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Premières Impressions 2012 - Page 33

  • L’amour dure trois ans

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    Son premier mariage s’est soldé par un véritable fiasco et notre pote Marc Marronnier (Gaspard Proust) n’a eu d’autres choix que d’augmenter à son tour les statistiques du divorce. Il ne fallait donc surtout plus parler d’amour à cet écrivain et pourtant c’est ce même thème qui va inspirer son futur succès en librairie L’amour dure trois ans. Son livre dresse un constat plutôt pessimiste des relations sentimentales et si vous deviez demander l’avis d’Alice (Louise Bourgoin), elle irait même jusqu’à vous dire que l’auteur de ce bouquin fait preuve d’une misogynie maladive. On comprend mieux pourquoi  Marc qui s’est épris d’elle fait tout pour lui cacher sa véritable identité mais la vérité finira bien par éclater au grand jour !

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    On le voyait déjà partout et voilà qu’il se décide de se lancer dans la carrière de réalisateur, Frédéric Beigbeider signe là une comédie sentimentale hélas sans grande passion. Difficile d’imposer sa patte dans un genre déjà bien encombré, l’écrivain tente bien quelques fantaisies mais rien qui ne permette à l’adaptation de son roman hautement autobiographique de marquer nos esprits. Il s’est trouvé un bon alter-ego en la personne de Gaspard Proust même si celui-ci se laisse parfois effacer par ses camarades de jeu d’un casting assez hétérogène. L’amour dure trois ans ne réussit donc pas à nous séduire outre-mesure, on dira juste que pour une première réalisation ça tient la route pour notre pote Beigbeider.



    Il faut le voir pour : S’interroger sur votre couple avant de fêter votre 3ème anniversaire !

  • Dubaï Flamingo

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    Drôle de surprise au réveil pour notre pote Vincent (Sergi Lopez). Sa femme Livia (Florence Thomassin) avait disparu de la chambre, commence alors une étrange d’aventure qui va le conduire auprès de Jackie (Vanessa Paradis). Pour cette dernière aussi c’est une journée difficile puisqu’elle vient de perdre son loup et qu’elle est bien décidée à lui rendre un dernier hommage en l’enterrant au cimetière des loups accompagné d’un certain Victor Hugo (Pratheen Ramalingam). Tous trois prennent donc la route et se dirige vers le Nord du pays mais la recherche s’annonce particulièrement ardue et pleine de surprises !

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    Attention, on tient peut-être déjà là l’ovni de l’année 2012 et cela n’a pas vraiment le sens d’un compliment. Un couple au bord des larmes pour avoir remporté une assiette de frites, une chèvre qui parle, une femme de ménage qui balaie le désert ou encore une paire de lunettes super filtrantes voici un avant-gout du paysage fantasmagorique de Dubaï Flamingo. Complètement décalé, la majorité des spectateurs vont sans doute rester au bord de la route et laisser cette belle bagnole customisées filer toute seule. A l’image de la première scène, c’est étrange et la curiosité laisse vite place à un profond ennui qui se limite heureusement à 1H24 malgré les présences de Vanessa Paradis et de Sergi Lopez !



    Il faut le voir pour : Apprendre à "tuner" une voiture !

  • Ma première fois

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    Les vacances s’achèvent et la rentrée scolaire réserve une belle surprise pour notre pote Sarah (Esther Comar). Un nouvel élève rejoint la classe ; il s’appelle Zachary (Martin Cannavo) et a déjà eu dans le passé quelques difficultés qui lui ont valu de changer régulièrement d’établissement. Au départ, ce garçon sur de lui l’énervait au plus haut point jusqu’à cette soirée magique où ils ont échangé leur premier baiser et depuis ils sont (presque) inséparables. Une relation qui va finir par avoir des conséquences néfastes sur son travail scolaire et Sarah ne peut pas se permettre de rater son bac elle qui a pour projet de partir aux Etats-Unis. Pendant ce temps, Zach est beaucoup moins préoccupé par ses études que par les difficultés qu’il rencontre dans sa famille.

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    Qu’elle ait laissé de bons ou de mauvais souvenirs, qui ne garde pas un souvenir impérissable de sa première relation amoureuse. Avec un tel sujet, ce film va donc attirer un public essentiellement féminin mais est-ce bien une raison pour nous pondre un tel ramassis de niaiseries ? A l’image de son héroïne adepte de listes en tous genres, Ma première fois semble avoir lui aussi réunit tous les clichés du genre pour les recracher bêtement. On notera en ce sens le garçon rebelle sur sa moto, la petite scène de jalousie à cause d’une photo publiée sur Facebook (sigh !) ou encore ce tête-à-tête sous une pluie battante. A coté de ça, il y a le geste inexpliqué de la pote d’enfance et cette triste conclusion qui est la cerise sur le gâteau débordant de guimauve !



    Il faut le voir pour : Retirer ce film de votre liste !

  • J. Edgar

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    C’est peu dire que notre pote John Edgar Hoover (Leonardo DiCaprio) aime son pays, il lui est totalement dévoué ! Il fut d’abord l’un des plus fervents assaillants contre l’expansion des communistes et son engagement couplé à une organisation sans faille va le conduire à prendre la tête du Bureau des Investigations. Beaucoup de choses vont alors changer ; les hommes qui seront sous ses ordres devront être irréprochables et il trouve d’ailleurs le bras droit idéal en la personne de Clyde Tolson (Armie Hammer). Commence alors un long règne qui durera 48 ans et pendant lesquels il va servir sous pas moins de 8 présidents, Hoover devient l’une des figures emblématiques des Etats-Unis et fondateur du désormais célèbre FBI.

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    C’est un personnage historique peut-être davantage aux Etats-Unis que de par chez nous mais J. Edgar a l’envergure d’un grand homme. Un biopic qui réunit 2 autres géants à savoir Clint Eastwood derrière la caméra et Leonardo DiCaprio qui se glisse dans la peau du célèbre directeur du FBI ; le résultat ne pouvait pas être décevant. Dans un sens c’est exact ; on apprécie la performance de DiCaprio qui incarne le personnage à travers le temps mais dans ce portrait il nous manque ce qui caractérisait Hoover à savoir plus de controverses. Ça reste donc très sage d’autant plus que la réalisation à base d’aller et retour entre passé et présent n’apporte pas grand-chose et amène au contraire un peu de confusion dans nos esprits. Bon film mais certainement pas la grande œuvre espérée.



    Il faut le voir pour : Finir de se convaincre qu'Hoover détenait beaucoup de vérités !

  • La colline aux coquelicots

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    Chaque matin c’est le même rituel pour notre pote Umi ; elle est la première à se lever, sort pour hisser les pavillons et s’empresse de préparer le petit-déjeuner pour l’ensemble des locataires de la pension. Après ça, elle se rend au lycée où elle va être le témoin privilégié d’un bien curieux spectacle. Afin de manifester leur opposition à la démolition de leur foyer, les garçons ont décidé de marquer les esprits et c’est Shun qui a assuré le show en procédant au saut traditionnel de l’école. Umi n’a pas manqué cet exploit et ce jeune homme ne la laisse pas indifférente, sentiment qui semble réciproque. Alors qu'ils se retroussent les manches pour tenter de sauver le Quartier latin, Shun va découvrir un incroyable secret sur son passé et qui va remettre en cause ses relations avec Umi.

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    Les contes de Terremer avaient témoigné de l’envie de Goro Miyazaki de succéder à son père et de faire les beaux jours des studios Ghibli. C’est une nouvelle adaptation d’un manga publié au Japon au début des années 1980 et, sans surprises, on retrouve un film d’animation de qualité avec un scénario qui sent bon la nostalgie. Contrairement aux précédentes productions des studios nippons, La colline aux coquelicots fait apparaître une histoire bien plus terre-à-terre. La seule fantaisie dont il fait preuve c'est cet incroyable foyer d'étudiants où chaque recoin réserve son lot de surprises. Sans atteindre le rang de chef-d'oeuvre, on passe toutefois un agréable moment que l'on soit petit ou grand !


    Il faut le voir pour : Ne jamais s'inscrire au club de Philosophie !

  • El gusto

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    Un magasin à Alger. Notre pote Safinez Bousbia était venue pour acheter un simple miroir et elle ne s’imaginait pas que cela serait le point de départ d’une formidable aventure. Le vendeur partage en effet avec elle les souvenirs de sa carrière de musicien, il se remémore ces belles années où il faisait partie de l’orchestre de Chaâbi. Ils étaient membres du conservatoire d’Alger et ont eu comme professeur le prestigieux Hadj M'hamed El Anka mais ce groupe allait se démanteler avec la guerre d’indépendance. La montée en puissance du Front de Libération Nationale allait conduire à l’exode de ceux qu’on nomme les pieds-noirs. 50 ans après ces évènements, Safinez tente l’impossible : réunir cet orchestre pour un concert exceptionnel !

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    Peut-être avez-vous entendu parler de ce groupe pour le moins unique qui a donné un concert à Paris en Janvier 2012 et si ce n’est pas le cas, voici donc une petite session de rattrapage. Ce documentaire revient ainsi sur la reformation d’un ancien orchestre qui a vu le jour dans les années 1950 en Algérie, l’âge d’or du Chaâbi. Le fil conducteur d’El gusto c’est donc cette réunion de potes d’enfance séparés depuis près de 50 ans notamment en raison de l’indépendance du pays qui a causé la scission entre juifs et musulmans. Construit à partir d’interviews des différents membres, on est les témoins de leurs souvenirs nostalgiques et des anecdotes. Si on a parfois l’impression d’être un peu perdu dans ce flot de souvenirs, on ressent la chaleur qui se dégage de leur musique ce qui en fait une joyeuse récréation pour le spectateur.



    Il faut le voir pour : Reprendre contact avec vos potes d’enfance et reformer votre groupe !

  • Intruders

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    Bien qu’elle vienne de souffler ses 12 bougies, notre pote Mia (Ella Purnell) est effrayée lorsque vient le moment de s’endormir. En fait, il y a quelques jours elle a fait une drôle de découverte dans le jardin de ses grands-parents ; caché dans le creux d’un arbre, elle a trouvé une petite boite. En ouvrant celle-ci, elle tombe sur un bout de papier sur lequel est écrite une histoire vraisemblablement imaginée par un enfant et où intervient un monstre nommé Sans visage. Ça tombe bien pour la jeune fille qui doit justement inventer une histoire pour l’école mais elle ne sait pas qu’en faisant cela, elle va redonner vie à un traumatisant cauchemar.

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    Comme j’étais entré dans la salle sans voir ni bande-annonce ni affiche et après les premières minutes je pensais qu’il s’agissait là d’un nouveau film d’épouvante espagnol. Une lueur d’espoir qui allait rapidement s’éteindre. Intruders propose en fait de suivre alternativement 2 histoires dont on devine assez facilement le point de liaison. Pour le reste, c’est du cinéma d’épouvante à l’américaine comme on a trop souvent l’occasion de voir c’est-à-dire sans aucune inspiration dans lequel sont venus s’égarer Clive Owen & Carice Van Houten. Pas la peine d’aller dans la salle, on a d’ores et déjà identifié les intrus : ce sont les futurs spectateurs de ce long-métrage insignifiant.



    Il faut le voir pour : Interdire à vos enfants d’écrire des histoires d’horreur.

  • Glenn

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    Notre pote Jack (Billy Boyd) est un grand pianiste malheureusement son talent fut gâché par des démons intérieurs. Il a en effet beaucoup souffert des critiques de son pères lorsqu’il était plus jeune et cela le hante encore au point qu’il est tombé dans l’alcoolisme et que Lana (Smadi Wolfman), la femme qu’il aimait l’a quitté pour son plus grand rival Henry (Dominic Gould). Cette histoire a connu une issue dramatique puisque Jack a eu la main cassée ce qui a brisé dans le même temps sa carrière de pianiste et le laisse au fond du trou. Alors qu’il ne semblait ne plus y avoir le moindre espoir, il se rend compte que son robot domestique N°3948 qu’il a renommé Glenn a un incroyable talent au piano et il décide donc de l’entrainer afin de le confronter à Henry.

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    Alors je ne sais pas trop quel est le public visé par ce film ; je pensais que ça s’orientait plus vers le divertissement familial mais le personnage de Glenn n’a rien d’attachant et le scénario prend une tournure plus dramatique au bout d’une heure. En plus de ça, l’histoire se déroule dans une société futuriste où les robots sont devenus de vrais potes d’enfance pour les hommes hélas les effets spéciaux sont loin d’être à la hauteur. Ça vire donc rapidement au ridicule et il n’y a pas grand-chose à sauver de ce naufrage cinématique avec aussi une question : qu’est venu faire Gérard Depardieu ?? Le mieux à faire c’est donc de laisser filer ce navet qui ne risque pas de faire une longue carrière au cinéma.



    Il faut le voir pour : Arrêter d’abuser du Whisky, vous allez vous mettre à parler à des robots !

  • Parlez-moi de vous

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    C’est un rendez-vous immanquable pour de nombreux auditeurs, à 21 heures la radio s’allume pour assister à l’émission de Mélina (Karin Viard). C’est une libre-antenne où elle aborde bon nombre de sujets mais surtout où elle prodigue de précieux conseils, des conseils qu’elle devrait peut-être suivre. En effet, dans l’intimité elle s’appelle Claire Martin et souffre d’une profonde blessure : celle de n’avoir jamais connu sa mère. Aujourd’hui, après de nombreuses recherches, elle a enfin retrouvé sa trace en banlieue parisienne. Elle s’appelle Jaëlle (Nadia Barentin) et est à la tête d’une nouvelle famille ; de peur de révéler sa véritable identité, Claire va jouer les bénévoles pour approcher celle qui hante ses pensées.

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    Ça n’est peut-être qu’une impression personnelle mais au cours de ses dernières années, Karin Viard semble de plus en plus s’imposer comme une figure incontournable du cinéma français. Déjà savoureuse dans Ma part du gâteau, on la retrouve une nouvelle fois dans un rôle sur mesure où elle se glisse dans la peau d’une femme à la recherche d’une mère qu’elle n’a jamais connu. Animatrice populaire la nuit, elle se transforme ensuite en une femme solitaire à la vie complètement aseptisée et à l’affut du moindre microbe ce qui donne quelques jolis moments de rigolade. Si ce personnage sait nous séduire, on attendait davantage des retrouvailles avec cette mère qui auraient du être le point d’orgue du film. Parlez-moi de vous reste néanmoins un bon moment de cinéma.



    Il faut le voir pour : Toujours nettoyer avant de vous asseoir !

  • 10 jours en or

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    Beau parleur et séducteur devant l’éternel, notre pote Marc (Franck Dubosc) était voué à devenir commercial et d’ailleurs chez Man, c’est un excellent élément. C’est au cours de sa tournée qu’il fait une rencontre pour le moins particulière, celle de Marie (Tatiana Rojo) avec qui il va terminer la soirée. Une autre surprise l’attend au réveil puisqu’en partant à la recherche de la jeune femme, il tombe nez à nez avec un petit garçon du nom de Lucas (Mathis Touré). Marie, sa mère, se trouve en effet sous la menace d’un arrêté de reconduite à la frontière et a ainsi confié le destin de son fils à Marc. Individualiste et égoïste, le commercial se retrouve dans une drôle de situation et n’a d’autres choix que de ramener Lucas auprès de son père dans le sud de la France.

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    On savait Dubosc populaire en tant que comique, on avait beaucoup moins l’occasion de le découvrir dans des rôles plus dramatiques. 10 jours en or est un road-movie qui rassemble une galerie de personnages assez atypiques entre la jeune femme qui parle plus vite qu’elle ne pense et un grand-père adepte du canard WC mais tous sont unis par une profonde solitude. On retrouve du mec très égoïste qui va finir par se transformer au contact d’un enfant, le déroulement de l’histoire est malheureusement un peu trop classique. Il n’y a rien qui puisse donner un peu de caractère à ce film pas même la première prestation plus que correcte du petit Mathis Touré, aussi vite vu qu’oublié !



    Il faut le voir pour : Ne pas oublier d’acheter un siège rehausseur pour vos enfants !


    Découvre le film Dans la peau de Marc !