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drame - Page 32

  • Les salauds

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    C’est par un coup de fil alors qu’il se trouvait en pleine mer que notre pote Marco Silvestri (Vincent Lindon) a appris la nouvelle. Ce capitaine n’a alors pas hésité à abandonner son navire et un mois plus tard, il s’installe dans un appartement de Paris qu’il n’a pas choisi par hasard. Il habite en effet au-dessus d’Edouard Laporte (Michel Subor) et sa famille ; sa femme Raphaëlle (Chiara Mastroianni) et leur fils Joseph (Yann Antoine Bizette). Si Marco se retrouve là aujourd’hui c’est que sa sœur Sandra (Julie Bataille) a vécu un drame avec la mort de son mari Jacques (Laurent Grévill) mais surtout à cause de ce qui est arrivé à sa fille Justine (Lola Creton).

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    Dialogues minimalistes et réalisation austère, les 20 premières minutes du film donnent le ton et nous garantit une œuvre sombre avec une trame scénaristique qui se dévoilera progressivement. Jusque là Les salauds reste donc plutôt abordable, le souci c’est que par la suite Claire Denis étouffe l’intrigue de personnages qui débarquent d’on ne sait où et c’est ensuite l’incompréhension qui règne. Cherchant quelques points d’éclairage, on finit par baisser les bras en se désintéressant totalement de cette histoire de vengeance qui anime notre pote Vincent Lindon. Drame indigeste, il faudra faire preuve de courage pour tenir jusqu’à la conclusion !

     

    Il faut le voir pour : Surveiller vos nouveaux voisins.

  • Je ne suis pas mort

    cinéma, film, drame, Je ne suis pas mort,  Mehdi Dehbi, Maria de Medeiros, Emmanuel Salinger, Driss Ramdi, Judith Davis, Laurent Bateau, Albert Delpy, Slimane Dazi, Mehdi Ben Attia

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    Notre pote Yacine (Mehdi Dehbi) vit avec son frère Jamel (Driss Ramdi) ; il est étudiant et doit aussi gagner sa vie en jouant les coursiers mais difficile pour lui de concilier études et travail. A l’occasion d’une course, il est amené à croiser Richard (Emmanuel Salinger) qui se trouve être un de ses professeurs et les deux hommes semblent s’entendre à merveille. Le professeur invite d’ailleurs l’étudiant à assister à sa remise de la légion d’honneur ce que Yacine accepte avec plaisir mais la soirée va se terminer de façon bien étrange. Une rupture d’anévrisme emporte Richard du moins c’est ce que croient ses proches puisqu’en fait il s’est réveillé dans le corps de Yacine !

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    Son premier film Le fil était déjà déconcertant, celui-ci l’est tout autant puisqu’on assiste au transfert d’un esprit dans un autre corps. Un scénario qui laissait augurer d’une comédie mais Je ne suis pas mort s’oriente davantage vers le drame ; Richard découvrant la vie de Yacine et les difficultés qu’il traverse. En parlant des personnages justement, on tombe assez vite sous le charme d’Emmanuel Salinger et de Mehdi Dehbi formant même un trio avec Maria de Medeiros. Un film atypique c’est certain qui traite aussi bien de l’identité que des rapports Père / Fils mais des sujets qui sont à peine effleurés qui ternissent l’intérêt de l’ensemble.

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais porter le costume d’un autre, on ne sait jamais …

  • Landes

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    Après la mort de son mari, notre pote Liéna (Marie Gillain) s’est lancé dans le pari fou de reprendre la gestion d’un domaine de plus de 8000 hectares. Elle souhaite en effet accomplir un vœu cher à son défunt époux qui est d’amener l’électricité dans les Landes. Une volonté qui n’est pas sans provoquer de vives protestations en cette période de crise et en sachant que les métayers sont en grève depuis des mois. Le fait qu’une femme cherche à imposer ses idées semble également être difficile à accepter. En dépit de tous les obstacles qui se dressent devant elle, Liéna va avec l’aide précieuse d’Iban (Jalil Lespert) mener un long combat au terme duquel brillera peut-être la lumière.

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    Et la lumière fut ! Avec Landes, on apprend à faire connaissance avec une femme forte incarnée avec grande conviction par l’impeccable Marie Gillain. Là où ce premier film de François-Xavier Vives a plus de mal à nous convaincre c’est dans son sujet assez casse-gueule ; difficile de susciter l’enthousiasme du spectateur vis-à-vis de l’électricité telle qu’elle est considérée aux yeux du personnage de Liéna. Niveau réalisation ça nous laisse aussi indifférent si bien qu’au final  ce portrait certes sans fautes dans l’interprétation mais n’arrive jamais réellement à nous faire participer à cette révolution sociale.

     

    Il faut le voir pour : Repenser au film quand vous allumerez vos lumières à la maison !

  • Une journée à Rome

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    La journée commence et c’est avec l’aide de sa mère que notre pote Gina (Giulia Valentini) se prépare pour l’important rendez-vous qui l’attend. Elle doit en effet rencontrer le député Balestra (Antonio Giancarlo Zavatteri) qui pourrait bien se révéler être un soutien considérable pour sa carrière d’actrice. Un chauffeur a même été mis à disposition et c’est ainsi que Marco (Filippo Scicchitano) va la conduire auprès du député mais ce dernier est retardé par d’autres rendez-vous. Gina a donc un peu de temps libre et dispose de Marco pour la conduire où elle le souhaite. Une partie de bowling, un déjeuner avec des langoustes capables de bondir de votre assiette ou encore un petit sprint jusqu’à la place de l’Espagne c’est une journée d’insouciance mais qui va se terminer d’une drôle de manière.

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    A se fier à l’affiche et à son titre plutôt neutre, on se disait qu’avec Une journée à Rome on allait avoir droit à la petite comédie romantique de base. Pendant plus d’une heure on suit donc les pérégrinations de ce tandem formé par Giulia Valentini & Filippo Scicchitano jouant même à certains moments les touristes. Un itinéraire que l’on suit avec amusement mais sans grande passion jusqu’à ce qu’on nous assène une cinglante conclusion qui n’était pas bien difficile à deviner avec les quelques détails parsemés auparavant. Ce dénouement donne donc un tout autre ton au film mais il est dommage que cela arrive aussi tard puisqu’on aura déjà plus ou moins décroché avec son rythme de sénateur ou plutôt de député.

     

    Il faut le voir pour : Etre très désagréable avec les gens pour faire croire que vous êtes riches !

  • Metro Manila

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    Les récoltes sont insuffisantes et ils n’ont plus assez d’argent pour acheter d’autres graines, nos potes Oscar Ramirez (Jake Macapagal) et sa femme Mai (Althea Vega) doivent donc se résoudre à quitter la province de Banaue. C’est en compagnie de leurs 2 filles qu’ils débarquent à Manille en espérant trouver rapidement du travail hélas une mauvaise rencontre et ce qu’ils avaient économisé jusque là part en fumée. La famille est obligée de vivre dans les bidonvilles et Oscar fait son possible pour obtenir un travail et la chance va enfin lui sourire puisqu’il va décrocher un poste de convoyeur. Son partenaire et nouveau pote d’enfance Ong (John Arcilla) va lui apprendre les ficelles du métier et bien plus encore !

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    Plongée dans la misère Philippine avec, ce qui peut surprendre, le réalisateur britannique Sean Ellis (Cashback, The broken) qui décidément a l’intention de s’essayer à tous les registres. Dans un premier temps, nous sommes ainsi les témoins de la détresse de cette famille qui se voit confronter aux difficultés de la vie et à la cupidité humaine. L’histoire évolue ensuite en un thriller efficace tournant autour d’Oscar, père prêt à tous les sacrifices pour faire vivre les siens. Sans être extraordinaire, Metro Manila, avec ses formidables acteurs, apporte un petit vent de fraicheur bien agréable et devrait séduire bon nombre de spectateurs.

     

    Il faut le voir pour : Préparer vos meilleures blagues pour vos prochains entretiens d’embauche !

  • Juliette

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    Juliette (Astrid Berges-Frisbey) a bientôt 25 ans, elle vit à Paris et elle a terminé ses études depuis l’année dernière mais n’a pas encore de travail. Elle se contente pour le moment de profiter de son temps libre pour sortir et s’éclater avec ses potes d’enfance mais elle ne pourra pas continuer à vivre ainsi éternellement. Son père (Féodor Atkine) a été admis à l’hôpital il y a quelques jours à cause d’une fièvre persistante mais son état ne semble pas s’améliorer. Louise (Elodie Bouchez) aimerait bien que sa jeune sœur commence à prendre réellement sa vie en mains mais Juliette semble encore hantée par les souvenirs d’une mère absente et d’une relation amoureuse compliquée.

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    Portrait d’une jeune parisienne confrontée à un moment difficile de sa vie où elle voit son père s’éteindre et où elle doit trouver un sens à sa vie. Adorable, mélancolique, vivante, agaçante ; Juliette c’est tout ça à la fois et Astrid Berges-Frisbey a son personnage dans la peau. Coté réalisation, Pierre Godeau signe un film qui prend parfois des aspects décalés comme ce camion qu’on dirait tout droit sorti de l’univers de Michel Gondry. Le film ne trouvera pas d’écho auprès de tout le monde mais c’est la petite découverte du moment grâce en grande partie à son interprète principale qui rayonne et apporte une vraie fraicheur.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas croire que vous êtes en couple même si vous avez le double des clés de l’appartement !

  • Le quatuor

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    Peter, Daniel, Juliette (Christopher Walken, Mark Ivanir, Catherine Keener) et son mari Robert (Philip Seymour Hoffman) sont potes d’enfance et forment depuis 25 ans La fugue, un quatuor à cordes réputé dans le monde entier. Leur avenir est soudainement remis en cause lorsque Peter apprend qu’il est atteint de la maladie de Parkinson et ne pourra donc plus faire partie de ce quatuor. Il décide donc de partir à la recherche de quelqu’un pour le remplacer mais dans le même temps leur groupe se désagrège. Le mariage de Juliette & Robert bat de l’aile d’autant plus que ce dernier aimerait faire évoluer La fugue et remet en cause son statut de second violon ce qui n’est pas sans créer des dissensions auprès de ses partenaires.

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    A ne pas confondre avec Quartet, Le quatuor évoque lui aussi la musique classique avec un très beau casting réunissant Catherine Keener, Christopher Walken, Philip Seymour Hoffman, Mark Ivanir sans oublier la jeunette Imogen Poots qui vient apporter un peu de fraicheur si j’ose dire. De par son sujet, le film est forcément segmentant aussi les amateurs des œuvres de Beethoven sauront mieux apprécier les mélodies qui nous sont interprétés à travers ces instruments nobles. Pour les autres spectateurs, ça ne donnera pas forcément envie d’aller assister à un concert mais l’histoire est touchante avec un final plein d’émotions (qui laisse toutefois des questions en suspens) où, c’est logique, les violons sont de sortie !

     

    Il faut le voir pour : Sélectionner de l’écrin de Sibérie pour fabriquer l’archet de votre violon.

  • Grigris

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    Le jour, on le connait comme étant Souleymane (Souleymane Débé) et on peut le croiser dans la boutique de son beau-père Ayoub (Marius Yelolo) où il s’occupe de la couture et de la photographie. En revanche une fois la nuit tombée, tout le monde l’acclame par son surnom ; Grigris enflamme les pistes de danse ! Il a un style unique car il a ce qu’on appelle une jambe morte, un handicap dont il a su tirer profit pour se faire connaitre. Son quotidien bascule lorsqu’Ayoub tombe gravement malade et pour le guérir, Souleymane doit réunir près de 700 000 francs CFA. Une somme qu’il n’a pas à sa disposition ce qui l’oblige à chercher du travail et c’est ainsi qu’il s’adresse à Moussa (Cyril Gueï) mais leur collaboration va mal se terminer.

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    C’est la curiosité qui prime quand on découvre ce thriller qui nous vient du Tchad et si l’on peut faire preuve d’une certaine clémence ; il faut quand même reconnaitre que Souleymane Débé n’est pas un acteur ! Clairement, il se révèle bien plus expressif à travers son corps et ses chorégraphies que les quelques répliques qu’il assène machinalement et ce jeu beaucoup trop amateur (rappelons tout de même que c’est son premier rôle) finit bien évidemment par plomber le film. En même temps, le scénario hyper convenu aurait tout aussi bien s’en occuper tout seul et quand tout ça s’accumule et bien il est difficile de ne pas zapper ce Grigris malgré les talents de danseur de son interprète principal.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à danser !

  • Crazy Joe

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    Joseph (Jason Statham) était un soldat ; il faisait partie des forces spéciales qui sont intervenues en Afghanistan où il a été témoin mais aussi acteur d’atrocités. Il a voulu tirer un trait sur tout ça et aujourd’hui il est considéré comme un déserteur par l’armée qui le recherche. C’est dans les bas-fonds de Londres qu’on le retrouve et il n’a rien trouvé de mieux que l’alcool pour affronter ses soucis ce qui ne lui réussit pas vraiment. Un soir, il tombe sur un bel appartement abandonné pour quelques mois par son propriétaire et Joseph va profiter de ce coup de pouce du destin pour remettre un peu d’ordre dans sa vie. Attention, Crazy Joe est de retour !

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    Cantonné jusqu’à présent à son statut de scénariste, Steven Knight s’essaie à la réalisation et on se disait alors qu’avec Jason Statham à ses cotés on avait toutes les chances de se retrouver avec un énième film d’action musclé qu’on n’aurait pas renié. Au lieu de ça, Crazy Joe fait la part belle à ces 2 personnages principaux brisés par la vie ; l’un à cause des horreurs liés à son statut de soldat et l’autre qui a décidé de se dévouer à Dieu. On ne va pas se mentir ; déjà on est vraiment frustré de ne pas voir plus d’action et puis surtout on n’est pas plus séduit par ces protagonistes qui ne suscitent pas grand-chose si ce n’est de l’indifférence.

     

    Il faut le voir pour : Demander à avoir des pizzas à la soupe populaire !

  • Hijacking

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    Notre pote Peter Ludvigsen (Søren Malling) est un négociateur hors-pair et c’est sans doute grâce à cela qu’il dirige aujourd’hui la compagnie Orion overseas. Malgré sa grande expérience, rien ne l’avait préparé à ce qu’il va vivre. Un de ses bateaux, le Rozen, qui se dirigeait vers Mumbaï vient d’être attaqué par des pirates qui retiennent désormais en otage les 7 membres de l’équipage. Par l’intermédiaire de Mikkel Hartmann (Pilou Asbæk), le cuisinier du bateau, les ravisseurs réclament une rançon de 15 millions de dollars. Bien qu’on lui ait conseillé de faire appel à un intervenant extérieur, Peter refuse de laisser le destin de ses hommes entre les mains d’un étranger et c’est donc lui qui va conduire les négociations qui s’annoncent longues et âpres.

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    Voilà une bonne surprise qui nous vient tout droit du Danemark, le réalisateur Tobias Lindholm signe son premier film et il est bien parti pour voguer vers de nouveaux et beaux horizons. Hijacking c’est un thriller captivant de bout en bout où l’on assiste à la prise d’otage d’un bateau commercial et aux négociations qui s’en suivent. On suit alors l’histoire à travers les perspectives d’un otage mais aussi du négociateur qui n’est autre que le PDG de la compagnie. La bonne surprise est alors de découvrir le personnage de Peter introduit d’abord comme un chef d’entreprise dur et inflexible mais qui va révéler son humanité au cours des négociations. Une très bonne surprise qu’on va encourager avec un Coup de cœur Ciné2909.

     

    Il faut le voir pour : Apprécier le fait de pouvoir aller aux toilettes !