Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

jean-marc barr

  • Vandal

    star 02.5.jpg

    aff.jpg

    Il n’a encore que 15 ans mais notre pote Chérif (Zinedine Benchenine) a déjà une belle liste de délits derrière ce qui exaspère sa mère Hélène (Marina Foïs). Il est donc envoyé chez sa tante Christine (Brigitte Sy) et son mari Paul (Jean-Marc Barr) où il retrouvera son cousin Thomas (Emile Berling) mais aussi de son père Farid (Ramzy Bedia) qui vit non loin de là. Alors que tout son entourage se mobilise pour qu’il file droit, la nuit venue Chérif s’évade avec Thomas et découvre que son cousin accompagné de potes d’enfance s’amusent à graffer. Dans la ville, ils ne sont pas les seuls à s’amuser ainsi puisqu’un certain Vandal est omniprésent et monopolise les meilleurs spots mais peut-être pas pour très longtemps !

    01.jpg

    C’est un premier long-métrage pour notre pote Hélier Cisterne auquel Marina Foïs, Jean-Marc Barr et Ramzy Bedia sont venus apporter leur soutien. Ils encadrent ainsi la jeune garde représentée par Zinedine Benchenine, Adrien Jolivet et Chloé Lecerf dans une guerre des territoires artistiques. Si on évoque ici les graffitis ça se résume à des inscriptions et donc un peu comme dans Gimme the loot c’est assez décevant. Reste que l’intérêt de Vandal réside surtout dans le portrait d’un adolescent dans cet environnement particulier et qui a le mérite d’éviter les clichés habituels. Un film qui fait preuve d’authenticité et plein de bonnes intentions mais pour lequel on a quand même bien du mal à se passionner.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas laisser vos enfants faire le mur pour préserver les autres murs !

  • Chroniques sexuelles d’une famille d’aujourd’hui

    star 01.5.jpg

    aff.jpg

    A 18 ans, notre pote Romain (Mathias Melloul) est toujours puceau et c’est une situation qui le désespère jusqu’à devenir une véritable obsession. Comme dans beaucoup de famille, le sexe est un sujet tabou mais suite à ce qu’il vient de se passer, les parents du jeune homme vont devoir avoir une discussion sérieuse. Romain a en effet été surpris en train de se masturber tout en se filmant avec son portable durant un cours de biologie ; un acte qui ne serait que le fruit d’un pari lancé par Coralie (Adeline Rebeillard), une fille de sa classe. Alors que leur fils est exclu en attendant un éventuel conseil de discipline, Claire & Hervé (Valérie Maës & Stephan Hersoen) commencent à se poser des questions sur la vie sexuelle de leurs enfants mais aussi de leur grand-père qui est aujourd’hui veuf.

    01.jpg

    Si de manière générale notre société évoque plus volontiers le sujet du sexe, il reste un sujet ô combien tabou au sein des familles. Jean-Marc Barr associé à Pascal Arnold tentent donc de briser quelques barrières avec les mésaventures sexuelles de Romain, dernier puceau de sa tribu. Evidemment, il faut appeler un chat un chat aussi Chroniques sexuelles d’une famille d’aujourd’hui ne manquent pas de scènes explicites pour illustrer ses propos. Mais quels propos d’ailleurs ? A part apprendre que les grands-pères ont d’autres préoccupations que le jardinage et le Sudoku ou encore que vous enfants devraient davantage se concentrer en cours, on ne voit pas trop ce que vient apporter réellement ce film.

     

    Il faut le voir pour : Eviter de regarder les vidéos sur les portables de vos enfants !

  • Les yeux de sa mère

     

    aff.jpg

    C’est la mort de son père qui a tout déclenché, soudain Maria Canalès (Géraldine Pailhas) a réalisé qu’elle devait revoir son fils qu’elle n’a jamais connu. Elle avait 16 ans à l’époque et ne pouvait pas s’occuper de lui car elle ambitionnait de devenir danseuse étoile, un objectif qu’elle a aujourd’hui réalisé. Cette grossesse, elle ne l’a jamais avoué à ses parents et encore moins à sa mère Lena Weber (Catherine Deneuve), célèbre présentatrice du journal télévisé depuis 15 ans maintenant. Entre les deux femmes, les relations se sont distanciées progressivement ; des secrets familiaux qui intéressent Mathieu Roussel (Nicolas Duvauchelle), journaliste qui a réussit à s’immiscer dans leurs vies sans qu’elles suspectent quoi que ce soit.

     01.jpg

    Portrait d’une famille sur 3 générations incarnée respectivement par Catherine Deneuve, Géraldine Pailhas & Jean-Baptiste Lafarge Les yeux de sa mère est un joli mélo signé Thierry Klifa. Le cinéma de l’ancien critique de Studio magazine repose énormément sur la richesse de ses personnages (entendez vous attendez pas à de l’action) et il nous en donne encore la preuve en l’occurrence. Si l’impressionnant casting démontre la volonté du réalisateur de nous offrir un film d’une grande densité, il y a des aspects qui interpellent comme cette starification trop superficielle de Catherine Deneuve ou encore les relations ambigües de Nicolas Duvauchelle. Un film plutôt plaisant.

     

     

     Il faut le voir pour : Ne plus étonner de voir des personnes s’évanouir soudainement.

  • Non ma fille, tu n’iras pas danser

    aff.jpg

    Léna (Chiara Mastroianni) est venue rendre visite à sa famille accompagnée de ses 2 enfants. Ses parents vont prochainement partir en voyage à Rome et sa mère Annie (Marie-Christien Barrault) lui a réservé une surprise qui est loin de la ravir ! Elle a convié son ex-mari Nigel (Jean-Marc Barr) à venir passer du temps avec ses enfants car celui-ci ne les a pas vus depuis leur brusque séparation. Cette réunion de famille tourne donc au cauchemar pour Léna d’autant que sa sœur Frédérique (Marina Fois) traverse elle aussi une période difficile dans son couple.

    01.jpg

    Les portraits de famille empruntent généralement la forme de comédies mais Christophe Honoré qui ne fait rien comme les autres prend ici le parfait contrepied. Il y a des choses curieuses comme cette parenthèse bretonne d’une dizaine de minutes qui nous déconnecte totalement du reste du film. Pour le reste, il faut bien reconnaitre qu’on n’accroche pas à l’histoire et qu’on ne parvient jamais réellement à partager la détresse de Léna. Si le coté dramatique n’est pas pour me déplaire, impossible de ne pas trouver le temps long durant ce naufrage émotionnel. Non ma fille, tu n’iras pas danser et je crois bien également que tu n’iras pas voir ce film !

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de faire du gratin d'endives, personne n'aime ça !