Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

drame - Page 25

  • Nymphomaniac Volume 2

    star 02.jpg

    aff.jpg

    Seligman (Stellan Skarsgård) en a déjà beaucoup entendu de la vie sexuelle de notre pote Joe (Charlotte Gainsbourg / Stacy Martin) mais elle est loin d’avoir terminé son récit. Après l’excitation de ses retrouvailles avec Jerôme (Shia LaBeouf), la jeune femme a en effet vécu une période difficile où elle avait perdu tout plaisir sexuel ; un vrai drame ! Un plaisir qu’elle espérait retrouver lorsqu’elle donna naissance à leur fils mais il lui faudra finalement attendre sa rencontre avec K (Jamie Bell) pour voir son vœu se réaliser. C’est en effet en sa compagnie qu’elle va découvrir le sadomasochisme mais ce bonheur retrouvé va se faire au détriment de sa famille.

    01.jpg

    On est tout de suite replongé dans l’histoire chaotique de Joe et avec Nymphomaniac Volume 2 et c’est maintenant au tour de Charlotte Gainsbourg de prendre la relève de Stacy Martin à l’écran. Logiquement, on reste sur le même ton avec des scènes toujours aussi sulfureuses, provocantes et on a également droit à un petit hommage à Antichrist. A la vue de cette seconde et dernière partie, il apparait évident que l’œuvre de Lars Von Trier a souffert de cette découpe brutale et qu’on doit considérer Nymphomaniac dans son intégralité. Reste tout de même que ce 2ème volet m’a paru interminable et je n’ose imaginer ce qu’aurait donné un film de plus de 4 heures avec comme sujet le sexe et ses déviances.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de piquer les cuillères au restaurant !

     

    En savoir plus sur Nymphomaniac Volume 1 ?

  • Des étoiles

    star 03.jpg

    aff.jpg

    Elle n’avait jamais quitté Dakar ni même sa famille et pourtant notre pote Sophie (Marième Demba Ly) n’a pas hésité à se rendre en Italie et plus exactement à Turin pour retrouver son mari. A son arrivée, on lui apprend qu’Abdoulaye (Souleymane Seye Ndiaye) est parti travailler sur un chantier pour 1 mois cependant la vérité est tout autre. En fait, il se trouve à New York avec son cousin où ils tentent de trouver du travail et surtout à obtenir la carte verte. Pour se loger, ils voulaient tenter leur chance chez Mame Amy (Sokhna Niang), la tante de Sophie qui est absente puisqu’elle est retournée à Dakar. Elle est accompagnée de son fils Thierno (Ralph Amoussou) qui découvre ce pays dans de tristes circonstances puisqu’il vient assister aux funérailles de son père.

    01.jpg

    Voilà en tout cas un film qui va vous faire voyager puisqu’à travers les 3 histoires, on se rend successivement à Turin, New York & Dakar. Des étoiles c’est en quelque sorte un film choral qui a pour particularité de mettre en scène une grande famille africaine dispersée. On se retrouve avec des portraits qui se dessinent à travers les parcours mouvementés des personnages chacun avec des motivations qui leur sont propres en rapport soit avec l’argent, l’amour ou la famille. Porté par de bons comédiens, le récit trouve une certaine dynamique par l’alternance des histoires et s’il ne brille pas plus que ça, c’est une belle petite découverte que cette première réalisation de Dyana Gaye.

     

    Il faut le voir pour : Demander à votre père s’il n’a pas une 2ème femme au cas où …

  • Tonnerre

    star 03.jpg

    aff.jpg

    Chanteur et compositeur, notre pote Maxime (Vincent Macaigne) avait besoin d’un peu d’air frais et c’est ainsi qu’il est revenu à Tonnerre où vit encore son père Claude (Bernard Menez). Un retour aux sources dont a entendu parler Mélodie (Solène Rigot) qui est venu le solliciter pour une interview et de cette rencontre avec l’artiste va naitre une histoire d’amour. Ce nouveau couple semblait voguer sur les flots du bonheur mais les choses vont soudainement basculer lorsque Mélodie se met à ignorer totalement Maxime. Ce dernier est totalement désemparé et n’arrive pas à comprendre le comportement de la jeune femme ; il va alors tenter d’avoir des explications quitte à employer la manière forte.

    01.jpg

    Combien de fois faudra-t-il vous le répéter ; les histoires d’amour finissent toujours mal et on en a encore la preuve avec ce premier film signé Guillaume Brac. On est ainsi invité dans le petit village de Tonnerre pour découvrir les malheurs de Maxime qui passe du statut d’amoureux transi à celui d’ex perdant tous ses moyens. C’est ainsi l’occasion pour nous de faire connaissance avec Vincent Macaigne ou encore Solène Rigot (qu’on avait déjà aperçue dans Lulu femme nue), des nouveaux visages qui amènent de la fraicheur mais surtout qui confèrent aussi une vraie proximité des spectateurs avec les personnages. Un joli film à découvrir.

     

    Il fait le voir pour : Réciter des poésies à votre chien !

  • Dallas Buyers Club

    star 03.5.jpg

    aff.jpg

    Le rodéo et les femmes ce sont les 2 péchés mignons de notre pote Ron Woodroof (Matthew McConaughey) mais sa vie va soudainement prendre un autre sens. Après avoir été hospitalisé, on découvre en effet qu’il est atteint du VIH et qu’il ne lui reste tout au plus que 30 jours à vivre. Au même moment, un laboratoire pharmaceutique met sur le marché un produit appelé AZT destiné à aider les malades atteints du sida. Par des manières détournées, Ron réussit à s’en procurer pendant un premier temps mais va devoir par la suite se rendre au Mexique. C’est là qu’il découvre que l’AZT n’est peut-être pas le produit idoine à prescrire puisqu’il provoque notamment de nombreux effets secondaires. On assiste ainsi au début du Dallas Buyers Club.

    01.jpg

    Peu de chances que le nom de Ron Woodroof vous dise quelque chose et ce biopic signé Jean-Marc Vallée vient combler cette lacune. A son échelle, cet homme aura en effet permis une avancée considérable dans la lutte contre le virus du Sida aux Etats-Unis. Devant Dallas Buyers Club, on est d’abord impressionné par la transformation physique de Matthew McConaughey (tel un Christian Bale dans The machinist) alliée à la performance de Jared Leto. Il y a aussi un formidable message de tolérance dans l’évolution de ce personnage qui s’impose au départ comme un rustre homophobe. Voilà donc tout simplement un magnifique biopic prenant par son histoire et par les prestations des 2 principaux comédiens.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de prendre aveuglément vos médicaments !

  • Une autre vie

    star 02.5.jpg

    aff.jpg

    Prodigieuse pianiste, notre pote Aurore (Jasmine Trinca) a stoppé net sa carrière lorsque son père est mort. Une terrible épreuve qu’elle a partagé avec son frère Paul (Stéphane Freiss) et c’est quelques mois après qu’on les retrouve dans la maison familiale. C’est là qu’Aurore va retrouver le sourire lorsqu’elle fait la connaissance de Jean (JoeyStarr), un électricien venu installer un système d’alarme. Pas de doute, entre eux le courant passe et commence ainsi une belle histoire d’amour cependant tout n’est pas si simple. Il se trouve en effet que Jean est déjà en couple avec Dolorès (Virginie Ledoyen) et que celle-ci n’entend pas le laisser s’échapper aussi facilement.

    01.jpg

    Sur ces dernières années, le cinéma d’Emmanuel Mouret se définissait par des films comme Un baiser s’il vous plait ! ou L’art d’aimer ; des comédies sentimentales marquées par une vraie patte du français. C’est donc une surprise de découvrir Une autre vie qui lui permet justement de s’essayer à un registre plus dramatique.  Une bonne nouvelle au départ mais avec les minutes qui défilent, on se rend compte qu’il ne fait que rentrer dans le rang déjà établi même si quelques sauts dans le temps viennent apporter un peu plus de relief à la réalisation. Concernant le casting, rien à dire on est autant subjugué par la douce beauté de Jasmine Trinca que par le jeu délicat offert par JoeyStarr mais ils sont desservis par un scénario bien trop plat jusqu’à cette décevante conclusion.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas croire tout ce que votre femme vous annonce !

  • Lulu femme nue

    star 03.5.jpg

    aff.jpg

    Elle était venue jusqu’à Saint-Gilles-Croix-de-Vie pour passer un entretien pour un poste de secrétaire mais cela n’a pas marché. Ce n’est décidément pas une bonne journée pour notre pote Lulu (Karin Viard) puisqu’elle manque le dernier train pour rentrer chez elle à Agen et doit donc passer la nuit dans un petit hôtel. Le lendemain, elle comptait retourner à la maison mais finalement une alliance égarée va prolonger son séjour. La jeune femme aura ainsi l’occasion de rencontrer Charles (Bouli Lanners) qui va lui faire oublier les tracas du quotidien mais dans son entourage, on s’inquiète. C’est d’abord sa sœur Cécile (Marie Payen) qui vient la chercher bientôt rejoint par Morgane (Solène Rigot), la fille ainée de Lulu.

    01.jpg

    On ne s’ennuie jamais avec le cinéma de Solveig Anspach et après l’atypique Queen of Montreuil, elle adapte une bande-dessinée en l’occurrence celle d’Etienne Davodeau. Lulu femme nue, c’est le portrait d’une mère de famille quelconque mais qui a soudainement l’occasion de prendre du recul sur son quotidien et faire en quelque sorte un bilan. S’en suit alors une émouvante aventure humaine où rayonne Karin Viard ainsi que cette galerie de personnages secondaires dont les marrants Pascal Demolon & Philippe Rebbot sans oublier la touchante Claude Gensac. Un film qui brille tant par sa simplicité que par la sincérité qui s’en dégage et donc une belle surprise à découvrir.

     

    Il faut le voir pour : Penser à prendre un croissant pour accompagner votre café !

  • R

    star 03.jpg

    aff.jpg

    Premier jour d’incarcération à la prison d’Horsens pour notre pote Rune (Pilou Asbæk) qui a écopé d’une peine de 2 ans. Les gardiens l’ont prévenu, il est attendu et plus particulièrement par Mureren (Roland Møller)  qui ne manque pas l’occasion de lui mettre tout de suite la pression. En fait le deal est simple ; si Rune veut rester vivant il devra d’abord s’occuper de l’Albanais et se montrer particulièrement docile avec ses nouveaux potes d’enfance. Débarquant dans un environnement dont il ignore tout tout, il n’a pas d’autres choix que de s’exécuter jusqu’à jouer les fées du logis. Il va toutefois trouver sa place lorsqu’il trouve une combine discrète pour faire passer de la drogue à l’aile Ouest de la prison mais attention à ne pas avoir les yeux plus gros que le ventre !

    01.jpg

    Quand Tobias Lindholm & Michael Noer, réalisateurs respectivement d’Hijacking & de Northwest s’associent ça nous donne R, nouveau film sur l’univers carcéral. Ce n’est pas du coté de l’histoire qu’on trouvera de l’évasion puisque celle-ci se révèle assez classique même si les dernières minutes apportent une petite surprise. Rien à redire en ce qui concerne le casting, les acteurs sont excellents tout en sachant qu’une bonne partie des personnages sont incarnés par d’anciens détenus. Un film qui fait beaucoup penser à la série Oz et en dépit de telles qualités, il faut aussi reconnaitre qu’il n’apporte vraiment rien à ce qui a déjà été fait auparavant.

     

    Il faut le voir pour : Ranger vos oranges et apporter des Kinder Surprise pour les prochaines visites en prison !

  • Les brasiers de la colère

    star 02.5.jpg

    aff.jpg

    Alors qu’il rentrait chez lui, notre pote Russel Baze (Christian Bale) a eu un terrible accident de voiture qui coutera la vie à 2 passagers dont 1 enfant. Condamné à la prison, sa vie va être bouleversée à commencer par la mort de son père et par la suite lorsqu’il retrouve la liberté, c’est le couple qu’il formait avec Lena (Zoe Saldana) qui se brise. Russel tente de retrouver une vie normale en retournant travailler à l’aciérie de Braddock mais il est préoccupé par son frère. Soldat américain qui a été plusieurs fois envoyé en Irak, Rodney (Casey Affleck) éprouve bien du mal à trouver ses repères et à force de faire n’importe quoi, il a accumulé une sacrée ardoise auprès de John Petty (Willem Dafoe). Aujourd’hui, il en est même venu à participer à des combats clandestins ce qui va le mettre sur le chemin d’un certain Harlan DeGroat (Woody Harrelson).

    01.jpg

    C’est le visage d’une Amérique meurtrie qui nous est présenté par le film de Scott Cooper, on est plongé en plein cœur d’une petite ville qui doit sa prospérité à une aciérie principal pourvoyeur d’emplois mais menacée par la concurrence chinoise. Il y a aussi Casey Affleck, soldat torturé depuis ses expériences traumatisantes en Irak et qui va finir par perdre pied. Dans la description des maux qui hantent Braddock, Les brasiers de la colère se révèle plutôt réussi mais c’est une intrigue qui met trop de temps à se mettre en place qui plombe un peu tout ça. Le casting est phénoménal avec toutefois un bémol sur Woody Harrelson dont le personnage frôle à certains moments la caricature et une Zoe Saldana uniquement présente pour apporter un peu de féminité.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter immédiatement les paris !

  • Mère et fils

    star 03.jpg

    aff.jpg

    Lorsqu’elle a appris que son fils unique avait eu un accident de la route, notre pote Cornelia Kerenes (Luminita Gheorghiu) a eu la frayeur de sa vie. Elle est rassurée lorsqu’on lui annonce que Barbu (Bogdan Dumitrache) s’en est tiré indemne cependant il y a bien eu une victime en cette triste soirée puisqu’un garçon de 14 ans est mort. Cornelia se précipite auprès de son fils qui est interrogé au poste de police. La déposition d’un témoin est accablante ; Barbu aurait roulé au-dessus de la limite autorisée si bien que la collision semblait inévitable. En attendant les conclusions de l’enquête en cours, cette mère prête à tout pour son fils va chercher à rencontrer ce témoin avec une idée précise en tête.

    01.jpg

    Portrait d’une mère déterminée à aider son fils, ce personnage ne vous laissera pas indifférent mais pas forcément comme on l’attendait. En effet Cornelia, incarnée par une fabuleuse Luminita Gheorghiu, n’a rien de très sympathique par son allure hautaine et son comportement souvent insolent. Pendant longtemps on est donc confronté à quelqu’un de froid jusqu’à une scène forte où pour la première fois son armure se brise pour laisser s’exprimer en elle la détresse d’une mère. L’histoire de Mère et fils met aussi en lumière le pouvoir apporté par l’argent dans une société roumaine et nous fait penser à Tel père, tel fils de Hirozaku Kore-Eda. Le film de Calin Peter Netzer est toutefois plus difficile à appréhender par une certaine lenteur mais n’en est pas moins riche en émotions.

     

    Il faut le voir pour : Veiller à ramener ce qu’on vous demande d’acheter et pas autre chose !

  • Cadences obstinées

    star 01.5.jpg

    aff.jpg

    Une nouvelle année débute et elle s’annonce plutôt chargée pour Furio (Nuno Lopes) à qui l’on a confié la rénovation d’un hôtel. Carmine (Franco Nero) lui a accordé toute sa confiance si bien que de lourdes responsabilités pèsent sur lui et pour y faire face, il pourra compter sur l’aide de son pote Mattia (Ricardo Pereira). De son coté, Margo (Asia Argento) se réjouit beaucoup moins de ce travail car elle sent que le couple qu’elle forme avec Furio est en train de se briser. Qu’il est loin le temps où ils étaient enivrés par l’amour et la jeune femme avait même arrêté le violoncelle pour lui mais elle va avoir l’occasion de s’y remettre puisqu’elle a promis à Carmine qu’elle jouerait pour l’inauguration de l’hôtel.

    01.jpg
    Voici donc le 2nd long-métrage de Fanny Ardant en tant que réalisatrice et elle signe également le scénario de ce drame qui risque de tomber dans les oubliettes du cinéma français. La faute déjà à une histoire peu voire pas passionnante avec ce couple qui s’aime autant qu’il se déchire mais qui nous laisse indifférent. Coté réalisation dans l’ensemble c’est assez soigné mais il ne faut pas se le cacher c’est quand même soporifique et pire encore cette scène de l’inauguration de l’hôtel frôle l’amateurisme (ce qui a du rassurer Mika pour son rôle primordial). Reste enfin le choix d’Asia Argento en tant que personnage principal et qui, par moment, fait irrémédiablement penser à l’artiste française et c’est bien là tout ce qu’on pourra retenir de ces Cadences obstinées.

     

    Il faut le voir pour : Eviter de confier des enveloppes à des joueurs de poker !