Happiness Therapy
Il y a 8 mois, notre pote Pat Solitano (Bradley Cooper) a surpris sa femme Nikki (Brea Bee) avec un autre homme et il a alors littéralement pété les plombs. On a alors découvert qu’il souffrait depuis longtemps de bipolarité et c’est ainsi qu’il a été traité dans un hôpital psychiatrique jusqu’à aujourd’hui où il peut enfin retrouver son foyer. Cette sortie n’a-t-elle pas été prématurée ? On serait tenté de le croire lorsque Pat s’amuse à réveiller ses parents à 4 heures du matin pour évoquer la vision pessimiste d’Hemingway. Alors qu’il essaie de sauver son mariage, il fait la connaissance de Tiffany (Jennifer Lawrence) au cours d’un diner et elle aussi a traversé des épreuves difficiles ces derniers temps.
Ce n’est pas tous les jours qu’un film s’intéresse au sujet de la bipolarité et le réalisateur David O. Russell adapte en fait pour l’occasion le livre de Matthew Quick. Un thème qui malheureusement s’efface au bout de 30 minutes pour mieux laisser place à une comédie romantique bien plus classique. L’atout charme d’Happiness Therapy doit beaucoup au duo Lawrence / Cooper vraiment délicieux et aussi très bien entouré avec notamment un superstitieux Robert De Niro. Ce beau monde permet ainsi de faire passer la pilule d’un scénario cousu de fil blanc avec plus de facilités mais l’essentiel est qu’un agréable moment vous attend !
Il faut le voir pour : Eviter le maillot de foot pour un diner !