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Premières Impressions 2011 - Page 25

  • Le chaperon rouge

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    Le village de Daggorhorn est situé à l’orée d’une grande foret et c’est là que vit Valérie (Amanda Seyfried) et sa famille. C’est un jour dramatique pour elle car sa sœur ainée Lucie (Alexandria Maillot) a été tuée par le loup-garou qui terrorise la région. Pour le chasser, on a fait appel au Père Solomon (Gary Oldman) qui a déjà eu affaire à ce genre de créature responsable de la disparition de sa famille. Pendant ce temps, Valérie apprend que son mariage a été arrangé avec Henry (Max Irons) ; une décision qu’elle ne peut accepter. La seule personne à qui elle pourra offrir son amour est son pote d’enfance Peter (Shiloh Fernandez) mais est-il vraiment digne de confiance ?

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    Faire un film sur le conte de Perrault, Le chaperon rouge avait de quoi éveiller notre curiosité mais quand on apprend que la réalisation a été confiée à Catherine Hardwicke (Twilight) ; ça s’est rapidement transformé en grande perplexité. A quelques détails près, on retrouve les mêmes éléments que la saga de Stephenie Meyer à savoir une jeune demoiselle en détresse qui doit faire un choix crucial entre 2 beaux mecs et j’entends déjà des spectateurs s’enfuir ! Il n’y a donc rien à retenir de ce soi-disant film et la déception est grande, le projet intéressant s’est donc transformé en un résultat aberrant.

     

    Il faut le voir pour : Rendre visite à votre grand-mère.

  • Thor

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    Au cours de ses recherches, notre pote Jane Foster (Natalie Portman) est tombé sur un pépin et de taille ! Cette scientifique a vu en effet un homme s’écraser sur Terre ; une chose difficile à croire d’autant plus quand celui-ci se prétend être Thor (Chris Hemsworth), fils d’Odin (Anthony Hopkins). Aussi incroyable que cela puisse paraitre, il n’est pas fou ; autrefois citoyen d’Asgard il a été banni par son père en raison de son arrogance et de son irresponsabilité. Condamné à vivre sur Terre dans le corps d’un simple humain, Thor est à la recherche de son marteau Mjolnir avec l’espoir que celui-ci pourra lui faire recouvrir ses pouvoirs divins.

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    Par Odin, le Dieu du tonnerre frappe enfin sur les grands écrans ! Après L'incroyable Hulk, Iron Man et en attendant Captain America voilà donc le vengeur au sang divin qui vient nous foudroyer avec la découverte Chris Hemsworth. Tout comme Hugh Jackman incarne parfaitement Wolverine, L’acteur australien lui aussi semble être né pour manier le marteau. Thor est un film à grand spectacle et truffé d’humour ; un nouveau blockbuster qui va tout casser. On apportera un bémol car il est bien difficile d’y déceler la patte de Kenneth Branagh tant le film s’ouvre à un grand public. On s’attendait à quelque chose de plus raffiné mais l’expérience avec Ang Lee sur le géant vert a certainement échaudé les pontes de chez Marvel. Quoi qu’il en soit c’est un gros Coup de cœur (et de foudre) Ciné2909 !

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à neutraliser un Dieu avec un taser


    En savoir plus sur Thor : Le monde des ténèbres ?


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    En savoir plus sur La naissance de l'incroyable Hulk ?

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    En savoir plus sur Iron Man 2 ?

    En savoir plus sur Iron Man 3 ?

    En savoir plus sur Captain America : First Avenger ?

  • Source code

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    Ce matin, un train qui prenait la direction de Chicago a explosé et tous ses passagers ont péri dans ce qui semble être un attentat. Lorsque Colter Stevens (Jake Gyllenhaal) se réveille, il est justement dans ce train, 8 minutes précédant son explosion. Encore plus étrange, son corps n’est pas le sien ! Il est en effet dans la peau de Sean Fentress ; un professeur accompagnée de sa pote d’enfance Christina Warren (Michelle Monaghan). Il l’ignore encore mais il va être pris par le souffle de l’explosion et à sa grande surprise il va reprendre connaissance en un lieu étrange. Colter participe en fait à un programme avancé nommé le Code source permettant de revivre les 8 dernières minutes de la vie d’un individu. Il a été ainsi choisi afin de découvrir qui est responsable de cet attentat.

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    Après un prélude pour le moins explosif, Source code dévoile son ingénieux scénario ; un mélange intelligent entre Time cop & Angles d’attaque. Le film de Duncan Jones se résume ainsi à une scène unique mais vécue à chaque fois différemment jusqu’à ce que ce coté science-fiction finisse par laisser place à un thriller efficace. Les 20 premières minutes sont un peu perturbantes puis une fois le concept assimilé, on est embarqué par l’intrigue et on vibre en compagnie de Jake Gyllenhaal. Même si on ne s’ennuie jamais, on aurait apprécié un peu plus d’action et surtout un peu plus de surprises dans le dénouement.

     

    Il faut le voir pour : Réfléchir à ce que vous allez dans les 8 prochaines minutes.

  • Detective Dee : le mystère de la flamme fantôme

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    Chine en l’an 689. Wu Zetian (Carina Lau) s’apprête à être intronisé Impératrice 7 ans après la mort de son époux ; une succession qui est loin de plaire à tout le monde. A cette occasion, une statue géante à l’image du Bouddha se construit actuellement mais un évènement dramatique a soudainement lieu ; le maitre d’œuvre du chantier prend soudainement feu et meurt. S’en suit une seconde victime dans des circonstances tout aussi mystérieuses. Suivant le conseil du grand prêtre et pour résoudre ce mystère, la future impératrice doit libérer le Juge Dee (Andy Lau), lui qui est retenu prisonnier pour avoir contesté l’accès au pouvoir de l’Impératrice.

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    On est quand même bien content que des réalisateurs comme John Woo & Tsui Hark ait eu l’intelligence de quitter Hollywood et son usine de films pour produire une œuvre comme Detective Dee : le mystère de la flamme fantôme. C’est tout simplement le Wu Xia Pian dans toute sa splendeur ; des décors phénoménaux, des scènes d’actions aussi intenses que magnifiquement chorégraphiées par le maitre Sammo Hung. L’intrigue légèrement complexe au départ pourrait perdre quelques spectateurs en cours de route, en dehors de ça c’est un film frappant par son gigantisme et sa beauté !

     

    Il faut le voir pour : Tester l’acupuncture pour avoir un tout nouveau visage !

     

    En savoir plus sur Detective Dee II : La légende du Dragon des mers ?

  • Et soudain, tout le monde me manque

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    A 60 ans, notre pote Eli Dhrey (Michel Blanc) s’apprête à devenir père pour la 3ème fois ; une nouvelle déconcertante pour ses 2 filles que sont Justine & Dominique (Mélanie Laurent & Florence Loiret-Caille). En effet, on ne peut pas dire qu’Eli soit le père parfait ; aujourd’hui encore il semble ne pas avoir la tête sur les épaules. Son passe-temps favori est d’aller jouer au golf avec les ex-petits-amis de Justine sans que celle-ci soit au courant de tout ce manège. Elle a bien d’autres choses en tête notamment après sa rencontre avec Sami (Guillaume Gouix) mais leur histoire va tourner court lorsque le jeune homme va faire la connaissance …d’Eli.

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    Dès les premières minutes, on est prévenu qu’on est devant une comédie à l’humour décalé parfaitement incarné par le personnage d’Eli. Le problème c’est que cet aspect finit par prendre le pas sur le plan émotionnel du film tant au niveau de la romance entre Justine & Sami que dans la relation conflictuelle entre la fille et son père. Outre Mélanie Laurent & Michel Blanc, c’est aussi l’occasion de découvrir la comédienne Florence Loiret-Caille dans un registre plus léger que ses précédents rôles. L’univers proposé par Et soudain, tout le monde me manque avait sans aucun doute possible son charme mais on éprouve toutefois des difficultés à y pénétrer.

     

    Il faut le voir pour : Faire une radiographie de votre frigidaire !

  • La fille du puisatier

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    Patricia (Astrid Berges-Frisbey) est une charmante jeune femme de 18 ans mais c’est également une fille remarquable. Lorsqu’elle n’apporte pas le déjeuner à son père le Puisatier (Daniel Auteuil), elle s’occupe de la maison et de ses 5 sœurs. En ce jour du 21 Avril où on célèbre sa fête, elle a fait la rencontre d’un homme dont elle apprendra qu’il s’agit de Jacques Mazel (Nicolas Duvauchelle), fils du bazar et aviateur. Entre eux deux c’est le coup de foudre mais à peine se sont-ils connus qu’ils doivent déjà se séparer ; Jacques a été appelé pour partir en Afrique. Il n’a pas le temps de prévenir Patricia mais charge sa mère (Sabine Azéma) de l’avertir.

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    Evoquer Marcel Pagnol dans le cinéma français c’est forcément penser à des films comme La gloire de mon père et Le château de ma mère qui ont jalonné notre jeunesse. Daniel Auteuil fait donc parler la fibre nostalgique pour séduire le spectateur et effectue ses premiers pas en tant que réalisateur. Après la version de Pagnol datant des années 1940 avec Raimu & Fernandel, il dépoussière son œuvre avec passion, un film dans son ensemble plutôt agréable à voir. Auteuil & Merad sont excellents dans leurs rôles, on est moins convaincu par les premières scènes hésitantes d'Astrid Berges-Frisbey et d’un Nicolas Duvauchelle peu crédible. Pour qui a envie d’entendre à nouveau le chant des cigales, voici le film idéal à voir en famille.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas laisser trainer vos filles avec des hommes en motocyclettes, ennuis garantis !

  • La croisière

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    Hortense (Charlotte de Turckheim) est heureuse, elle vient de remporter une croisière pour elle et son mari ; dépaysement garanti pour ce couple de fermiers. Seulement son mari est peu enthousiaste ; il aurait préféré rester auprès de ses 50 cochons que d’aller se pavaner sur ce magnifique bateau et d’ailleurs, il profite d’un moment d’inattention pour se planquer. Il sera difficile de le retrouver parmi les milliers de passagers parmi lesquels Hortense va se faire de véritables potes d’enfance. Il y a Alix (Marilou Berry), la parisienne stressée (pléonasme ?) ; Chloé (Nora Arnezeder), cleptomane compulsive ou encore Raphael (Antoine Duléry), passager clandestin et déguisé pour épier sa femme.

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    Il y a une certaine part de rêve lorsqu’on évoque les croisières (je mets de coté le Titanic bien entendu) et ce film joue là-dessus. Il faut dire aussi qu’en matière de placement de produit, c’est une vitrine ouverte sur les croisières de chez MSC qui fait valoir ses majestueux bateaux pour attirer l’œil du futur client … euh pardon du spectateur. On en oublierait presque qu’on est devant un film et non pas une publicité car La croisière est loin de provoquer des vagues de rires. Tout y est extrêmement poussif aussi bien dans l’interprétation des personnages que dans le niveau de l’humour proposé. Jean Benguigui ne cesse de marteler que nous sommes les bienvenus à bord mais pas sur qu’on ait envie d’embarquer dans ce qui ressemble plus à une galère !

     

    Il faut le voir pour : Ne plus être surpris de voir un sac à main avec des pattes.

  • L’étrangère

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    En tant que mère, notre pote Umay (Sibel Kekilli) ne pouvait plus supporter de voir son fils Cem (Nizam Schiller) frappé par son propre père Kemal (Ufuk Bayraktar). Décidée à agir, elle a réuni tout l’argent qu’elle avait pour quitter Istanbul et retourner auprès de sa famille en Allemagne. Malheureusement pour elle, ses proches ne comprennent pas sa réaction bien au contraire, en agissant ainsi elle apporte l’opprobre aux siens. Son père Kader (Settar Tanrıöğen) appuyé par son frère Mehmet (Tamer Yiğit) sont particulièrement virulents à son encontre en voulant l’obliger à retourner auprès d’un mari auquel elle appartient. Malgré toutes les personnes qui s’opposent à elle, Umay est déterminée à rester en Allemagne avec son fils.

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    Il y a des films dont on ne sort pas indemne et vous pouvez être sur que L’étrangère entre dans cette catégorie. La scène finale est à la fois attendue puisqu’elle est annoncée dans les premières minutes du film et inattendue au point d’en ressentir des frissons. Bon, c’est vrai que pendant la majeure partie du film, on a une terrible impression de déjà-vu ; une femme musulmane qui se bat pour sa liberté se retrouve confrontée au comportement radical de sa famille. C’est à partir d’un véritable fait divers que la réalisatrice Feo Aladag a construit l’histoire relevée par l’émouvante Sibel Kekilli. Un film qui vous marquera et c’est donc un Coup de cœur Ciné2909 !

     

    Il faut le voir pour : Laisser quelque chose derrière vous quand vous partez.

  • La proie

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    Franck Adrien (Albert Dupontel) a réussi un casse exceptionnel en s’attaquant à la Caisse d’épargne d’Aix-en-Provence dérobant ainsi un butin de 2 millions d’euros. Seulement il s’est fait serré et se retrouve derrière les barreaux depuis maintenant 18 mois. Sa libération est proche et il va pouvoir remettre les mains sur son fric qu’il avait pris la peine de cacher soigneusement. Son plan est toutefois retardé car sa peine a été allongée après qu’il ait voulu aider son codétenu Jean-Louis Maurel (Stéphane Debac) ; un homme condamné pour viol sur mineur. Ce dernier est néanmoins blanchi et sort de prison ; une occasion pour Franck de lui demander un précieux service mais Maurel est-il vraiment digne de confiance ?

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    Albert Dupontel laisse de coté la comédie pour se plonger dans un thriller plutôt réussi. Coté réalisation, on ne peut pas se plaindre d’un manque d’action car entre le saut à travers la fenêtre ou la course-poursuite à contresens d’une route, on est plutôt bien servi. Au niveau du casting aussi on a assuré avec Alice Taglioni, Caterina Murino,Sergi Lopez, Zinedine Soualem, Serge Hazanavicius mais c’est surtout l’occasion de découvrir Stéphane Debac qui se glisse à merveille dans la peau de ce psychopathe manipulateur. Sans conteste un film réussi, La proie manque juste d’éclat pour parvenir à nous séduire davantage.

     

    Il faut le voir pour : Conserver précieusement les dessins de vos enfants !

  • Tomboy

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    Au cœur de l’été, une famille vient de s’installer dans la résidence ; un couple et leurs 2 enfants, le 3ème étant sur le point de voir le jour. Laure (Zoé Héran) n’est pas une fille comme les autres, d’apparence on pourrait aisément la confondre avec un garçon et c’est d’ailleurs ce qui arrive lorsqu’elle fait connaissance avec ses nouveaux potes d’enfance. Elle prétend s’appeler Michaël et personne ne se doute de sa véritable identité d’autant plus qu’elle fait tout pour garder l’illusion. Convaincu qu’il s’agit d’un garçon, Lisa (Jeanne Disson) devient plus intime mais la vérité finira par éclater au grand regret de Laure.

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    On a connu sujet plus facile à traiter au cinéma que celui abordé par Céline Sciamma mais ça commence à devenir une coutumière du fait puisqu’on lui doit déjà le très remarqué Naissance des pieuvres. La recherche de l’identité sexuelle s’arrête cette fois sur la jeune Laure interprétée avec excellence par Zoé Héran (à noter aussi l’adorable petite Malonn Lévana) et encore une fois le sujet se traite du point de vue des enfants. Ceci amène une certaine forme d’insouciance renforcée par cette atmosphère estivale où tout semble plus léger. Tomboy fait donc partie de ces films d’une rare sensibilité et qui convainc par la justesse de son interprétation et donc à découvrir.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de forcer votre fille à porter des robes et des jupes !