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drame - Page 29

  • Heimat I – Chronologie d’un rêve

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    1842. Au sein du village de Schabbach, notre pote Jakob Simon (Jan Dieter Schneider) est l’une des rares personnes à savoir lire ; un don qu’il met à profit chaque jour en dévorant tous les livres qu’il trouve. Une activité qui ne plait pas à son père Johann (Rüdiger Kriese), un forgeron qui préférerait voir son fils venir l’aider dans son travail et qui ne manque pas de le lui faire remarquer. Le village est frappé par la misère, cela fait plusieurs années que les récoltes sons désastreuses ce qui pousse de plus en plus de familles à émigrer. Jakob pense lui aussi à partir et il se met à rêver du Brésil mais beaucoup de choses vont se passer à commencer par le retour de son frère Gustav (Maximilian Scheidt).

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    Heimat est en fait une énorme saga initiée par Edgar Reitz en 1984 à travers une trilogie au cinéma qui s’étale sur plus de 50 heures ! Heimat – Chronologie d’un rêve et L’exode constituent ainsi une nouvelle pierre à l’édifice en développant une histoire indépendante se déroulant au 19ème siècle. Il convient tout de même de préciser que même si je n’ai pas vu l’œuvre précédemment cité et que l’univers d’Edgar Reitz constitue une découverte totale. Filmé en noir et blanc avec quelques rares exceptions de couleurs, on pénètre de plein pied dans le quotidien d’un village de Rhénanie à travers le destin d’une famille. Il faut être honnête, ce n’est pas un cinéma particulièrement attractif pour le spectateur lambda et il y a peu de chances que l’envie de le revoir me gagne toutefois ce sont 2 films de qualité portés par d’excellents comédiens.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à soigner vos cloques !

  • Gravity

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    Une station orbitale située à plus de 600 km au-dessus de la Terre. Le Docteur Ryan Stone & Matt Kowalski (Sandra Bullock & George Clooney) sont actuellement en mission et se trouvent en dehors de leurs vaisseaux lorsqu’ils se font surprendre par les débris d’un satellite russe qui vient d’être détruit. Dans un premier temps, Ryan est submergée de panique puisqu’elle se retrouve éjectée en train de dériver dans l’espace et elle a complètement perdu de vue son collègue mais heureusement Matt a su garder son sang froid pour la secourir. Le répit ne sera que de courte durée car abandonnés dans l’espace, ils ne maitrisent rien et leur niveau d’oxygène diminue de façon dangereuse.

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    Chef-d’œuvre annoncée et donc attendue de pied ferme, Gravity est effectivement une expérience hors du commun qu’il faut vivre, dans la mesure du possible, dans des conditions optimales (et éventuellement renforcé par la 3D). Ce n’est qu’à ce prix-là que le spectateur pourra réellement se retrouver immergé dans cet océan d’étoiles où règne le silence ou encore trembler d’angoisse en compagnie d’une Sandra Bullock partant à la dérive et qui pour le coup porte sur ses épaules la réalisation d’Alfonso Cuarón. Reste toutefois qu’on a un scénario simpliste qui n’est pas loin de s’apparenter au vide spatial, difficile avec tout ça de le considérer comme un film ordinaire. Sans pour autant être exceptionnel, une fois devant ce spectacle on ne décroche pas.

     

    Il faut le voir pour : Avoir la tête dans les étoiles !

  • L'extravagant voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet

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    Bien qu’il n’ait que 10 ans, notre pote T.S. Spivet (Kyle Catlett) est déjà un véritable génie. Il suffit de jeter un œil sur la roue à mouvement perpétuel qu’il a mis au point pour s’en convaincre et d’ailleurs cette invention a tapé dans l’œil du Smithsonian qui souhaite l’honorer. Plutôt flatté, le jeune garçon s’est bien gardé de leur avouer qu’il n’était encore qu’un enfant et accepte donc leur invitation. Un grand voyage est donc sur le point de commencer pour T.S. qui va quitter son ranch du Montana pour se rendre par ses propres moyens à Washington puisqu’il ne va rien dire à sa famille.  C’est aux premières heures de la journée qu’il quitte sa maison pour embarquer dans un train qui va le conduire jusqu’à Chicago.

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    C’est l’adaptation d’un roman de Reif Larsen qui a conduit une nouvelle fois Jean-Pierre Jeunet hors de nos frontières. Pas de surprises, on retrouve la patte du réalisateur français mais justement on espérait quelque chose de plus avec L'extravagant voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet. Déjà on nous promettait un voyage extraordinaire mais qui finalement reste très terre-à-terre, un sentiment amplifié par des personnages principaux comme secondaires peu séduisants. Le jeune Kyle Catlett qui fait ses premiers pas en tant qu’acteur ne brille pas particulièrement et l’émouvante relation entre les 2 frères qui aurait pu sauver le film passe finalement inaperçu. Décevant.

     

    Il faut le voir pour : Penser à prendre une photo avec les chauffeurs routiers qui vous prennent en stop !

  • Northwest

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    Casper (Gustav Dyekjaer Giese) et son pote d’enfance Robin (Nicholas Westwood Kidd) cambriolent les maisons pour se faire de l’argent. Pour écouler la marchandise volée, ils passent par Jamal (Dulfi Al-Jabouri) qui n’a pas vraiment la main très généreuse et ils se sentent floués à chaque transaction. Un jour, Casper est contacté par Bjørn (Roland Møller) qui lui commande quelques objets à voler et cela va marquer une nouvelle collaboration. Après les vols, il est en effet sollicité pour servir de chauffeur pour un réseau de prostitutions puis c’est à trafic de drogues auquel il participera en impliquant son jeune frère Andy (Oscar Dyekjaer Giese).

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    Non il ne s’agit pas encore du biopic de l’enfant de Kim & Kanye, Northwest désigne un quartier difficile de Copenhague. On y découvre le destin de 2 frères qui le sont aussi bien à l’écran que dans la vie réelle et qui vont se retrouver pris en étau entre 2 gangs. Un scénario qui n’a donc rien de très éblouissant. Là où la première réalisation du danois Michael Noer séduit davantage c’est avec son duo de comédiens amateurs mais apportant justement une véritable vitalité à l’ensemble. S’il ne marquera les esprits, ça devrait largement rassasier l’appétit des spectateurs amateurs du cinéma nordique.

     

    Il faut le voir pour : Eviter d’embarquer votre frangin dans vos trafics !

  • Vandal

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    Il n’a encore que 15 ans mais notre pote Chérif (Zinedine Benchenine) a déjà une belle liste de délits derrière ce qui exaspère sa mère Hélène (Marina Foïs). Il est donc envoyé chez sa tante Christine (Brigitte Sy) et son mari Paul (Jean-Marc Barr) où il retrouvera son cousin Thomas (Emile Berling) mais aussi de son père Farid (Ramzy Bedia) qui vit non loin de là. Alors que tout son entourage se mobilise pour qu’il file droit, la nuit venue Chérif s’évade avec Thomas et découvre que son cousin accompagné de potes d’enfance s’amusent à graffer. Dans la ville, ils ne sont pas les seuls à s’amuser ainsi puisqu’un certain Vandal est omniprésent et monopolise les meilleurs spots mais peut-être pas pour très longtemps !

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    C’est un premier long-métrage pour notre pote Hélier Cisterne auquel Marina Foïs, Jean-Marc Barr et Ramzy Bedia sont venus apporter leur soutien. Ils encadrent ainsi la jeune garde représentée par Zinedine Benchenine, Adrien Jolivet et Chloé Lecerf dans une guerre des territoires artistiques. Si on évoque ici les graffitis ça se résume à des inscriptions et donc un peu comme dans Gimme the loot c’est assez décevant. Reste que l’intérêt de Vandal réside surtout dans le portrait d’un adolescent dans cet environnement particulier et qui a le mérite d’éviter les clichés habituels. Un film qui fait preuve d’authenticité et plein de bonnes intentions mais pour lequel on a quand même bien du mal à se passionner.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas laisser vos enfants faire le mur pour préserver les autres murs !

  • La vie d’Adèle - Chapitres 1 & 2

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    Adèle (Adèle Exarchopoulos), jeune lycéenne passionnée de littérature commence à se poser quelques questions sur sa sexualité. Jusqu’alors elle sortait avec Thomas (Jérémie Laheurte) qui semblait pourtant avoir toutes les qualités du parfait petit-ami mais un baiser et un échange de regards vont tout bouleverser. Difficile de ne pas remarquer Emma (Léa Seydoux) avec ses cheveux bleus, une étudiante en beaux-arts pour laquelle Adèle ressent immédiatement une attirance qui sera mutuelle. C’est l’amour qui réunit les 2 jeunes femmes qui vont s’installer ensemble, un couple ordinaire qui sera aussi bien uni par leur relation fusionnel que par les inévitables disputes.

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    Déjà médiatisé grâce à sa Palme d’or au Festival de Cannes 2013, La vie d’Adèle - Chapitres 1 & 2 a fait couler beaucoup d’encre à travers différentes polémiques. On va plutôt s’intéresser au film pour en retenir un portrait sans fard d’une grande force avec évidemment 2 interprètes principales flamboyantes. Le réalisateur français nous a habitué à faire rayonner ses actrices et ce film ne déroge pas à la règle jusqu’à cette scène de sexe très intense qui n’a rien à envier à un porno. Kechiche est fidèle à lui-même ; si vous connaissez déjà son cinéma alors vous ne verrez pas les 2H59 défiler sinon ça risque d’être bien plus difficile à digérer.

     

    Il faut le voir pour : Regretter de ne pas avoir pris plus de cours de philosophie !

  • La tendresse

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    Notre pote Jack (Adrien Jolivet) skiait avec sa petite-amie Alison (Margaux Chatelier) lorsqu’il a eu un accident qui lui vaudra une belle jambe cassée. Ce jeune belge a toujours eu une passion pour la neige, il était donc naturel qu’il devienne moniteur de ski seulement avec son nouvel handicap il va être contraint de faire une pause. Il prévient immédiatement ses parents Lisa & Frans (Marilyne Canto & Olivier Gourmet), un couple divorcé depuis 15 ans mais qui ont gardé d’excellents rapports. Ils vont ainsi prendre la route pour les Alpes afin de s’occuper de leur fils et dans le même temps de récupérer toutes ses affaires pour les ramener en Belgique.

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    La tendresse est un film d’une pure simplicité que ce soit au niveau de la réalisation ou de son scénario. L’histoire se résume en effet à ce couple de parents divorcés qui vont rapatrier un fils qui s’est cassé la jambe. D’un coté, cette simplicité séduit car elle est relevée par la sincérité des différents comédiens et d’une sacrée dose de bonne humeur (avec notamment une Marilyne Canto délicieusement gaffeuse) toutefois il faut se rappeler qu’on se trouve quand même dans une salle de cinéma. A moins d’avoir un portefeuille bien garni, découvrir une telle production qui aurait aussi bien sa place à la télévision pourrait rester en travers de la gorge de certains ce qui n’empêche pas de passer un bon moment.

     

    Il faut le voir pour : Garder votre portable avec vous quand votre femme / mari va aux toilettes !

  • Parkland

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    Ce 22 Novembre 1963 restera gravé dans la mémoire des américains. En visite à Dallas, le Président John Fitzgerald Kennedy (Brett Stimely) est victime de coups de feu en pleine rue causant une véritable panique. Il est alors immédiatement conduit à l’hôpital de Parkland où le docteur Charles Carrico (Zac Efron) et ses collègues feront tout leur possible pour le sauver malheureusement en vain. Pendant ce temps, Abraham Zapruder (Paul Giamatti) a été témoin de ce drame, il n’était qu’à quelques mètres du cortège et surtout il a tout enregistré sur son caméscope. Ce film devient alors l’objet de convoitises pour les services secrets mais aussi pour les médias.

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    Du nom de l’hôpital où le Président JFK a expiré son dernier souffle, Parkland revient sur un épisode traumatisant de l’histoire américaine. On y découvre surtout les évènements qui ont suivi à travers un film choral où sont évoqués le sort de la famille Oswald, le choc du cinéaste amateur ou encore la panique qui s’est instillée au sein des locaux du FBI. Loin de nous scotcher, on reprochera surtout au film de Peter Landesman d’aborder un sujet que l’on connait déjà que trop bien de façon trop superficiel. Résultat une œuvre à l’image de la prestation d’ensemble à savoir bien plate qui se laisse regarder mais qu’on oubliera aussitôt.

     

    Il faut le voir pour : Faire attention à ce que vous pouvez filmer !

  • La vie domestique

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    Cela fait un peu moins d’1 an que Juliette (Emmanuelle Devos) et son mari Thomas (Laurent Poitrenaux) se sont installés dans cette maison située en Seine & Marne où leurs enfants peuvent profiter d’un beau jardin. La vie de cette mère de famille pourrait prochainement changer puisqu’elle attend la réponse pour un travail ce qui nécessiterait quelques aménagements dans son emploi du temps déjà bien chargé. Juliette doit d’ailleurs préparer le diner de ce soir où elle a invité quelques potes d’enfance et notamment Betty (Julie Ferrier) qu’elle vient de croiser sur le chemin de l’école. Surtout, elle guette le coup de fil de Mathieu (Laurent Capelluto) dans le cadre de son futur job car elle pourrait devoir se rendre en toute urgence à Montrouge.

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    C’est vraiment un drôle de film que nous présente ici Isabelle Czajka puisque La vie domestique se résume à la journée ordinaire au cœur d’une résidence en banlieue parisienne. Au départ c’est la description d’une vie dont beaucoup rêve ; celle d’une famille réunie dans une belle maison mais ce quotidien ordinaire dévoile ensuite des aspects plus controversés. Maris aux abonnés absents, femmes absorbées par leur rôle de mères ou encore foyers aseptisés on a là un miroir aux reflets peu flatteurs de cette fameuse vie domestique. Certains diront qu’il ne s’y passe rien mais voilà une belle version française des véritables Desperate Housewives où brille le quatuor Emmanuelle Devos, Julie Ferrier, Héléna Noguerra & Natacha Régnier.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir ce que fait votre femme à la maison !

  • Diana

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    1995. Diana Spencer (Naomi Watts) vit désormais séparé du Prince Charles et les tabloïds ne manquent pas une occasion d’évoquer un divorce qui ferait mauvais effet à la cour d’Angleterre. En se rendant à l’hôpital elle rencontre Hasnat Khan (Naveen Andrews), un brillant chirurgien dont elle va tomber amoureuse mais leur relation est-elle seulement possible ? Pourchassée continuellement par les paparazzis, tout ce qui concerne la vie privée de Diana est immédiatement déballé au grand public et Hasnat ne peut concevoir une vie aussi médiatisée. La Princesse de Galles rêve d’une autre vie à l’étranger et fera son possible pour le réaliser mais le 31 Aout 1997, le monde pleurera sa disparition tragique.

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    Jouissant d’une incroyable popularité, il était inévitable de voir un jour la vie de la Princesse Diana déballée sur le grand écran. Le film d’Oliver Hirschbiegel n’est pas ce qu’on pourrait considérer comme un véritable biopic puisqu’il s’intéresse essentiellement à la vie amoureuse de la femme et plus particulièrement à sa rencontre avec Hasnat Khan. Un aspect de la vie de Diana qu’on ne cherchait pas forcément à découvrir là où on attendait plutôt l’incroyable destin qui l’a conduit à devenir la reine des cœurs des anglais. On a donc rien de plus qu’une vulgaire tragédie romantique qui se repose sur l’aura de la Princesse de Galles.

     

    Il faut le voir pour : Surveiller les rues, il y a peut-être des princesses cachées sous une perruque !