Heimat II – L’exode
Depuis son arrestation, Jakob (Jan Dieter Schneider) croupit en prison en compagnie de son nouveau pote d’enfance Franz Olm (Christoph Luser) et il n’y a bien que sa mère Margret (Marita Breuer) qui s’inquiète pour lui. Cette dernière décide d’agir en offrant un Louis d’or à son fils afin d’acheter sa liberté mais celui-ci préférera attendre d’avoir purgé sa peine pour être de nouveau libre. Pendant ce temps, du coté du village de Schabbach, Jettchen (Antonia Bill) apprend qu’elle est enceinte et par conséquent Gustav (Maximilian Scheidt) va devoir assumer ses responsabilités et l’épouser pour éviter tout déshonneur. Lorsque Jakob revient au village, il est accueilli comme un fantôme et décide de vivre avec la famille de Franz mais l’état de santé de sa mère et d’autres tragiques évènements font le faire revenir à la maison.
Heimat est en fait une énorme saga initiée par Edgar Reitz en 1984 à travers une trilogie au cinéma qui s’étale sur plus de 50 heures ! Heimat – Chronologie d’un rêve et L’exode constituent ainsi une nouvelle pierre à l’édifice en développant une histoire indépendante se déroulant au 19ème siècle. Il convient tout de même de préciser que même si je n’ai pas vu l’œuvre précédemment cité et que l’univers d’Edgar Reitz constitue une découverte totale. Filmé en noir et blanc avec quelques rares exceptions de couleurs, on pénètre de plein pied dans le quotidien d’un village de Rhénanie à travers le destin d’une famille. Il faut être honnête, ce n’est pas un cinéma particulièrement attractif pour le spectateur lambda et il y a peu de chances que l’envie de le revoir me gagne toutefois ce sont 2 films de qualité portés par d’excellents comédiens.
Il faut le voir pour : Découvrir la première machine à vapeur !