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drame - Page 28

  • Capitaine Phillips

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    Il est 15H, le Maersk Alabama quitte le port de Salalah à Oman avec à son bord le Capitaine Richard Phillips (Tom Hanks). Comme d’habitude, il se lance dans une tournée d’inspection et fait connaissance avec son nouvel équipage. C’est à l’approche des cotes somaliennes qu’il se rend compte que le bateau est poursuivi par 2 canots et il n’a aucun doute sur les intentions de leurs occupants ; ce sont des pirates ! Gardant son sang froid, le Capitaine Phillips parvient à protéger la majorité de son équipage mais va devoir faire face à Muse (Barkhad Abdi) et ses hommes de main. L’objectif est bien entendu de tout faire pour éviter que le sang ne soit versé d’un coté comme de l’autre.

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    A l’origine de ce film il y a d’abord l’histoire vraie de Richard Phillips, une expérience aussi incroyable que traumatisante que Paul Greengrass a porté à l’écran. Sur le même thème, on avait eu droit à l’excellent Hijacking et Capitaine Phillips est tout aussi réussi mais dans un tout autre registre. En effet, si le film finlandais offrait plus de place aux négociations avec les pirates, ici on partage le calvaire d’un Tom Hanks juste impeccable et qui trouve un bon partenaire en la personne de Barkhad Abdi. Passionnant de la première à la dernière minute avec quelques moments de tension, voilà un film pour lequel on se jettera sans hésitations à l’eau.

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais attaquer un bateau les pieds nus !

  • Les garçons et Guillaume à table !

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    Si l’on ne fait pas attention, on pourrait facilement confondre notre pote Guillaume (Guillaume Gallienne) avec sa mère (Guillaume Gallienne aussi !). C’est sur que ce garçon a un rapport fusionnel avec celle qui lui a donné la vie et il ne s’en cache pas ! Alors que ses frères se défoulent avec le sport, lui préfère s’imaginer en princesse ou danser la Sevillane ; un comportement qui est loin de plaire à son père. C’est comme ça qu’il finit par atterrir dans un pensionnat de garçons puis en Angleterre où il fera la connaissance du séduisant Jérémy (Charlie Anson). Un premier émoi amoureux qui ne se terminera pas vraiment comme il l’avait espéré.

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    Adapté de la pièce homonyme, Les garçons et Guillaume à table ! brille évidemment à travers son interprète. Il avait déjà rencontré un joli succès sur les planches et Guillaume Gallienne et voulait envahir le grand écran signant par la même occasion sa première réalisation. C’est simple pendant 1H30 il assure le show que ce soit dans la peau de ce garçon qui se rêve femme ou en se glissant dans les collants de sa mère. Ça donne une comédie tendre qui emprunte la forme d’une belle déclaration d’amour à celle qui l’a élevé mais qui ne suscitera pas forcément l’adhésion de l’ensemble des spectateurs envers ce personnage engoncé dans son allure bobo.

     

    Il faut le voir pour : Eviter les massages en Bavière !

  • Cartel

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    Tout semble aller pour le mieux pour cet Avocat (Michael Fassbender) qui mène la belle vie aux cotés de Laura (Penélope Cruz) qui deviendra bientôt sa femme. A première vue, il s’agit donc d’un homme honnête mais il est toutefois sur le point de prendre une décision qui sera lourde de conséquences en s’associant à Reiner (Javier Bardem), un dealer assez extravagant pour une affaire de trafic de drogues se chiffrant à 20 millions de dollars. Appâté par cette fortune, il ne s’est pas posé beaucoup plus de questions seulement à trop vouloir jouer avec le feu, on finit par se bruler et notre pote va en faire l’amère expérience.

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    Qu’il est difficile de résister à ce casting 5 étoiles rassemblant quand même Michael Fassbender, Brad Pitt, Javier Bardem, Cameron Diaz & Penélope Cruz. Par contre, Ridley Scott risque d’en déboussoler plus d’un avec la construction très particulière de son Cartel. Le film est en effet une succession de face à face ponctué par les dialogues biscornus de Cormac McCarthy et ce thriller se dote ainsi d’un rythme très particulier reléguant au second plan les phases d’action à notre grand regret. Reste alors plus qu’à se contenter des échanges peu enthousiastes et prétentieux entre les différents personnages qui tentent de faire exister ce qui ne sera qu’un gigantesque néant.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus laisser votre femme seule avec la voiture !

  • Violette

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    Pour gagner sa vie, notre pote Violette Leduc (Emmanuelle Devos) vendait des produits alimentaires au marché noir mais cette époque est désormais révolue. Elle a d’abord découvert L’invitée de Simone de Beauvoir (Sandrine Kiberlain) et a ensuite cherché à rencontrer l’auteure pour lui confier ses propres écrits. C’est là que Violette fut encouragée dans l’écriture ce qui lui a permis de publier son tout premier ouvrage L’asphyxie en 1946 qui marquera le début d’une grande carrière. Pour son second livre L’affamée, elle évoque son attirance pour Simone malheureusement cet amour semble, à son grand regret, rester à sens unique.

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    On va jouer franc jeu, le nom de Violette Leduc m’était jusqu’alors inconnu avant de découvrir le film de Martin Provost. Il y avait donc un certain intérêt à suivre le portrait de cette femme totalement mal dans sa peau et dont les écrits vont participer, au même titre que les œuvres de Simone de Beauvoir, à l’émancipation de la femme. Il fallait une actrice solide pour l’incarner et Emmanuelle  Devos ne déçoit pas aussi convaincante dans la passion amoureuse qui l’anime que dans ses crises d’hystérie. Une grande performance pour laquelle elle se retrouve aussi en belle compagnie avec Sandrine Kiberlain ou Olivier Gourmet et qui nous font oublier une réalisation somme toute très classique.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir une auteure méconnue.

  • Inside Llewyn Davis

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    New York 1971. Llewyn Davis (Oscar Isaac) traverse une période difficile du point de vue financier et pour le moment il s’en sort en squattant les canapés de ses potes d’enfance. C’est encore le cas chez Jim & Jean (Justin Timberlake & Carey Mulligan) mais il va avoir une sacrée surprise en apprenant que cette dernière est enceinte. La mauvaise nouvelle c’est qu’il pourrait être le père et il n’avait vraiment pas besoin de ça actuellement. Son premier disque enregistré ne se vend pas du tout et avec un agent comme Mel (Jerry Grayson), il se demande s’il est vraiment entre de bonnes mains. Difficile pour lui de percer en solo surtout quand tout son entourage ne fait que lui rappeler son ancien partenaire Mike.

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    Pas toujours amateur du cinéma d’Ethan & Joel Cohen, je dois tout de même reconnaitre que cette fois le charme a agi. Avec Inside Llewyn Davis il est d’abord question de musique et nos oreilles sont là pour témoigner ; la bande originale est excellente et contribue au plaisir qu’on prend devant ce film. A travers ce portrait, on ne peut pas pousser non plus à coté de la performance d’Oscar Isaac (pour son premier grand rôle) à la fois égoïste et émouvant qui réussit à emporter le spectateur dans sa quête existentielle. En plus de ça, il est extrêmement bien accompagné avec Carey Mulligan, Justin Timberlake et le ténébreux Garrett Hedlund.

     

    Il faut le voir pour : Amener votre chat avec vous pour vos prochains voyages !

  • En solitaire

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    On peut dire que notre pote Yann Kermadec (François Cluzet) a le vent en poupe puisqu’après un accident, il a remplacé au pied levé son beau-frère Franck Drevil (Guillaume Canet) dans la prestigieuse course du Vendée Globe. C’est un rêve qui se réalise pour lui et il est en passe de réaliser un exploit en laissant ses rivaux derrière lui. La chance va finir par l’abandonner puisque son voilier percute quelque chose et il est obligé de s’arrêter pour effectuer des réparations. Déterminé à refaire son retard, il se lancer à la poursuite des autres concurrents mais va avoir la désagréable surprise de constater que quelqu’un est monté à bord de son bateau. Il s’appelle Mano Ixa (Samir Seghir) et veut rejoindre la France pour se faire soigner.

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    Si vous êtes du genre à avoir le mal de mer même au cinéma, mieux vaut ne pas tenter le diable ! On embarque en effet en compagnie de François Cluzet pour cette incroyable compétition du Vendée Globe avec de somptueuses images. Même si on n’est pas forcément attiré par cet univers maritime, il y a quelque chose de fascinant voire de relaxant à voir ces bateaux filer au gré du vent. S’il n’y a rien à redire sur la prestation de Cluzet, c’est au niveau du scénario qu’En solitaire prend un peu l’eau. Il ne se passe rien de très passionnant durant cette course et même la relation entre Yann & Mano nous laisse sur faim. Sans compter que les quelques scènes qui nous ramènent sur la terre ferme sont tout simplement inutiles.

     

    Il faut le voir pour : Croiser les doigts pour avoir un cadeau de Noël aussi séduisant !

  • Prince of Texas

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    En 1987 le Texas a été frappé par un terrible incendie d’origine inconnue qui a laissé derrière lui de nombreux dégâts. Quelques mois plus tard, on retrouve Alvin (Paul Rudd), chargé de l’entretien des routes, un long travail pour lequel il pourra compter sur l’aide de Lance (Emile Hirsch), le frère de sa compagne Madison (Gina Grande). Les 2 hommes n’ont pas grand-chose en commun ; Alvin est concentré sur son travail et répète ses cours d’allemands tandis que notre pote Lance est abattu par la solitude. Heureusement, le week-end lui permet de regagner la ville et donc la civilisation mais à son retour il va sans le savoir rapporter une bien mauvaise nouvelle.

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    Loin des productions habituelles, ce Prince of Texas  - remake d’un film islandais - est un peu déconcertant puisqu’on pourrait le résumer en un huis-clos sur les routes texanes. Nous avons en effet comme seul décor que ce paysage ravagé par les flammes où seul le duo Rudd / Hirsch vient apporter un peu de vie. Ça parle d’amour, de la vie et de ses désillusions bref de tout et de rien à la fois mais les comédiens parviennent tout de même à rendre leurs conversations futiles assez prenantes. C’est même l’occasion de redécouvrir un peu Paul Rudd qu’on avait surtout vu dans les comédies et qui arbore ici un visage plus dramatique. Loin d’être incontournable, c’est tout simplement un film rafraichissant.

     

    Il faut le voir pour : Comprendre pourquoi le marquage au sol est plutôt bizarre sur certaines routes du Texas !

  • Un château en Italie

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    Ancienne actrice, notre pote Louise (Valeria Bruni Tedeschi) a tout abandonné du jour au lendemain et elle ne le regrette pas. Seulement aujourd’hui à 43 ans, elle commence à s’inquiéter pour son avenir puisqu’elle est célibataire et a envie de devenir mère et sa rencontre avec Nathan (Louis Garrel) pourrait tout changer. Pourtant ce jeune homme lui aussi comédien n’aspire pas vraiment à une relation sérieuse et encore moins à devenir père mais l’amour est au rendez-vous. Du coté de sa famille, c’est aussi une période difficile pour Louise qui voit son frère Ludovic (Filippo Timi) atteint du sida s’affaiblir jour après jour.

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    Réalisatrice mais aussi actrice, Valeria Bruni Tedeschi porte toutes les casquettes sur ce film puisqu’elle a aussi coécrit le scénario avec notamment Noémie Lvovsky. Un château en Italie nous dresse ainsi le portrait d’une quarantenaire qui voit bien malgré elle le temps défiler et qui naturellement ressent le besoin de s’accomplir en tant que femme. Dans ce parcours parfois chaotique il y quelques beaux moments de rigolades mais le style risque de diviser. Film d’auteur dont je ne raffole pas particulièrement surtout avec son coté bobo qui peut agacer plus d’un, il faut tout de même reconnaitre que les personnages et les dialogues sont d’une grande qualité.

     

    Il faut le voir pour : Faire attention à ce qu’on ne vous confonde pas avec quelqu’un d’autre quand vous allez à l’hôpital !

  • Nos héros sont morts ce soir

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    C’est le combat à ne pas manquer : le Spectre affronte le terrible Equarisseur de Belleville et il va y avoir de la casse ! Derrière les masques de catcheurs, il y a respectivement Simon & Victor (Jean-Pierre Martins & Denis Ménochet) ce dernier était autrefois légionnaire et découvre les joies du catch. Depuis quelques temps Victor fait un rêve récurrent où, devant un miroir, il retire son masque de catcheur pour laisser à place à un autre et cela sans fin. Ceci doit forcément avoir une signification c’est pourquoi il veut arrêter d’incarner le méchant de service et demande à Simon d’échanger leurs rôles. Il combattra désormais sous l’identité du Spectre !

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    Un film ayant pour thème le catch c’est déjà assez rare pour être souligné mais en plus de ça le réalisateur David Perrault opte pour le noir et blanc pour mieux nous replonger à la fin des années 1960. Nos héros sont morts ce soir montre alors 2 visages avec d’abord une première partie pas très rythmée et qui tente même une certaine réflexion presque philosophique autour du masque de catcheur. Par la suite, l’arrivée remarquée de l’excellent finlandais (Ferdinand Pascal Demolon) marque une orientation vers le thriller un peu plus passionnant pour le spectateur. Drôle de film donc où vous risquez d’être vite décroché et ce même si vous aimez le catch !

     

    Il faut le voir pour : Ne pas oublier que derrière le masque il y a un homme ! Oui la plupart du temps il est aussi en slip …

  • Heimat II – L’exode

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    Depuis son arrestation, Jakob (Jan Dieter Schneider) croupit en prison en compagnie de son nouveau pote d’enfance Franz Olm (Christoph Luser) et il n’y a bien que sa mère Margret (Marita Breuer) qui s’inquiète pour lui. Cette dernière décide d’agir en offrant un Louis d’or à son fils afin d’acheter sa liberté mais celui-ci préférera attendre d’avoir purgé sa peine pour être de nouveau libre. Pendant ce temps, du coté du village de Schabbach, Jettchen (Antonia Bill) apprend qu’elle est enceinte et par conséquent Gustav (Maximilian Scheidt) va devoir assumer ses responsabilités et l’épouser pour éviter tout déshonneur. Lorsque Jakob revient au village, il est accueilli comme un fantôme et décide de vivre avec la famille de Franz mais l’état de santé de sa mère et d’autres tragiques évènements font le faire revenir à la maison.

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    Heimat est en fait une énorme saga initiée par Edgar Reitz en 1984 à travers une trilogie au cinéma qui s’étale sur plus de 50 heures ! Heimat – Chronologie d’un rêve et L’exode constituent ainsi une nouvelle pierre à l’édifice en développant une histoire indépendante se déroulant au 19ème siècle. Il convient tout de même de préciser que même si je n’ai pas vu l’œuvre précédemment cité et que l’univers d’Edgar Reitz constitue une découverte totale. Filmé en noir et blanc avec quelques rares exceptions de couleurs, on pénètre de plein pied dans le quotidien d’un village de Rhénanie à travers le destin d’une famille. Il faut être honnête, ce n’est pas un cinéma particulièrement attractif pour le spectateur lambda et il y a peu de chances que l’envie de le revoir me gagne toutefois ce sont 2 films de qualité portés par d’excellents comédiens.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir la première machine à vapeur !