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Premières Impressions 2012 - Page 30

  • Chronicle

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    Entre une mère gravement malade et un père alcoolique et violent, Andrew (Dane DeHaan) traverse une période difficile. Au lycée ce n’est guère plus glorieux ; sa nouvelle manie de se promener avec son caméscope le rend encore plus bizarre aux yeux de ses camarades. Heureusement son pote d’enfance Matt (Alex Russell) essaie de le sortir un peu de sa coquille et au cours d’une soirée, ils vont faire une incroyable découverte. Accompagné de Steve (Michael B. Jordan), ils tombent sur un étrange trou et la curiosité les pousse à s’y aventurer et plus rien ne sera jamais plus comme avant. Quelques temps après, ils s’aperçoivent en effet qu’ils sont dotés de pouvoirs télékinésiques, un sentiment de puissance enivrante peut-être même trop !

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    Pour un mec comme moi qui a été bercé aux comics, Chronicle semblait être la bonne surprise de 2012. Qui n’a jamais rêvé d’avoir un jour des super-pouvoirs, la première réalisation de Josh Trank s’appuie donc sur ce fantasme tout en une mise en scène à la caméra DV. Sur ce dernier point, il y a quand même un léger ras-le-bol de voir ce style de réalisation décliné à toutes les sauces d’autant plus qu’en l’occurrence, le scénario se suffisait à lui-même. Si le principe apparait plutôt fun, le film ne démarre réellement qu’au moment où l’un des personnages pète les plombs soit un peu plus d’une vingtaine de minutes vraiment intéressantes. Simplement un bon passe-temps.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas trop trainer avec ceux qui saignent souvent du nez !

  • Dos au mur

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    Notre pote Nick Cassidy (Sam Worthington) s’est réservé une belle chambre à l’hôtel Roosevelt avec une vue imprenable sur New-York. Après un somptueux repas arrosé de champagne, il fait un peu de ménage avant d’enjamber la fenêtre et menace désormais de sauter du 21ème étage de l’immeuble ! En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, les passants s’amassent et les médias arrivent sur les lieux et tous se posent une seule et même question : qui est cet illuminé ? Il y a encore 1 mois, Nick croupissait dans les cellules de Sing Sing mais il a profité de l’enterrement de son père pour s’évader. Cet ancien flic a été arrêté pour avoir volé un diamant estimé à 40 millions de dollars à David Englander (Ed Harris) or la vérité n’est pas celle qui parait être.

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    Il suffira de 5 petites minutes pour accrocher le spectateur, le temps pour notre pote Sam Worthington de prendre l’air au bord de sa fenêtre et de jouer les funambules pendant plus d’une heure. Ça fait un peu penser à Phone game dans le principe mais rassurez-vous, une autre histoire se développe parallèlement permettant ainsi de dévoiler au fur et à mesure un scénario efficace quoi que un peu tiré par les cheveux. Qu’importe, il y a assez d’action et de rebondissements pour ne pas s’ennuyer et si Dos au mur ne casse pas des briques (désolé, il fallait que ça sorte), il a ce qu’il faut pour nous assurer un bon divertissement.

     

    Il faut le voir pour : Eviter d’encourager les gens à sauter des immeubles !

  • La dame de fer

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    Elle est née Margaret Roberts (Alexandra Roach / Meryl Streep) mais c’est sous le nom de Margaret Thatcher que le monde entier va apprendre à la connaitre. Fille d’épicier, ses convictions politiques ont très vite été forgées par les discours du Parti Conservateur et la volonté d’aider son pays va la conduire inexorablement sur le devant de la scène. Les débuts sont difficiles car si ses idées sont respectées, le seul fait qu’elle soit une femme apparait comme un frein pour sa carrière et ce n’est qu’avec le soutien de son mari Denis (Harry Lloyd / Jim Broadbent) qu’elle va révolutionner le paysage politique. En 1979, elle est élue Premier Ministre d’Angleterre, elle devient ainsi la première femme à occuper ces fonctions ce qui lui vaudra aussi bien louanges que critiques acerbes.

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    C’est le rôle d’une grande carrière, celui qui aura valu à Meryl Streep de rafler l’Oscar de la meilleure actrice en 2012. Surnommée La dame de fer, le passage de Margaret Thatcher à la tête du gouvernement anglais entre 1979 & 1990 aura laissé des traces. On aurait d’ailleurs mieux apprécié que ce biopic s’attarde davantage sur cette période charnière que de nous infliger ce va et vient perpétuel avec une femme victime des maux de la vieillesse. Que ce soit la Guerre des Malouines, le mouvement de grève des mineurs britanniques ou l’attentat du Grand Hôtel de Brighton ; ces évènements cruciaux sont à peine survolé. C’est donc un portrait en demi-teinte qui s’offre à nous, la superbe prestation de l’actrice réussit à peine à masquer un film qui sonne creux.

     

    Il faut le voir pour : Surveiller de près le prix du lait !

  • La vie d’une autre

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    Notre pote Marie (Juliette Binoche) était chez les Speranski dans la perspective de décrocher un job et c’est là qu’elle a aperçu pour la première fois Paul (Mathieu Kassovitz). C’est ensuite sur la plage qu’elle a eu la joie de le revoir, les prémices d’une soirée magique et surprenante. En effet, lorsqu’elle se réveille, Marie se retrouve propulsée dans un appartement avec vue sur la Tour Eiffel et mère d’un petit Adam (Yvi Dachary-Le Beon). Elle est désormais en 2011 soit un saut de 15 ans depuis cette nuit passée avec Paul qui est devenu depuis son mari mais leur relation a quelque chose d’étrange. A la veille de ses 41 ans, elle se découvre une vie où elle est devenue une toute autre personne, quelqu’un qu’elle a du mal à reconnaitre.

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    Adaptation du roman de Frédérique Deghelt, c’est le genre de scénario que les américains raffoleraient pour nous en proposer une banale comédie. Pour son premier long-métrage, Sylvie Testud a en partie réussit à contourner ce piège facile en évitant de surjouer le coté burlesque de la situation et en conservant ce coté dramatique qui vient équilibrer l’ensemble. C’est un bonheur de voir évoluer cette Juliette Binoche rayonnante et spontanée malgré tout cela ne suffit pas nous emballer complètement à cause notamment d’un dénouement attendu. Pas forcément la sortie cinéma du mois mais on passe vraiment un bon moment devant La vie d’une autre.

     

    Il faut le voir pour : Préparer des tartines grillées pour vos enfants.

  • Il était une fois, une fois

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    C’est avec plein d’espoir que Willy Vanderbrook (François-Xavier Demaison) débarque en France ; il a en effet rendez-vous pour un important rendez-vous qui pourrait lui ouvrir les portes de la conciergerie du prestigieux hôtel Westin Paris Vendôme. Malgré un CV impeccable, sa candidature n’est pas prise au sérieuse en raison de ses origines belges et cela il a bien du mal à l’accepter. Histoire de régler les comptes, il décide avec ses potes d’enfance Serge & Frank (Charlie Dupont & Jean-Luc Couchard) de retourner à l’établissement en se faisant passer cette fois pour un membre de la famille royale belge. Un subterfuge qui trompe tout le monde et même Jessica (Anne Marivin) mais lorsqu’elle découvre la vérité, elle s’en sert comme moyen de pression pour commettre un casse mémorable.

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    Nos voisins belges sont de nouveau à l’honneur et c’est bien évidemment à travers une comédie qu’ils viennent défendre leurs couleurs. Si on connait déjà bien Jean-Luc Couchard, on découvre un peu plus Charlie Dupont entourant le duo Marivin / Demaison dans un film où les blagues fusent avec quelques répliques bien senties. On notera également une succulente apparition en guest-star de Stéphane Bern, le spécialiste ès de la royauté. Au final, Il était une fois, une fois est une comédie tout ce qu’il y a de plus sympathique où l’ on retrouve un petit échantillon d'idées reçues pour mieux les tourner en dérision et qui saura vous faire passer un bon moment et vous donner la frite.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à reconnaitre les différents accents belges !

  • Ghost Rider : L'esprit de vengeance

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    Depuis qu’il a signé un pacte avec le diable, la vie de notre pote Johnny Blaze (Nicolas Cage) est devenu un véritable … enfer ! Pour tenter de se protéger de cela, il a décidé de s’exiler en Europe de l’Est mais un certain Moreau (Idris Elba) est parvenu à retrouver sa trace. Cela ne semble pas relever du hasard mais plutôt du destin puisqu’il va lui demander de venir en aide à un jeune garçon du nom de Danny (Fergus Riordan). Enfin ce n’est pas vraiment Johnny dont il est venu demander l’aide mais plutôt celle de son hôte maléfique, le terrible Ghost Rider ! En échange de ce service, Moreau promet à l’ancien cascadeur de le débarrasser à jamais de sa malédiction mais la mission ne s’annonce pas aussi facile qu’il ne le pensait.

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    De toutes les adaptations des comics Marvel, Ghost Rider est loin de figurer parmi les grands succès ; on le rangerait plutôt du coté des Quatres Fantastiques ou Daredevil. Certains pensaient qu’on pouvait difficilement faire pire que le premier volet et ils ont quand même réussi à le faire ! La seule scène un tant soit peu valable reste une impressionnante baston où le Rider dévaste tout un chantier mais en dehors de ça, c’est le néant. Déjà que Cage ne fait pas l’unanimité auprès des lecteurs de Marvel, il risque de les énerver encore plus puisqu’il surjoue à fond les manettes pour tenter de donner à son personnage un coté torturé mais parvient juste à déclencher les rires. Ghost Rider : L'esprit de vengeance est un échec total qui risque d’enterrer le personnage à moins de faire un reboot complet.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir comment le Ghost Rider fait pipi.


    En savoir plus sur Ghost Rider ?

  • Voyage au centre de la Terre 2 : L’ile mystérieuse

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    Les relations entre Sean (Josh Hutcherson) et son beau-père Hank (Dwayne Johnson) ne sont pas au beau fixe et c’est pour resserrer leurs liens qu’ils se sont envolés ensemble pour les Palaos. Le jeune garçon a en effet intercepté un message codé de son grand-père qui révèle que ce dernier a découvert l’ile mystérieuse qui fut évoqué dans les œuvres de Jules Verne. Difficile de trouver le moyen de s’y rendre mais ils finissent par se faire accompagner par Gabato (Luis Guzman) et sa fille Kailani (Vanessa Hudgens). L’arrivée sur l’ile est chaotique mais les surprises ne font que commencer car ils ont débarqué dans un lieu magique et vont croiser d’incroyables créatures mais un autre danger les guette.

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    4 ans après nous avoir entrainés aux tréfonds de la terre, nous sommes conviés à une nouvelle aventure avec Voyage au centre de la Terre 2 : L’ile mystérieuse. Une production destinée à un public jeune comme en témoigne l’association entre Josh Hutcherson (déjà présent dans le précédent volet) & Vanessa Hudgens mais on notera toutefois les présences au générique de Dwayne "The Rock" Johnson, Michael Caine et Luis Guzman. A part ça rien de spécial, ce sont d’abord les enfants qui s’émerveilleront devant ces oiseaux géants, d’énormes lézards ou des abeilles en guise de Vélib’ et eux ne pointeront pas du doigt les faiblesses du scénario et le jeu souvent artificiel des acteurs.

     

    Il faut le voir pour : Travailler vos pectoraux.


    En savoir plus sur Voyage au centre de la Terre ?


    Exclusivité Ciné2909 : L'avant-première de Voyage au centre de la Terre 2 : L’ile mystérieuse à l'UGC de Paris Bercy !!

  • Star Wars Episode 1 - La menace fantôme 3D

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    La planète Naboo est prise à la gorge par la Fédération du Commerce qui a organisé un blocus. Afin de désamorcer cette situation, Qui-Gon Jin & Obi Wan Kenobi (Liam Neeson & Ewan McGregor), 2 chevaliers Jedi, ont été envoyé en tant qu’émissaires mais les négociations vont tourner court. A peine sont-ils arrivés sur le vaisseau qu’ils sont attaqués de toute part mais ils parviennent à échapper au piège tendu et à rejoindre sur Naboo où la Reine Amidala (Natalie Portman) est en danger. Elle est en effet capturé par les soldats de la Fédération et ils veulent la forcer à signer un traité mais elle va parvenir à s’enfuir grâce à l’intervention des Jedi, ils prennent alors la direction de la planète Tatooine. C’est là que Qui-Gon fait la connaissance du jeune Anakin Skywalker (Jake Lloyd), une rencontre qui aura des répercussions sur l’avenir de la galaxie.

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    Voici donc le point de départ de la mythologie Star Wars, l’épopée la plus prolifique de l’histoire du cinéma. Evidemment, en tant que fan de l’univers inventé par George Lucas, on se réjouissait d’avance mais c’est là qu’il a fait son apparition : Jar Jar Binks !! Ce personnage plus que controversé est à l’image de Star Wars Episode 1 - La menace fantôme 3D à savoir destiné à faire marcher à plein régime la machine Marketing. Avec les progrès des effets spéciaux, le réalisateur a laissé son imagination fertile prendre vie mais à trop vouloir en faire il en oublie l’âme de sa saga. Il n’y a encore que le personnage de Dark Maul qui sauve un peu ce film mais il est tellement sous-exploité qu’on en finirait presque par l’oublier. On se laissera tenter parce qu’il s’agit de Star Wars mais ce n’est pas un épisode qui restera dans les mémoires.

     

    La version 3D : Qu’il est malin ce Lucas, après avoir ressorti sa première trilogie en version Edition spéciale, voilà qu’il s’empare du phénomène de la 3D pour se faire encore plus d’argent satisfaire les plus grands fans. Une version très artificielle, il n’y a aucune scène dans laquelle on ne se sent immergé pas même la course de Pod racers et c’est là qu’on se dit que l’attente ne valait pas vraiment la peine !

     

    Il faut le voir pour : Découvrir l’enfance de Dark Vador

  • En secret

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    Comme de véritables potes d’enfance, Atafeh & Shirin (Nikohl Boosheri & Sarah Kazemy) ne se quittent jamais et on les croise régulièrement dans les soirées de Téhéran. Si leur complicité saute aux yeux, tout le monde ignore cependant que ce qui les lie va bien au-delà de la simple amitié ; elles s’aiment profondément mais ne peuvent vivre cette passion au grand jour dans un pays encore très conservateur. Leur relation va changer avec le retour de Mehran (Reza Sixo Safai), frère d’Atafeh  qui a abandonnée la musique et consacre désormais son temps à la religion au point de devenir membre de la Police des mœurs.

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    On sait que la liberté d’expression est encore un doux mirage dans certains pays et un film comme En secret risque bien de provoquer quelques remous. Cette première réalisation de Maryam Keshavarz dépeint ainsi l’amour entre 2 femmes mais aussi et surtout expose en toile de fonds les répressions à l’encontre de la communauté gay. Derrière la scène de doublage d’Harvey Milk, on entrevoit ainsi la censure exercée dans le pays ; le bénéfice de certaines libertés est encore un bien long combat ! Si on est séduit par les 2 interprètes principales que sont Nikohl Boosheri & Sarah Kazemy en revanche le personnage de Mehran est à l’image d’un film manque d’un peu plus d’approfondissement. Ça reste toutefois une belle découverte.

     

    Il faut le voir pour : Improviser avec vos potes des doublages de film !

  • JC comme Jésus Christ

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    Son nom est d’ores et déjà inscrit dans le Guinness book des records, à seulement 15 ans il fut récompensé par une Palme d’or suivi ensuite d’un César ; pas de doute Jean-Christophe Kern (Vincent Lacoste) est un génie ! Parce qu’il n’a rien à cacher, il a accepté qu’une équipe de tournage le suive au quotidien que ce soit auprès de sa famille ou durant le processus de création de son prochain film. Il a eu une révélation : faire un biopic musical sur le criminel Ducroux et de nombreuses stars se battent déjà pour obtenir ce rôle en or. Acclamé partout où il passe, JC garde tout de même les pieds sur Terre car pour lui rien ne vaut un bon bol de Miel Pops.

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    Première réalisation pour Jonathan Zaccaï qui tente le pari osé de se lancer dans le vrai-faux documentaire à la manière d’un Moi, Michel G, Milliardaire, Maitre du monde. Là encore nous allons à la rencontre d’un personnage très imbu de lui-même et l’occasion d’un nouveau grand rôle principal pour Vincent Lacoste dont on attendait la confirmation depuis qu’il a été révélé dans Les beaux gosses et qui n’a depuis fait qu’enchainer les seconds rôles. Si on accueille avec plaisir l’idée qui nous réserve quelques bons moments avec un humour parfois irrévérencieux comme la production de cette comédie musicale, sur la longueur JC comme Jésus Christ peine à trouver et maintenir le rythme. Sympa à voir mais encore faut-il que Lacoste ne vous laisse pas indifférent.

     

    Il faut le voir pour : Oublier les autres céréales et acheter des Miel Pops.