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Premières Impressions 2011 - Page 32

  • Toi, moi, les autres

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    Après toute une soirée à jouer au poker, notre pote Gabriel (Benjamin Siksou) a pris le volant de sa belle décapotable et un moment d’inattention a suffit pour provoquer un accident. Il a effectivement légèrement touché un petit garçon qui traversait la rue et décide alors de l’accompagner à l’hôpital d’autant plus que sa grande sœur Leila (Leila Bekhti) lui a tapé dans l’œil. Pourtant tous deux évoluent dans des mondes complètement opposés ; Gabriel est issu d’un milieu aisé et s’apprête à épouser une jeune femme d’une grande famille tandis que Leila bataille pour obtenir le diplôme d’avocat qui changerait sa vie.

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    Il est terriblement rare de voir des comédies musicales dans le cinéma français actuel aussi la curiosité est de mise avant de découvrir le film d’Audrey Estrougo. Un pari osé qu’elle tente avec Benjamin Siksou qui s’est fait connaitre pour avoir participé au télé-crochet La nouvelle star et Leila Bekhti qui avait poussé la chansonnette dans le rafraichissant Tout ce qui brille. Il y a malheureusement pas mal de défauts ; un manque d’homogénéité dans les performances voire de la déception (la chorégraphie avec les figurants en Sari aurait mérité plus qu’un plan de 15 secondes) et puis surtout une histoire trop légère. Une bonne comédie musicale se doit de nous transporter et nous faire rêver hélas, Toi, moi, les autres reste très terre-à-terre !

     

    Il faut le voir pour : Demander à votre entourage de vous faire une belle chorégraphie le jour où vous aurez votre diplôme !

  • Jewish connection

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    Notre pote Sam Gold (Jesse Eiseinberg) avait le profil du gendre idéal ; il aidait son père à la boutique tout en suivant assidument les préceptes de la Torah. D’ailleurs, on lui prédisait un avenir radieux, il était destiné à devenir prochainement Rabbin et à épouser la belle Zeldy Lazar (Stella Keitel). Hélas, Sam s’est laissé entrainer dans une drôle de combine par son voisin Yosef Zimmerman (Justin Bartha) et perd peu à peu le sens des réalités. On lui propose en effet un job en or : transporter des médicaments de l’Europe vers les Etats-Unis seulement il apprendra très vite qu’il s’agit en réalité de drogues. Obnubilé par l’argent brassé par ces affaires, le jeune homme va multiplier les voyages et même devenir un maillon essentiel de ce trafic.

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    Inspiré d’un véritable fait divers, l’histoire de Jewish connection a de quoi faire sourire dans un premier temps puisqu’on y découvre un trafic de drogues mené par des juifs orthodoxes. C’est donc ce décalage entre ce business et les principes hassidiques qui fonde l’histoire mené par le toujours brillant Jesse Eisenberg et secondé par un Justin Bartha plus discret. On ne peut pas dire qu’il s’agit là d’un film inoubliable, à l’image d’un fait divers on pourra s’y s’intéresser pour la singularité de son scénario. Ce n’est donc pas le grand rendez-vous qu’on attend forcément en se rendant au cinéma mais si vous avez juste envie de vous changer les idées alors c’est plutôt un bon choix.

     

    Il faut le voir pour : Eviter de ramener des "médicaments" dans votre valise !

  • Halal police d’état

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    Une série de meurtres frappe actuellement Paris visant des épiceries arabes dans le quartier de Barbès (… Rochechouart !) et parmi les victimes, on compte la femme d’un diplomate algérien. Pour prêter main forte à la police française, l’Algérie a donc décidé d’envoyer 2 agents malheureusement, le hasard a désigné Nerh-Nerh (Ramzy Bedia) et son pote d’enfance le Kabyle (Eric Judor) ; 2 flics disons … décalés. Leur arrivée ne passe pas inaperçue notamment auprès de leurs collègues français, avec leurs méthodes made in Bled ils ont bien l’intention de démasquer ce tueur. Très vite, Nerh-Nerh fait preuve d’un sens de déduction hors-norme en rapprochant les meurtres au tableau de la cène … vraiment ?

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    Lorsque le duo Eric & Ramzy se réunit au cinéma, c’est forcément pour nous faire rire et c’est vrai qu’Halal police d’état aurait pu être une bonne comédie. Les idées ne manquent pas mais exploitées de manière trop désordonnées pour avoir leurs effets. Le film de Rachid Dhibou s’embourbe dans son 2ND degré jusqu’à donner un humour vraiment pataud comme cette scène chez le tatoueur qui nous met plus mal à l’aise qu’il ne fait rire. Le réalisateur s’est laissé dépasser pour son premier long métrage, le duo lui s’est contenté de faire ce qu’il savait faire de mieux à savoir assurer le show. Grosse déception, on ne s’amuse même pas devant une comédie qui rejoint les abimes du genre.

     

    Il faut le voir pour : Vous méfier de vos potes asiatiques … surtout après 17 heures.

  • La petite chambre

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    Notre pote Rose (Florence Loiret-Caille) vient juste de reprendre son travail d’infirmière à domicile après une absence douloureuse. Son mari Marc (Eric Caravaca) et elle attendaient un enfant, malheureusement après 8 mois de grossesse cela s’est achevé sur une tragédie dont ils ont encore du mal à se remettre. Parmi ses visites, Rose s’occupe d’Edmond (Michel Bouquet), un vieil homme peu commode qui n’accepte pas le fait de voir son fils, et son seul lien familial, partir s’installer prochainement aux États-Unis. L’infirmière va se prendre d’affection pour son patient jusqu’à l’installer chez elle.

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    La petite chambre est un film centré sur la solitude, celle des personnes âgées tout d’abord que l’on confie aux hôpitaux et autres maisons de retraite. Puis il y a celle d’une femme désespérée, une mère déchirée par la disparition d’un enfant dont elle n’a pu faire le deuil. Même si l’on regrette que le regard porté par la réalisatrice n’ait pas su toucher véritablement notre corde sensible ; on ne peut pas passer sous silence les remarquables prestations de Florence Loiret-Caille qui confirme la surprise qu’elle avait provoqué dans La dame de pique et l’émouvant Michel Bouquet. Le film trouve le ton juste mais fait preuve d’un manque évident de personnalité, un défaut qu’on mettra sur le compte d’une première réalisation pour Stéphanie Chuat & Véronique Reymond.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de bouffer les plateaux-repas des personnes âgés.

  • Sex friends

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    Entre Emma & Adam (Natalie Portman & Ashton Kutcher) tout a commencé il y a 15 ans lorsqu’ils étaient en colonie de vacances et que le jeune homme a romantiquement proposé de lui mettre un d…. Bref, des années plus tard, le hasard a fait qu’ils se sont rencontrés de nouveau et quelques jours plus tard, notre pote Adam s’est réveillé totalement nu à l’appartement d’Emma qu’elle partage avec plusieurs colocataires. De fil en aiguille, ils finissent par coucher ensemble mais se mettent d’accord dès le départ ; leur relation sera exclusivement sexuelle et il n’y aura jamais de sentiments entre eux. Plus facile à dire qu’à faire !

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    Quelqu’un aurait-il oublié d’annoncer au réalisateur Ivan Reitman que nous étions désormais en 2011 ? On peut se poser la question devant Sex friends, une comédie éculée avec son scénario prévisible à la simple vue de son affiche. Ashton Kutcher reste abonné au rôle de playboy de service et creuse progressivement sa tombe à Hollywood quant à la charmante Natalie Portman, on préférera amplement sa prestation en danseuse étoile dans Black swan. Le genre de film qui n’invente rien et qui ne mérite vraiment pas qu’on se déplace dans les salles obscures pour le voir !

     

    Il faut le voir pour : Eviter de présenter votre copine à votre père.

  • Last night

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    Ce devait être une soirée agréable pour Joanna & Michael Reed (Kieira Knightley & Sam Worthington) mais cela s’est terminé par une dispute. Joanna a en effet que son mari a passé la soirée en compagnie de Laura (Eva Mendes), une collègue de travail dont elle n’avait jamais entendu parler auparavant. Le retour à l’appartement s’est donc soldé par une crise de jalousie en bonne et due forme d’autant plus que le lendemain, Michael devait repartir en voyage d’affaires à Philadelphie avec elle. Les esprits reposés, Joanna se rend compte qu’elle s’est laissé emporter mais au même moment elle retrouve Alex (Guillaume Canet) de passage à New York, un homme qui a énormément compté dans sa vie. Le jeune couple séparé va ainsi vivre une dernière nuit où tout sera remis en question.

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    Envie d’une partie à quatre ? Je vous rassure, Last night ne mange pas de ce pain-là et finalement on le regretterait presque quand on constate la torpeur dans laquelle nous plonge ce film. Bon ok, le casting est soigné d’autant plus qu’on compte notre frenchie Guillaume Canet parmi le quatuor mais en dehors de ce souci d’esthétisme il est bien difficile de ne pas s’assoupir devant cette nuit interminable. Que ce soit Kieira Knightkey avec Canet ou encore Eva Mendes avec Sam Worthington, on ne perçoit jamais ce désir latent chez les couples. En résumé, beau casting pour un film trop mou et donc un beau gâchis !

     

    Il faut le voir pour : Jeter un œil sur les livres de votre copine pour s’assurer qu’elle ne cache pas de photos de son ex.

  • Les femmes du 6ème étage

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    1962. Après plus de 20 ans de bons et loyaux services, Germaine (Michele Gleizer), la bonne de Suzanne & Jean-Louis Joubert (Sandrine Kiberlain & Fabrice Luchini) a claqué la porte. Il faut donc trouver en toute hâte une nouvelle femme de ménage et c’est ainsi que Maria (Natalia Verbeke), fraichement arrivée d’Espagne, est devenue leur nouvelle employée. Elle vit juste au-dessus d’eux, au 6ème étage où sont logées toutes les bonnes de l’immeuble qui vivent dans une certaine promiscuité. Lorsque Jean-Louis se rend compte de tout cela, il essaie de les aider en faisant appel par exemple à un plombier pour déboucher les toilettes ou encore en faisant marcher ses relations pour trouver une loge à une femme battue par son mari.

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    Toute la beauté du cinéma c’est d’avoir parfois de bonnes surprises comme c’est le cas ici avec Les femmes du 6ème étage. Philippe Le Guay nous plonge ainsi dans le Paris des années 60, période où se poursuit l’immigration du peuple espagnol fuyant le régime franquiste et nous invite à faire la connaissances de femmes courageuses. Avec leur bonne humeur constante et leur accent chantant, elles vont redonner un peu de joie dans la vie plutôt morne d’un Fabrice Luchini égal à lui-même. Une comédie modeste et agréable qui réussit sa mission haut la main, celle de nous changer les idées et de nous faire rire.

     

    Il faut le voir pour : Apprécier le confort d’avoir des toilettes qui fonctionnent !

  • Gnoméo et Juliette

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    Ils sont voisins et ne peuvent pas se supporter, lorsque leurs propriétaires Madame Montague & Monsieur Capulet s’absentent, les nains de jardin se livrent une guerre sans merci. Chez les rouges, Tybalt joue les gros bras et n’hésite pas à tricher lorsqu’il s’agit de remporter une course de tondeuse au grand dam de Gnoméo. Ce dernier qui appartient au clan bleu va voir sa vie changer du tout au tout lorsqu’il rencontre Juliette venue cueillir un chrysanthème. Malgré les rivalités, leur amour sera plus fort que tout mais pour le moment ils doivent cacher leur relation à leurs proches craignant que cela ne dégénère.

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    L’œuvre éternel de William Shakespeare revisité à la sauce nain de jardin, c’était quand même une idée de départ assez curieuse. Pourtant, il faut bien dire que Gnoméo et Juliette n’est pas dénué de charme avec un graphisme plutôt soigné que l’on doit aux studios Touchstone offrant ici leur premier film d’animation. On retrouve également un grand nom parmi les producteurs en la personne du chanteur Elton John qui prête également sa voix le temps de quelques chansons. Au premier abord, ce film d’animation ne fait pas vraiment preuve d’arguments pour attirer les spectateurs mais au final on passe un bon moment, on rigole bien et les enfants (et les plus grands) devraient largement s’en satisfaire.

     

    Il faut le voir pour : Changer votre vieille tondeuse à gazon et commander le Terrafirminator !

  • Largo Winch 2

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    A ce jour, notre pote Largo Winch (Tomer Sisley) aurait pu devenir l’un des hommes les plus riches au monde. En héritant de l’empire W bâti par feu son père Nerio (Miki Manojlovic), c’est plus de 50 milliards de dollars qui lui étaient promis mais lui a préféré vendre tout cela et investir dans une œuvre humanitaire. Un geste salutaire mais qui n’est pas sans conséquences, Largo se crée par la même occasion de nombreux ennemis et justement il est accusé de crime contre l’humanité par le procureur Diane Francken (Sharon Stone). Il y a 3 ans, notre golden boy s’était réfugié dans un petit village en Birmanie où non loin de là fut perpétré un massacre sur les ordres du Général Kyaw Min (Nirut Sirichanya).

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    Au vu du succès public et critique du premier épisode c’est avec un plaisir non dissimulé que l’on retrouve sur le grand écran les aventures du héros crée par Jean Van Hamme. Tomer Sisley est évidemment de nouveau dans la partie et se retrouve confronté à Sharon Stone qu’on a connue plus incisive. La véritable surprise viendrait plutôt du coté de Gauthier interprété par Nicolas Vaude qui apporte une note d’humour bienvenue avec son personnage tiré à 4 épingles. Dans la veine du 1er épisode, Largo Winch 2 a de quoi rendre fier le cinéma français donnant naissance à un film d’action efficace et musclé. Comme ça n’a pas toujours été le cas, il ne faut surtout pas bouder notre plaisir et on en redemande !

     

    Il faut le voir pour : La baston dans les airs qui vous mènera au 7ème ciel !

     

    En savoir plus sur Largo Winch ?

  • Tron l’héritage

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    Depuis l’étrange disparition de son fondateur Kevin Flynn (Jeff Bridges), la société Encom est devenue une firme au succès colossal. Bien qu’il en soit l’héritier direct, Sam (Garrett Hedlund) s’est toujours refusé à prendre les rênes au grand regret d’Alan Bradley (Bruce Boxleitner), le pote d’enfance de son père. D’ailleurs, celui-ci est venu le voir pour lui faire part d’un évènement curieux ; il a reçu un message d’un bipper vieux de plus de 20 ans. Les clés de la salle de jeu en mains, Sam y et retrouve avec émotions quelques souvenirs d’enfance. Surtout, il découvre le bureau secret où son père effectuait toutes les recherches sur la Grille, ce monde numérique dont il avait tant entendu parler.

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    Séquence nostalgie et émotion pour certains spectateurs qui s’étaient extasié sur Tron, un film sorti en 1982 ! C’est un retour qu’on pourrait presque qualifier de logique au vu des progrès technologies de ces dernières décennies et cette suite est un véritable spectacle de son et lumière avec comme bémol une version 3D pas tout du tout convaincante. Que l’on soit adepte ou néophyte de l’univers de Tron, on est immédiatement happé par cette dimension parallèle si particulière ; on l’est moins par contre au niveau du scénario. Clairement on ira voir Tron l’héritage avant tout pour se faire plaisir aux yeux pour le reste on a jamais été aussi proche du domaine du virtuel.

     

    Il faut le voir pour : Se payer un frisbee pour cet été !