Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Premières Impressions 2012 - Page 34

  • The darkest hour

    star 0.5.jpg

    aff.jpg

    Avec leur idée de réseau social conçu spécialement pour les globe-trotters du monde entier, nos potes Sean & Ben (Emile Hirsch & Max Minghella) sont certains que la gloire leur tend les bras. C’est d’ailleurs pour présenter leur projet qu’ils se rendent à Moscou mais une fois arrivés, ils ont la mauvaise surprise de constater que leur idée leur a été dérobée. C’est donc dans un bar qu’ils vont noyer leur chagrin et leur moral remonte légèrement lorsqu’ils croisent Natalie & Anne (Olivia Thirlby & Rachael Taylor). Alors que la soirée suivait tranquillement son cours, une panne d’électricité générale vient perturber les fêtards et lorsqu’ils sortent, ils aperçoivent de nombreux points de lumières descendant du ciel. Ils n’en n’ont pas encore conscience mais l’humanité vit peut-être ses dernières heures !

    01.jpg
    L’histoire d’aliens qui débarquent sur notre planète pour nous massacrer et nous piquer nos ressources naturelles, on y a droit quasiment chaque année et The darkest hour ne risque pas de marquer sa différence. Le scénario est vite expédié, tout l’intérêt reposant sur les combats entre les survivants et ces espèces de pieuvres aussi lumineuses qu’une guirlande de noël. C’est donc du rabâché et il n’y a hélas rien pour nous satisfaire pas même une version 3D inexistante ; que ce soit du déjà-vu ok mais au moins mettez-y un peu de fun que diable ! Même en le considérant au 2nd degré, on a du mal à rester attentif devant ce film qui aurait bien mérité d’atterrir directement en DVD et encore !



    Il faut le voir pour : Attacher une ampoule autour de votre cou quand vous sortez le soir.

  • Louise Wimmer

    star 03.5.jpg

    aff.jpg

    Chaque jour qui passe est une véritable épreuve pour notre pote Louise Wimmer (Corinne Masiero) qui se retrouve actuellement dans une situation difficile. Cela fait 6 mois que son dossier traine et qu’elle attend de se voir attribuer un logement décent et jusque-là elle a élu domicile dans sa voiture. La vie au quotidien est éprouvante ; pour se nourrir elle guette les clients sur le départ au restaurant et pour la toilette, elle se rend dans les stations-services. Son travail de femme de ménage ne lui permet malheureusement pas à se sortir de cette spirale infernale. Louise est criblée de dettes et se demande si elle entreverra un jour le bout du tunnel.

    01.jpg
    Louise Wimmer constitue certes le portrait d’une femme tombée dans les affres de la précarité mais c’est aussi et surtout une photographie réaliste de notre société contemporaine. Au-delà du triste sort réservé à notre héroïne c’est en effet aussi l’occasion de découvrir un environnement hostile où l’individualisme et l’égoïsme des uns et des autres prend le pas. Louise est une femme qui refuse la pitié et est représentative d’une frange de la population plongée dans la misère mais qui fait tout son possible pour préserver les apparences perpétuellement à la recherche d’une bouée de sauvetage. Tout repose donc sur la comédienne Corinne Masiero plus habituée au théâtre qui se voit proposer là son premier grand rôle sur le grand écran et qui mériterait largement d’enchaîner avec d’autres.



    Il faut le voir pour : Penser à investir dans un Espace, on ne sait jamais ce qui peut arriver.

  • Les acacias

    star 03.5.jpg

    aff.jpg

    Une longue route attend notre pote Rubén (Germán De Silva) ; il doit transporter du bois du Paraguay vers l’Argentine soit 1500 km de bitume. A cette occasion, on lui a demandé de rendre service à Jacinta (Hebe Duarte) car elle aussi doit se rendre à Buenos Aires pour rejoindre sa famille mais le routier n’avait pas entendu parler d’un bébé, la petite Anahi (Nayra Calle Mamani). Malgré cette surprise, il accepte d’accompagner cette femme mais il se sent vraiment mal à l’aise et songe plus d’une fois à les abandonner ou encore à les inviter à continuer leur route en car. Finalement, Rubén se laisse attendrir par l’enfant mais également par l’histoire de Jacinta et sans réellement s’en rendre va se laisser séduire par cette courageuse mère.

    01.jpg
    Road-movie à la sauce sud-américaine, Les acacias est vraiment une belle découverte, un de ses films qui vous redonne le sourire à la sortie de la salle. Les personnages sont attachants à commencer par Rubén, un homme qu’on perçoit comme quelqu’un d’assez rugueux mais qui va finir par briser sa carapace sous le regard attendrissant de l’adorable Anahi. Si d’apparence ce film ne dévoile pas grand-chose, il se révèle autrement plus riche à travers les silences et les regards échangés avec une intensité accrue par la proximité de ses protagonistes. Simplicité et sincérité caractérisent ce 1er film de Pablo Giorgelli qui constitue la parfaite surprise du moment et le petit Coup de coeur Ciné2909 !


    Il faut le voir pour : Penser à se mettre au covoiturage ou plutôt au cocamionage !

  • Take Shelter

    star 02.jpg

    aff.jpg

    Ces derniers temps notre pote Curtis (Michael Shannon) peine à trouver la paix dans son sommeil, il fait régulièrement des cauchemars. Il voit apparaitre à l’horizon une énorme tornade qui ne présage rien de bon et cela s’accompagne par une étrange pluie jaune. Il y a également cette vision où son chien perturbé par la tempête s’est mis soudainement à l’attaquer. Ces cauchemars vont totalement bouleverser sa vie familiale ; sa femme Samantha (Jessica Chastain) et sa fille assistent à de drôles de réactions notamment lorsque Curtis se met en tête de réaménager l’abri situé dans le jardin. Une autre question se pose ; son mari a-t-il vraiment toute sa tête sachant que sa mère a été placée dans un institut spécialisé quand on lui a diagnostiqué qu’elle était atteinte de folie.

    01.jpg
    Une famille tout ce qu’il y a de plus ordinaire et un homme qui commence à perdre les pédales ; certains diront qu’il y a comme des airs de Shining. Alors c’est vrai qu’esthétiquement Take Shelter est vraiment impressionnant et que Michael Shannon a certainement trouvé son meilleur rôle par contre on ne peut pas en dire autant du rythme du film. Qu’il est difficile de ne pas trouver le temps long ! Ce qui s’apparentait alors comme un tortueux thriller psychologique devient alors un énième film contemplatif malgré la présence de la désormais indispensable Jessica Chastain (qui les collectionne après The tree of life). Potentiel très intéressant mais une fois de plus on est largué et contre ça il n’existe malheureusement pas d’abri !


    Il faut le voir pour : Arreter d'harceler votre mari pour qu'il fasse les travaux, sinon vous voyez ce qui vous attend !

  • Trust

    star 03.jpg

    aff.jpg

    A 14 ans, Annie (Liana Liberato) comme beaucoup de ses potes d’enfance passe énormément de temps sur son téléphone portable et les chats sur Internet ; c’est là qu’elle a fait la connaissance de Charlie (Tristan Peach). Ce dernier s’est présenté comme un garçon de 16 ans et durant 2 mois, ils n’ont cessé de discuter et parfois même de vive voix. Pour l’adolescente, c’est un vrai coup de cœur et le seul hic c’est qu’il ne vit pas à coté mais elle est loin de s’imaginer que cet homme a en réalité plus de 30 ans ! Elle ne le découvrira qu’au moment de leur rencontre ; désagréablement surprise, elle va finir par se laisser de nouveau séduire par le discours de Charlie jusqu’au point de le suivre à l’hôtel.

    01.jpg
    Si les progrès des technologies de la communication ont été une révolution pour beaucoup cela s’est aussi accompagnée de son lot de désagréments. Après la comédie avec Cours toujours Dennis, David Schwimmer (oui, le Ross de Friends !) change totalement de registre et s’empare de faits divers qui ont malheureusement fait l’actualité. Si dans un premier temps le déroulement de Trust apparaît plutôt classique, le développement de l’histoire prend une tournure intéressante avec les répercussions d’un tel traumatisme au cœur d’une famille guidée par Clive Owen. On appréciera notamment la prestation de Liana Liberato parfaite dans le rôle de victime en plein déni ; un film dans l'ensemble plutôt réussi.



    Il faut le voir pour : Confisquer le portable de votre fille, surveillez ses accès internet et se renseigner sur les couvents les plus proches de chez vous !

  • Une vie meilleure

    star 03.5.jpg

    aff.jpg

    C’est en faisant le tour des restaurants à la recherche d’un job que notre pote Yann (Guillaume Canet) a rencontré Nadia (Leila Bekhti) et le courant est immédiatement passé entre les deux. La jeune femme a un fils de 9 ans Slimane (Slimane Khettabi) qu’elle élève seule et c’est donc une nouvelle famille qui est en train de se constituer. Un jour alors qu’ils pique-niquaient au bord d’un la, ils tombent sur une vieille maison en ruines et là Yann a tout de suite le déclic ; c’est le lieu idéal pour ouvrir son propre restaurant. Ils se lancent alors dans l’aventure et obtiennent un prêt auprès de leur banque en faisant jouer des crédits revolving en guise d’apport personnel. Malheureusement pour eux, leur rêve ca s’effondrer tel un château de cartes.

    01.jpg
    Même si le scénario est quelque peu différent, il est difficile de ne pas voir dans l’ombre d’Une vie meilleure le film américain A la recherche du bonheurWill Smith et son fils traversaient eux aussi une sacrée galère. Le film de Cédric Kahn joue lui la carte de l’authenticité d’abord avec une superbe prestation du duo Guillaume Canet / Slimane Khettabi et aussi par le rythme insufflée à l’histoire. Les séquences s’enchainent, on n’a aucune notion du temps qui passe et l’amourette naissante se mue en relation sans que l’on sans rendre compte. Il y a aussi cette quasi absence de musique pendant le film qui renforce cette indéniable sensation de réalisme et accentue la dramaturgie. Pas de pathos superflu ici, juste le reflet d’une triste réalité.



    Il faut le voir pour : Ne jamais rapporter des objets volés aux magasins, vous le paieriez cher !

  • Le pacte

    star 01.5.jpg

    aff.jpg

    Notre pote Will Gerard (Nicolas Cage) est professeur à la Nouvelle-Orléans, c’est un homme profondément bon qui n’hésitera jamais à vous aider si vous avez besoin de lui. Comment une telle personne pourrait donc soudainement se transformer en meurtrier recherché par la police ? Tout a commencé lorsqu’il a appris que sa femme Laura (January Jones) s’est faite agresser et violer ; peu de temps après un certain Simon (Guy Pearce) est venu à sa rencontre. Celui-ci lui a proposé de s’occuper de l’agresseur de sa femme mais Will sera alors redevable à cette organisation. Complètement désespéré, il accepte cette offre sans savoir que ce choix aura de graves répercussions. 6 mois plus tard, Simon refait surface dans sa vie en lui demandant de tuer un homme accusé de pédophilie.

    01.jpg
    Ce film du réalisateur Roger Donaldson reprend de manière détournée le principe du Vigilante en faisant intervenir une mystérieuse organisation. Nicolas Cage est donc le grand gagnant et se retrouve au cœur d’une terrible machination mais Le pacte qu’il a conclu est lui loin de nous emballer. Déjà, ce qui est assez pénible c’est de constater l’absence de nuances dans ce film ; au héros il ne manquerait que l’auréole au dessus de la tête pour en faire un saint. Reste ensuite que le dilemme qui lui est soumis ou l’existence même de cette association à but meurtrière auraient pu permettre une exploration plus intellectualisé du sujet ce qui est loin d’être le cas. Le hibou ravi jubile peut-être mais le spectateur ne ressent pas du tout la même chose.



    Il faut le voir pour : Ne jamais mais alors plus jamais acheter 2 barres de chocolat à un distributeur !

  • Un jour mon père viendra

    star 02.jpg

    aff.jpg

    C’est une période difficile pour notre pote Bernard Beu (François Berléand) qui vient de perdre sa femme laissant derrière elle une fortune colossale. Il va cependant découvrir un tout autre trésor ; un coffret renfermant toutes les lettres de Chloé (Olivia Ruiz), une fille dont il ignorait jusque-là l’existence. Il part donc à sa recherche et se rend en France où il apprend que sa fille a déjà un père en la personne de Gustave (Gérard Jugnot). Chloé quant à elle est en froid avec ce père et on la retrouve à Bordeaux où elle mène un casting aussi fastidieux qu’insolite puisqu’elle cherche un comédien pour incarner son père ! La jeune femme se marie bientôt et a quelque peu enjolivé la vérité pour séduire l’ancien champion de tennis Stephen (Jamie Bamber).

    01.jpg
    Un jour mon père viendra va surtout faire parler de lui par rapport à la première apparition sur le grand écran de l’artiste Olivia Ruiz car le reste est franchement anecdotique. La prestation de la chanteuse est correcte avec encore quelques approximations mais elle ne parvient en aucun cas à illuminer l’ensemble. Le scénario aurait bien eu besoin de plus de clarté, on a un peu l’impression que l’histoire nous est vite jetée à la figure pour dérouler le reste. Quant à la paire Jugnot / Berléand, elle est sympathique et réussit à nous arracher quelques timides sourires mais largement insuffisant pour dépasser le stade d’une comédie totalement quelconque.



    Il faut le voir pour : Ba .. euh… en fait… allez portons un toast !

  • Une nuit

    star 02.5.jpg

    aff.jpg

    Lorsque les lueurs du soleil s’éteignent, Paris dévoile son autre visage. C’est à ce même moment que notre pote Simon Weiss (Roschdy Zem) prend son service car il est flic au sein de la Mondaine, une unité spécialisée dans la répression du trafic des drogues et du proxénétisme. C’est lui notamment qui fait la pluie et le beau temps ; chaque établissement a besoin de son accord pour obtenir le droit d’ouvrir ou tout simplement de rester ouvert. Cette nuit, c’est Laurence (Sarah Forestier) qui va lui servir de chauffeur et elle va avoir pour compagnon un homme particulièrement nerveux. Il a en effet découvert qu’il avait l’IGS sur le dos et des bruits courent sur les pots-de-vin dont il bénéficierait et ça il ne le supporte pas, il y a des comptes à régler !

    01.jpg
    Comme toutes les grandes villes du monde, Paris a une vie nocturne des plus débridées et Une nuit nous entraine donc aux quatre coins de la capitale. Boite de nuit, bars, établissements de strip-tease ; on a droit à tout ce qui fait le charme du milieu de la nuit grâce à  notre guide Roschdy Zem qui carbure aux verres de scotch et cigarettes. Au terme des 20 premières minutes, on est tenté de dire que tout ça est bien mollasson et on va alors vite constater que ce thriller n’est pas là pour nous abreuver d’action. Il s’agit d’un film qui fait primer l’atmosphère, un scénario qui se construit minutieusement avec tout de même un bouleversement dans le dénouement mais pas suffisant pour passer une bonne nuit.



    Il faut le voir pour : Arrêter de fumer des cigarettes light et puis pourquoi pas arrêter de fumer tout court !

  • Let my people go

    star 02.5.jpg

    aff.jpg

    A la suite d’une histoire assez folle, notre pote Ruben (Nicolas Maury) et son compagnon Teemu (Jarkko Niemi) se sont violemment disputés provoquant la rupture du couple. C’est donc avec une infinie tristesse que Ruben revient en France pour se consoler auprès de sa famille mais là aussi les choses sont compliquées. Le voyage avait déjà mal commencé avec la perte de ses bagages et cela ne va faire qu’empirer. Il apprend ainsi que sa sœur Irène (Amira Casar) est à 2 doigts du divorce ce qui serait un cataclysme pour cette famille juive mais en plus de cela, il découvre que son père Nathan (Jean-François Stévenin) a une maitresse. Comme si cela ne suffisait pas, Ruben va également passer la nuit avec Maurice Goldberg (Jean-Luc Bideau), un ami de la famille déterminé à faire sa vie avec le jeune homme.

    01.jpg
    Les premières minutes annoncent la couleur, Let my people go n’est pas une comédie ordinaire ; on a devant nos yeux une famille juive pour le moins atypique. Un fils homosexuel, une fille au bord de la séparation, un père épris par une autre femme et tout cela donne des situations totalement imprévisibles. C’est l’occasion pour nous de découvrir davantage Nicolas Maury qui porte le film sur les épaules même si son rôle mais également son environnement rassemble trop de clichés. L’humour tourne parfois au grotesque mais sur la durée ce n’est pas une comédie qui saura se faire remarquer et il a toutes les chances de partir … oui mais sans vous !



    Il faut le voir pour : Mettre un casque à vos enfants quand ils font de la balançoire !