de David Oelhoffen. Loin des hommes se montre plutôt discret mais mérite amplement qu’on s’y intéresse.

     

    Il faut le voir pour : Garder sur vous un tube de lait concentré, ça peut être utile !

  • Ce que le jour doit à la nuit

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    Algérie dans les années 1930. Avec sa prochaine récolte, notre pote Issa (Tayeb Belmihoub) pourra enfin régler toutes ses dettes malheureusement un incendie a consumé tous ses espoirs. Ruiné et obligé de vendre ses terres familiales, il part s’installer à Oran où il peine à faire vivre les siens. Malgré tous ses efforts, il se rend à l’évidence et décide de confier son fils Younès (Iyad Bouchi/ Fu'ad Ait Aattou) et à sa femme Madeleine (Anne Consigny). Rebaptisé Jonas, le jeune garçon découvre une toute autre vie mais n’en oublie pas pour autant ses parents et sa petite sœur. C’est à cette même époque qu’il rencontre pour la première fois Emilie (Nova-Louna Castano/ Nora Arnezeder), celle qui sera la femme de sa vie mais qu’il ne pourra jamais aimer librement.

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    C’est une grande épopée que nous propose Alexandre Arcady avec cette adaptation du roman de Yasmina Khadra. Au cœur de l’Algérie française, nait une belle histoire d’amour impossible mais avant cela, c’est un héros déchiré Younès dont la belle vie est néanmoins rythmée par de terribles tragédies, la plus grande étant cet amour impossible. Malgré sa durée (2H39), Ce que le jour doit à la nuit réussit à garder toute notre attention même si certains passages bien superficiels lorsqu’ils ne sont pas creux. Dans l’ensemble, l’interprétation est correcte mais la justesse n’est pas toujours au rendez-vous lorsqu’il s’agit du couple vedette Arnezeder / Fu'ad Ait Aattou. Notamment chez ce dernier, il y a peu de nuances dans son jeu tandis que la révélation de Faubourg 36 a la larme un peu facile.

     

    Il faut le voir pour : Demander à rencontrer la mère de votre copine avant de vous engager !

  • Les tribulations d’une caissière

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    C’est sûr que ce n’est pas ce qu’elle rêvait de faire lorsqu’elle était petite mais certains évènements ont conduit Solveig (Déborah François) à devenir caissière chez Parody. Avec un père dans le coma, il lui fallait absolument un boulot pour prendre soin de son petit frère Anatole (Jean-Baptiste Fonck) et c’est ainsi qu’elle est devenue caissière. Une expérience difficile mais également riche au point qu’elle a crée un blog appelé Caisse à dire qui rencontre un succès incroyable et qui est en train de mettre à mal toute la grande distribution. Tout le monde ignore que c’est Solveig qui est la rédactrice de ce blog et c’est pour la démasquer que Marie (Elsa Zylberstein), une journaliste, joue les fausses caissières.

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    Comme le dit si bien le film à un moment donné ; pour une fois qu’on parle des caissières et de leurs difficiles conditions de travail, on va prêter une attention toute particulière à cette petite comédie de Pierre Rambaldi. Avec Les tribulations d’une caissière, on a droit à la radiographie d’une catégorie professionnelle souvent invisible à nos yeux ; l’occasion d’ailleurs de reconnaitre des évènements que vous avez vous-mêmes vécu. Néanmoins, le thème abordé ne réussit pas à camoufler les faiblesses de cette comédie avec un développement pour le moins classique et quelques dialogues qui sonnent creux. A voir seulement si vous avez déjà fait toutes les courses de la semaine !

     

    Il faut le voir pour : Faire preuve d’un peu plus de respect envers les caissières quand vous irez faire vos courses.

  • Un baiser papillon

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    Cela fait 6 mois que Billie (Valeria Golino) a appris qu’elle était gravement malade ; atteint d’un cancer elle est condamnée et doit se résoudre à abandonner son mari Louis (Vincent Perez) et ses 2 filles Manon & Fleur (Roxanne Depardieu & Iman Perez). Jusqu’à présent elle avait gardé le secret sur sa santé mais avec sa chimiothérapie, elle ne peut plus leur cacher la vérité. Seule sa pote d’enfance Marie (Elsa Zylberstein) était au courant ; elle aussi traverse une période difficile. Elle tente désespérément de tomber enceinte mais à l’âge de 38 ans, il semble qu’il y ait peu d’espoir qu’elle connaisse la joie d’être mère.

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    Pour sa première réalisation au cinéma, Karine Silla a su s’entourer d’un casting particulièrement soigné notamment avec un trio de comédiennes qui ne manque pas de charmes. A notre grand regret, les présences de Valeria Golino, Elsa Zylberstein & Cécile De France ne suffisent pas à insuffler une âme à ce film. Dès les premières minutes, on est bombardé par une galerie de personnages dont on découvre progressivement les liens qui les unit mais on pressent qu’il manque déjà quelque chose. A force de vouloir faire à tout prix un film choral, Un baiser papillon se retrouve dénué d’émotions et donc d’intérêt ; un bel écrin mais pas de bijou pour l’accompagner.

     

    Il faut le voir pour : Croire aux miracles !

  • Voir la mer

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    Nicolas & Clément (Nicolas Giraud & Clément Sibony) sont 2 frères travaillant ensemble dans le même garage, ils s’apprêtent à partir en vacances à Saint-Jean-de-Luz où vit leur mère. C’est un voyage qui va permettre à Clément de se changer les idées, lui qui se remet difficilement d’une récente rupture. A sa grande surprise, il voit arriver son frère en compagnie de Prudence (Pauline Lefevre), une jeune femme qu’il a rencontré la veille dans une boite de nuit. Celle-ci vient de larguer Max (Gilles Cohen) et s’est incrustée par les frères car elle rêve de voir la mer ; c’est un voyage qu’ils ne sont pas prêts d’oublier !

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    Il y a un doux parfum de vacances d’été dans le dernier film de Patrice Leconte ; un petit vent de fraicheur dans le cinéma français. Son casting en témoigne même si on connait déjà bien Clément Sibony, on découvre Pauline Lefevre (ex Miss météo de Canal + dans son premier rôle) ainsi que Nicolas Giraud plutôt habitué aux seconds rôles. Il ne faut pas se cacher qu’il s’agit là d’un road-movie au scénario très léger mais qui réussit à se rattraper par quelques bonnes idées comme ce concours de petits-beurre. Pas sur que Voir la mer vous fasse réellement rêver en tout cas on passe un bon moment en compagnie de ce trio.

     

    Il faut le voir pour : Ne surtout pas acheter une Citroën

  • Coup d’éclat

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    La journée commence pour Fabienne (Catherine Frot) et voilà qu’elle a déjà un cadavre sur les bras. Cette victime, elle la connait ; la veille Olga (Diana Rudychenko) avait été arrêtée pour racolage sur la voie publique et au commissariat elle prétendait avoir laissé derrière elle un enfant. Intriguée, Fabienne l’avait accompagné pour retrouver ce petit garçon de 4 ans mais la jeune prostituée avait fini par prendre la fuite au cœur de cette nuit. Cette affaire prend ainsi une dimension plus obscure et doit être transmise à la police judiciaire mais elle va hanter l’esprit de Fabienne qui va mener l’enquête à sa propre initiative. Ce fait divers réveille en effet chez elle de douloureux souvenirs.

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    On a envie de dire qu’heureusement que Catherine Frot est là pour sauver les meubles du film de José Alcala car sinon on risquerait fortement de roupiller. Femme solitaire et surtout brisée par un drame familial, l’actrice réussit à rendre son personnage touchant malheureusement l’histoire dans laquelle elle évolue passionnante au départ se révèle finalement ennuyante. On a l’impression que Coup d’éclat n’arrive pas à se trouver une identité, un équilibre entre ce film psychologique et le polar. Un thriller à l’ambiance particulièrement sombre qui finit par décrocher le spectateur.

     

    Il faut le voir pour : Vérifier qu’il vous reste des bouteilles de vin à la maison.

  • Vertige

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    Et dire qu’il y a encore quelques heures ils chantaient dans leur voiture ; jamais ils n’auraient pensé que ces vacances tourneraient en un tel cauchemar. Chloé, Karine, Fred, Loïc & Guillaume (Fanny Valette, Maud Wyler, Nicolas Giraud, Johan Libéreau & Raphael Lenglet) sont potes d’enfance et ils avaient décidé de se faire une escalade en Croatie. Bien que le site soit fermé au public, ils ont tout de même voulu tenter leur chance mais une fois traversée la passerelle de la mort, les ennuis commencent. C’est d’abord Karine qui échappe de peu à une chute vertigineuse et tout ce petit groupe va devenir la proie d’un mystérieux chasseur.

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    L’air vivifiant de la montagne ça ne peut que vous revigorer sauf quand un monstre vient jouer les chasseurs. On reconnait vite le refrain de ce genre de films qu’on a surtout l’habitude de voir aux États-Unis où un groupe de jeunes gens se font trucider un à un par un sociopathe assoiffé de sang. Difficile alors d’atteindre les hauts sommets au contraire, Vertige reste assez superficiel avec des personnages transparents rendant sur le fond le triangle amoureux complètement anecdotique. Le reste n’est qu’une avalanche de déjà-vu où on lâche rapidement prise mais pour vous consoler, vous pourrez toujours admirer le paysage.

     

    Il faut le voir pour : Eviter de partir en vacances avec votre ex.