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drame - Page 30

  • La Belle et la Bête (1946)

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    La famille de Belle (Josette Day) traverse une mauvaise passe confrontée à des difficultés financières. Son Père (Marcel André) pensait avoir trouvé une solution mais celle-ci est remise en cause et sur le chemin du retour à la maison d’autres problèmes apparaissent. Plongé en pleine nuit, il finit par se perdre dans une foret jusqu’à parvenir à un somptueux château où vit une étrange créature la Bête (Jean Marais) ! Ce père commet alors un sacrilège en cueillant une rose qu’il avait promis à Belle, la bête accepte de le laisser partir temporairement retrouver sa famille mais il devra payer son geste de sa vie ! Si ce n’est pas lui, ce sera une de ses filles qui sera obligé d’épouser la bête !

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    Réalisé en 1946 par Jean Cocteau, le poids des années se traduisent par le noir et blanc et quelques effets spéciaux aujourd’hui clairement dépassés. En revanche, l’œuvre tout comme Josette Day reste magnifique avec notamment cet incroyable château qui prend soudainement vie à travers les bras qui surgissent des murs. De même, l’apparence de la Bête reste encore bluffante avec un Jean Marais totalement méconnaissable ; élément tout de même indispensable pour ne pas tomber dans le ridicule. La Belle et la Bête est un classique du cinéma français qui n’a finalement pris aucunes rides et que tout amateur de contes de fée doit découvrir.

     

    Il faut le voir pour : Demander la permission avant de cueillir une rose, on ne sait jamais !

     

    En savoir plus sur La Belle et la Bête (2014) ?

  • Miele

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    Officiellement notre pote Irène (Jasmine Trinca) est étudiante et elle est amenée à voyager fréquemment à Padoue pour voir son professeur afin de finaliser sa thèse. La réalité est toute autre puisqu’en fait elle se rend jusqu’au Mexique pour acheter du Lamputal, un produit vétérinaire puissant qui sert à endormir les chiens. Elle l’utilise dans le cadre d’une activité interdite car celle qu’on appelle également Miele assiste les personnes gravement malades et désireuses d’en finir avec la vie. Un jour, elle rencontre M. Grimaldi (Carlo Cecchi) qui fait appel à ses services mais va apprendre qu’il n’est atteint d’aucune maladie et elle refuse catégoriquement de le laisser commettre l’irréparable.

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    Je me souviens d’elle dans les délirants Hot shots, la délicieuse Valeria Golino a fait du chemin et devient à son tour réalisatrice avec ce tout premier film. Elle n’a pas choisi le sujet le plus évident en s’attaquant au débat toujours controversé de l’euthanasie mais signe un long-métrage délicat portée par son interprète principale Jasmine Trinca. Malgré tout on ne peut s’empêcher de penser qu’il manque quelque chose à Miele qui aurait permis de marquer réellement la mémoire des spectateurs. Il y a notamment cette relation entre Irène & Carlo qui ne parvient pas réellement à susciter la moindre émotion. Une petite découverte plutôt agréable mais qui reste trop sage.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre pourquoi certaines personnes ont un piercing à la langue !

  • Rush

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    A la minute où ils se sont croisés sur les circuits de Formule 3, nos potes James Hunt & Niki Lauda (Chris Hemsworth & Daniel Brühl) sont instantanément devenus les meilleurs ennemis. C’est dans la première moitié des années 1970 que tout commence, Niki investit tout son argent pour imposer son talent et cela fonctionne puisqu’il parviendra à séduire l’écurie Ferrari et à décrocher le titre de Champion du monde de F1 en 197. De son coté, James est sur ses talons, ce pilote qui ne manque jamais une occasion de faire la fête entend bien contester cette suprématie et le championnat 1976 qui s’annoncer sera décisif dans la carrière de ces 2 champions.

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    Si vous êtes fans de Formule 1 depuis de longues années alors très certainement connaissez-vous déjà la rivalité pleine de respect qui a opposé les pilotes James Hunt & Nikki Lauda. C’est Ron Howard qui a donc décidé de leur consacrer un excellent film qui ne manque pas de panache grâce d’abord en grande partie à la prestation du duo d’acteurs Chris Hemsworth & Daniel Brühl tout simplement parfaits dans leurs rôles respectifs. Il faut aussi noter une réalisation dynamique avec notamment des reconstitutions de courses vraiment splendides dans lesquelles on plonge littéralement. Qu’on soit amateur ou non de vitesse ce Rush nous en met vraiment plein la vue et c'est donc un Coup de coeur Ciné2909!

     

    Il faut le voir pour : Ne plus rouler sous la pluie !

  • La vie d'Adèle

    Ce qui est sur avec La vie d'Adèle c'est qu'on en a entendu parler. D'abord auréolé de sa Palme d'or au Festival de Cannes 2013, le film d'Abdellatif Kechiche a crée la polémique avec le clash entre le réalisateur et ses comédiennes. On va peut-être oublier tout ça pour s'intéresser davantage au cinéma non ?

    Date de sortie : 09 Octobre 2013


  • Blue Jasmine

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    Il n’ya encore pas si longtemps, notre pote Jasmine (Cate Blanchett) menait la belle vie auprès de son mari Hal (Alec Baldwin). Habituée alors au luxe, le choc est rude lorsqu’elle apprend qu’elle a épousé un homme volage doublé d’un escroc. Désormais ruinée et seule, elle traverse une période difficile et espère se remettre à flot auprès de sa sœur Ginger (Sally Hawkins) qui vit à San Francisco. Ces 2 sœurs ont été adoptées et ont connu des trajectoires totalement opposées puisque Ginger n’a pas eu une vie aussi faste. Malgré tout, elle est heureuse de revoir enfin Jasmine qui elle ne pense qu’à descendre les verres de Vodka-Martini pour oublier tous ses soucis.

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    Retour aux Etats-Unis et c’est cette fois dans les rues de San Francisco que notre pote Woody Allen pose ses caméras pour dresser le portrait de ces 2 sœurs totalement opposées. Une nouvelle fois, il met en scène 2 magnifiques comédiennes d’abord avec une Sally Hawkins pleine de vie mais surtout avec une Cate Blanchett en dépressive éblouissante. Son histoire on la découvre à travers des flashbacks rendant le contraste entre la femme qu’elle était et celle qu’elle est devenue encore plus flagrant. Bien entendu, Blue Jasmine ne dispose pas de la magie et de la poésie d’un Minuit à Paris toujours est-il que le réalisateur new yorkais nous régale une fois de plus, de quoi voir la vie en bleue !

     

    Il faut le voir pour : Planquer vos bouteilles de Vodka !

  • Les amants du Texas

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    La ville de Meridian au Texas. C’est là que vivent nos potes Ruth & Bob (Rooney Mara & Casey Affleck) qui s’apprêtent prochainement à connaitre les joies de la parentalité. Un avenir joyeux qui va se briser puisque le couple va être impliqué dans une affaire de vol et que la jeune femme va tuer un policier durant une fusillade. Pour lui éviter la prison, Bob prend la responsabilité de cet acte et sera condamné à la prison laissant Ruth élever leur fille durant quelques années. Durant ce temps, il aura essayé de s’évader à plusieurs reprises et la 6ème sera la bonne cependant il lui est impossible de retrouver sa famille car la police et notamment Patrick (Ben Foster) garde un œil attentif sur Ruth et sa fille.

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    Le début du film semble un peu précipité ; on a à peine le temps d’introduire les personnages qu’ils se retrouvent déjà séparés par ce cruel destin. Là où ça devient assez problématique c’est que la suite de l’histoire est d’une extrême lenteur et que le trio Mara / Affleck / Foster en dépit de leur talent nous laisse indifférent. Alors que l’on attendait que ce faux triangle amoureux vienne apporter une certaine impulsion à l’ensemble, Les amants du Texas se contente de nous endormir doucement avec sa réalisation appliquée et esthétiquement soignée. On comprend alors mieux pourquoi certains évoquent le cinéma de David Lowery comme une inspiration des œuvres de Terrence Malick.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas laisser votre femme enceinte se servir d’une arme à feu !

  • The way, la route ensemble

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    Tom Avery (Martin Sheen) est ophtalmologue en Californie et lorsqu’il n’est pas dans son cabinet, vous le trouverez certainement avec ses potes d’enfance sur les terrains de golf. C’est là qu’il a appris cette terrible nouvelle : son fils Daniel (Emilio Estevez) est mort alors qu’il venait de commencer le pèlerinage vers Saint-Jacques de Compostelle. Tom prend le premier avion pour la France et se rend à Saint-Jean-Pied-de-port où le corps de Daniel est conservé avec toutes ses affaires. Le soir même, il prend une grande décision ; son fils sera incinéré et va l’accompagner pour le pèlerinage, bien que le médecin ne s’y est pas préparé il doit effectuer ce voyage pour son fils.

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    Emilio Estevez présent aussi bien à l’écran que derrière la caméra a choisi un drôle de sujet pour son film à savoir le pèlerinage vers Saint-Jacques de Compostelle qui est une tradition ancestrale. L’histoire de Martin Sheen accomplissant cette quête spirituelle en hommage à son fils est dont plutôt touchante mais on n’aurait pas été contre de le voir prendre quelques raccourcis. Si la bande qu’il se constitue en chemin est plutôt sympathique, les différents personnages n’enrichissent pas vraiment l’histoire. The way, la route ensemble c'est un petit retour à la nature plutôt agréable en dépit de ses longueurs et qui donnerait presque envie de préparer son sac à dos, Buen camino !

     

    Il faut le voir pour : Ne pas croire aveuglément vos guides touristiques (surtout si c’est un guide américain).

  • Ma vie avec Liberace

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    Tout a commencé un soir de 1977, notre pote Scott Thorson (Matt Damon) fut invité par Bob (Scott Bakula) à assister au spectacle de Walter Liberace (Michael Douglas) à Las Vegas. Ce pianiste d’exception rencontre un franc succès et malgré l’exubérance qui se manifeste sur scène comme dans sa vie privée, il a toujours réussi à cacher son homosexualité au grand public. Pour Scott, la vie va changer puisque Liberace lui propose de venir s’installer avec lui et de devenir son partenaire et même plus. La relation entre les 2 hommes est fusionnelle au point qu’il acceptera de subir une lourde opération chirurgicale pour ressembler à son amant.

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    Nouveau biopic consacré à un personnage que peu de gens doivent finalement connaitre ; Wladziu Valentino Liberace était un artiste renommé aux USA. L’artiste a cumulé les conquêtes et d’ailleurs ce film s’inspire en fait du livre écrit par l’un d’entre eux Scott Thorson, une adaptation signée Steven Soderbergh (qui doit être à son 3ème ou 4ème dernier film). On sera d’abord ébloui par les paillettes de son personnage principal puis par les prestations de Matt Damon & du revenant Michael Douglas cependant le parcours du pianiste n’est pas non plus des plus captivants. Ma vie avec Liberace est un portrait bien trop linéaire, il devrait juste intéresser quelques spectateurs à défaut de les passionner.

     

    Il faut le voir pour : Demander à votre moitié si il ou elle accepterait une opération chirurgicale …

  • Le majordome

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    Ce n’était encore qu’un jeune garçon lorsque note pote Cecil Gaines (Michael Rainey Jr. / Aml Ameen / Forest Whitaker) a vu son père abattu d’une balle dans la tête alors qu’il travaillait dans un champ de coton. Quelques années plus tard, il quittera une mère qui a totalement perdu l’esprit depuis ce drame et parvient à trouver un emploi à l’Hôtel Excelsior de Washington avant de rejoindre la prestigieuse Maison-Blanche. En tant que majordome, il aura ainsi l’honneur de servir 8 présidents de Dwight Eisenhower (Robin Williams) à Ronald Reagan (Alan Rickman) en passant par John Kennedy (James Marsden) mais sera surtout le témoin privilégié de l’évolution politique de son pays envers ses concitoyens Afro-Américains.

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     « Le film qui a fait pleurer Barack Obama ». En voilà une belle promotion  pour un film inspiré de la véritable histoire d’Eugene Allen qui aura passé 34 années au sein de la Maison-Blanche. Lee Daniels propose ainsi une incroyable fresque historique à travers le personnage de Cecil Gaines qui se trouve aux premières loges devant l’évolution de la situation des noirs-américains. Impossible de ne pas souligner la performance de Forest Whitaker qui trouve là un rôle phare de sa carrière mais je n’ai pas trouvé dans ce film la dose d’émotions qui réussit à transcender cette œuvre pour la rendre incontournable. Avec son casting fleuve, Le majordome offre une belle histoire qui mérite évidemment d’être partagée sans pour autant nous marquer réellement.

     

    Il faut le voir pour : Réviser l’histoire des Etats-Unis !

  • Ilo Ilo

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    Une fois n’est pas coutume, notre pote Jiale (Koh Jia Ler) s’est encore fait remarquer à l’école et sa mère Hwee Leng (Yann Yann Yeo) a été forcée de quitter son travail pour venir le chercher. Difficile pour elle car elle attend son 2ème enfant mais aussi parce que le travail ne manque pas au bureau où les licenciements se succèdent. De son coté Teck (Tianwen Chen), le père de Jiale traverse lui aussi une période délicate coté professionnel accentuée par une crise financière qui plonge tout Singapour dans la tourmente. Le couple va tout de même faire appel à une nounou philippine Teresa (Angeli Bayani) va devoir s’occuper du petit garçon et ce dernier ne va rien faire pour lui faciliter la tâche.

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    Portrait d’une famille Singapourienne ordinaire en 1997 dans un contexte où la crise financière frappe de plein fouet. Le scénario de départ - l’arrivée d’une nounou et une relation avec l’enfant d’abord conflictuelle et qui va s’adoucir avec le temps - ne destinait pas le film d’Anthony Chen à se distinguer. Pourtant, par sa simplicité et la sincérité de ses personnages auxquels on s’attache au fur et à mesure qu’ils se dévoilent font que le charme d’Ilo Ilo opère jusqu’à faire monter une petite larme dans son dénouement. Inspirée par les propres souvenirs du réalisateur, cette tranche de vie est juste émouvante et c’est pourquoi ça mérite bien le Coup de cœur Ciné2909 !

     

    Il faut le voir pour : Demander à vos enfants de suivre attentivement les résultats du loto.