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drame - Page 24

  • Her

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    C’est un fait, notre pote Theodore Twombly (Joaquin Phoenix) n’est pas au top de sa forme et a tendance à se renfermer sur lui-même. La cause de cela, c’est sa séparation avec sa pote d’enfance mais aussi sa femme Catherine (Rooney Mara) et le divorce n’est plus désormais qu’une question de temps. Ses amis tentent bien de lui présenter d’autres femmes mais rien n’y fait jusqu’au jour où il fait la connaissance avec Samantha (Scarlett Johansson) avec qui il reprend gout à la vie. Cela semble être le début d’une belle histoire cependant il faut savoir que Samantha n’est en fait que la voix de son système d’exploitation informatique !

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    La romance d’un homme avec son système d’exploitation ; un scénario qui prête à sourire mais c’est une réalité qui pourrait bien vite nous rattraper et qui a en tout cas permis de décrocher l’Oscar du meilleur scénario 2014. Her c’est d’abord la peinture d’une société totalement immergée dans une technologie toujours plus innovante jusqu’à absorber les émotions humaines rendant ainsi la frontière entre l’Homme et la machine encore plus floue. On ne peut pas non plus passer à coté de la jolie performance de Joaquin Phoenix qui réussit à nous transmettre toute sa mélancolie à travers ses doutes et sa solitude. Original et prenant, un film qu’il ne faut pas manquer !

     

    Il faut le voir pour : Surveiller ce que votre mec fait avec l’ordinateur.

  • Son épouse

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    Lorsque son mari Joseph (Yvan Attal) lui a annoncé sa volonté d’avoir un enfant, notre pote Catherine (Charlotte Gainsbourg) a décidé de lui avouer la vérité. Cela fait plusieurs années qu’elle prend du Subutex pour laisser derrière elle cette sombre période où elle était accro à l’héroïne. L’histoire de ce couple va se terminer de façon brutale puisque Joseph apprend que le corps sans vie de sa femme a été retrouvé sur une plage de Madras en Inde. Cependant, quelques temps plus tard il apprend qu’une certaine Gracie (Janagi) est hantée par un Pey, un esprit maléfique qui ne serait autre que Catherine !

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    Couple dans la vie, Charlotte Gainsbourg & Yvan Attal aiment aussi se retrouver à l’écran et cette fois c’est devant les caméras de Michel Spinosa pour une histoire aux portes du surnaturel. Il y est en effet question d’esprit hantant une jeune mariée indienne et donc dans un environnement laissant place aux croyances mystiques telles que l’existence des Peys. On a donc une atmosphère particulièrement pesante qui nourrit le film dont l’histoire se dévoile à coups de flashbacks. Ce qui est surtout remarquable c’est aussi la belle performance de Janagi et avec tout ça, Son épouse constitue une bonne petite découverte.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir un moyen de vivre avec 2 femmes en même temps !

  • Un week-end à Paris

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    Il fallait marquer le coup pour leur 30ème anniversaire de mariage et c’est ainsi que nos potes Meg & Nick Burrows (Lindsay Duncan & Jim Broadbent) ont programmé un joli week-end à Paris. Quoi de mieux que la ville la plus romantique au monde pour cet évènement mais à leur arrivée, tout ne se passe pas comme prévu. Il y a d’abord eu  un hôtel miteux où on a voulu leur donner une chambre aux couleurs beiges ce qui a fait sortir Meg de ses gonds. Après une visite de la ville en taxi, ils finissent par trouver refuge dans un luxueux hôtel, ce qui ne semble pas rassurer Nick qui surveille attentivement leurs finances.

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    En réunissant Lindsay Duncan & Jim Broadbent pour Un week-end à Paris, on s’attendait à voir le couple roucouler devant la Tour Eiffel mais c’est un couple fragile qui se présente à l’écran. Unis par l’amour, les nombreuses années partagées ensemble semblent avoir également fait place à des questionnements voire des doutes sur leur vie commune. D’accord les 2 comédiens sont sympathiques et donneraient presque envie de se lancer dans une escapade dans la capitale française mais le film finit par devenir totalement monotone pour ne pas dire ennuyeux. La cerise sur le gâteau étant ce diner avec un Jeff Goldblum parfait dans le rôle de maitre de cérémonie irritant.

     

    Il faut le voir pour : Demander la couleur de la chambre avant de réserver votre hôtel !

  • Diplomatie

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    Paris, dans la nuit du 24 au 25 Aout 1944. Les forces alliées se rapprochent de la capitale française provoquant ainsi le départ précipité des allemands. Le Général Dietrich Von Choltitz (Niel Arestrup) a été nommé gouverneur depuis 2 semaines et il s’apprête à exécuter l’ordre qu’on lui a donné : la destruction de Paris ! Alors que l’heure fatidique approche, il reçoit la visite inattendue du consul Raoul Nordling (André Dussolier) qui est au courant des opérations en cours. Son objectif est simple ; il doit absolument faire son possible pour dissuader le Général de détruire Paris. S’engage alors entre les 2 hommes une longue négociation au terme de laquelle le destin de la ville va se décider.

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    Dire que Paris aurait pu avoir aujourd’hui un tout autre visage ! C’est une formidable leçon d’histoire que vient nous apporter Diplomatie qui est l’adaptation d’une pièce de théâtre mettant en lumière un évènement qu’on ne connaissait pas forcément. L’histoire est déjà passionnante et le plaisir est d’autant plus au rendez-vous qu’on a droit à un face à face entre Niels Arestrup & André Dussolier de haute volée ! Bien sur, l’issue est assez prévisible (si ce n’est pas le cas, je ne sais pas trop quoi vous dire …) mais reste captivé par ce huis-clos et pour une fois qu’on a l’occasion d’enrichir sa culture au cinéma, ce serait bête de s’en priver.

     

    Il faut le voir pour : Remercier Napoléon III d’avoir fait fabriquer cet escalier secret.

  • Le sens de l'humour

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    Depuis la mort de son mari, notre pote Elise (Maryline Canto) vit seule avec son fils Léo (Samson Dajczman) dans leur appartement de Paris. Pour le petit garçon l’absence d’un père est parfois difficile à vivre et il repense à lui lorsqu’il voit cette clarinette abandonnée. Récemment il s’est mis en tête de revenir à ses racines juives et souhaite ainsi organiser sa bar-mitsvah. De son coté, Elise vit une histoire avec Paul (Antoine Chappey) mais ce couple n’en est pas vraiment un. La jeune femme est en effet prise de nombreux doutes et semble déjà convaincue que cette relation ne les mènera nulle part.

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    Maryline Canto est une comédienne discrète et charmante et signe avec Le sens de l’humour un premier long-métrage à son image. On se retrouve ainsi plongé dans le quotidien d’Elise, une veuve qui doit également élever son jeune fils incarné par Samson Dajczman. A coté de cela, on est aussi les témoins de sa relation pas toujours évidente avec Antoine Chappey. Au point de vue de l’interprétation pas grand-chose à redire si ce n’est que le trio est en parfaite adéquation sans pour autant parvenir à nous faire oublier une histoire plate qui nous fait tomber dans la banalité. Ce n’est pas forcément le film vers lequel on a envie d’aller sauf si on a beaucoup de temps devant soi et encore …

     

    Il faut le voir pour : Bien vérifier les fauteuils que vous achetez dans les brocantes !

  • Un été à Osage County

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    C’est à la suite d’un appel de sa sœur Ivy (Julianne Nicholson) que notre pote Barbara (Julia Roberts), son mari Bill (Ewan McGregor) et leur fille Jean (Abigail Breslin) se sont déplacés jusqu’à Osage County, Oklahoma. Elle rejoint ainsi sa mère Violet (Meryl Streep) atteinte d’un cancer de la bouche et qui est totalement désespérée depuis que son mari Beverly (Sam Shepard) a soudainement quitté la maison. Ivy & Barbara font tout pour réconforter leur mère mais elles ont du mal à comprendre pourquoi leur père s’est ainsi enfui, en tout cas pour Violet c’est l’occasion de revoir sa fille préférée. Un soir, cette famille est réveillée par le Shérif qui vient leur annoncer une triste nouvelle.

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    Il y a d’abord eu une pièce de théâtre avant qu’Un été à Osage County ne soit adapté au cinéma. Pour l’occasion c’est un sacré casting qui a été réuni avec les présences de Juliette Lewis, Ewan McGregor, Benedict Cumberbatch mais ce beau monde se fait vite éclipser par un superbe duo. C’est un plaisir de revoir Julia Roberts dans un rôle digne de ce nom mais surtout celle qui ne vous laissera pas insensible c’est Meryl Streep tout simplement fabuleuse dans la peau de cette mère acariâtre. On ne s’ennuie jamais avec les réunions familiales et le film de John Wells ne fera pas exception avec son lot de rires, de révélations et bien sur d’émotions. Tout est fait pour qu’on ne décroche pas jusqu’à la dernière seconde et c’est exactement ce qu’il se passe !

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de manger de la viande pour ne plus être en colère !

  • Gloria

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    Depuis son divorce, notre pote Gloria (Paulina García) vit seule. Ses enfants mènent leur vie chacun de leurs cotés et elle peut ainsi profiter de sa liberté pour aller danser et pourquoi pas faire des rencontres. C’est ainsi qu’elle fait la connaissance de Rodolfo (Sergio Hernandez), un homme lui aussi divorcé depuis maintenant 1 an. Il ne faudra pas attendre davantage pour qu’un couple se forme mais leur relation s’annonce déjà compliquée. S’il est bien séparé de sa femme, Rodolfo est encore très proche de ses deux filles qui sont totalement dépendantes de lui au point de faire passer parfois Gloria au second plan.

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    Avec Gloria, on a le portrait d’une femme attachante enveloppée dans une certaine solitude sans pour autant tomber dans la dépression. Rien à redire de la prestation de Paulina García, véritable révélation, qui fait preuve d’une parfaite justesse ce qui n’empêche pas ce film chilien de tomber dans une profonde monotonie. A force de nous gaver de scènes anecdotiques, c’est tout l’ensemble qui le devient malgré toutes les bonnes volontés de notre héroïne et quelques traits d’humour bienvenus. Un cinéma à découvrir avant toute chose pour son interprète principale si vous arrivez à surmonter la crainte de tomber dans l’ennui.

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais confier vos pistolets de paintball à votre copine !

  • Only lovers left alive

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    Elle s’appelle Eve (Tilda Swinton) et vit à Tanger, lui se nomme Adam (Tom Hiddleston) et a fait sa vie à Detroit. Tous deux ont vécu beaucoup d’expériences et ont traversé les années et même les siècles puisqu’il s’agit de vampires ! Pour survivre, ils ont besoin de sang mais pas n’importe lequel, si Eve peut se fournir auprès de Christopher Marlowe (John Hurt), Adam a lui trouvé un médecin qu’il paye grassement. Le couple va se réunir puisqu’Eve va faire un long voyage pour rejoindre son bien-aimé. Des retrouvailles auxquelles va s’inviter Ava (Mia Wasikowska) ce qui n’est pas forcément une bonne nouvelle aux yeux d’Adam qui se souvient encore de ce qu’il s’est passé à Paris il y a 87 ans !

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    C’est une vraie curiosité que ce film de Jim Jarmusch parce qu’il traite de vampires mais surtout qu’il fait ça de façon originale. Ici pas de cou mordu tout au long du film, le sang se déguste et vous fait monter au 7ème ciel sans compter cette atmosphère musicale dans lequel on est plongé et vous serez fini d’être persuadé qu’on a bien là quelque chose de différent. Malgré tout, Only lovers left alive peut aussi vite se montrer soporifique car il ne s’y passe presque rien. On a même un peu de mal à entrer dans l’histoire tant les premières minutes sont contemplatives et ça n’aurait pas été du luxe d’avoir un scénario apportant un peu plus de surprises.

     

    Il faut le voir pour : Choper une recette originale pour des esquimaux !

  • Ida

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    Notre pote Anna (Agata Trzebuchowska) veut vouer sa vie à Dieu et dans quelques jours, elle devra prononcer ses vœux mais avant cela la Mère supérieure (Halina Skoczynska) l’invite à rendre visite à sa tante Wanda (Agata Kulesza). Cette dernière ne s’est jamais réellement souciée de sa nièce et les retrouvailles sont loin d’être chaleureuses. A peine le temps de lui montrer une photo, Anna apprendra tout de même qu’elle s’appelle en réalité Ida Lebenstein et qu’elle est juive. C’est sur cette révélation qu’Ida s’apprêtait à retourner au couvant mais Wanda va la faire revenir et surtout l’aider à retrouver la trace de ses parents morts durant la Seconde Guerre Mondiale.

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    A travers le portrait d’Ida, le réalisateur polonais Pawel Pawlikowski revient sur le traumatisme du peuple juif durant cette période sombre de l’Histoire qu’est la Seconde Guerre Mondiale. Si la principale héroïne reste bien Agata Trzebuchowska et sa volonté de dédier sa vie à Dieu, on sera également particulièrement touché par le cruel destin réservé à sa tante Agata Kulesza. Personnage qui apparait au premier abord assez froid et qui se dévoile tout au long de cette enquête. Un joli film porté par un magnifique duo de comédiennes même si le sujet risque d’en laisser plus d’un sur le bord de la route.

     

    Il faut le voir pour : Garder vos fenêtres fermées !

  • American bluff

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    Fils de vitrier, notre pote Irving Rosenfeld (Christian Bale) a repris l’activité de son père mais s’est surtout diversifié en faisant l’acquisition de quelques pressings et surtout en montant de belles arnaques. Un jour, il rencontre Sydney Prosser (Amy Adams) et ça semble être un vrai coup de foudre à tel point qu’il décide de lui révéler toute la vérité sur ses activités. Il trouve ainsi non seulement l’amour mais aussi une nouvelle partenaire qui va l’aider à monter ses combines. Le duo fonctionne à merveille jusqu’au moment où ils attirent dans leurs filets un certain Richie DiMaso (Bradley Cooper) qui se trouve être un agent de la CIA. Aussi incroyable que cela puisse paraitre, ça va être le début d’une improbable collaboration.

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    Inspiré en partie par une histoire vraie, American bluff brille d’abord par son beau casting puisqu’on retrouve autour de ce trio Robert De Niro, Jeremy Renner ou encore Jennifer Lawrence. Très vite cependant, le film de David O. Russel (Happiness Therapy, Fighter …) perd de son éclat car l’histoire s’étire sur 2H18 et, sans véritables rebondissements, il est difficile de ne pas trouver parfois le temps long. Même si la transformation de Bale est bluffante, qu’on prend plaisir (ça ne sera peut-être pas le cas pour tout le monde) à avoir le regard plongé dans le décolleté d’Adams ; on finit surtout par se dire qu’on est passé à coté de quelque chose qui aurait pu être bien plus fun.

     

    Il faut le voir pour : Vous demander si vous n’auriez rien oublié au pressing !