Les yeux de sa mère
C’est la mort de son père qui a tout déclenché, soudain Maria Canalès (Géraldine Pailhas) a réalisé qu’elle devait revoir son fils qu’elle n’a jamais connu. Elle avait 16 ans à l’époque et ne pouvait pas s’occuper de lui car elle ambitionnait de devenir danseuse étoile, un objectif qu’elle a aujourd’hui réalisé. Cette grossesse, elle ne l’a jamais avoué à ses parents et encore moins à sa mère Lena Weber (Catherine Deneuve), célèbre présentatrice du journal télévisé depuis 15 ans maintenant. Entre les deux femmes, les relations se sont distanciées progressivement ; des secrets familiaux qui intéressent Mathieu Roussel (Nicolas Duvauchelle), journaliste qui a réussit à s’immiscer dans leurs vies sans qu’elles suspectent quoi que ce soit.
Portrait d’une famille sur 3 générations incarnée respectivement par Catherine Deneuve, Géraldine Pailhas & Jean-Baptiste Lafarge Les yeux de sa mère est un joli mélo signé Thierry Klifa. Le cinéma de l’ancien critique de Studio magazine repose énormément sur la richesse de ses personnages (entendez vous attendez pas à de l’action) et il nous en donne encore la preuve en l’occurrence. Si l’impressionnant casting démontre la volonté du réalisateur de nous offrir un film d’une grande densité, il y a des aspects qui interpellent comme cette starification trop superficielle de Catherine Deneuve ou encore les relations ambigües de Nicolas Duvauchelle. Un film plutôt plaisant.
Il faut le voir pour : Ne plus étonner de voir des personnes s’évanouir soudainement.