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Premières Impressions 2011 - Page 29

  • Revenge

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    C’est une période extrêmement difficile pour notre pote Christian (William Jøhnk Nielsen) qui vient de perdre sa mère emportée par un cancer. Ce drame l’a conduit à retourner vivre au Danemark en compagnie de sa grand-mère. Son père lui, brille par son absence ne cessant de voyager dans le cadre de son travail. Le jeune garçon découvre ainsi une nouvelle école et il va rapidement se rapprocher d’Elias (Markus Rygaard) considéré par toute la classe comme la tête de turc. Lorsque celui-ci est pris à parti par certains de ses camarades, Christian est le premier à intervenir quitte à prendre lui aussi quelques coups. Cependant, il n’a pas l’intention de devenir une nouvelle victime et va utiliser une méthode musclée pour obtenir le respect.

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    Revenge nous arrive précédé d’une belle réputation puisqu’il s’agit ni plus ni moins de l’Oscar du meilleur film étranger décerné par Hollywood. On connait assez peu la réalisatrice danoise Susanne Bier et on s’intéressera davantage à sa carrière après la découverte de ce magnifique long-métrage. Le sujet est fort - la vengeance est ses contrecoups - mais surtout il est magnifié par les performances de Mikael Persbrandt et surtout de William Jøhnk Nielsen fascinant en garçon obsessionnel. Prenant de la première à la dernière minute, c’est donc une excellente surprise qui mérite amplement le Coup de cœur Ciné2909 !

     

    Il faut le voir pour : Ne plus laisser vos enfants jouer avec des feux d’artifice.

  • Au bistro du coin

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    La mort de Jean Valjean, un SDF du quartier, a ému de nombreux habitants et notamment Bertrand (Guy Lecluyse) qui a eu l’initiative d’organiser un spectacle. Avec la collaboration des autres commerçants et habitants, il compte ainsi récolter des fonds et surtout sensibiliser les gens sur le sort des sans-abris. Pour l’occasion, il a demandé à son pote d’enfance Manu (Fred Testot) de lui rendre un service ; utiliser son café Le Chinon 3 pour y faire les répétitions. Alors que le grand jour approche, tout le monde est un peu sur les nerfs et les bouleversements ne manqueront pas de venir rythmer la journée.

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    Au bistro du coin c’est avant tout un concept particulier, un film choral à l’échelle d’un quartier avec comme point d’ancrage le fameux bistro. Autour de ce lieu se tisse alors d’autres histoires plus ou moins bien amenées avec une farandole de comédiens et d’autres qui apparaissent en simples guest-stars. On ne peut pas dire qu’on retrouve réellement la chaleur d’une vie de quartier, on ne s’attache pas à des personnages transparents et les clichés finissent de nous convaincre d’aller boire un coup ailleurs. Allez, je paye ma tournée mais pas pour ce film !

     

    Il faut le voir pour : Ne plus vous étonner de voire des gens ne pas traverser le passage piéton quand le feu est vert.

  • Le flingueur

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    Notre pote Arthur Bishop (Jason Statham) est un tueur à gages d’un genre bien particulier. Il ne se contente pas d’exécuter ses cibles, les contrats qu’il reçoit exigent qu’il fasse passer les disparitions pour de simples accidents. C’est donc un plan minutieusement préparé qu’il doit mettre au point pour accomplir les missions que lui confient Harry McKenna (Donald Sutherland). Justement, il vient d’apprendre que ce dernier est en fait un traitre et qu’il est devenu à son tour une cible. Bishop se charge à contrecœur de ce nouveau contrat et quelques jours après, il croise Steve (Ben Foster), le fils d’Harry qu’il décide de former comme tueur.

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    Avec Jason Statham, on fait rarement dans la dentelle et une nouvelle fois on en a la preuve avec Le flingueur, un film d’action plutôt classique mais efficace. De la baston, de belles cascades et surtout des fusillades en cascade ; on ne s’ennuie pas mais on reste clairement sur notre faim en raison d’un scénario trop lisible. La participation de Ben Foster à cette petite fête aurait pu se transformer en atout au lieu de quoi sa prestation relève plus de l’anecdotique. Ce remake du film homonyme dont le héros était incarné par le légendaire Charles Bronson n’a donc rien de magique et seuls ceux qui ont une grande faim d’action sauront s’en contenter.

     

    Il faut le voir pour : Remplacer votre chaine hi-fi par un tourne-disque.

  • The silent house (La casa muda)

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    Laura (Florence Colucci) et son père (Gustavo Alonso), s’étaient rendus dans cette maison à la demande de Nestor (Abel Tripaldi). Il s’agissait d’une vieille maison qui avait besoin d’être rafraichi et cela dans le but de la vendre prochainement. Arrivés dans la soirée, ils ont à peine le temps d’y jeter un œil avant de se coucher mais au cours de la nuit, Laura entend des bruits étranges provenant de l’étage. Intriguée et affolée, elle réveille son père qui, pour la réconforter,  va s’assurer qu’il n’y a rien d’anormal là-haut. Les bruits de pas laissent soudainement place à des cris d’horreur, avant qu’elle ne puisse comprendre ce qui lui arrive, elle retrouve son père gravement blessé et ligoté.

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    Il faut savoir lire entre les lignes lorsqu’un film comme The silent house (La casa muda) vous annonce qu’il est basé sur des faits réels. On a évidemment tendance à partir d’un simple fait divers pour en faire tout un pataquès intégrant des fulgurances de fantastique. C’est le cas ici de ce film d’épouvante uruguayen qui s’essouffle à une vitesse faramineuse, pas facile de garder le rythme avec ce plan séquence unique. On l’aura deviné, le silence joue aussi un grand rôle dans ce film cependant, c’est bien moins efficace quand on a un spectateur dans la salle qui ronfle (Véridique !). Loin d’être extraordinaire, un film qui ne fera pas beaucoup de bruits.

     

    Il faut le voir pour : Appeler Valérie Damidot pour restaurer votre maison.

  • Pollen

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    Il n’y a pas un jour où on ne les croise pas ; elles font partie intégrante de notre vie et c’est même plus que cela ; elles sont la vie ! "Elles" ce sont les fleurs ; présentes aux 4 coins de la planète, elles accompagnent chaque étape de notre existence et se révèlent encore bien plus précieuses qu’elles ne le laissent paraitre. Contrairement aux espèces animales, les végétaux ne peuvent se mouvoir librement pour se reproduire et c’est là que commence un extraordinaire phénomène : la pollinisation ! Les plantes, par leurs atours, attire insectes afin de se transmettre le pollen et offrir ainsi l’éclosion de magnifiques fleurs et fruits indispensables à notre survie.

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    Albert Einstein disait que le jour où les abeilles disparaitraient, cela sonnerait le glas pour l’humanité (citation que certaines jugent apocryphe) et si vous voulez comprendre pourquoi alors il vous suffira de jeter un œil à Pollen. Documentaire signé Disneynature, voilà encore un beau plaidoyer pour finir de nous convaincre de défendre notre patrimoine. Les premières minutes sont un peu flottantes, on n’est pas encore tout à fait absorbé par le sujet malgré la beauté des images. Pour le reste, c’est la magie de la nature qui fait son charme ; la mue de la chenille en splendide papillon ou encore la danse frénétique du colibri régalant nos yeux d’émerveillement. C’est le rendez-vous familial et citoyen du moment.

     

    Il faut le voir pour : Planter des fleurs à la maison.

  • Légitime défense

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    C’est un bureau sens dessus-dessous que notre pote Benoit (Jean-Paul Rouve) a retrouvé. Il s’agit du cabinet de son père qui est devenu détective privé après avoir quitté la police et apparemment il s’est attiré des ennuis ! N’arrivant pas à le joindre au téléphone, c’est lui qui est venu constater les dégâts mais lorsqu’il commence à vouloir mettre un peu d’ordre, il est interpellé par un certain Moret (Olivier Gourmet) et ses sbires. Ils sont à la recherche d’une mallette remplie de drogues d’une valeur de 900 000 Euros que le père de Benoit aurait subtilisé et celui-ci semble avoir disparu de la circulation.

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    On avait quitté Jean-Paul Rouve dans une drôle d’enquête (voir Poupoupidou) et on le retrouve cette fois en victime collatérale payant les pots cassées pour son vieux père. Entre révélations et torgnoles, Légitime défense est un policier sans relief malgré les bonnes volontés de l’ex-Robin des bois et du toujours très efficace Olivier Gourmet. On ne peut pas en dire autant de l’intrigue qui à vouloir trop faire balader le spectateur finit par totalement le perdre, sans compter des éléments scénaristiques peu convaincants comme la liaison du père avec Mélody (Marie Kremer). C’est loin d’être un film passionnant et on ne vous en voudra pas de passer à coté.

     

    Il faut le voir pour : Confisquer l’appareil de photo de votre père, vous savez pas ce qu’il peut faire avec !

  • Morning Glory

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    Fraichement virée de l’émission Good Morning New Jersey, notre pote Becky Fuller (Rachel McAdams) s’est démené pour vite retrouver un job et c’est à New York qu’elle va trouver son bonheur. La chaine IBS lui propose en effet de devenir Productrice exécutive de Daybreak dont les scores d’audience sont pour le moins calamiteux. Dès son arrivée, Becky prend ses responsabilités en virant l’un des présentateurs et elle doit désormais lui trouver un remplaçant digne de ce nom. C’est là qu’elle a l’idée folle de faire appel à Mike Pomeroy (Harrison Ford), journaliste à la carrière impressionnante mais dont le caractère difficile promet quelques dissensions.

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    L’univers des médias et plus particulièrement de la télévision fait l’objet d’une certaine fascination auprès du grand public et Morning Glory est là pour remettre les choses à leur place. On est ainsi convié dans les coulisses d’une émission matinale à l’américaine présentée conjointement par Diane Keaton & Harrison Ford. On regrette d’ailleurs que ce duo n’ait pas donné plus d’éclat en matière de clash, ça se limite à quelques échanges verbaux ce qui fait qu’on est loin d’être plié de rire. Une comédie plutôt quelconque pas désagréable à regarder mais pas non plus une révolution dans le genre.

     

    Il faut le voir pour : Vous faire une Frittata pour le diner !

  • Route Irish

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    La mort de Frankie (John Bishop) a été un choc pour tout le monde et encore plus pour son pote d’enfance Fergus (Mark Womack). C’est d’ailleurs lui qui l’avait convaincu de le rejoindre en Irak en tant qu’agent de sécurité et sans le savoir il l’aura précipité à sa mort. Au cours d’un voyage sur la Route Irish, nom donné à la route reliant la Green Zone à l’aéroport de Bagdad, le véhicule de Frankie a été incendié et lui avec. Pour certains, sa disparition s’arrête là mais Fergus sait que la vérité est ailleurs puisque dans les affaires de son ami, on a retrouvé un téléphone portable contenant une vidéo qui remet tout en cause. Et si la mort de Frankie n’était pas un simple accident mais véritablement une exécution ?

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    Après nous avoir éblouis en compagnie du King Eric Cantona avec l’excellent Looking for Eric, Ken Loach revient à un sujet plus grave inspiré d’une histoire vraie. Derrière cette histoire de vengeance, le cinéaste vient mettre en évidence les dérives d’une guerre dictées par l’appât du gain et la folie des hommes. Un message fort pas forcément très bien retranscrit dans sa réalisation ; le déroulement de l’histoire est particulièrement sommaire. De plus, certaines scènes apparaissent très poussives comme cette discussion entre les 3 potes d’enfance où le mot "Fuck" est utilisé à toutes les sauces. Loach nous avait habitués à mieux, si bien qu'on hésitera à emprunter cette Route Irish !

     

    Il faut le voir pour : Eviter de vous trouver au mauvais endroit, au mauvais moment.

  • World Invasion : Battle Los Angeles

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    12 Aout 2011. C’était une journée ordinaire qui commençait pour les habitants de Los Angeles mais très vite le cauchemar commence ! Il y a quelques heures des météorites ont été détectées, elles entrent dans notre atmosphère et vont trouver un impact dans les 4 coins du monde. L’ordre d’évacuer les villes est donné par mesure de précaution et ce sont les Marines qui supervisent cela mais lorsque les premières météorites s’écrasent, on se rend compte qu’ils renferment des machines. Le Sergent Michael Nantz (Aaron Eckhart) sous le commandement du Lieutenant William Martinez (Ramon Rodriguez) reçoit alors l’ordre d’évacuer un commissariat avant qu’une bombe ne détruise tout.

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    Que ceux qui cherchent dans le cinéma un message philosophique, un portrait psychologique de personnages torturés changent vite de salle ! World Invasion : Battle Los Angeles est un pur blockbuster et le spectateur (qui sera principalement masculin) n’est franchement pas trompé sur la marchandise. Invasion de robots, explosions et chants de mitrailleuses ; c’est le pop-corn movie du moment et qui prend toute son ampleur dans les salles obscures. Une pure récréation à laquelle il ne faudra pas tenir rigueur de son scénario beta et d’un patriotisme exacerbé car là aussi on n’y est pas allé avec le dos de la cuillère.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre que les marines ne battent jamais en retraite !

  • Ma part du gâteau

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    Dans un geste désespéré, France (Karin Viard) a tenté de mettre fin à ses jours. L’usine où elle était employé depuis plus de 20 ans vient d’être délocalisé en Chine et ayant perdu tout espoir d’entretenir ses 3 filles, elle avait baissé les bras. Fort heureusement, elle a échappé au pire et doit vite se ressaisir ce qui va la conduire à Paris. Grace à ses relations, elle devient femme de ménage et se fait embaucher par Steve (Gilles Lellouche), un trader talentueux venu se réinstaller en France pour quelques mois. A 35 ans, ce célibataire endurci a une belle situation du moins professionnellement car au niveau de sa vie privée, il est loin d’avoir trouvé le bonheur.

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    Alors c’est vrai on pourra reprocher au dernier film de Klapisch une certaine caricature dans les portraits de France (un prénom ô combien symbolique), ouvrière pure souche et Steve, trader et playboy capitaliste. Pourtant, on ne peut pas rester impassible devant certaines scènes simplement géniales comme ce remake de Pretty Woman version populiste et surtout ce final abrupt. Il y a aussi la superbe prestation de Karin Viard dans un de ses tous meilleurs rôles sans mettre de coté Gilles Lellouche, le mec qu’on adore détester. Bref, Ma part du gâteau va diviser les avis en tout cas de mon coté, ce fut un vrai bon moment de plaisir !

     

    Il faut le voir pour : Nourrir les petits canards en priorité !