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Premières Impressions 2011 - Page 28

  • Rango

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    Il vient de débarquer à Poussière et plus rien ne sera comme avant ! Il se fait appeler Rango et a la gâchette facile et d’ailleurs avec une seule balle, il est parvenu à terrasser le faucon qui terrorisait toute la ville. Pourtant, il y a encore quelques heures, Rango n’était qu’un simple caméléon perdu en plein désert Mojave après un accident de la route qui l’a séparé de ses propriétaires. Pour se fondre dans le décor, il s’est donc fait passer pour un redoutable cow-boy et cette réputation lui vaut d’être nommé shérif. Sa première tache sera de résoudre l’énigme concernant l’eau qui n’arrive plus jusqu’à Poussière et qui pousse chaque habitant à quitter la ville.

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    Après nous avoir fait voyager en compagnie de Jack Sparrow et de ses hommes du Black Pearl, Gore Verbinski nous offre une belle récréation avec Rango, un caméléon qui va vous en faire voir de toutes les couleurs. Premier point frappant, les graphismes sont d’une beauté et d’une finesse exceptionnelle à l’image du clone de Clint Eastwood. A cela s’ajoute un panel de personnages d’une grande diversité avec évidemment comme point d’attache un héros peu conventionnel. Belle aventure qui promet aux spectateurs de toutes les générations de passer un très bon moment de cinéma.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à apprécier l’eau courante !

  • Waste Land

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    Vik Muniz est un artiste qui s’est rendu célèbre par des œuvres bien particulières puisqu’elles soient exclusivement composées de déchets ! Le succès aidant, il s’est lancé un nouveau défi en se rendant au Brésil, son pays natal, où il compte composer sa nouvelle œuvre au Jardim Gramacho, la plus grande déchetterie au monde. C’est en ce lieu que sont déversées des tonnes de matériaux recyclables et que plus de 2 500 personnes s’occupent du tri pour le compte des sociétés. Vic apprend le fonctionnement de cet endroit atypique et rencontre notamment Tião qui a crée une association défendant les droits de ces catadores. Des personnes qui sont fiers de leur travail quotidien effectué dans des conditions souvent déplorables.

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    Qui aurait cru un jour qu’on irait au cinéma pour voir des ordures ? Au départ, Waste Land parait un peu précipité, on découvre à peine qui est Vik Muniz qu’on nous embarque déjà pour Rio en vue de son prochain projet. C’est en découvrant la suite que l’on comprend mieux qu’il ne s’agit pas tant d’un documentaire sur l’artiste mais véritablement un regard posé sur la vie de ces "catadores" et du projet dans lequel ils se sont engagés. Faire participer cette communauté à la création d’une œuvre d’art et leur par la même occasion de se faire entendre, voilà quelle était la volonté de Lucy Walker. C’est une œuvre merveilleuse à découvrir absolument et donc un Coup de cœur Ciné2909 !

     

    Il faut le voir pour : Penser à trier vos ordures !

  • Si tu meurs, je te tue

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    Philippe (Jonathan Zaccaï) sort à peine de prison et une page de sa vie se tourne. Il a trouvé un petit appartement et concernant le boulot il s’occupe de débarrasser les caves, bref tout va plutôt bien. Un soir, il rencontre Avdal (Billey Demirtas) au bar ; ils se sont déjà croisés et échangent quelques mots. Philippe comprend alors que son nouveau pote d’enfance n’a pas de logement et lui propose de l’héberger pour le dépanner. Il lui trouve également un job malheureusement Avdal meurt de cause naturelle apparemment et Philippe doit prendre contact avec sa fiancée Sibe (Golshifteh Farahani). Cette dernière vient d’arriver en France mais elle ignore encore le drame qui vient de se produire.

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    Si on s’arrête aux 15-20 premières minutes du film, on se dit alors qu’on aurait mieux fait de rester chez soi mais cela aurait été une belle erreur ! Après un prologue assez statique, on découvre une comédie à l’humour à l’image de son titre à savoir très décalé et l’ennui qu’on éprouvait au départ se transforme alors en une agréable surprise. Marqué par le second degré, impossible de ne pas rire devant ce groupe de potes d’enfance kurdes ou de résister au charme de l’envoutante Golshifteh Farahani. Si tu meurs, je te tue est un film qui interpelle dans ses premiers instants mais qui se révèle être au final une très belle découverte.

     

    Il faut le voir pour : Manger des œufs durs.

  • Les yeux de sa mère

     

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    C’est la mort de son père qui a tout déclenché, soudain Maria Canalès (Géraldine Pailhas) a réalisé qu’elle devait revoir son fils qu’elle n’a jamais connu. Elle avait 16 ans à l’époque et ne pouvait pas s’occuper de lui car elle ambitionnait de devenir danseuse étoile, un objectif qu’elle a aujourd’hui réalisé. Cette grossesse, elle ne l’a jamais avoué à ses parents et encore moins à sa mère Lena Weber (Catherine Deneuve), célèbre présentatrice du journal télévisé depuis 15 ans maintenant. Entre les deux femmes, les relations se sont distanciées progressivement ; des secrets familiaux qui intéressent Mathieu Roussel (Nicolas Duvauchelle), journaliste qui a réussit à s’immiscer dans leurs vies sans qu’elles suspectent quoi que ce soit.

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    Portrait d’une famille sur 3 générations incarnée respectivement par Catherine Deneuve, Géraldine Pailhas & Jean-Baptiste Lafarge Les yeux de sa mère est un joli mélo signé Thierry Klifa. Le cinéma de l’ancien critique de Studio magazine repose énormément sur la richesse de ses personnages (entendez vous attendez pas à de l’action) et il nous en donne encore la preuve en l’occurrence. Si l’impressionnant casting démontre la volonté du réalisateur de nous offrir un film d’une grande densité, il y a des aspects qui interpellent comme cette starification trop superficielle de Catherine Deneuve ou encore les relations ambigües de Nicolas Duvauchelle. Un film plutôt plaisant.

     

     

     Il faut le voir pour : Ne plus étonner de voir des personnes s’évanouir soudainement.

  • Mr. Nice

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    A en croire son parcours scolaire, notre pote Howard Marks (Rhys Ifans) était destiné à un brillant avenir mais le destin joue parfois de drôles de tours. C’est en intégrant la prestigieuse école d’Oxford que ce gallois a vu sa vie complètement bouleversé au moment où il a fumé son premier joint. A compter de ce jour, le Cannabis et le Haschich sont devenus ses compagnons de fortune mais Howard n’est pas qu’un simple consommateur, il va également se mettre à dealer. Ça a commencé par le transport de drogues d’Allemagne jusqu’en Angleterre et cela va rapidement se développer avec des contacts jusqu’à Kaboul en Afghanistan. Il n’a peur de rien et se lance même le défi de conquérir le marché gigantesque qui se trouve aux Etats-Unis.

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    C’est l’histoire d’un trafiquant de drogue vraiment pas comme les autres. Le monde connait Howard Marks comme un dealer qui a usurpé plusieurs identités et qui s’est également immiscé aussi bien dans le MI 6, les services secrets britanniques ou l’IRA. Premier grand rôle pour Rhys Ifans qui s’était mis à nu  aux cotés d’Hugh Grant dans Coup de foudre à Nothing Hill, Mr. Nice tout comme la prestation du principal intéressé est plutôt convenu et ne vous fera pas planer plus que ça. On s’attendait à un peu plus d’extravagance dans l’adaptation de l’autobiographie de Marks, ça manque clairement d’esprit Sex, drogue & rock’n’roll !

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à faire un spectacle à l’aide d’un simple stylo (mais pas à tout le monde et c’est seulement réservé aux mecs !)

  • Ma compagne de nuit

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    Marine & Julia (Hafsia Herzi & Emmanuelle Béart) se sont rencontrées à l’hôpital. La première y travaillait en tant que régisseuse et logeait gracieusement au sein de l’établissement, la seconde s’apprêtait à sortir. En voulant venir en aide à une patiente en difficulté, Marine a violé les protocoles de sécurité et excédée par ces reproches, elle s’est enfuie. C’est alors que Julia lui a proposé de l’héberger mais en échange d’un service ; elle souffre d’un cancer généralisé et ses jours sont donc comptés. Elle veut simplement mourir chez elle et engage ainsi la jeune femme comme aide-ménagère.

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    Sur le papier le duo Emmanuelle Béart / Hafsia Herzi est plutôt inattendu et malheureusement pour la première réalisation d’Isabelle Brocard, elles ne parviennent aucunement à trouver la juste partition. Le personnage de Julia parait très distant si bien qu’elle ne parvient jamais à nous transmettre la moindre émotion. Quant à la découverte de La graine et le mulet, elle a toujours autant de mal à nuancer son jeu au point qu’elle nous insupporte dès qu’elle se met à élever la voix (et elle ne pourra pas se recycler dans la musique). Dans l’ensemble c’est donc très monotone, le tandem des 2 actrices principales est très décevant et puis on s’épuise devant le dénouement interminable de Ma compagne de nuit.

     

    Il faut le voir pour : Ecouter la radio pour vous endormir.

  • Le mytho - Just go with it

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    A l’aube de son mariage, notre pote Danny Maccabee (Adam Sandler) a découvert le vrai visage de celle qui était à deux doigts de devenir sa femme et a noyé son chagrin dans un bar. C’est là qu’il découvre le pouvoir de son alliance et l’empathie qu’il peut provoquer auprès de la gente féminine lorsqu’on est capable de trouver l’histoire qui convient. Des années plus tard, son manège continue mais en rencontrant Palmer (Brooklyn Decker), Danny est persuadé qu’elle est la femme de sa vie. Encore une fois, il s’empêtre dans le mensonge et prétend être en pleine procédure de divorce avec une certaine Devlin. Pas de chance, Palmer veut rencontrer cette femme et le chirurgien n’a d’autres choix que de demander à sa secrétaire Katherine (Jennifer Aniston) de jouer le jeu.

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    Pour nous pondre sa comédie romantique, le réalisateur Dennis Dugan a utilisé le moule adéquat et nous sort donc un film qui n’a franchement rien d’original. Le duo Jennifer Aniston / Adam Sandler est sympathique mais pour maintenir le rythme pendant 1H50, ce sont surtout les personnages secondaires et notamment les enfants (Bailee Madison & Griffin Gluck) qui apportent un brin de fraicheur. On ne cachera pas qu’on trouve parfois l’humour assez lourd (le commerce de chèvre a de quoi laisser pantois) mais ce serait vous mentir si je disais que je n’ai pas pris un certain plaisir à voir Le mytho - Just go with it. Une comédie passable quoi !

     

    Il faut le voir pour : Demander à vos potes mariés de vous prêter leur alliance.

  • Hell driver

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    Tout le monde le croyait mort et pourtant notre pote John Milton (Nicolas Cage) est bel et bien là en train de dézinguer tous les malheureux qui croiseront son chemin. Sa fille est morte dans d’atroces souffrances après s’être confronté à Jonah King (Billy Burke), gourou d’une secte peu recommandable. D’ailleurs, il a encore frappé en enlevant un bébé après avoir pris soin de se débarrasser des parents. John écume donc les routes pour lui mettre le grappin dessus mais son voyage ne sera pas de tout repos puisqu’il est poursuivi par un homme mystérieux se faisant appeler Le comptable (William Fichtner). Sans compter qu’il voyage avec Piper (Amber Heard), une jeune femme à qui il est venu en aide.

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    Que les amateurs de belles carrosseries (au sens propre comme au sens figuré) se réjouissent ; Hell driver arrive à point nommé pour titiller votre testostérone. Si on ne tient pas compte des belles nanas (Bravo à Amber Heard digne héritière de Megan Fox dans Transformers) et des bagnoles, que reste t-il de ce film, pas grand-chose assurément. Scénario quand même bien obscur et effets spéciaux d’une qualité consternante notamment dans la scène finale sautent à nos yeux mais le spectacle est assuré. A ceux qui n’ont pas besoin de réfléchir et qui apprécient le n’importe quoi, c’est un film fait pour vous !

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de conduire comme un taré ou vous allez vous retrouver en enfer !

  • L’agence

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    David Norris (Matt Damon) est un politicien en devenir, il brigue le poste de sénateur de New-York mais échoue de peu à cause de son caractère parfois impulsif. Une défaite qu’il a surmontée bien aidé par sa rencontre atypique avec Elise Sellas (Emily Blunt) puisqu’ils se sont croisés dans les toilettes des hommes. Quelques temps après, David la croise de nouveau dans le bus or ces retrouvailles n’auraient jamais du avoir lieu car cela ne faisait pas parti du plan ! Aussi invraisemblable que cela puisse paraitre, il existe une organisation appelée L’agence qui supervise toutes nos actions et mène notre vie selon un plan défini.

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    Au début on se dit qu’il s’agit là d’un énième thriller et puis le temps d’installer son personnage principal et L’agence bascule dans le domaine de la science-fiction. Ce n’est pas peu dire qu’on est grandement déconcerté par cette intrigue improbable (un peu à la manière de The box) mais finalement avec sa petite touche d’humour, on rentre progressivement dans l’histoire. Le couple Emily Blunt / Matt Damon est plutôt quelconque et ne parvient pas à tirer vers le haut cet étrange thriller. Sans nous emballer, le premier film de George Nolfi réussit toutefois à nous distraire et puis si ça se trouve, aller le voir fait certainement partie du plan de votre vie !

     

    Il faut le voir pour : Aller vous acheter un chapeau.

  • Conviction

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    Dès sa plus tendre enfance, notre pote Kenny Waters (Sam Rockwell) a eu des soucis avec les forces de l’ordre. Avec la complicité de sa sœur Betty Anne (Hilary Swank), ils s’amusaient à voler des bonbons ou à entrer chez les gens en s’imaginant avoir une vie normale. Des années plus tard, Kenny est cette fois dans de sales draps puisqu’on l’accuse de meurtre ; une femme a été retrouvée baignant dans une mare de sang poignardée sauvagement à plusieurs reprises. Une fois de plus, Betty Anne est la première à prendre sa défense mais en raison de difficultés financières, elle ne peut faire appel à un avocat. Elle décide donc de reprendre ses études qui lui permettront de devenir membre du barreau et défendre ainsi son frère.

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    Conviction a tout de la belle histoire - hormis le fait qu’il y ait un meurtre en toile de fond évidemment- d’autant plus qu’elle est tirée de faits réels. C’est notre chère Hilary Swank qui prête ses traits à Betty Anne Waters, femme héroïque qui a consacré une partie de sa vie pour obtenir la libération de son frère accusé à tort. Une relation fraternelle forte jusqu’à la limite du fusionnel que nous restitue à la perfection le duo d’acteurs notamment Sam Rockwell, un acteur plutôt discret dans le cinéma américain. Un film au déroulement très classique mais qui réussit tout de même à semer le trouble à certains moments, bref une belle séance de cinéma !

     

    Il faut le voir pour : Se dire qu’on a vraiment pas de chance d’être fils ou fille unique !