Le pacte
Notre pote Will Gerard (Nicolas Cage) est professeur à la Nouvelle-Orléans, c’est un homme profondément bon qui n’hésitera jamais à vous aider si vous avez besoin de lui. Comment une telle personne pourrait donc soudainement se transformer en meurtrier recherché par la police ? Tout a commencé lorsqu’il a appris que sa femme Laura (January Jones) s’est faite agresser et violer ; peu de temps après un certain Simon (Guy Pearce) est venu à sa rencontre. Celui-ci lui a proposé de s’occuper de l’agresseur de sa femme mais Will sera alors redevable à cette organisation. Complètement désespéré, il accepte cette offre sans savoir que ce choix aura de graves répercussions. 6 mois plus tard, Simon refait surface dans sa vie en lui demandant de tuer un homme accusé de pédophilie.
Ce film du réalisateur Roger Donaldson reprend de manière détournée le principe du Vigilante en faisant intervenir une mystérieuse organisation. Nicolas Cage est donc le grand gagnant et se retrouve au cœur d’une terrible machination mais Le pacte qu’il a conclu est lui loin de nous emballer. Déjà, ce qui est assez pénible c’est de constater l’absence de nuances dans ce film ; au héros il ne manquerait que l’auréole au dessus de la tête pour en faire un saint. Reste ensuite que le dilemme qui lui est soumis ou l’existence même de cette association à but meurtrière auraient pu permettre une exploration plus intellectualisé du sujet ce qui est loin d’être le cas. Le hibou ravi jubile peut-être mais le spectateur ne ressent pas du tout la même chose.
Il faut le voir pour : Ne jamais mais alors plus jamais acheter 2 barres de chocolat à un distributeur !