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Premières Impressions 2011 - Page 26

  • Winnie l’ourson

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    Au moment où il se réveille, Winnie ne sait pas encore qu’il a quelque chose d’important à faire aujourd’hui mais avant tout il doit trouver du miel. En effet, son ventre ne cesse de gargouiller et malheureusement tous les pots qui se trouvent chez lui sont vides. Il se dirige donc chez son pote d’enfance Bourriquet et c’est là qu’il découvre que l’âne a perdu sa queue. Alors que tout le monde cherche de quoi remplacer cette queue ; nos amis pensent que Jean-Christophe a été enlevé par le monstrueux Poil long. Ils mettent alors un plan ingénieux pour le piéger et libérer ainsi leur ami mais Winnie lui n’a toujours pas trouvé de miel.

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    Indémodable, Winnie l’ourson nous revient dans de nouvelles aventures cinématographiques et le charme opère toujours. On retrouve bien entendu tous ses potes d’enfance ; Tigrou, Maman Gourou et son Petit Gourou, Maitre hibou, Porcinet, Coco Lapin et le tonitruant Bourriquet. Face aux déluges de productions en images de synthèse et autres effets 3D ; ce dessin animé conserve la recette qui a fait son succès à savoir des dessins simples et des personnages attachants. Les parents verront se réveiller de nombreux souvenirs tandis que les enfants se laisseront facilement entrainer dans la forêt des rêvés bleus.

     

    Il faut le voir pour : Aller au supermarché pour faire des réserves de miel.

  • Rio

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    Cela fait maintenant plus de 15 ans que notre pote Blu vit avec Linda dans le Minnesota ; drôle de destin pour cet ara bleu originaire du Brésil. D’ailleurs Tulio, un chercheur, est venu pour voir Blu qui est le dernier mâle de son espèce. Le but est de le ramener à Rio afin qu’il y rencontre Perla, le dernier ara femelle afin que de leur rencontre naissent de nouveaux oiseaux. Direction le Brésil où tout le monde est en effervescence et pour cause ; le carnaval de Rio va bientôt commencer ! Hélas, ce voyage ne se passera pas comme ils l’avaient prévu car Perla & Blu sont enlevés par des malfrats bien décidés à s’enrichir.

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    C’est le nouveau bébé des créateurs de L’âge de glace et soyez assurés qu’avec notre pote Blu, vous allez en voir de toutes les couleurs !  L’action se situant au Brésil (d’où est originaire le réalisateur Carlos Saldanha), il était indispensable que Rio se mette au diapason du célèbre carnaval ; ça danse et ça chante et les spectateurs que nous sommes ressortent de la salle enchantés. Son scénario convenu et son humour bon enfant en feront surtout un film d’animation prisé avant tout par les petites têtes blondes. On peut enfin lui reprocher des héros peu attachants et surtout des personnages secondaires manquant de caractère mais l’essentiel est là ; on s’amuse comme un enfant.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre que oui, il y a des oiseaux qui ne savent pas voler !

  • Rabbit Hole

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    Il y a 8 mois, la vie de Becca & Howie (Nicole Kidman & Aaron Eckhart) a basculé du rêve au cauchemar le plus atroce. Leur fils Danny qui n’avait que 4 ans, fut renversé par une voiture alors qu’il poursuivait son chien. Depuis ce drame, le couple tente de se reconstruire mais c’est une terrible épreuve pour eux et ils ont décidé de suivre une thérapie de groupe. Pour Becca, la douleur ne s’est pas éteinte et il lui arrive encore de perdre ses moyens lorsqu’on évoque la perte de son enfant. Lorsqu’elle apprend que sa sœur Izzy (Tammy Blanchard) est tombée enceinte, cela lui ravive de nouveau une souffrance qu’elle ne supporte plus.

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    Le deuil est un drame auquel nous sommes tous confrontés un jour ou l’autre et il est encore plus difficile à surmonter lorsqu’il s’agit de son propre enfant. Adapté d’une pièce de théâtre, Rabbit Hole s’intéresse ainsi à la vie d’un couple qui doit apprendre à vivre avec la disparition de leur fils. Un évènement qui conduit notamment le personnage de Becca à remettre en question sa foi et à devenir amère vis-à-vis de son entourage. Ça aurait pu être un de ces films qui cherche à vous tirer les larmes de l’œil mais tout est traité avec beaucoup de pudeur grâce aux talents conjugués de Nicole Kidman & Aaron Eckhart. Un film humain tout simplement.

     

    Il faut le voir pour : Aller vous acheter l’intégrale d’Al Green.

  • Scream 4

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    Dix ans se sont écoulés depuis les dramatiques évènements de Woodsboro et Sidney Prescott (Neve Campbell) est de retour dans le cadre de la promotion de son livre Out of darkness. Hélas, sa visite se transforme en un nouveau cauchemar lorsqu’elle apprend que 2 lycéennes ont été retrouvées massacrées à leur domicile. La tragédie recommence pour celle qui a inspiré la série des films Stab ; une affaire qui préoccupe Dewey Riley (David Arquette) désormais Shérif de la ville mais qui réveille l’instinct journalistique de Gale (Courteney Cox). Ghostface est de retour mais qui diable se cache derrière ce masque ?

     

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    Quel est ton film d’horreur préféré ? Une réplique qui a marqué toute une génération de spectateurs qui retrouve 15 ans après (et oui déjà) après le 1er épisode les survivants de Woodsboro. Wes Craven s’amuse une nouvelle fois avec les codes du film d’horreur tout en soulignant la vague de remake qui a emporté Hollywood. Après un 3ème épisode vraiment douteux, Scream 4 redonne un nouveau souffle à la saga et sonne peut-être le début d’une nouvelle trilogie, ce n’est pas les carrières cinématographiques de Neve Campbell & Courteney Cox qui y trouveront à redire ! Comme dans le premier épisode on retrouve des têtes bien connues du petit écran à commencer par Hayden Pannetiere, Kristen Bell, Alison Brie ou encore Anna Paquin. Un film fun à souhait !

     

    Il faut le voir pour : Garder un œil sur les possesseurs d’I phone, ils peuvent télécharger de drôles d’appli !

  • Mon père est femme de ménage

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    Les moqueries, notre pote Polo (Jérémie Duvall) a appris à les ignorer et ce n’est pas tous les jours facile lorsqu’on a un père qui exerce le métier de femme de ménage ! Le soir venu, Michel (François Cluzet) part nettoyer des bureaux, des bibliothèques et il peut parfois compter sur l’aide de son fils (quand celui-ci n’est pas le nez collé dans les livres). Néanmoins sa préoccupation principale est que Polo réussisse ses études et il fait tout pour l’aider or il arrive qu’entre le père et le fils des tensions apparaissent. Le jeune garçon est particulièrement contrarié lorsque ses potes d’enfance partent en vacances tandis qu’il se retrouve seul dans la cité.

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    Après avoir tâté du ballon ovale dans Le fils à Jo, on retrouve Jérémie Duvall qui une fois de plus a pas mal de soucis avec son nouveau père. Le film de Saphia Azzeddine (qui adapte son propre roman) s’attache à montrer comment la position sociale des parents peut avoir une influence, qu’elle soit positive ou négative, dans le parcours des enfants. Mon père est femme de ménage est une comédie qui repose surtout sur le duo formé par François Cluzet & le jeune Jérémie Duvall, les autres personnages restant superficiels voire caricaturaux. La séquence finale est surprenante ; elle intervient brusquement et conclut le film comme si l’ensemble était en fait une bonne blague. Sans être véritablement merveilleux, on passe un bon moment tout de même.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre qu’être laxative n’est pas réellement un défaut !

  • Philibert

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    Il n’y a encore pas si longtemps, Philibert (Jérémie Rénier) était fils d’un cultivateur d’artichauts mais son monde s’écroule lorsqu’il apprend que son père n’était pas vraiment son père. Il est en fait fils de Fulgence Bérendourt de Saint-Avoise qui fut tué par l’infâme Clotindre (Alexandre Astier) et maintenant qu’il connait la vérité, il doit accomplir sa vengeance. Sur sa route, il croise tout d’abord Martin (Manu Payet) qui deviendra son valet mais surtout il va faire la rencontre de sa vie ; la belle Inès (Elodie Navarre). Il en est convaincu elle est la femme pour laquelle il s’est préservé durant toutes ces années et le destin va les réunir à Nevers.

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    Avec Philibert, on ne se prend pas au sérieux et donc il faut savoir apprécier le second degré pour s’offrir quelques tranches de rigolades. A titre de comparaison, on pourrait l’assimiler à un espèce de OSS 117 médiéval (pas étonnant puisque Jean-François Halin signe les scénarios des 2 films) si ce n’est qu’avec son collant moule-b…., notre héros n’a vraiment pas peur du ridicule. Il y a d’excellentes idées (le discours de la libération des galériens, les accolades très masculines …) mais la comédie de Sylvain Fusée offre un rythme inégal pour réellement nous emballer et c’est bien dommage. On passe toute de même du bon temps et Philibert mériterait qu’on le revoie dans de nouvelles aventures.

     

    Il faut le voir pour : Vous préparer une bonne salade de groin et réserver du croupion pour votre gente dame.

  • Essential killing

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    Parce que notre pote Mohammed (Vincent Gallo) a fait exploser 3 mecs, il s’est retrouvé poursuivi et, après avoir essuyé l’onde de choc d’un missile, est devenu prisonnier de soldats américains. Emprisonné et torturé, le taliban garde le silence mais trouvera l’opportunité de s’échapper lors d’un transfert qui se conclut par un accident de la route. Sa fuite va être émaillée de nombreux obstacles et pour rester libre, il devra également se débarrasser de toutes les personnes qui s’opposent à lui ! Des déserts d’Afghanistan, il va se retrouver dans des paysages enneigés où la survie est un combat acharné.

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    Euh… c’est sans doute la première réaction que l’on a en sortant de la salle d’Essential killing qui pour le coup n’a vraiment rien d’essentiel (insérer un jeu de mots pourri, ça c’est fait !). En gros, c’est une chasse à l’homme dans la nature hostile façon Man Vs wild en beaucoup moins instructif et pas du tout passionnant. Le gros point d’interrogation reste également ce personnage principal dont la plus grande ligne de texte est un grognement, difficile avec ça de le comprendre et les quelques images de flashback ne renvoie qu’à sa foi pour Allah. Une chose est sur, c’est un film qui provoquera de nombreuses réactions mais de là à dire qu’elles seront positives …

     

    Il faut le voir pour : Eviter de parler dans la salle parce que là ça va s’entendre !

  • Numéro quatre

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    En apparence notre pote John Smith (Alex Pettyfer) a tout du lycéen ordinaire mais en réalité ce jeune homme est en fait un extraterrestre originaire de Lorien. Cette planète fut dévastée par les Mogadoriens et il ne reste aujourd’hui plus que 9 rescapés qui ont trouvé refuge sur Terre. Trois d’entre eux ont déjà été traqués et tués par les mogs et John est le numéro 4, il est leur prochaine cible. Pour garder son identité secrète, John et son protecteur Henri (Timothy Olyphant) ont donc été forcés de déménager une fois encore et c’est cette fois dans l’Ohio qu’ils atterrissent. Cependant, leur couverture va vite disparaitre car John a la fâcheuse tendance à se faire remarquer partout où il passe !

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    En parcourant le scénario, on se disait que Numéro quatre avait un bon potentiel pour s’imposer dans le cinéma d’action. On déchante rapidement car en dehors des 5 premières minutes et du dernier quart d’heure, il ne se passe rien ! Ah, si tout de même on a droit aux états d’âmes d’une pâle copie de Clark Kent qui se désespère de sa solitude mais qui trouvera toutefois le bonheur dans les bras d’une belle blonde. On se croirait dans un mauvais épisode de Smallville et on ne croit pas si bien dire puisque c’est le duo Alfred Gough & Miles Millar (ba justement les scénaristes de la série) qui se sont chargés d’adapter le roman de Pittacus Lore sur le grand écran. Un film qu’on laissera de coté sans grands regrets.

     

    Il faut le voir pour : Se dire qu’on a eu de la chance d’échapper aux 3 premiers !

  • La nostra vita

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    Rien ne l’avait préparé à un tel drame. Claudio (Elio Germano) pleure sa femme Elena (Isabella Ragonese) morte en donnant naissance à Vasco, leur troisième enfant, un évènement qu’il va tenter d’oublier en s’investissant encore davantage dans son travail de chef de chantier. Ayant connaissance d’un terrible secret, il a en effet obtenu la responsabilité entière de la construction d’un immeuble mais le planning est serré. Avant tout il a besoin de liquidités et obtient ainsi le prêt de 50 000 euros de la part de l’un de ses potes d’enfance et voisin. Avec ce projet et l’argent en poche, il perd le sens des réalités mais sera ramené brutalement sur terre.

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    Le cinéma italien continue de s’émanciper au-delà de ses frontières et en tant que spectateur, on ne va pas s’en plaindre. Dans son ensemble, la réalisation n’a franchement rien d’exceptionnel, c’est surtout le personnage principal, Claudio (Merveilleux Elio Germano) qui parvient à provoquer chez nous une certaine empathie. Difficile de rester impassible devant la douleur d’un homme désorienté par la perte de sa femme avec notamment cette scène poignante où il lui rend un dernier hommage à travers leur chanson. Un protagoniste d’autant plus proche de nous puisqu’il est issu d’une classe modeste et qui va se plonger corps et âme pour noyer son chagrin. Joli film que La nostra vita pour une bonne séance découverte.

     

    Il faut le voir pour : Laisser vos enfants jouer dans votre chambre.

  • Pina

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    La danse a toujours fait partie de la vie de Pina Bausch et son talent n’a pas tardé à éclater. A l’âge de 19 ans, elle a l’opportunité de partir étudier aux Etats-Unis à la célèbre Julliard School ; une expérience qui changera sa vie. Quelques années après elle retrouve l’Allemagne où elle donnera des cours de danse moderne avant d’intégrer en 1973 la troupe du Wuppertaler Bühnen qu’elle marquera de son empreinte. Le monde découvre alors le Tanztheater (théâtre de danse), ses spectacles sont d’un genre unique et Pina rencontre un succès incroyable. Le 30 Juin 2009, elle meurt mais son œuvre restera éternelle et c’est pour lui rendre un dernier hommage que Wim Wenders a filmé l’Ensemble du Tanztheater Wuppertal.

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    Pas certain que le nom de Pina Bausch évoque quelque chose pour de nombreuses personnes et c’est donc une invitation dans un drôle d’univers que nous offre Wim Wenders. Cela est d’autant plus curieux que ce documentaire est proposé dans une version 3D afin de mieux nous immerger dans ce spectacle pour le coup véritablement atypique. Je pourrais vous dire que la finesse du travail de la chorégraphe allemande est la quintessence même du spectacle mais ce serait juste histoire de me la raconter. Pour dire vrai, à part quelques performances - notamment celles effectuées en extérieur - je dois avouer que j’ai trouvé l’ensemble assez abstrait. A réserver uniquement à ceux qui connaissent l’artiste et ses spectacles.

     

    Il faut le voir pour : Voir du veau faire des pointes de ballerines.