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charlotte de turckheim

  • Avis de mistral

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    C’est un début d’été mouvementé pour nos potes Léa, Adrien & Théo (Chloé Jouannet, Hugo Dessioux & Lukas Pelissier) puisqu’il y a un changement de programme pour leurs vacances. Alors que leurs parents sont en pleine instance de divorce, ils vont devoir passer 2 mois auprès de leurs grands-parents Irène (Anna Galiena) avec qui ils voyagent actuellement et surtout Paul (Jean Reno) qu’ils n’ont jamais vu en 17 ans ! Une nouvelle qui ne les réjouit pas car pour ces citadins, vivre à la campagne semble être un véritable calvaire mais peut-être avec le temps finiront-ils par s’y faire. Encore faut-il que Paul se montre aussi un peu plus accueillant lui qui s’était violemment disputé avec leur mère brisant depuis toute relation.

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    Quand des parisiens débarquent en Provence, les clichés pleuvent dans Avis de mistral. On a ainsi des jeunes arborant la dernière paire de Nike, qui se sentent défaillir lorsqu’ils ne trouvent pas de réseau pour leurs portables ou qui s’expriment en disant "No way". Avec tout ça, la comédie de Rose Bosch partait sur de mauvais rails mais elle se rattrape quelque peu par cet esprit "retour à la nature" et aux valeurs simples. On regrette aussi de n’avoir pas davantage vu l’adorable Lukas Pelissier d’autant que les histoires autour de son frère et de sa sœur se révèlent totalement futiles alimentant ainsi un scénario globalement basique et prévisible. Pas du grand cinéma mais on ça permet quand même de s’aérer la tête.

     

    Il faut le voir pour : Eviter de boire de l’eau après avoir mangé des abricots !

  • Les sous-doués en vacances

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    Le destin réserve parfois de drôles de surprises comme en témoigne l’histoire entre Claudine & Bebel (Grace De Capitani & Daniel Auteuil). Ils devaient tous deux se rendre aux Seychelles mais leur voyage est tombé à l’eau ce qui leur a permis de se rencontrer et ce fut le coup de foudre immédiat. Engagés pour tester la Love machine en vue de créer le prochain tube du célèbre chanteur Memphis (Guy Marchand), ils filaient le parfait amour jusqu’à ce que Bebel soit piégé. Coureur de jupons insatisfait, Memphis a jeté son dévolu sur Claudine et il est prêt à tout pour l’avoir même à l’engager comme traductrice et l’amener en voyage à Saint-Tropez.

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    Alors si c’est toujours un véritable plaisir de revoir leurs premières aventures, ce second épisode on aurait préféré qu’il ne voit pas le jour. Ça nous aurait peut-être privé de ce méga-tube qu’est Destinée interprété par un Guy Marchand au taquet en mode séducteur, seul lot de consolation de cette comédie poussive. Il y avait déjà une douce folie dans Les sous-doués, ici elle est encore plus exacerbée à l’image d’un pauvre Togo qui se retrouve avec une jambe plus courte que l’autre. Malheureusement, les joies des retrouvailles tournent vite courts devant Les sous-doués en vacances qui enchaine les situations rocambolesques où les rires laissent souvent place à une certaine consternation.


    En savoir plus sur Les sous-doués ?

  • Mince alors !

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    Notre pote Nina (Lola Dewaere) et son mari Gaspard (Gregory Fitoussi) bossent dans la mode et ont monté leur propre boite qui est en pleine expansion. Ils ont reçu il n’y a pas si longtemps encore la visite de clients italiens particulièrement intéressants mais un léger accident est venu perturber la rencontre ; un problème de taille. Après cette mésaventure, Gaspard a eu la délicatesse d’offrir à sa femme un beau séjour à Brides-les-bains pour une durée d’un mois, le temps qu’il faut pour lui faire perdre quelques kilos ! Une cure d’amaigrissement qui est devenu un rendez-vous annuel pour Emilie (Catherine Hosmalin) ou encore l’excentrique Sophie (Victoria Abril) qui est pourtant aussi fine qu’une crêpe.

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    Je dois avouer que lorsque j’ai vu qu’il s’agissait d’une comédie réalisée par Charlotte de Turckheim, j’avais quelques appréhensions. Le souvenir désastreux que j’avais de son dernier film Les aristos m’avait glacé le sang et c’est donc presque avec un certain soulagement que je suis sorti de la salle. Bon on ne va pas non plus dire qu’il s’agit d’une merveille, loin de là, Mince alors ! ne fait pas dans la finesse quand il s’agit d’humour et se sert de blagues ou d’expressions qu’on connait déjà tous par cœur. D’autant plus que lorsqu’il s’agit d’offrir plus de profondeur à des personnages comme Roxanne et son "petit frère" cela se fait plutôt grossièrement si bien que cette comédie est semblable à un mauvais régime ; ça ne sert à rien.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de faire les courses avec votre copine super svelte, c’est déprimant !

  • La croisière

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    Hortense (Charlotte de Turckheim) est heureuse, elle vient de remporter une croisière pour elle et son mari ; dépaysement garanti pour ce couple de fermiers. Seulement son mari est peu enthousiaste ; il aurait préféré rester auprès de ses 50 cochons que d’aller se pavaner sur ce magnifique bateau et d’ailleurs, il profite d’un moment d’inattention pour se planquer. Il sera difficile de le retrouver parmi les milliers de passagers parmi lesquels Hortense va se faire de véritables potes d’enfance. Il y a Alix (Marilou Berry), la parisienne stressée (pléonasme ?) ; Chloé (Nora Arnezeder), cleptomane compulsive ou encore Raphael (Antoine Duléry), passager clandestin et déguisé pour épier sa femme.

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    Il y a une certaine part de rêve lorsqu’on évoque les croisières (je mets de coté le Titanic bien entendu) et ce film joue là-dessus. Il faut dire aussi qu’en matière de placement de produit, c’est une vitrine ouverte sur les croisières de chez MSC qui fait valoir ses majestueux bateaux pour attirer l’œil du futur client … euh pardon du spectateur. On en oublierait presque qu’on est devant un film et non pas une publicité car La croisière est loin de provoquer des vagues de rires. Tout y est extrêmement poussif aussi bien dans l’interprétation des personnages que dans le niveau de l’humour proposé. Jean Benguigui ne cesse de marteler que nous sommes les bienvenus à bord mais pas sur qu’on ait envie d’embarquer dans ce qui ressemble plus à une galère !

     

    Il faut le voir pour : Ne plus être surpris de voir un sac à main avec des pattes.

  • Les Aristos

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    Rien ne va plus dans la famille De Neuville ; la demeure familiale tombe en ruine, la richesse qui faisait autrefois leur bonheur n’est plus qu’un vaste souvenir et surtout ils sont menacés d’expulsion ! Non vraiment, l’aristocratie n’est plus ce qu’elle était mais il leur reste un infime espoir de s’en sortir et cet espoir s’appelle Charles-Antoine (Rudi Rosenberg). Un mariage bien réfléchi arrangerait bien des choses mais notre pote est-il prêt à sacrifier son bonheur pour celui de sa famille ?

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    Vous ne serez certainement pas étonné quand je vous dirais qu’on a là un film exceptionnel de médiocrité et je reste gentil ! Charlotte de Turckheim passe pour la 2ème fois derrière la caméra en faisant appel à son carnet d’adresses ce qui nous vaut de nombreux guests comme Hélène De Fougerolles, Victoria Abril, Catherine Jacob ou encore Cauet ( !?!). Il est toutefois dommage qu’elle ne connaisse pas un scénariste digne de ce nom ce qui aurait aux Aristos de se classer parmi les navets de l’année.