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jérôme kircher

  • Un prince (presque) charmant

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    C’est signé ! Notre pote Jean-Marc (Vincent Pérez) est sur un nuage après avoir conclu cet accord avec ses nouveaux partenaires russes. Ce grand patron obnubilé par son travail en oublierait presque le mariage de sa fille Marie (Chloé Coulloud) qui a lieu prochainement dans le Sud. Celle-ci est totalement paniquée et son père peine à la rassurer d’autant plus qu’il a encore un détail à régler pour le juteux contrat qu’il vient de conclure. Après avoir déposé Marie à bord d’un jet privé, il règle ses affaires avant de prendre la direction du Sud. Au même moment, une certaine Marie Lavantin (Vahina Giocante) se rend dans les bureaux de Jean-Marc pour demander des comptes.

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    Du titre jusqu’au scénario, ça fleure bon la comédie romantique cul-cul la praline et effectivement à ce niveau-là, Un prince (presque) charmant tient toutes ses promesses. Le scénario signé Luc Besson nous confronte donc à un patron égoïste et hautain parti bien malgré lui dans un road-trip et qui va faire une rencontre providentielle en la personne de Vahina Giocante. Evidemment, l’amour ça change un homme et il ne faut pas être un grand devin pour connaitre la suite et ce n’est pas la réalisation standardisée de Philippe Lellouche qui provoquera en nous le coup de foudre. Enième film à l’eau de rose, il contentera ceux qui adorent le genre mais pour les autres on l’oubliera (à coup sur) vite !

     

    Il faut le voir pour : Vous mettre à la voiture électrique.

  • Louise Wimmer

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    Chaque jour qui passe est une véritable épreuve pour notre pote Louise Wimmer (Corinne Masiero) qui se retrouve actuellement dans une situation difficile. Cela fait 6 mois que son dossier traine et qu’elle attend de se voir attribuer un logement décent et jusque-là elle a élu domicile dans sa voiture. La vie au quotidien est éprouvante ; pour se nourrir elle guette les clients sur le départ au restaurant et pour la toilette, elle se rend dans les stations-services. Son travail de femme de ménage ne lui permet malheureusement pas à se sortir de cette spirale infernale. Louise est criblée de dettes et se demande si elle entreverra un jour le bout du tunnel.

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    Louise Wimmer constitue certes le portrait d’une femme tombée dans les affres de la précarité mais c’est aussi et surtout une photographie réaliste de notre société contemporaine. Au-delà du triste sort réservé à notre héroïne c’est en effet aussi l’occasion de découvrir un environnement hostile où l’individualisme et l’égoïsme des uns et des autres prend le pas. Louise est une femme qui refuse la pitié et est représentative d’une frange de la population plongée dans la misère mais qui fait tout son possible pour préserver les apparences perpétuellement à la recherche d’une bouée de sauvetage. Tout repose donc sur la comédienne Corinne Masiero plus habituée au théâtre qui se voit proposer là son premier grand rôle sur le grand écran et qui mériterait largement d’enchaîner avec d’autres.



    Il faut le voir pour : Penser à investir dans un Espace, on ne sait jamais ce qui peut arriver.

  • Au fond des bois

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    Nous sommes en 1865 au Sud de la France. Joséphine (Isild Le Besco) montait les marches pour se rendre à l’église lorsque son regard s’est porté sur un sans-abri. Il s’appelle Timothée (Nahuel Pérez Biscayart) et a été totalement subjugué par cette femme qu’il suit discrètement jusque chez elle sans jamais l’aborder. Un soir, il se rend à la maison de Joséphine où le père médecin l’accueille à bras ouverts mais dès le lendemain, Timothée et Joséphine disparaissent dans la nature. L’homme est doté de certaines capacités lui permettant de soumettre à sa volonté toux ceux qu’il croise et c’est ainsi qu’il est parvenu à charmer celle qui hante son esprit.

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    Bizarre, vous avez dit bizarre ? Il faut savoir apprécier l’étrange quand on se retrouve face Au fond des bois puisqu’on y suit un homme doté d’étranges pouvoirs et de sa victime au cours d’un curieux périple. Si au départ, ce particularisme nous intrigue quelque peu et la présence de l’acteur Nahuel Pérez Biscayart et de son accent argentin y est pour beaucoup ; on finit par se lasser de ce road-trip campagnard. Le problème c’est qu’il ne s’y passe pas grand-chose ; Isild Le Besco jouant d’abord les vierges effarouchées puis devenant femme épanouie et partenaire n’arrivent à aucun moment à donner du caractère à ce film. En conclusion, totalement oubliable.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus laisser personne vous toucher le dos.