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  • La femme du Vème

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    Notre pote Tom Ricks (Ethan Hawke) est prof d’université en littérature mais c’est également un écrivain et lorsqu’il arrive en France, il n’a qu’une intention : revoir sa fille Chloé (Julie Papillon). Cela s’annonce difficile car les relations avec son ex-femme Nathalie (Delphine Chuillot) ne sont pas au beau fixe et il a à peine le temps de la croiser qu’il doit s’enfuir. Perdu dans la capitale française, il atterrit dans un bar-hôtel miteux et il n’a pas d’autres choix que d’y élire domicile puisqu’en plus on lui a volé toutes ses affaires. Pour payer sa chambre, il se voit offrir un drôle de job par le propriétaire Sezer (Samir Guesmi) pour lequel il doit surveiller les allées et venues de personnes particulièrement étranges.

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    En voilà un drôle de film non pas que vous allez vous esclaffer mais plutôt par l’ambiance qui s’en dégage et parce qu’on se demande ce que le réalisateur Pawel Pawlikowski a voulu faire. Porté par les 2 stars internationales que sont Ethan Hawke et la toujours très belle Kristin Scott Thomas, le film prend les allures d’un drame étouffant avec pour cadre un Paris assez austère. On suit alors les traces de cet américain un peu paumé et c’est par ailleurs un sentiment qu’on vient à partager puisque La femme du Vème n’arrive à aucun moment à déclencher la moindre étincelle d’intérêt chez le spectateur. Un voyage au cœur de Paris mais surtout au bout de l’ennui auquel vous n’avez pas forcément envie d’être convié !

     

    Il faut le voir pour : Penser à tirer la chasse d’eau quand vous allez aux toilettes.

  • L’ordre et la morale

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    Un appel au cœur de la nuit l’a réveillé et quelques heures plus tard, notre pote Philippe Legorjus (Mathieu Kassovitz) était dans l’avion avec des hommes du GIGN en direction de la Nouvelle-Calédonie. Des indépendantistes kanaks ont lancé une attaque faisant 3 victimes et détiennent désormais plus de 30 gendarmes en otages. Philippe se rend sur place en tant que négociateur et va tout faire pour obtenir leur libération de la manière la plus pacifique possible. Alors qu’un premier groupe de gendarmes a été relâché, le second retenu par le leader kanak Alphonse (Iabe Lapacas) va devoir s’en remettre à Legorjus. Les discussions s’annoncent âpres d’autant que nous sommes en pleine période de réélections présidentielles françaises et que le gouvernement n’entend pas céder à la pression.

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    Après un rapide détour aux Etats-Unis, Kassovitz revient chez nous et on ne peut que s’en satisfaire car ça nous permet de retrouver son réel talent et de découvrir avec plaisir L’ordre et la morale. Le réalisateur et acteur s’intéresse à un évènement que l’on connait assez peu à savoir l’exécution d’un groupe d’extrémistes kanaks. Le film est là pour dénoncer les décisions plus que controversées d’un gouvernement qui voulait faire de cet évènement un exemple qui se terminera dans un bain de sang. Si sur la longueur, le réalisateur français perd le spectateur dans cette dense jungle malgré de très belles scènes (dont une reconstitution de l’attaque splendide), on sort de la salle avec cette agréable sensation d’avoir enrichi sa connaissance de l’histoire française pour ceux qui comme moi en ont besoin !

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais prendre pour argent comptant la parole d’un français !

  • Sleeping beauty

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    Comme beaucoup d’autres étudiants, Lucy (Emily Browning) a des fins de mois difficiles et malgré les jobs qu’elle a trouvé l’argent lui fait défaut. Elle habite dans une maison partagée avec d’autres potes mais sa présence gêne car elle paie son loyer avec beaucoup trop de retard. Elle tombe alors sur une annonce dans un journal afin de devenir serveuse dans soirées privées très particulières et ses talents tapent dans l’œil de certains des convives. Lucy se voit offrir une autre proposition : passer la nuit avec des hommes mais à la condition de prendre un produit qui la rendra totalement inconsciente. A son réveil, elle ne se souviendra de rien et ne saura jamais ce qui s’est passé avec ses clients.

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    Il y a un parfum de scandale autour du premier film de Julia Leigh car il faut dire que le sujet abordé est plutôt sulfureux. Après L'apollonide - Souvenirs de la maison close, la culture de la sexualité envahit plus que jamais les écrans de cinéma mais là aussi en tant que spectateur, on a tendance à s’endormir devant le spectacle proposé. Certes Emily Browning est charmante et s’est énormément investie dans ce rôle mais l’histoire est inexistante sans compter qu’elle compte des éléments auxquels on passe à coté comme la présence du personnage de Birdmann. Esthétiquement Sleeping beauty est très joli et certains pourront se consoler de la présence de Browning mais c’est un film qu’on oubliera rapidement.

     

    Il faut le voir pour : Prêter plus d’attention aux rouges à lèvres portés par les femmes.

  • En quarantaine

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    Dans le cadre de l’émission télévisée Equipe de nuit, la présentatrice Angela Vidal (Jennifer Carpenter) et son caméraman Scott Percival (Steve Harris) ont partagé une nuit à la caserne des pompiers de Los Angeles. Ce sont Jake & Fletcher (Jay Hernandez & Johnathon Schaech) qui vont leur servir de guides mais la nuit est plutôt calme et Angela commence à s’impatienter attendant un peu d’action. Son vœu est exaucé lorsqu’une alarme retentit, les pompiers sont appelés à intervenir dans un immeuble où la police est déjà sur place. Des voisins ont appelé lorsqu’ils ont entendus Mme Espinoza (Jeannie Epper) pousser d’horribles cris mais tous sont loin d’imaginer la nuit d’horreur qui les attend.

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    Sorti en 2008 sur nos écrans, [Rec] fut l’un des cartons du box-office espagnol et des producteurs américains ont flairé la manne financière en achetant les droits. C’est donc un énième remake auquel nous avons droit parce qu’évidemment l’œuvre originale se déroulant dans un immeuble à Barcelone ne pouvait pas convenir au public américain. Il est vrai qu’il est certainement plus économique de tourner un autre film que d’insérer des sous-titres. L’action prend donc désormais place à Los Angeles et pour le reste c’est du très bon copier/coller si ce n’est qu’on ne retrouve aucunement l’ambiance angoissante du film espagnol. S’il vous fallait choisir entre les deux pas d’hésitations à avoir ; oubliez En quarantaine et optez pour la version originale !

  • Les neiges du Kilimandjaro

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    Sur les quais de Marseille, un tirage au sort a lieu mais ici il n’y a pas de gros lots à la clé ; les 20 personnes désignés se retrouveront sans emploi. Parmi eux se trouve Michel (Jean-Pierre Darroussin), délégué syndical qui aurait pu conserver son boulot mais qui a préféré laissé parler son cœur. Ce grand-père va pouvoir consacrer son temps libre à ses petits-enfants, à la construction de la pergola de son fils ou encore pour préparer ses 30 ans de mariage avec sa femme Marie-Claire (Ariane Ascaride). Une grande fête est d’ailleurs organisé pour l’occasion et ils reçoivent un splendide cadeau : un voyage au Kilimandjaro ! Ce bonheur est gâché quelques jours plus tard lorsqu’ils sont victimes d’une agression à leur propre domicile.

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    Le titre qui renvoie à la chanson de Pascal Danel nous promettait un dépaysement mais en fait Les neiges du Kilimandjaro va nous faire passer 1H30 sous le soleil marseillais. Passé cette première surprise, on est ensuite littéralement abasourdi par le drame qui frappe l’histoire et on se retrouve séduit par l’authenticité des personnages et leur réaction tellement humaine. Pour les spectateurs sensibles au cinéma français, il y aura également le plaisir de retrouver une belle brochette de jeunes acteurs comme Grégoire Leprince-Ringuet, Anaïs Demoustier, Julie Marie Parmentier sans oublier Pierre Niney en charmant garçon de café. Un film qui s’est fait plutôt discret mais qui mérite largement le coup d’œil !

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais voler un Strange !

  • Pretty Woman (Oh, Pretty Woman - Roy Orbinson)

    Toutes les femmes ont cette célèbre chanson de Roy Orbison en tête lorsqu’elles s’adonnent à leur activité préférée : le shopping ! Enfin pour qu’elles puissent réellement en profiter comme le personnage de Vivian Ward encore faudrait-il que vous leur laissiez votre carte bancaire … Pretty Woman est une référence parmi les comédies romantiques ; les hommes se laissent séduire avec plaisir par Julia Roberts tandis que les demoiselles fondent pour le beau Richard Gere. A noter que si on découvre le film en 1990, la chanson Oh, Pretty Woman date elle de 1964 et reste toujours aussi entrainante !


  • Twilight Chapitre 4 : Révélation 1ère Partie

     

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    C’est désormais officiel, Bella & Edward (Kristen Stewart & Robert Pattinson) ont décidé de se marier et cela fend évidemment le cœur de notre pote Jacob (Taylor Lautner). Après une somptueuse cérémonie, le couple s’envole en lune de miel et prend la direction du Brésil avant de se retirer sur une ile isolée. Bella a décidé de rester humaine pour leur premier rapport et cela ne rassure pas Edward qui ne supporte pas les blessures infligées par sa force. 14 jours après le mariage, ils vont avoir le choc de leur vie : alors que cela semblait impossible, la jeune femme est tombée enceinte. Une nouvelle accueillie avec appréhension car cet enfant est un être hors du commun et est en train de tuer sa mère à petit feu.

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    Si comme moi vous n’êtes pas un fan inconditionnel de la saga de Stephenie Meyer, la première demi-heure risque d’être une vraie torture. On y retrouve tous ce qui fait les défauts de cette histoire à savoir une overdose de guimauve. Le mariage et la lune de miel s’éternisent et provoquent quelques bâillements avant que l’histoire ne se mette réellement en route. Plus facile maintenant de comprendre pourquoi on a décidé d’en faire 2 films car on sait d’ores et déjà que le public sera au rendez-vous. Twilight Chapitre 4 : Révélation 1ère Partie pose à peine les bases que le générique de fin est déjà là, ça sent quand même la pompe à fric facile …

     

    Il faut le voir pour : Penser à amener un jeu d’échecs pour votre lune de miel !     

     

    En savoir plus sur Twilight - Chapitre 1 : Fascination ?


    En savoir plus sur Twilight - Chapitre 2 : Tentation ?


    En savoir plus sur Twilight - Chapitre 3 : Hésitation ?


    En savoir plus sur Twilight - Chapitre 5 : Révélation 2ème Partie ?

            

  • Nuit blanche

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    Bien qu’ils aient préparé leur coup, nos potes Vincent & Manuel (Tomer Sisley & Laurent Stocker) ont du faire face à un imprévu mais au final ils ont réussi à piquer près de 10 kilos de cocaïne. Le seul problème c’est qu’on a reconnu Vincent et celui-ci reçoit vite un coup de fil de Marciano (Serge Riaboukine) qui veut récupérer sa came et qui a pour cela enlevé Thomas (Samy Seghir), le fils de Vincent. Sans hésiter, ce dernier décide d’aller rendre la drogue et il rejoint ainsi Le tarmac, une boite de nuit où la soirée s’annonce très longue. L’échange aurait pu se dérouler simplement mais le flic ripoux fait l’objet d’une enquête et dès lors rien ne va se passer comme prévu.

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    Notre pote Tomer Sisley troque le beau costume de milliardaire de Largo Winch pour celui d’un flic ripoux et ça donne un film assez plaisant. Nuit blanche nous invite à passer la soirée dans une boite, un huis-clos qui ne manque pas de rebondissements et de bonnes scènes d’action (incroyable tout ce qu’on peut faire dans une cuisine !) mais également avec un brin d’humour parfois trop répétitif. La nuit s’annonce donc plutôt bonne du moins dans la première heure, les derniers instants s’avèrent plus délicates pour le spectateur. Une désagréable impression de déjà-vu s’installe et fait s’envoler le plaisir qu’on avait jusqu’alors mais ça n’enlève rien au fait qu’on se laisse entrainer facilement dans l’aventure.

     

    Il faut le voir pour : Aller fouiller dans le plafond des toilettes des femmes, vous trouverez peut-être votre bonheur.

  • 50/50

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    Pour Adam (Joseph Gordon-Levitt), il était temps que leur relation passe un cap et quand un homme propose à sa petite-amie de faire une place parmi ses affaires, c’est que ça devient réellement sérieux ! En couple avec Rachael (Bryce Dallas Howard), c’était l’évolution la plus logique mais cela ne semble pas vraiment enchanté son pote d’enfance Seth (Seth Rogen) qui ne supporte pas cette soi-disant artiste. Les choses vont devenir autrement plus compliquées lorsqu’Adam apprend qu’il a contracté un cancer et d’après les renseignements glanés sur le net, ses chances de guérison sont de 50/50. Beaucoup de choses vont changer dans sa vie à commencer par une rupture puisqu’il apprend que Rachael a une liaison avec un autre homme.

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    Comment continuer à vivre lorsque la mort plane au-dessus de votre tête, c’est un peu la sale période que traverse le héros de 50/50. Avec son visage de gendre idéal, Joseph Gordon-Levitt ne s’est pas vu proposé beaucoup de premiers rôles et sa prestation ici mériterait que l’acteur soit un peu plus sous les feux des projecteurs. Malgré son sujet larmoyant, ce film de Jonathan Levine sait nous donner le sourire et la présence de Seth Rogen n’y est certainement pas étrangère. On évite les clichés inhérents au drame de ce genre et même s’il ne restera pas gravé dans nos esprits, ça n’en reste pas moins un bon film.

     

    Il faut le voir pour : Eviter d’emprunter le rasoir de votre pote, vous ne savez pas ce qu’il peut en faire.

  • Retour vers le futur

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    Marty McFly (Michael J. Fox) était venu rendre visite à son pote Emmet Brown (Christopher Lloyd) qu’il appelle plus communément Doc mais ce dernier était absent. Finalement après un coup de fil, ils se donnent rendez-vous sur le parking du centre commercial des deux pins plus tard dans la soirée où un évènement historique va avoir lieu. Doc a en effet inventé quelque chose d’unique et révolutionnaire : une machine à voyager dans le temps qu’il a matérialisée à travers une DeLorean. Seulement pour la faire fonctionner, il a besoin de plutonium ; un produit rare qu’il a dérobé à des terroristes libyens et ces derniers sont bien décidés à le lui faire payer !

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    On en a tous rêvé au moins une fois dans notre vie ; voyager dans le temps est un véritable fantasme et la saga Retour vers le futur a réellement marqué l’histoire du cinéma. Déjà que le scénario est fantastique dans tous les sens du terme, le film de Robert Zemeckis est riche de ses personnages atypiques (ah ce cher Doc et sa coiffure !) et de son vaste univers sans oublier bien sur la désormais célèbre DeLorean. Les années, les décennies ont beau défiler ; on se replonge toujours avec plaisir dans les aventures de Marty McFly et en ce sens on peut dire que le voyage dans le temps est réussi ! Espérons maintenant que les studios d’Hollywood ne toucheront pas à ce monument du cinéma en en faisant un remake.

     

    La scène à ne pas louper : Le retour de Marty grâce à la foudre qui va frapper l’horloge et fournir une puissance de 1,21 gigawatts !


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