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drame - Page 27

  • Tel père, tel fils

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    A six ans, le petit Keita (Keita Nonomiya) fait la fierté de ses parents Midori & Ryota Nonomoya (Machiko Ono & Masaharu Fukuyama). Il va prochainement faire sa rentrée dans une prestigieuse école privée mais une nouvelle va venir bouleverser la vie de cette famille. L’hôpital de Maebashi les a en effet appelé et vont leur révéler que Keita n’est pas réellement leur fils ; il y a eu un échange de nouveau-nés lors de sa naissance. Leur enfant biologique vit en réalité avec Yukari & Yudai Saiki (Yoko Maki & Lily Franky) et se prénomme Ryusei (Shogen Hwang). Très vite une rencontre est organisée entre les 2 familles et sur les conseils de l’hôpital, un échange est envisagé et le plus tôt serait le mieux.

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    C’est qu’il va finir par devenir incontournable ce Hirozaku Kore-Eda ! Après les merveilleux Still walking & I wish, le réalisateur japonais revient avec un sujet fort - l’échange de nouveau-nés - pour mieux s’intéresser à la filiation et plus particulièrement à celle unissant un père et son fils. Par sa rigueur, son égocentrisme ; le personnage de Ryota a de quoi faire dresser les cheveux sur la tête du spectateur jusqu’à cette incroyable scène où sa carapace se fissure. Une larme s’échappe et pourrait bien contaminer dans la foulée quelques uns d’entre vous. Voilà un cinéma tout en délicatesse avec de formidables comédiens et beaucoup d’émotions ; Tel père, tel fils mérite évidemment un Coup de cœur Ciné2909.

     

    Il faut le voir pour : Amener votre enfant faire du cerf-volant plus souvent !

  • Mandela : Un long chemin vers la liberté

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    Au fond de lui, notre pote Nelson Mandela (Idris Elba) n’a cherché qu’une chose tout au long de sa vie : faire la fierté de ses parents. Au milieu des années 1940en Afrique du Sud, il n’est encore qu’un jeune avocat défendant la cause des noirs face aux inégalités mais son combat va s’intensifier avec le temps. Il rejoint tout d’abord l’ANC et après le massacre de Sharpeville en 1960, la contestation prend une autre tournure puisque Mandela  décide de répondre à la violence par la violence. Un changement qui sera décisif et qui marquera le début de sabotages et d’actes terroristes pour lesquels il sera condamné à la prison à perpétuité. Pourtant le combat de Nelson Mandela n’est pas terminé.

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    La sortie de ce biopic dans les salles a malheureusement coïncidé avec la disparition de ce grand homme qui aura marqué à jamais l’histoire de l’Afrique du Sud mais aussi du monde. Mandela : Un long chemin vers la liberté constitue un bel hommage en revenant sur les différentes étapes de sa vie et notamment sa captivité qui aura duré 27 ans. On ne peut pas dire que la ressemblance entre Madiba & Idris Elba soit flagrante mais le comédien s’en tire plutôt bien. On regrette toutefois qu’il soit resté dans l’interprétation et n’ait pas réussi à habiter totalement ce personnage ce qui laisse à ce film un arrière-gout d’inachevé sans pour autant lui ôter ses qualités évidentes.

     

    Il faut le voir pour : Rendre hommage à un grand homme !

  • Suzanne

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    Lorsque sa femme Isabelle est morte, notre pote Nicolas (François Damiens) savait qu’il ne serait pas facile d’élever ses 2 filles Suzanne & Maria (Apollonia Luisetti / Sara Forestier & Fanie Zanini / Adèle Haenel). Avec son travail de routier, il n’était en effet pas souvent à la maison mais il a pu compter sur le soutien de ses proches et cette famille s’en est très bien sorti. Reste que Suzanne lui cause pas mal de soucis ; ça a commencé lorsqu’elle est tombée enceinte. Son fils Charlie (Maxim Driesen / Timothé Vom Dorp / Jaime Da Cunha) grandira sans père mais aussi sans sa mère qui tombera follement amoureuse de Julien (Paul Hamy). Pour ce dernier, elle quittera du jour au lendemain son travail et ira même jusqu’à abandonner son enfant.

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    C’est un portrait qu’on n’oubliera pas de sitôt d’abord par l’histoire mouvementée de Suzanne mais aussi par la réalisation de Kattel Quillévéré. Son film est en effet une succession d’ellipses revenant sur les épreuves traversées par une famille définitivement atypique. Bien sur, cela implique aussi beaucoup de questions sans réponses mais ça apporte avant tout un réel dynamisme au récit. Ajoutez à cela le trio Forestier / Haenel / Damiens tout simplement parfait sans oublier le casting des enfants qui est tout aussi remarquable et vous avez là une belle surprise du cinéma français à découvrir absolument et c’est bien normal qu’on lui attribue le Coup de cœur Ciné2909.

     

    Il faut le voir pour : Garder un œil sur votre fille !

  • Belle et Sébastien

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    1943 dans un village situé dans les Alpes. C’est là que vivent Sébastien (Félix Bossuet) et celui qu’il considère comme son grand-père César (Tchéky Karyo) et tous deux traquent actuellement la "bête". Trois moutons sont morts en une semaine, il faut donc agir mais pas facile de lui mettre la main dessus. Le hasard va pourtant la placer sur le chemin du petit garçon et cette fameuse bête s’avère être en fait un chien qui fut chassé par un berger ; une merveilleuse amitié est sur le point de naitre. Pendant ce temps au village, des officiers allemands se sont présentés ; ils sont à la recherche d’une personne qui aiderait des gens à rejoindre la Suisse.

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    Petite précision personnelle mais qui doit quand même avoir son importance, l’histoire de Belle et Sébastien je la connais surtout en dessin animé or l’adaptation de Nicolas Vanier s’inspire elle de la série télévisée. Quand on connait la carrière du réalisateur, on sait qu’il est un amoureux invétéré de la nature et qu’il prend grand plaisir à filmer les animaux ce qui donne de splendides images. Avec ça vous avez un petit Félix Bossuet au visage de chenapan et une belle histoire ; ça a bien tout du divertissement idéal pour réunir la grande famille. Malgré tout, il faut bien reconnaitre que le scénario tout comme la réalisation n’est pas à la hauteur et la mièvrerie est aussi au rendez-vous.

     

    Il faut le voir pour : Faire prendre un bain à votre chien, si ça se trouve il a le poil blanc !

     

    Découvre le film Dans la peau de Sébastien !!

    En savoir plus sur Belle et Sébastien : L'aventure continue ?

  • All is lost

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    Lorsqu’il (Robert Redford) se réveille, il découvre l’étendue des dégâts. Alors qu’il était en pleine mer, à bord de son voilier le Virginia Jean, celui-ci a violemment heurté un container qui dérivait ce qui n’a pas manqué d’occasionner une brèche. Dans un premier temps, il va tenter de réparer les dommages avec ce qu’il a sous la main mais la malchance s’acharne sur lui puisqu’une terrible tempête approche. Il ne pouvait en être autrement, il a fini par mettre à l’eau le canot de survie et tentera de récupérer tout ce qui pourrait lui être utile avant de voir le bateau couler au fond des mers. Le voilà désormais seul face à lui-même à 700 milles au large du Sumatra.

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    Décidément en cette fin d’année 2013, les marins ont le vent en poupe puisqu’après François Cluzet qui se la jouait En solitaire c’est maintenant Robert Redford d’affronter les mers. Avec All is lost, on assiste donc au combat d’un homme perdu en plein milieu des eaux, un combat pour la survie. Evidemment étant le seul et unique protagoniste ajouté à des lignes de dialogues quasi inexistantes, il fallait un acteur qui ait les épaules suffisamment larges pour tenir le film et Redford répond présent de manière brillante. Grace à lui, le spectateur est tenu en haleine jusqu’au bout même si la conclusion n’est pas loin de tout gâcher !

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à faire de l’eau potable, ça peut toujours servir.

  • Le cinquième pouvoir

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    Wikileaks. En 2007, personne ne connait réellement ce site d’informations révolutionnaire qui écrira une page de l’histoire et rendra Julien Assange (Benedict Cumberbatch) célèbre à travers le monde. Partisan de la vérité ou terroriste, chacun se forgera sa propre opinion sur ce personnage controversé capable de faire trembler des gouvernements. Quand notre pote Daniel Domscheit-Berg (Daniel Brühl) fait sa rencontre et s’associe avec lui,  il ne s’imaginait certainement pas qu’ils auraient autant de pouvoirs entre leurs mains. Leur site dévoile au grand jour les secrets les plus inavouables, les images qu’on a cherché à cacher au grand public jusqu’à ce jour fatidique où plus de 90 000 documents militaires américains sont publiés.

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    A moins de se réveiller d’un profond coma ou d’être resté au Minitel, impossible d’avoir manqué la médiatique affaire Wikileaks. C’est aussi à ce moment là qu’on a commencé à entendre le nom de Julien Assange, le fondateur et pendant un temps ennemi numéro 1 de nombreux gouvernements. Le cinquième pouvoir revient donc sur ce scandale avec un incroyable Benedict Cumberbatch bluffant dans la peau de ce justicier aux desseins ambigus. C’est clairement sa performance qui permet au film de surnager car en dehors de ça, c’est assez plat puisque le film se contente d’une reconstitution des coulisses du scandale. On pourra s’interroger aussi sur l’objectivité de ce portrait quand on sait qu’il s’inspire notamment du livre écrit par son ancien associé Daniel Domscheit-Berg.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre les véritables explications des cheveux blancs d’Assange !

  • La jalousie

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    Des pleurs l’ont réveillé et c’est à travers le trou d’une serrure que notre pote Charlotte (Olga Milshtein) a vu ses parents se séparer. C’est ainsi que l’histoire entre Clotilde & Louis (Rebecca Convenant & Louis Garrel) c’est terminée mais le temps a passé et pansé les blessures. Chacun a refait sa vie ; Louis vit désormais avec Claudia (Anna Mouglalis), une comédienne un peu en galère puisqu’aucun rôle ne s’offre à elle. Ce nouveau couple semble heureux d’autant plus que Claudia vient de faire la connaissance de la petite Charlotte et qu’elles s’entendent parfaitement bien. Tout semble donc aller pour le mieux mais cette situation qui risque de ne pas durer.

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    On ne pourra pas dire que Philippe Garrel n’a pas le sens de la famille puisqu’une fois encore il confie l’un des rôles principaux à son fils Louis et qu’on retrouve également sa fille Esther. Que dire de La jalousie sinon qu’il pourrait vite susciter chez vous un profond ennui ; on accompagne Louis Garrel et Anna Mouglalis dans leurs promenades dans les rues ou au parc cet puis c’est à peu près tout ce que j’ai pu retenir. Coté réalisation, c’est magnifiquement plat et même si le metteur en scène français est coutumier du fait, le noir & blanc qu’on nous sert à toutes les sauces ne trouve aucun intérêt dans cette histoire. Un cinéma d’auteur français auquel on est sensible … ou pas du tout !

     

    Il faut le voir pour : Penser à ramener les bâtons des sucettes que vous avez volé !

  • Avant l'hiver

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    Difficile de plaindre notre pote Paul Atkinson (Daniel Auteuil), ce neurochirurgien mène une belle vie auprès de sa femme Lucie (Kristin Scott-Thomas). Ces derniers jours pourtant, il n’arrête pas de recevoir des bouquets de roses rouges que ce soit à son cabinet ou directement à son domicile. Il ignore qui lui envoie ces fleurs mais cela a peut-être un rapport avec une jeune femme qu’il ne cesse  de croiser ces dernier temps. Serveuse dans un bar, Lou (Leïla Bekhti) prétend en effet qu’elle a autrefois été opérée par Paul et depuis il l’a revu à plusieurs reprises, difficile tout de même de croire qu’il ne s’agit là que d’un simple hasard.

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    Tout part d’un repas convivial, on découvre la vie confortable d’un couple puis progressivement ce bonheur apparent se décompose. Avant l’hiver se révèle être un film d’une grande humanité en soulignant justement toutes les faiblesses, la fragilité qui définit chacun des personnages. Les premières secondes annoncent une issue tragique et il faut effectivement attendre les derniers instants pour découvrir réellement l’histoire qui lie tout ce beau monde. Une révélation qui intervient un peu comme un coup de poing dans l’estomac. Délicat et magnifiquement interprété, on restera aussi marqué par l’émouvant tête-à-tête entre cette patiente atteinte d’une tumeur et Paul.

     

    Il faut le voir pour : Offrir à vos enfants un Docteur Maboul si vous voulez en faire plus tard des chirurgiens.

  • The immigrant

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    Ça y est, elles aperçoivent enfin la statue de la liberté ! Nos potes Ewa & Magda (Marion Cotillard & Angela Sarafyan) ont fui la Pologne en espérant s’installer aux Etats-Unis auprès de leur tante et de leur oncle. Seulement à leur arrivée, on diagnostique une tuberculose à Magda qui doit rester en quarantaine tandis que sa sœur est sur le point d’être renvoyée. C’est à ce moment qu’intervient Bruno Weiss (Joaquin Phoenix) qui va prendre Ewa sous son aile et l’aider à s’installer. Ses nombreuses relations pourraient même lui permettre de réunir les 2 sœurs mais cela coutera cher. Ewa va devoir gagner beaucoup d’argent et pour y parvenir, Bruno ira jusqu’à lui proposer de vendre ses charmes.

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    Quand le rêve américain laisse place à un véritable cauchemar ; avec The immigrant on découvre le New York du début des années 1920. Période marquée par les vagues d’immigration mais également par la Prohibition, c’est aussi le règne de l’exploitation de la misère humaine. Soyons direct, on ne tient pas le meilleur film de James Gray, les acteurs sont bons mais leurs prestations sont loin d’être transcendantes d’autant plus que le trio amoureux Cotillard/ Phoenix/ Renner n’en est pas vraiment un. Une réalisation soignée donc avec notamment des rues de New York merveilleusement bien reconstituées (et peut-être pas assez exploités) mais qui n’arrive jamais à nous transporter.

     

    Il faut le voir pour : Montrer à votre femme un bon substitut pour son rouge à lèvres.

  • Hunger Games – L’embrasement

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    Après avoir été déclarés grands vainqueurs de la 74ème édition des Hunger Games, Katniss Everdeen & Peeta Mellark (Jennifer Lawrence & Josh Hutcherson) ont regagné le District 12. Un repos de courte durée puisqu’ils sont sur le point d’entamer une tournée où ils seront les témoins de la gronde de la population. Une situation qui ne plait pas au Président Snow (Donald Sutherland) et qui, avec l’aide du nouveau haut juge Plutarch Heavensbee (Philip Seymour Hoffman), va non seulement lancer les 75ème Hunger Games mais aussi célébrer la 3ème expiation. Leur but est de neutraliser Katniss qui est devenue un véritable symbole d’espoir auprès de tous les districts et d’écraser tous ceux qui l’entourent.

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    Le succès était au rendez-vous pour l’adaptation du roman de Suzanne Collins, le retour de Katniss & Peeta était donc inévitable pour cette suite qui met beaucoup de temps à démarrer. Il faut en effet attendre presque 1H30 avant de pouvoir se mettre sous la dent quelques scènes d’action potables. Il suffira ensuite d’un habile tour de passe-passe scénaristique pour nous refourguer une nouvelle séance de massacre à coups de flèches et autres armes sorties d’un catalogue de chez Nerf. Non franchement aucun intérêt là non plus si ce n’est la conclusion … qui nous invite à attendre les prochains épisodes ! Il vaudrait d’ailleurs mieux que ça dépote davantage parce qu’il y a tromperie sur le titre ; Hunger Games – L’embrasement ? Une petite étincelle tout au plus !

     

    Il faut le voir pour : Prendre plus souvent l’ascenseur, il y a parfois de belles rencontres !


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