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Premières Impressions 2011 - Page 31

  • La permission de minuit

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    Parce qu’il souffre de la maladie appelée Xeroderma pigmentosum, notre pote Romain (Quentin Challal), 13 ans, a une vie assez compliquée. On le désigne comme un enfant de la lune : une trop forte exposition à la lumière et notamment aux ultra-violets pourrait lui être fatal et c’est pourquoi il est obligé de porter une combinaison lorsqu’il souhaite sortir de chez lui. Depuis l’âge de 2 ans, il est suivi par David (Vincent Lindon), son médecin et au fil des années celui-ci s’est comme substitué au père de Romain qui est parti faire sa vie ailleurs. Seulement, David vient d’être nommé à un nouveau poste mais il craint de lui annoncer cette nouvelle qui sera un bouleversement.

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    S’il y a bien quelque chose à retenir de La permission de minuit, c’est qu’il s’intéresse à une maladie rare à nos yeux à savoir l’existence des enfants de la lune. Coté comédiens, on ne peut que tirer un coup de chapeau au jeune Quentin Challal qui signe-là son tout premier film et qui compose avec un Vincent Lindon un duo convaincant. Après, on reste devant une réalisation française des plus classiques bien qu’il est nécessaire de préciser qu’à aucun moment on ne se permet d’abattre la carte du pathos. Néanmoins, on ne peut s’empêcher de trouver parfois le temps long, ce n’est donc pas le genre de film que chacun a envie de découvrir sur le grand écran.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus s’étonner de voir des gens portant des tenues de cosmonaute dans la rue.

  • Le roman de ma femme

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    Lorsque notre pote Eve (Léa Seydoux) a vu son chien revenir tout seul, elle a vite compris qu’il était arrivé quelque chose de grave à son mari Paul. Immédiatement et avec l’aide de Maitre Chollet (Olivier Gourmet), un confrère avocat de son époux, ils vont aller signaler cette inquiétante disparition à la police. Peu de temps après, Eve fait de drôles de découvertes sur la vie professionnelle de Paul. Celui-ci avait ouvert son cabinet d’avocats et après une période faste, l’activité avait périclité au point qu’il avait contracté de nombreuses dettes. Cela fait donc 4 mois que ses bureaux ont été vidés et cette disparition soudaine prend une tournure encore plus mystérieuse.

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    Une disparition entourée de mystère, c’est ainsi que débute Le roman de ma femme, un film dramatique qui doit beaucoup aux présences conjuguées de Léa Seydoux & Olivier Gourmet. A mesure que la relation entre es 2 personnages évolue, l’intrigue elle se développe en faisant apparaitre différentes pistes concernant cette affaire. Malheureusement, il faut bien reconnaitre que l’histoire finit par nous désintéresser totalement et ce ne n’est pas le twist final qui nous remettra dans le bain.

     

    Il faut le voir pour : Prendre vos précautions avant de sortir votre chien.

  • Faster

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    Cela fait 10 ans que notre pote Le conducteur (Dwayne Johnson) attendait d’être libéré pour accomplir une vengeance qu’il a maintes fois imaginée dans sa tête. Tout a commencé par un braquage qu’il avait effectué en compagnie de son frère Gary (Matt Gerald) et qui s’était mal terminé. Gary était mort car on les avait trahi et lui veut aujourd’hui faire payer toutes les personnes impliquées dans cette disparition. Parallèlement à cette croisade vengeresse, l’Inspecteur Cicero (Carla Gugino) s’est vu assignée un partenaire, un policier (Billy Bob Thornton) au premier abord assez étrange. Ils se retrouvent ainsi sur l’affaire du premier meurtre commis par Le conducteur.

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    Un conducteur, un policier et un tueur ; voilà comment est schématisé Faster, ce petit film d’action dans l’ensemble plutôt efficace mais qui s’égare parfois sur de drôles de chemins. Déjà, il semble que Dwayne Johnson ait surtout été engagé pour faire parler ses muscles plutôt que ses rares lignes de dialogues mais bon si vous sentez ce qu’il nous cuisine !! Le personnage du tueur pose lui aussi problème car totalement atypique ce qui donne une drôle d’impression à la réalisation de George Tillman Jr. Reste finalement un scénario qui dévoile toute sa teneur dans la première demi-heure et on a ainsi un film plutôt correct mais qui ne marquera pas nos esprits de cinéphiles.

     

    Il faut le voir pour : Rencontre un mec qui a la tête dure !

  • Sans identité

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    Martin Harris (Liam Neeson) et sa femme Liz (January Jones) étaient en voyage à Berlin dans le cadre d’un sommet de biotechnologie. Arrivé devant l’hôtel, notre pote Martin se rend compte que son chauffeur a égaré une importante mallette et il décide donc de prendre un nouveau taxi pour retourner à l’aéroport. Sur la route, il est victime d’un terrible accident dont il s’en sort in extremis mais se retrouve alors plongé dans un coma qui durera 4 jours. Lors de son admission à l’hôpital, on n’a trouvé aucuns papiers sur lui aussi sa femme n’a pas pu être prévenue. A son retour à l’hôtel, il a alors la surprise de sa vie : Liz ne le reconnait pas et surtout un autre homme prétend être Martin Harris !

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    Changement de registre complet pour le réalisateur Jaume Collet-Serra que l’on avait quitté après l’effrayant Esther et qui s’adonne ici à un film d’action plutôt musclé. Liam Neeson nous avait déjà prouvé qu’il avait les épaules pour tenir ce genre de rôle et difficile de ne pas apprécier Sans identité. Evidemment on pourra toujours trouver à redire notamment du coté d'un scénario quelque peu simpliste mais dans l’ensemble, c’est un film bien mené avec de très belles scènes d’actions et on ne voit pas le temps passer. Pour les amateurs d’action, c’est le choix du moment simple et efficace ce qui est déjà pas mal.

     

    Il faut le voir pour : Toujours garder une pièce d’identité sur vous !

  • Paul

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    Nos 2 potes d’enfance Graeme Willy &Clive Gollings (Simon Pegg & Nick Frost) réalisent un de leurs plus grands rêves; voyager aux Etats-Unis et participer au Comic-con, la Mecque de tout bon nerd qui se respecte! Leur séjour se poursuit ensuite à travers un road-trip mémorable où ils comptent visiter tous les lieux où ont été signalé une activité extraterrestre. Ils ne s’attendaient pas cependant à croiser sur leur route Paul, un véritable alien. Le temps de réaliser ce qui leur arrive, ce joyeux trio va reprendre la route car leur nouvel hôte est en fuite poursuivi notamment par l’agent Zoil (Jason Bateman) qui va bénéficier de l’appui de 2 autres agents.

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    Non, tous les aliens ne viennent pas sur Terre pour nous massacrer et nous asservir, la preuve avec Paul, une comédie bien sympa. S’il n’y a pas besoin d’être soi-même un nerd pour apprécier le film, on s’amusera à déceler les nombreuses références aux classiques du cinéma fantastique sans oublier une guest-star qui ne se dévoilera que dans les ultimes minutes. Au vu de la richesse de cet univers, on peut regretter que cela n’ait pas été exploité davantage peut-être pour ne pas léser le grand public. On n’est pas devant une comédie à l’humour très raffiné sans pour autant cela ne devienne lourd, le truc vraiment pas prise de tête à voir en ce moment si vous aimez rire.

     

    Il faut le voir pour : Imaginer une femme à trois seins … cool !

  • True grit

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    A 14 ans, notre pote Mattie Ross (Hailee Steinfeld) n’a qu’une idée en tête : venger la mort de son père en retrouvant son assassin, un certain Tom Chaney (Josh Brolin). Cette fille au fort caractère va alors engager un Marshal, Rooster Cogburn (Jeff Bridges) pour l’aider à rechercher cet homme mais elle va également croiser la route de LaBoeuf (Matt Damon). Ce dernier est un Texas ranger qui est à la recherche de Chaney depuis un certain temps déjà et il va se retrouver alors associé à Cogburn. Malgré le danger qui les guette, Mattie a bien l’intention de les accompagner car elle tient absolument à faire face au meurtrier de son père.

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    Un bon western, c’est d’abord la présence de "grandes gueules" et en l’occurrence, notre pote Jeff Bridges est tout simplement irrésistible ! Matt Damon vient lui aussi jouer les justiciers à travers un personnage qui amène plus de légèreté à l’histoire et puis il ne faut pas oublier la belle découverte du film avec Hailee Steinfeld plus habitué au petit écran qu’aux plateaux 7ème art. Adapté d’un roman qui a déjà eu sa version cinéma avec 100 dollars pour un shérif et la présence d’un certain John Wayne, True grit est un bon vieux western comme on n’en voit que trop rarement. Le cinéma des frères Cohen ne séduit pas toujours mais là, on ne peut qu’apprécier leur talent !

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à avoir du cran !

  • Requiem pour une tueuse

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    Lucrèce (Mélanie Laurent) est tueuse à gages mais elle ne veut plus de cette existence faite de mensonges et surtout elle veut pouvoir élever sa fille comme n’importe quelle mère. Avant de raccrocher, elle va signer son dernier contrat ; elle doit assassiner un certain Alexander Child (Christopher Stills), grande vedette d’opéra qui a récemment acheter des terres qui attisent la convoitise de grands groupes pétroliers. Tandis que Lucrèce se fait passer pour une chanteuse, elle est rejointe, sans le savoir, par Rico (Clovis Cornillac), un agent secret chargé justement de débusquer le tueur chargé d’exécuter Child.

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    Mêler un thriller policier à un l’univers de l’opéra est un choix assez audacieux mais il faut plus que de la bonne volonté pour en faire quelque chose de convenable. Le scénario aurait déjà mérité un bon élagage tant on s’embourbe dans de véritables invraisemblances où même les interprètes semblent aussi perdus que nous. Après il y a évidemment l’opéra d’Haendel qui devait être le point d’orgue de Requiem pour une tueuse mais qui n’a pas su trouver le chef d’orchestre nécessaire. Il y avait un casting intéressant, les autres choix notamment une réalisation trop linéaire du 1er film de Jérôme Le Gris font que la copie est à revoir !

     

    Il faut le voir pour : Manger un citron par jour.

  • Sanctum

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    Les cavernes d’Esa’Ala situé dans la jungle de la Papouasie Nouvelle-Guinée ferait rêver plus d’un spéléologue. Une fois le gouffre descendu, ce sont des dizaines de kilomètres de galeries creusées par les eaux qui sont à explorer ; un véritable paradis pour Frank McGuire (Richard Roxburgh) et son équipe. Carl Hurley (Ioan Gruffudd) finance toutes ces recherches et pour l’occasion, il a également invité sa petite-amie Victoria (Alice Parkinson) à venir explorer ces lieux où nul homme n’a encore mis les pieds. Le temps leur est cependant compté car on annonce une tempête dans la région et cette caverne pourrait donc se retrouver inondée en un rien de temps.

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    Pas besoin de se rendre sur Pandora pour admirer de beaux paysages, sur notre planète aussi il y a de belles choses à découvrir ! Produit par James Cameron fana de plongée ; Sanctum nous émerveille au cours du premier quart d’heure, on découvre la splendeur offerte par Mère nature à l’état pur. La suite du film est beaucoup moins éclatante et rejoint d’autres réalisations du même acabit que The descent ou La crypte mais avec l’aspect fantastique en moins. Un réalisme que l’on doit à l’histoire vraie vécue par Andrew Wight, proche de Cameron dont s’est inspiré le scénario de ce film qui tient plutôt bien la route.

     

    Il faut le voir pour : Garder une dent d’ours autour de votre cou, ça peut vous sauver la vie !

  • Fighter

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    Il est surnommé la Fierté de Lowell, son heure de gloire il l’a connu lorsqu’on lui a offert la chance de boxer contre Sugar Ray Leonard et qu’il a réussit à le mettre au tapis. Dès qu’il en a l’occasion, notre pote Dicky Ecklund (Christian Bale) ne manque pas de raconter à qui veut l’entendre son exploit et il est d’autant plus excité qu’actuellement la chaine HBO lui consacre un documentaire sur sa vie. A ses cotés, il y a Micky Ward (Marl Wahlberg), son frère qui est lui aussi boxeur mais qui a davantage la réputation de tremplin que de véritable compétiteur. Managé par sa mère et entrainé par Dicky ; il en a assez de ramasser les coups et aimerait lui aussi lancé sa carrière et cela passe par des décisions difficiles à prendre.

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    A part la saga Rocky et le biopic consacré à Mohamed Ali, l’incursion de la boxe au cinéma se fait plutôt rare et on reçoit donc Fighter tel un terrible uppercut. Coté casting, on a de nouveau un énorme Christian Bale décrochant pour l’occasion l’Oscar du meilleur second rôle masculin. Sa transformation physique est impressionnante et n’est pas sans nous rappeler celle qu’il avait opéré dans The machinist. La prestation de Wahlberg n’est pas en reste, on est captivé par les relations ambigües qu’entretiennent ces deux frères et par les combats de boxe de toute beauté. Un grand film assurément et donc un joli Coup de cœur Ciné2909 !

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à faire de la boxe ; Corps, tête, corps, tête … C’est simple non ?

  • Les voyages de Gulliver

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    Cela fait maintenant 10 ans que notre pote Lemuel Gulliver (Jack Black) travaille au service courrier du journal New York Tribune et tout se passait bien jusqu’à l’arrivée d’un assistant. En un rien de temps et avec un certain aplomb, ce dernier réussit à être nommé responsable du courrier et Gulliver voit sa fierté en prendre un sacré coup ! Décidé à aller de l’avant, il tente d’avouer enfin ses sentiments à Darcy Silverman (Amanda Peet), une collègue de bureau dont il est tombé amoureux depuis 5 ans. Hélas, une fois encore le courage lui manque et lui fait faire n’importe comme se faire passer pour un voyageur au talent journalistique caché. Voilà comment, il se retrouve en plein cœur des Triangles des Bermudes, un voyage qu’il n’est pas prêt d’oublier.

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    Sans vouloir faire de jeu de mots navrant (c’est pas le genre de la maison), il n’y a aucun doute à dire que ce film est surtout réservé aux plus petits ! Il n’y vraiment que les enfants qui pourront s’amuser devant les tribulations de Jack Black et ne pas tenir rigueur d’un scénario de la taille d’un lilliputien. Les voyages de Gulliver aurait pu être une bonne distraction familiale notamment en développant un peu plus le "Gulliverse" que se crée le personnage au lieu de quoi, on a préféré s’en tenir à des vannes vues et revues. A réserver à ceux qui veulent découvrir l’univers du personnage crée par Jonathan Swift, mais cette adaptation contemporaine est loin d’être extraordinaire.

     

    Il faut le voir pour : Savoir se servir d’une envie pressante pour sauver des vies.