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  • The we and the I

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    L’école est fini ! Enfin, les cours ne sont plus qu’un mauvais souvenir et tout le monde se précipite dans le bus pour rentrer à la maison. Comme d’habitude, Michael (Michael Brodie) et ses potes se prennent pour les rois du monde et délogent sans vergogne une dame âgée et des enfants pour s’installer au fond. Il y a aussi de l’agitation devant puisque Laidychen (Lady Chen Carrasco) est en train d’organiser une fête pour son anniversaire et qu’elle se désespère de ne pouvoir trouver un garçon potable à inviter. Et puis vient le moment où Teresa (Teresa Lynn) monte dans le bus ; elle qu’on n’avait pas vu au bahut depuis au moins 1 mois et qui est affublée d’une horrible perruque blonde. C’est un long trajet qui commence.

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    Après un Green Hornet assez conventionnel dirons-nous, on retrouve ce qui a fait la réputation de Michel Gondry à savoir un réalisateur avec un univers hors-normes. The we and the I se résume donc à un trajet en bus mais avec pas mal d’animation, une expérience qu’il a fait partager à de vrais lycéens du Bronx tous débutants au cinéma. Concentré d’anecdotes en tous genres, ce voyage en bus nous permet surtout de constater l’influence d’un groupe sur le comportement individuel et la personnalité au fur et à mesure que le véhicule se vide. Ça bouge dans tous les sens et pour une fois que le cinéma fait preuve d’originalité, on ne va pas s’en priver !

     

     

    Il faut le voir pour : Laisser tomber votre voiture, le bus c’est sympa !

  • Ce que le jour doit à la nuit

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    Algérie dans les années 1930. Avec sa prochaine récolte, notre pote Issa (Tayeb Belmihoub) pourra enfin régler toutes ses dettes malheureusement un incendie a consumé tous ses espoirs. Ruiné et obligé de vendre ses terres familiales, il part s’installer à Oran où il peine à faire vivre les siens. Malgré tous ses efforts, il se rend à l’évidence et décide de confier son fils Younès (Iyad Bouchi/ Fu'ad Ait Aattou) et à sa femme Madeleine (Anne Consigny). Rebaptisé Jonas, le jeune garçon découvre une toute autre vie mais n’en oublie pas pour autant ses parents et sa petite sœur. C’est à cette même époque qu’il rencontre pour la première fois Emilie (Nova-Louna Castano/ Nora Arnezeder), celle qui sera la femme de sa vie mais qu’il ne pourra jamais aimer librement.

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    C’est une grande épopée que nous propose Alexandre Arcady avec cette adaptation du roman de Yasmina Khadra. Au cœur de l’Algérie française, nait une belle histoire d’amour impossible mais avant cela, c’est un héros déchiré Younès dont la belle vie est néanmoins rythmée par de terribles tragédies, la plus grande étant cet amour impossible. Malgré sa durée (2H39), Ce que le jour doit à la nuit réussit à garder toute notre attention même si certains passages bien superficiels lorsqu’ils ne sont pas creux. Dans l’ensemble, l’interprétation est correcte mais la justesse n’est pas toujours au rendez-vous lorsqu’il s’agit du couple vedette Arnezeder / Fu'ad Ait Aattou. Notamment chez ce dernier, il y a peu de nuances dans son jeu tandis que la révélation de Faubourg 36 a la larme un peu facile.

     

    Il faut le voir pour : Demander à rencontrer la mère de votre copine avant de vous engager !

  • Voisins du troisième type

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    Tout semble sourire pour Evan (Ben Stiller) ; dans sa vie privée comme professionnelle tout se passe merveilleusement bien. Une joie de vivre qu’il a envie de communiquer à travers les nombreux clubs qu’il a fondé et c’est un évènement dramatique qui va l’amener à créer un comité de surveillance de quartier. Tout a commencé par la mort de son pote d’enfance Antonio Guzman (Joe Nunez) retrouvé assassiné alors qu’il surveillait le magasin d’Evan, les forces de police étant impuissantes il faut agir ! Son appel à la communauté a été entendu certes peu mais entendu par Franklin, Bob & Jamarcus (Jonah Hill, Vince Vaughn & Richard Ayoade). Avec eux, le comté peut dormir sur ses deux oreilles jusqu’au moment où lors d’une patrouille ils percutent ce qui s’avère être un extraterrestre !

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    De la confrontation d’un simple comité de surveillance de quartier avec une créature extraterrestre, on s’attendait à une comédie plutôt déjantée. En plus de ça, les présences de Stiller, Hill & Vaughn semblaient être un gage de qualité mais Voisins du troisième type nous fait vite déchanter. Bien sur, il y a bien quelques passages sympathiques mais bien insuffisants et surtout bien loin des crises de rire qu’on espérait avoir si bien qu’on a parfois presque envie que tout ça se termine au plus vite. C’est bien beau d’avoir des créatures d’un autre-monde mais il aurait fallu penser à investir un peu plus dans un scénario où l’on a du mal à percevoir la patte de Seth Rogen. Une belle idée qui tourne en eau de boudin !  

     

    Il faut le voir pour : Créer un Comité de surveillance et ramener la paix dans votre quartier !

  • Camille redouble

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    Déjà que sa carrière d’actrice est loin d’être brillante, notre pote Camille Vaillant (Noémie Lvovsky) doit aussi s’habituer au départ de son compagnon Eric (Samir Guesmi). Avec autant de soucis en tete, la seule consolation qu’elle puisse trouver se trouve au fond d’une bonne bouteille de whisky ! Alors que l’année 2008 s’achève, c’est l’occasion ou jamais de se changer les idées avec ses potes d’enfance. Une soirée bien arrosée au point qu’elle se réveille avec l’esprit assez confus et pour cause, elle se retrouve propulsée dans le passé et plus exactement en 1985. Il s’agit d’une époque charnière de sa vie ; dans quelques jours Camille va en effet perdre sa mère (Yolande Moreau) et c’est aussi la première fois qu’elle rencontrera Eric.

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    Ça a beau se présenter comme une comédie, c’est avant tout l’aspect dramatique de Camille redouble qui m’a sauté aux yeux. Il y a d’abord une héroïne bien déprimée qui vous accueille et puis d’autres évènements comme cette pote d’enfance qui devient aveugle ou la disparition annoncée de Yolande Moreau qui font que ça ne respire pas la joie de vivre. Les échanges entre Noémie Lvovsky & Samir Guesmi conduisent forcément à adopter un ton plus léger par la suite sans pour autant transformer le film en une irrésistible comédie. La priorité a été portée à l’authenticité du film, un contrat rempli aidé par une interprétation générale sur laquelle il n’y a rien à redire. On a l’impression parfois de nager entre deux eaux ; si comme moi vous vous attendiez à une comédie franche vous risquez d’être désenchanté.

     

    Il faut le voir pour : Enregistrer la voix de vos proches.

  • Les sous-doués en vacances

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    Le destin réserve parfois de drôles de surprises comme en témoigne l’histoire entre Claudine & Bebel (Grace De Capitani & Daniel Auteuil). Ils devaient tous deux se rendre aux Seychelles mais leur voyage est tombé à l’eau ce qui leur a permis de se rencontrer et ce fut le coup de foudre immédiat. Engagés pour tester la Love machine en vue de créer le prochain tube du célèbre chanteur Memphis (Guy Marchand), ils filaient le parfait amour jusqu’à ce que Bebel soit piégé. Coureur de jupons insatisfait, Memphis a jeté son dévolu sur Claudine et il est prêt à tout pour l’avoir même à l’engager comme traductrice et l’amener en voyage à Saint-Tropez.

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    Alors si c’est toujours un véritable plaisir de revoir leurs premières aventures, ce second épisode on aurait préféré qu’il ne voit pas le jour. Ça nous aurait peut-être privé de ce méga-tube qu’est Destinée interprété par un Guy Marchand au taquet en mode séducteur, seul lot de consolation de cette comédie poussive. Il y avait déjà une douce folie dans Les sous-doués, ici elle est encore plus exacerbée à l’image d’un pauvre Togo qui se retrouve avec une jambe plus courte que l’autre. Malheureusement, les joies des retrouvailles tournent vite courts devant Les sous-doués en vacances qui enchaine les situations rocambolesques où les rires laissent souvent place à une certaine consternation.


    En savoir plus sur Les sous-doués ?

  • Les sorties du 26 Septembre

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    L’actualité dans le monde n’étant pas très réjouissante ces derniers jours, on va apprécier de pouvoir penser à autre chose au cinéma. On commencera par ComplianceDreama Walker travaille dans un fast-food et va se voir accusé de vol par un client ; débute alors un interrogatoire que l’employée n’est pas prête d’oublier !

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  • Des hommes sans loi

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    En 1919 est instaurée la prohibition aux Etats-Unis, l’alcool va alors faire l’objet de nombreux trafics. 1931, Franklin en Virginie. Pour trouver de l’alcool, rien de plus simple ; il vous suffit de passer par les Bondurant. Ces 3 frères fabriquent et distribuent leur whisky, une affaire lucrative qui pourrait bien être menacée par l’arrivée du nouveau procureur et surtout de son bras droit l’agent spécial Charlie Rakes (Guy Pearce). Prêt à tout pour faire respecter la loi, c’est une longue bataille qui commence où personne ne sera épargné. Il en faudra plus pour faire plier Forrest, Howard & Jack (Tom Hardy, Jason Clarke & Shia LaBeouf) ; les Bondurant sont au dessus des lois et ils comptent bien le rester !

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    Ça s’annonçait plutôt bien ; retour à l’époque de la prohibition autrement dit l’âge d’or du gangstérisme américain et puis quel casting ! Tom Hardy, Jessica Chastain, Shia LaBeouf, Mia Wasikowska mais surtout un formidable Guy Pearce ; cela faisait longtemps qu’on n’avait pas vu un tel salopard (et élégant avec ça) au cinéma. Inspiré de la véritable histoire des invincibles frères Bondurant, il est assuré que Des hommes sans loi va devenir un futur classique du genre. Le seul bémol à signaler concernerait certains personnages comme un Howard trop lisse ou un Jack pas très malin. On en ressort totalement enivré et c’est bien entendu un beau Coup de cœur Ciné2909 !

     

    Il faut le voir pour : Apprendre que même avec la gorge tranchée vous pouvez faire 30 kilomètres à pied … ou presque !

  • Killer Joe

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    S’il ne trouve pas rapidement 6000 Dollars, notre pote Chris Smith (Emile Hirsch) est mort ! La seule solution qu’il ait pu trouver c’est d’assassiner sa mère dont l’assurance-vie pourrait rapporter 50 000 Dollars et dont le bénéficiaire serait Dottie (Juno Temple), la petite sœur de Chris. Après tout à qui manquerait cette femme ? Certainement pas à son ex-mari Ansel (Thomas Haden Church) qui finit par accepter le plan machiavélique de son fils. Reste maintenant à trouver quelqu’un pour faire le travail et ils vont faire appel à un certain Joe Cooper (Matthew McConaughey), un flic qui arrondit ses fins de mois en exécutant quelques contrats. Le seul souci c’est qu’ils ne peuvent pas payer d’avance mais Joe est prêt à faire une exception si on lui verse une caution qui n’est autre que Dottie !

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    Bienvenue chez les Smith, une famille vraiment pas comme les autres et qui va certainement vous marquer ! Qu’il est bon d’avoir de charitables enfants qui se mettent à fomenter l’assassinat de leur mère et le réalisateur de L’exorciste William Friedkin vous réserve bien d’autres surprises dont 1 scène entre Gina Gershon & Matthew McConaughey que vous n’oublierez pas de si tôt. Au cœur d’une Amérique profonde, les personnages introduits sont tous très caricaturaux mais chacun des comédiens donnant le meilleur de lui-même ; on ne s’ennuie donc jamais. Killer Joe est une belle réussite, un thriller étonnant d’où jaillit de belles idées mais à la conclusion tout de même bien frustrante.

     

    Il faut le voir pour : Stopper le KFC quelques semaines …

  • New York taxi

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    Notre pote Belle Williams (Queen Latifah) a su se montrer patiente et elle est désormais récompensée : elle a obtenu sa licence de chauffeur de taxi ! Terminé les livraisons sur 2 roues, elle va enfin pouvoir conduire la voiture qu’elle a si longtemps bichonné mais elle ne s’imaginait pas qu’un de ses clients serait l’inspecteur Andy Washburn (Jimmy Fallon) embarqué à la poursuite de braqueurs de banque. Malgré l’habileté de Belle, les malfrats s’échappent et une mauvaise nouvelle n’arrivant jamais seule ; son véhicule est confisqué à cause de la pagaille qu’elle a causé. Si elle veut le récupérer, elle devra accepter d’aider Andy à coincer les bandits et parmi eux se trouve d’ailleurs quelqu’un qui ne lui est pas étranger.

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    Beau succès en France, Taxi est donc parvenu à emprunter la route qui l’a conduit jusqu’en Amérique mais comme d’habitude un remake s’imposait. Bye bye Sami Naceri, Frédéric Diefenthal ou Marion Cotillard ; on laisse place à Queen Latifah (?!?) comme pilote, Jimmy Fallon en flic benêt et la top-modèle Gisele Bundchen pour son premier et dernier grand rôle. Un casting à la hauteur de New York taxi à savoir au ras du bitume et les quelques scènes d’action ne feront certainement pas oublier les nombreuses insuffisances qui les entourent. Si vous aimez la vitesse alors zappez rapidement cette version américaine et replongez-vous plutôt dans les premières aventures d’Emilien & Daniel.

     

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  • Wrong

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    Comme chaque matin, son réveil le sort du lit à 6H60 et notre pote Dolph Springer (Jack Plotnick) s’apprête à partir au travail mais quelques chose cloche dans la maison. Il n’a pas aperçu son chien Paul et très vite l’inquiétude va laisser place à une certitude : il a disparu ! C’est donc avec l’esprit préoccupé que Dolph se rend à son travail d’où il a été viré il y a maintenant 6 mois. A son retour à la maison, il découvre une lettre qui lui révèle que Paul a été kidnappé et pas par n’importe qui. Celui qui a commandité cela est un certain Master Chang (William Fichtner) et il a fait cela avec un but bien précis ; faire prendre conscience à son propriétaire la place qu’occupe ce chien dans sa vie.

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    Que l’on se rassure, le cinéma de Quentin Dupieux reste toujours aussi atypique et Wrong ne fait que perpétuer la tradition. Il y a au départ un scénario plus qu’anecdotique à savoir la disparition d’un chien et à partir de là se succèdent des situations totalement farfelues tel que ce travail dans un bureau sous la pluie ou encore la reconstitution du parcours d’un étron dans l’intérieur du chien ! Comme toujours ce style très particulier est plus que surprenant et peut aussi bien vous captiver que vous précipiter vers les sorties de secours. Si vous connaissez déjà la filmographie du réalisateur, vous ne serez pas trop décontenancé en revanche s’il s’agit pour vous d’une découverte de son univers attention au choc !

     

    Il faut le voir pour : Analyser les logos des prospectus des livreurs de pizzas.