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  • Y’a-t-il un exorciste pour sauver le monde ?

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    Il y a 17 années, alors qu’elle n’était encore qu’une enfant, Nancy Aglet (Linda Blair) fut possédée par le Diable et pour preuve elle a même reçu un certificat signé de la main du Pape. A l’époque, c’est le Père Gédéon (Leslie Nielsen) qui avait organisé l’exorcisme permettant de chasser le malin de son corps. Aujourd’hui, Nancy est une mère de famille et a une vie des plus calme mais voilà qu’elle se retrouve de nouveau possédée. Elle décide de faire appel au Père Luke Brophy (Anthony Starke). Hélas, celui-ci s’estime impuissant face à cet évènement et décide donc de retrouver la trace de son confrère le Père Gédéon.

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    Célèbre grâce aux différentes déclinaisons des Y’a-t-il …, le nom de Leslie Nielsen suffit souvent à porter les comédies du moins à la fin des années 1980. Profitant du succès de ces comédies, Y’a-t-il un exorciste pour sauver le monde ? s’est donc glissé dans le lot pour profiter certainement de la crédulité des spectateurs. S’il existait un niveau 0 de la comédie américaine, ce film réussit l’exploit de descendre encore plus bas car on a droit à un véritable gratin de navets. Humour poussif et donc plus consternant que marrant, on se demande comment une telle chose a pu se permettre d’être sorti sur les écrans et la présence de Linda Blair n’y sauvera rien !

  • Rango

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    Il vient de débarquer à Poussière et plus rien ne sera comme avant ! Il se fait appeler Rango et a la gâchette facile et d’ailleurs avec une seule balle, il est parvenu à terrasser le faucon qui terrorisait toute la ville. Pourtant, il y a encore quelques heures, Rango n’était qu’un simple caméléon perdu en plein désert Mojave après un accident de la route qui l’a séparé de ses propriétaires. Pour se fondre dans le décor, il s’est donc fait passer pour un redoutable cow-boy et cette réputation lui vaut d’être nommé shérif. Sa première tache sera de résoudre l’énigme concernant l’eau qui n’arrive plus jusqu’à Poussière et qui pousse chaque habitant à quitter la ville.

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    Après nous avoir fait voyager en compagnie de Jack Sparrow et de ses hommes du Black Pearl, Gore Verbinski nous offre une belle récréation avec Rango, un caméléon qui va vous en faire voir de toutes les couleurs. Premier point frappant, les graphismes sont d’une beauté et d’une finesse exceptionnelle à l’image du clone de Clint Eastwood. A cela s’ajoute un panel de personnages d’une grande diversité avec évidemment comme point d’attache un héros peu conventionnel. Belle aventure qui promet aux spectateurs de toutes les générations de passer un très bon moment de cinéma.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à apprécier l’eau courante !

  • The killer inside me

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    Lou Ford (Casey Aflleck) est le shérif adjoint d’une petite ville de l’Oklahoma, un endroit plutôt calme en apparence. Pourtant, un soir on retrouve le corps sans vie d’un homme et à ses cotés se trouve une jeune prostituée du nom de Joyce (Jessica Alba) passée à tabac et dont les chances de survie sont minces. Pour Lou, ce serait une affaire délicate à traiter s’il n’en connaissait pas déjà les tenants et les aboutissants. Il n’a pas à chercher bien loin le coupable puisque c’est lui-même qui a orchestré tout cela. Derrière son uniforme de représentant de la loi, l’homme est en fait un véritable psychopathe qui n’en est pas à ses premiers méfaits.

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    C’est en 1952 que nait le roman de Jim Thompson qui a inspiré cette deuxième adaptation cinématographique. L’aspect thriller du film de Michael Winterbottom tourne court puisqu’on apprend rapidement que le personnage incarné par Casey Affleck n’est pas celui qu’il parait être. The killer inside me se transforme alors en un portrait psychologique du personnage dévoilant notamment une part de son enfance et l’origine du mal qui le ronge. Ponctué de scènes assez violentes (vous ne reconnaitrez pas Jessica Alba) et avec une misogynie ambiante, le film a tendance à se disperser et cela s’en ressent pour les humbles spectateurs que nous sommes.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas oublier qu’il y a des fous qui se promènent dans la nature !