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Premières Impressions 2011 - Page 30

  • Le rite

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    La tradition familiale veut que l’on devienne soit croque-mort soit prêtre et notre pote Michael Novak (Colin O'Donoghue) a fait son choix ! Il a vu assez de cadavres dans sa vie et s’oriente donc vers l’Eglise mais à l’aube d’être nommé prêtre, il décide de se retirer prétextant un manque de conviction en sa foi. Le Père Matthew (Toby Jones) l’envoie alors à Rome en Italie afin qu’il se penche plus particulièrement aux enseignements du Vatican sur l’exorcisme. Loin d’être convaincu, il va alors trouver le Père Lucas Trevant (Anthony Hopkins) connu pour les nombreuses séances d’exorcisme qu’il a pratiqué.

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    Depuis le désormais classique L’exorciste de William Friedkin, beaucoup d’autres réalisateurs se sont essayés sur le sujet avec des résultats de diverses fortunes. Le rite s’appuie sur un livre et surtout des faits réels et s’apparente même à un biopic du prêtre Gary Thomas (inspirant le personnage de Michael) qui exerce actuellement aux États-Unis. Voilà la seule chose intéressante puisqu’en ce qui concerne ce film, car on reste clairement sur notre faim. Si la présence d’Anthony Hopkins aurait pu être un atout, en face de lui le débutant Colin O'Donoghue est totalement transparent. Avec son scénario qui sent le réchauffé, on finit donc par rapidement se lasser et on espère qu’Hollywood se fera bientôt exorcisé pour arrêter de nous proposer de tels films.

     

    Il faut le voir pour : Penser à couper votre portable pendant les séances d’exorcisme !

  • We want sex equality

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    En 1968, dans l’usine du constructeur automobile Ford basé à Dagenham en Angleterre on pouvait compter plus de 50 000 employés et parmi cet effectif on ne dénombrait que 187 femmes. Non seulement elles doivent travailler dans des conditions déplorables mais elles ont également subi une déqualification de leur statut. Afin que leurs revendications soient entendues, Rita (Sally Hawkins) et ses collègues décident de se mettre en grève ; une première chez ces ouvrières. Cependant, Rita comprend vite que leur combat dépasse le cadre du site de Dagenham ; elle va devoir s’engager et demander une chose inimaginable : l’égalité des salaires.

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    Il n’y a encore pas si longtemps le statut de la femme dans le monde du travail souffrait d’une terrible discrimination heureusement on a depuis assisté à quelques évolutions. C’est pourquoi découvrir le destin de ces employées de Ford est vraiment important à l’heure où l’égalité des sexes dans le milieu professionnel est encore loin d’être probant. Instructif et véritablement divertissant, We want sex equality ne prend cependant pas beaucoup de risques se contentant de distiller son histoire à travers un schéma que l’on connait que trop bien. C’est également un plaisir de revoir Sally Hawkins dans un rôle moins déluré que dans Be happy mais campant un personnage plus proche des spectatrices.

     

    Il faut le voir pour : Toujours vérifier que vous avez bien déroulé votre banderole avant de l’exposer !

  • Jimmy Rivière

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    C’est une étape importante pour notre pote Jimmy Rivière (Guillaume Gouix) qui vient tout juste d’être baptisé. En tant que nouveau chrétien, il a abandonné la boxe thaïlandaise mais manque de chance, c’est à ce même moment que Gina (Béatrice Dalle) est parvenue à lui organiser un grand combat. 6 mois qu’il attendait une telle opportunité mais désormais sa vie est pleinement dédiée à Dieu mais l’envie de remettre ses gants le démange. Malgré les nombreux avertissements de son entourage, il franchit la ligne interdite et remonter sur le ring ; il a besoin de la boxe pour exister. Sa relation avec Sonia (Hefsia Herzi) est elle aussi mal vue et la jeune femme se désespère de cette situation.

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    C’est l’histoire d’un jeune homme à la recherche de son identité et qui trouve sur son chemin la voie tracée par notre seigneur. Dit comme ça le scénario a l’air assez candide et c’est vrai que parfois on a le sourire en coin notamment lors des messes. Le premier long-métrage de Teddy Lussi-Modeste est pour le moins atypique aussi bien par son sujet que par son contexte (le milieu des gens du voyage) et pique ainsi notre curiosité. Jimmy Rivière brille avant tout par le premier grand rôle de Guillaume Gouix entouré par des seconds rôles solides (en dehors d’Hafsia Herzi qui peine à retrouver son talent). Une ombre au tableau, l’histoire a tendance à se disperser et le spectateur finit alors par trouver le temps long ; à découvrir si l’occasion se présente.

     

    Il faut le voir pour : Eviter de coucher avec les femmes si vous voulez qu’elle reste vierge pour le mariage !

  • L’assaut

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    Le 24 Décembre 1996, un Airbus A300 de la compagnie Air France est sur le point de décoller de l’aéroport d’Alger pour rejoindre Paris. Les passagers ont pris place lorsque 4 individus montent à bord en prétendant être des policiers mais ils dévoilent vite leur vrai visage ; ce sont des terroristes qui ont pris possession de l’avion. Au même moment en France, cette prise d’otages secoue l’opinion publique et le GIGN est alerté d’une possible intervention. Frédéric (Vincent Elbaz) fait partie de cette escouade et ce jeune père de famille va une fois de plus risquer sa vie au cours de cette mission.

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    C’est un fait divers qui a marqué les esprits, difficile d’oublier les images de l’intervention du GIGN à l’aéroport de Marignane. Pour son film, Julien Leclercq a donc reconstitué cette célèbre prise d’otages en s’inspirant du livre de Roland Martins tout en y mêlant des images tirés des médias de l’époque. On se retrouve donc fortement immergé dans une histoire certes passionnante mais qui manque tout de même de tensions en dehors de la séquence finale. L’assaut a toutefois le mérite de nous faire découvrir des aspects plus méconnus de l’affaire comme les tractations effectuées avec le terroriste Ali Touchent.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de vous plaindre quand votre train a un retard de 10 minutes !

  • Le marquis

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    Après un coup qui lui a fait malencontreusement perdre 100 000 euros, notre pote Quentin (Richard Berry) n’a plus le droit à l’erreur. Son boss Jo (Jean-Hugues Anglade) lui laisse une dernière chance en prévision d’un formidable casse qui aura lieu à Manille, aux Philippines. C’est ainsi que lui est venu l’idée d’engager le meilleur, le légendaire Marquis qui est actuellement en prison … enfin c’est ce qu’il pense. Le marquis c’est Thomas Mardesse (Franck Dubosc) du moins c’est ce qu’il a fait croire à tout le monde afin de se faire respecter par les autres. Dans la confusion, une évasion est donc organisée et voilà tout ce beau monde réuni pour le hold-up du siècle !

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    Après l’agréable surprise que fut L’amour c’est mieux à deux, Dominique Farrugia nous ressert une comédie avec cette fois à sa-tête un duo taillé pour nous faire rire. Ce sont donc Franck Dubosc & Richard Berry qui mènent un film à l’humour dans l’ensemble assez lourd avec des personnages pas toujours très raffinés mais avec un peu d’indulgence, on pourra trouver Le marquis plutôt divertissant. Une petite comédie sympathique mais pas forcément le rendez-vous incontournable au cinéma, on pourra très bien se contenter d’une VOD ou d’un prochain passage à la télévision.

     

    Il faut le voir pour : Faire attention quand vous mangez des marshmallows !

  • La ligne droite

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    Notre pote Leila (Rachida Brakni) peut enfin tourner la page, elle bénéficie actuellement d’une libération conditionnelle et quitte ainsi la prison. Grâce à une connaissance, elle dégote un toit et un job en attendant de pouvoir trouver mieux mais pour le moment son instinct la conduit sur les pistes d’athlétisme. Elle y fait la connaissance de Yannick (Cyril Descours), un jeune homme qui a perdu la vue il y a 6 mois à la suite d’un accident de la route. Ils partagent une passion commune pour la course et c’est pourquoi Yannick va lui proposer de devenir son guide pour les compétitions à venir.

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    Le réalisateur Régis Wargnier est un amateur d’athlétisme et n’en est d’ailleurs pas à sa première réalisation sur le sujet proposant jusqu’à présent des documentaires. Pour le grand écran, il s’intéresse de ce fait à ce sport d’un point de vue particulier à travers les exploits d’un coureur aveugle. Une belle histoire qui manque malheureusement de conviction malgré les belles prestations de Rachida Brakni & Cyril Descours, La ligne droite aurait gagné à connaître quelques détours pour nous éviter l’ennui.

     

    Il faut le voir pour : Vous remettre au jogging !

  • Never let me go

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    L’institut d’Hailsham a l’apparence d’un pensionnat, garçons et filles sont des élèves ordinaires vivant sous une stricte autorité. Ils n’ont pas de parents et n’ont jamais quitté les alentours de l’établissement effrayés par les horribles histoires qu’on leur a raconté. Un jour, une de leurs professeurs Miss Lucy (Sally Hawkins) leur révèle la vérité sur leur existence, ils sont nés avec comme seul but dans la vie d’offrir leurs organes. Kathy, Ruth & Tommy (Carey Mulligan /Isobel Meikle-Small, Kieira Knightley / Ella Purnell & Andrew Garfield / Charlie Rowe) vont grandir ensemble jusqu’à l’âge de 18 ans où ils seront ensuite placés à la ferme des Cottages avant d’être séparés. Le destin va toutefois les réunir une dernière fois avant que leur vie s’éteigne.

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    Et si le salut de l’homme venait de lui-même ? Tiré du roman d’anticipation de Kazuo Ishiguro, Never let me go nous met face à une situation qui fait plutôt froid dans le dos ; utiliser des êtres humains afin de répondre aux besoins d’organes. Le plus intéressant étant que le scénario ne se déroule non pas dans un futur proche mais il s’insert dans une réalité parallèle. Une histoire qui joue bien entendu la carte de l’émotion et ça fonctionne très bien sans tomber pour autant dans la facilité. Le trio d’acteurs composé par Carey Mulligan / Kieira Knightley / Andrew Garfield est juste merveilleux, bref un beau film à découvrir !

     

    Il faut le voir pour : Réfléchir à devenir donneur d’organes.

  • Avant l'aube

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    Notre pote Jacques Couvreur (Jean-Pierre Bacri) est responsable du Grand Hôtel des aiglons situé dans les montagnes pyrénéennes. Ce soir, les clients sont en nombre et il vient de réaliser qu’il va se retrouver à court de vin aussi charge t-il son fils Arnaud (Xavier Robic) d’aller en chercher. Celui-ci s’y rend à contrecœur et sur le chemin du retour, va être l’auteur d’un terrible accident. Choqué, il appelle aussitôt son père pour lui venir en aide et tous deux reviennent à l’hôtel tard dans la soirée. Pendant ce temps, Frédéric Boissier (Vincent Rottiers), un jeune stagiaire actuellement en réinsertion comprend rapidement qu’il se trame quelque chose de louche vis-à-vis de son patron.

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    En voilà un thriller plutôt entrainant avec avant toute chose un duo des plus convaincants ; on ne présente plus notre cher Jean-Pierre Bacri et ça sera bientôt le cas de Vincent Rottiers qui confirme qu’il est un des acteurs français en devenir. Au niveau de l’intrigue on pourra juste regretter que tout nous soit révélé aussi rapidement ce qui tue une bonne partie du suspense. Outre les comédiens, c’est aussi le cadre dans lequel se déroule l’action d'Avant l'aube qui a une grande importance ; on est happé par ces montagnes enneigées et ses routes sinueuses. Raphael Jacoulot signe donc un 2nd film réussi grâce notamment à un impeccable casting.

     

    Il faut le voir pour : Prévoir des vacances au bord de la mer pour l’année prochaine !

     

  • Winter’s bone

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    Avec une mère malade et un père en prison, notre pote Ree Dolly (Jennifer Lawrence) a rapidement développé son sens des responsabilités. A 17 ans, elle doit en effet s’occuper de la maison tout en veillant  sur son petit frère et sa petite sœur. Les temps sont durs et la famille éprouve des difficultés ne serait-ce que pour manger à leur faim et leur malheur ne s’arrête pas là. Le Shérif Baskin (Garrett Dilahunt) est venu les informer que leur père  a été libéré mettant sa maison et son terrain sous caution. S’il ne se présente pas à la prochaine audition au tribunal, Ree et sa famille se retrouveront alors sans toit.

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    La réalisatrice Debra Granik nous invite dans une Amérique profonde, celle où les gens vivent en clan et où les secrets arrivent vite aux oreilles de tout le monde, un voyage parfois dérangeant. Winter’s bone c’est tout d’abord la confirmation que Jennifer Lawrence, incroyable femme-enfant qui s’était déjà fait remarquée avec Loin de la terre brulée, est une actrice à surveiller ! Un premier rôle principal qui lui permet de démontrer tout son talent, bien aidé également par de bons personnages secondaires et notamment celui incarné par John Hawkes. Un film loin de sortir des moules hollywoodiens, une histoire imprégnée d’une incroyable tension, bref à découvrir au plus vite.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à cuisiner l’écureuil.

  • Une pure affaire

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    Bien qu’ayant réussi à devenir avocat, notre pote David Pelame (François Damiens) n’a pas eu la vie dont il rêvait. Le soir de noël, il sort promener son chien et c’est là qu’il fut violemment bousculé par un homme poursuivi par des policiers. Dans le choc, cet homme laisse un sac que David décide de ramener chez lui ; il y trouve de la cocaïne ainsi qu’un téléphone. C’est ainsi que commence sa nouvelle carrière de dealer, une activité qu’il mène sans grande discrétion puisqu’il va devoir avouer toute la vérité à sa femme Christine (Pascale Arbillot) qui le soupçonnait de la tromper. Le couple étant dans une situation difficile, elle va désormais l’aider à écouler la marchandise comme si de rien n’était.

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    C’est à partir d’une nouvelle de Matthew Kneale qu’est née cette comédie réunissant Pascale Arbillot & François Damiens, un film agréable mais trop peu surprenant. Il est certain que le sujet du film - un couple de parents confrontés à une situation financière délicate s’adonne au trafic de drogues - était le moteur principal pour distiller quelques notes d’humour. On s’aperçoit cependant que très vite le produit qu’on nous propose est loin d’être Une pure affaire mais qu’il est coupé par cette intrigue menée de façon simpliste. Pour une première réalisation, Alexandre Coffre fait le minimum mais signe tout de même un bon divertissement avec un duo attachant.

     

    Il faut le voir pour : Penser à renouveler votre abonnement pour le métro !


    Découvrez le film Dans la peau du héros !