Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 2

  • Des vents contraires

    aff.jpg

    Leur couple est aux bords de la rupture, c’est par une nouvelle dispute que Sarah & Paul (Audrey Tautou & Benoit Magimel) ont commencé cette journée. 1 an après tout a changé. Depuis ce jour, la jeune femme n’a plus donné signe de vie laissant derrière elle un mari perdu mais également ses 2 enfants Clément & Manon (Hugo Fernandes & Cassiopée Mayance). Bien qu’il conserve l’espoir de la revoir un jour, Paul a besoin de souffler et décide de partir s’installer à Saint-Malo. L’occasion pour lui de se rapprocher de son frère Alex (Antoine Duléry) qui va par ailleurs l’embaucher dans son auto-école. S’adapter à cette nouvelle vie n’est pas évident d’autant plus que certains évènements vont venir troubler encore davantage cette famille.

    01.jpg

    Bien que le film s’articule autour de la disparition d’une mère et épouse, Des vents contraires s’intéresse surtout à la figure paternelle. Elle est d’abord incarnée par Benoit Magimel mais aussi évoquée à travers les portraits du père, de celui-ci de Samir, ex-mari désespéré ou d’Alex un homme aux envies de paternité jusqu’à présent insatisfaits. Le 2nd film de Jalil Lespert et adaptation du roman d’Olivier Adam séduit par la proximité que l’on ressent avec ses personnages, une galerie de portraits de gens blessés par la vie et ce sont ces simples rencontres qui vont faire renaitre un espoir disparu chez le héros. Un film émouvant qui sait rester modeste en dépit de quelques creux qui sont comblés par les superbes interprétations des comédiens sans oublier celles des enfants.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à vos enfants à peindre … puis préparer un bon bain !

  • Hugo Cabret

    aff.jpg

    Ce sont des milliers et des milliers de personnes qui traversent chaque jour cette gare et c’est là qu’habite notre pote Hugo Cabret (Asa Butterfield). Enfin, pour être tout à fait exact, il vit dans les entrailles du bâtiment là où personne ne peut soupçonner sa présence et il s’occupe de remonter toutes les horloges de la gare. Le jeune garçon est féru de mécanique et a en sa possession un objet inestimable : un automate que lui avait présenté son père aujourd’hui disparu. Pour le réparer, Hugo doit dénicher de nombreuses pièces mécaniques et pour cela il s’approvisionne (de manière plus ou moins légale) chez le marchand de jouets, un certain Georges (Ben Kingskey). Lorsque ce dernier s’en rend compte, la rencontre avec le jeune voleur provoque des étincelles.

    01.jpg

    Si le grand Martin Scorcese n’était pas derrière les caméras, on pourrait facilement croire que ce Hugo Cabret n’est qu’un petit film destiné aux enfants. Adaptation du roman de Brian Selznick, cette œuvre n’est pas qu’un simple récit d’aventures mais aussi un hommage au réalisateur français Georges Méliès. Si on est tout de suite séduit par son univers étonnant avec cette gare parisienne reconstituée qui nous engloutit littéralement à travers ses apparences steampunk, la première heure est loin d’être emballante ! Le film ne devient passionnant qu’à partir du moment où on découvre le vrai visage de Georges c’est dire s’il faut de la patience avant de se faire un peu plaisir. La magie n’opère pas donc on va rapidement l’oublier et on épargnera un long moment aux enfants.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir les origines des effets spéciaux du cinéma.

  • Les tribulations d’une caissière

    aff.jpg

    C’est sûr que ce n’est pas ce qu’elle rêvait de faire lorsqu’elle était petite mais certains évènements ont conduit Solveig (Déborah François) à devenir caissière chez Parody. Avec un père dans le coma, il lui fallait absolument un boulot pour prendre soin de son petit frère Anatole (Jean-Baptiste Fonck) et c’est ainsi qu’elle est devenue caissière. Une expérience difficile mais également riche au point qu’elle a crée un blog appelé Caisse à dire qui rencontre un succès incroyable et qui est en train de mettre à mal toute la grande distribution. Tout le monde ignore que c’est Solveig qui est la rédactrice de ce blog et c’est pour la démasquer que Marie (Elsa Zylberstein), une journaliste, joue les fausses caissières.

    01.jpg

    Comme le dit si bien le film à un moment donné ; pour une fois qu’on parle des caissières et de leurs difficiles conditions de travail, on va prêter une attention toute particulière à cette petite comédie de Pierre Rambaldi. Avec Les tribulations d’une caissière, on a droit à la radiographie d’une catégorie professionnelle souvent invisible à nos yeux ; l’occasion d’ailleurs de reconnaitre des évènements que vous avez vous-mêmes vécu. Néanmoins, le thème abordé ne réussit pas à camoufler les faiblesses de cette comédie avec un développement pour le moins classique et quelques dialogues qui sonnent creux. A voir seulement si vous avez déjà fait toutes les courses de la semaine !

     

    Il faut le voir pour : Faire preuve d’un peu plus de respect envers les caissières quand vous irez faire vos courses.

  • Oh my god !

    aff.jpg

    Londres en 1880. Notre pote Mortimer Granville (Hugh Dancy) vient une nouvelle fois de se faire mettre à la porte d’un hôpital car ses convictions en tant que médecin n’étaient pas en adéquation que celles de ses pairs. S’il ne veut pas finir à la rue, il doit donc retrouver au plus vite un travail et après avoir essuyé plusieurs refus, il frappe à la porte du Dr. Robert Dalrymple (Jonathan Pryce) Ce dernier est spécialisé dans le phénomène de l’hystérie qui semble toucher plus de la moitié des femmes de la ville. Pour soigner ce mal, il a découvert qu’une stimulation de l’ovule leur faisait le plus grand bien et c’est pour l’aider que Mortimer a été engagé en tant qu’assistant.

    01.jpg

    Comme l’indique si subtilement le titre français, Oh my god ! revient sur l’invention extraordinaire du godemiché. Inspiré de faits réels, on découvre ainsi comment ce désormais populaire sex toy fut imaginé pour soigner une prétendue (?) vague d’hystérie qui frappait les femmes. Pour un film anglais, on aurait pu s’attendre à une touche d’humour plus prononcé et à la fois moins puritain que ce qui nous est montré à l’écran. Quant à la romance entre Maggie Gyllenhaal & Hugh Dancy, elle n’est là que pour enjoliver une histoire qui aurait suffit à elle-même bref une idée de départ plutôt sympa mais qui perd de son charme au fil des minutes.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir le remède aux crises d’hystérie de votre femme !

  • Killer Hacker

    aff.jpg

    Notre monde dans un futur proche. Notre pote Jackie (Parry Shen) a le chic pour s’empêtrer dans des galères pas possibles et le fait qu’il soit un joueur compulsif n’arrange en rien ses affaires. Une fois encore il est à la recherche d’argent pour rembourser ses dettes et décide alors de cambrioler un appartement, celui de Christian (Alec Newman). Le butin amassé est maigre mais il dérobe une espèce de gant qu’il compte revendre à bon prix sans savoir qu’il s’agit en fait d’un Transcodeur. Lorsque les ennuis commencent à poindre le bout de leur nez, il va devoir demander l’aide de sa grande sœur Michelle (Bai Ling) ; une femme qui n’a pas peur de se salir les mains puisqu’elle est une killer hacker !

    01.jpg

    Je suis parfois impressionné par certains films qui parviennent à trouver un distributeur tout en sachant qu’ils tiennent là une superbe daube. Il faudra vraiment m’expliquer comment on a pu croire que Killer Hacker parviendrait à trouver la voie du succès, l’hypothèse la plus probable étant qu’on comptait certainement sur le physique de Bai Ling pour assurer quelques ventes. Le film est ambitieux, beaucoup trop au vu des moyens mis à disposition ; on a voulu créer un monde futuriste en nous balançant un univers crée tout en images de synthèse obtenus à prix discount. Au moins l’ensemble est homogène puisque le scénario est lui aussi totalement superficiel.

  • On the ice

    aff.jpg

    C’est au cœur d’un petit village situé en Alaska que vivent Qalli & Aivaaq (Josiah Patkotak & Frank Qutuq Irelan), 2 potes d’enfance inséparables. On ne peut pas dire que le coin regorge d’activités intéressantes alors quand ils apprennent qu’il y a une soirée organisée, ils s’y rendent avec plaisir. L’alcool est évidemment de la partie et si Aivaaq se laisse facilement tenter, Qalli se montre plus raisonnable puisqu’il doit rendre visite à sa grand-mère. Le lendemain matin, ils devaient se retrouver pour partir à la chasse mais Qalli apprend que son ami est déjà parti en compagnie de James (John Miller). Quand il les rejoint, il les surprend en pleine bagarre et cela va se terminer par un terrible drame.

    01.jpg
    C’est dans un cadre plutôt inhabituel que le réalisateur Andrew Okpeaha MacLean a choisi de tourner son premier long métrage et de nous présenter ce petit thriller qui ne vous laissera pas de glace ! Invité à partager le quotidien d’une communauté de l’Alaska, on est tout de suite envahi par les paysages blancs sans fin, un décor naturel majestueux qui deviendra également la scène du crime. Par son aspect On the ice suscite donc une certaine curiosité mais dans le fond, l’histoire elle reste assez banale. Sans parvenir à s’imposer comme une œuvre majeure ; en tant que spectateur on apprécie la fraicheur (et c’est le cas de le dire) de cette production hors-norme composé d’acteurs débutants au jeu encore imparfait.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de râler quand vous avez 2 cm de neige devant votre porte !

  • 17 filles

    aff.jpg

    Les habitants de Lorient le savent, il ne s’y passe pas grand-chose! Pourtant un évènement particulier va mettre en lumière cette ville, un fait divers aussi extraordinaire qu’imprévisible. Tout a commencé lorsque la jeune Camille (Louise Grinberg) a annoncé à tout le monde qu’elle était enceinte et qu’elle avait l’intention de garder ce bébé. On prédisait déjà à cette lycéenne un avenir peu radieux rythmé entre les biberons et les emplois précaires et c’est alors qu’est né un projet fou. Afin de ne pas se séparer de ses potes d’enfance, elle réussit à convaincre tout un groupe de jeunes filles de tomber enceinte. Sans s’en rendre compte, l’établissement scolaire va faire la une des journaux locaux puisque 17 de ses élèves attendent désormais un enfant.

    01.jpg

    C’est un fait divers américain plutôt anecdotique qui aura permis aux sœurs et réalisatrices Muriel & Delphine Coulin de faire leurs premières armes avec ce film plutôt rafraichissant. Difficile en effet de passer à coté de ce groupe de jeunes comédiennes emmené par Louise Grinberg, il y a véritablement de la vie et de la complicité qui se dégage. Reste ensuite une histoire qu’on pourra reprocher un peu plate ; une fois le projet lancé il n’y a plus vraiment de surprises et au bout d’un moment s’installe une légère monotonie. C’est donc un portrait à la fois réaliste dans la présentation de ses héroïnes mais aussi fantastique par le but qui les unit mais 17 filles manque tout de même d’un grain de folie.

     

    Il faut le voir pour : Surveiller votre fille !

  • De l’huile sur le feu

    aff.jpg

    A Paris, dans le quartier de Belleville 2 restaurateurs sont en conflit permanent et cela mène parfois à des gestes inconsidérés. C’est ainsi que notre pote Samir Chouffry (Nader Boussandel) en est venu à briser la vitre du restaurant de Wong Zy (Tien Shue) pensant que ce dernier avait fait de son chien un repas de fête. Se rendant coups pour coups, le propriétaire de L’empire du dragon réplique à son tour et tout ceci se termine en une bagarre générale. C’en est trop pour Mme Lavignasse (Claude Gensac), propriétaire des lieux qui décide de supprimer la terrasse de Chouffry. Celui-ci loin de s’avouer vaincu compte bien reprendre ce qui lui appartenait jadis mais un évènement tragique va tout remettre en cause.

    01.jpg

    Franchement, le pitch me paraissait propice à une bonne séance de rigolades malheureusement une fois devant le film, on est davantage envahi par l’accablement que par l’envie de se marrer. Condensé de clichés sur les asiatiques et les musulmans, De l’huile sur le feu ne prend même pas le temps d’assaisonner ces ingrédients pour les adapter à notre gout. Un humour primaire et bien trop répétitif, un jeu d’acteur poussif transforment cette comédie en un produit qui restera en travers de la gorge. La seule chose qui m’a redonné un tant soit peu le sourire c’est ce karaoké en guise de générique de fin avec la reprise du thème de la série Arnold & Willy, c’est bien peu.

     

    Il faut le voir pour : Eviter d’aller au restaurant ce soir !

  • Dernière séance

    aff.jpg

    Notre pote Sylvain (Pascal Cervo) travaille à l’Empire, un petit cinéma de quartier qui vit malheureusement ses derniers instants. Les lieux ont en effet été rachetés pour laisser place à de futurs magasins mais curieusement le projectionniste vit dans le déni et refuse d’annoncer la fermeture de l’établissement. Il faut dire aussi qu’il a élu domicile dans les sous-sols mais surtout s’y trouve une salle particulièrement morbide. Cet homme de 31 ans a l’air totalement inoffensif mais le soir venu, il se transforme en un cruel tueur en série prenant pour cibles uniquement des femmes. Il exécute ensuite un curieux rituel en découpant soigneusement l’oreille de ses victimes pour mieux les exposer comme des trophées.

    01.jpg

    Honnêtement à un moment donné du film, je me suis demandé s’il fallait le prendre réellement au sérieux et effectivement Dernière séance se revendique bien être un thriller et non pas une comédie. Avec sa réalisation autant dépassée que soporifique, il est bien difficile de ne pas trouver le temps long et malheureusement il n’y a vraiment rien qui puisse apporter un brin de vigueur à l’ensemble. Le personnage de Sylvain n’a pas le moindre charisme pour susciter une once d’émotions chez le spectateur et ce n’est pas son histoire personnelle qui le rendra plus empathique. Voilà donc une copie à revoir en profondeur à moins que le but recherché par le réalisateur Laurent Achard fut de nous faire voyager au bout de l’ennui.

     

    Il faut le voir pour : Se méfier des mecs qui passent leur temps dans les salles de cinéma (Des mecs comme moi quoi !).

  • Retour vers le futur 2

    aff.jpg

    A peine est-il revenu dans son présent - en 1985 si vous êtes perdus - notre pote Marty McFly (Michael J. Fox) doit déjà repartir pour un nouveau voyage dans le temps. Cette fois, Doc (Christopher Lloyd) va le conduire dans un lointain futur ; en 2015 (!?!) car à cette date précise la famille McFly connait un grand bouleversement. Marty apprend ainsi qu’il a épousé son amour de jeunesse Lorraine (Léa Thompson) avec qui il a eu des enfants et c’est justement pour sauver ces derniers qu’ils sont là. Alors qu’ils tentent de remettre un peu d’ordre, le vieux Biff Tannen (Thomas F. Wilson) découvre l’existence de la machine à remonter le temps et va complètement chambouler la réalité.

    01.jpg 02.jpg 03.jpg

    Le dénouement du 1er épisode annonçait clairement une suite mais il faut savoir qu’elle n’était pas vraiment prévue. C’est donc 4 ans après le succès de Retour vers le futur et avec la pression des fans qu’on voit apparaitre ce second épisode qui nous mène cette fois dans le futur. On sourit un peu puisqu’aujourd’hui nous sommes aux portes de 2015 et on attend toujours l’invention de l’Overboard ou des chaussures aux lacets automatiques. Retour vers le futur 2 ne bénéficie plus de l’effet de surprise mais on est heureux de retrouver tous les personnages et de voyager successivement dans le futur, un présent alternatif et dans le passé tout en distillant quelques détails pour l’ultime épisode qui a été tourné simultanément.

     

    La scène à ne pas louper : Le retour au bal de la féérie dansante des sirènes.


    En savoir plus sur Retour vers le futur ?