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nader boussandel

  • Pension complète

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    Notre pote François (Franck Dubosc) n'a qu'une seule obsession : obtenir sa première étoile au prestigieux Guide Michelin. Il est tellement absorbé par son travail de cuisinier qu'il finit par délaisser sa compagne Charlotte (Pascale Arbillot) qui elle rêve de devenir mère. Un soir, François reçoit la visite d'Alex (Gérard Lanvin) qui se trouve être l'ancien propriétaire du restaurant mais aussi le mari de Charlotte. Depuis 11 ans, tout le monde le croyait mort durant le tsunami en Thaïlande en 2004 mais le voilà prêt à récupérer ce qui lui appartenait. François va devoir garder un œil attentif sur ce nouveau rival tout en espérant que son restaurant soit enfin récompensé.

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    Un peu comme son compatriote Jean-François Richet avec Un moment d'égarement, il est d'abord étonnant de voir Florent Emilio Siri s'essayer à cette comédie qui est aussi un remake de La cuisine au beurre sorti en 1963. Au menu de cette Pension complète on a donc un duo Franck Dubosc / Gérard Lanvin qui vont s'affronter pour les yeux de la ravissante Pascale Arbillot. Ne vous attendez pas à saliver de l'autre coté de l'écran, la cuisine passe rapidement à l'arrière-plan comme beaucoup d'autres choses. L'humour est pour le coup trop classique, on regrette aussi que le personnage de Pascale incarnée par Audrey Dana se montre aussi discrète. Bref tout ça n'ouvre pas vraiment l'appétit et nous encouragerait plutôt à la diète !

     

    Il faut le voir pour : Vous méfier des personnes qui joignent leurs mains pendant qu'ils vous parlent !

  • Amour sur place ou à emporter

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    A 30 ans … oui pardon 29 ans, notre pote Amelle (Amelle Chahbi) est encore à la recherche de l’homme de sa vie et si possible pas un qui aurait l’habitude de dépanner une copine. Comme pour beaucoup, c’est sur son lieu de travail qu’elle va trouver le bonheur puisque cette manageuse d’un Starbucks à Paris vient de rencontrer Noom (Noom Diawara). Bon ça n’a pas été immédiatement le coup de foudre entre les deux mais c’est une affaire de faux sein qui a tout déclenché et leur histoire a commencé. Ça se passait plutôt bien pour ce couple (sauf pour les économies de Noom !) mais à l’heure des présentations aux familles respectives, c’est plus délicat. Une arabe et un noir pour leurs familles c’est tout simplement une hérésie !

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    Succès sur les planches depuis 2011, Amour sur place ou à emporter a droit à sa promotion sur le grand écran portée par Amelle Chahbi qui en profite pour signer sa première comme réalisatrice. A ses cotés, il y a son acolyte Noom Diawara et s’il faut bien reconnaitre une chose c’est que leur énergie commune anime cette comédie. On apportera très vite un gros bémol car la mise en scène, tout comme le scénario, est ultra conventionnelle, les personnages secondaires sont fades et même l’humour est périmé. C’est qu’il est difficile de passer après Qu’est ce qu’on a fait au bon Dieu qui avait déjà utilisé à outrance cet humour concentré de préjugés. Quelques rires se disséminent dans de nombreux moments d’égarement, le titre fait référence à du fast-food on n’en est pas loin cinématographiquement parlant.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de faire le malin sur le plongeoir de la piscine !

  • Nous York

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    Cela fait maintenant 2 ans que Samia & Gabrielle (Leïla Bekthi & Géraldine Nakkache) sont parties tenter leur chance à New York. A l’occasion du 30ème anniversaire de Samia, ses 3 potes d’enfance Michaël, Sylvain & Nabil (Manu Payet, Baptiste Lecaplain & Nader Boussandel) lui font la surprise de débarquer directement de France. Les garçons pensaient passer une semaine inoubliable mais s’aperçoivent vite qu’il y a comme une tension entre leurs 2 amies. Chacune évolue dans des milieux très différents et il semblerait qu’une certaine distance se soit installé entre elles ce qui rend les retrouvailles bien moins excitantes que prévu.

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    La fraicheur du 1er film de Géraldine Nakkache & Hervé Mimran avait permis à Tout ce qui brille de s’offrir un joli succès d’estime. Succès sur lequel rebondit le duo de réalisateurs pour traverser l’Atlantique avec le même casting mais Nous York n’est pas une suite. A tel point qu’ils se sont dit qu’ils pouvaient reprendre un pan du scénario précédent (Leïla Bekthi qui snob ses potes) pour nous le refourguer avec un brin de mélancolie. Ça manque d’humour, c’est plat et parfois même contemplatif là où on attendait justement plus de spontanéité. Inutile de s’étaler davantage ; une vraie déception. To the on va oublier vite ça !

     

    Il faut le voir pour : Prévoir une paire de baskets de rechange lorsque vous irez à New York !

  • De l’huile sur le feu

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    A Paris, dans le quartier de Belleville 2 restaurateurs sont en conflit permanent et cela mène parfois à des gestes inconsidérés. C’est ainsi que notre pote Samir Chouffry (Nader Boussandel) en est venu à briser la vitre du restaurant de Wong Zy (Tien Shue) pensant que ce dernier avait fait de son chien un repas de fête. Se rendant coups pour coups, le propriétaire de L’empire du dragon réplique à son tour et tout ceci se termine en une bagarre générale. C’en est trop pour Mme Lavignasse (Claude Gensac), propriétaire des lieux qui décide de supprimer la terrasse de Chouffry. Celui-ci loin de s’avouer vaincu compte bien reprendre ce qui lui appartenait jadis mais un évènement tragique va tout remettre en cause.

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    Franchement, le pitch me paraissait propice à une bonne séance de rigolades malheureusement une fois devant le film, on est davantage envahi par l’accablement que par l’envie de se marrer. Condensé de clichés sur les asiatiques et les musulmans, De l’huile sur le feu ne prend même pas le temps d’assaisonner ces ingrédients pour les adapter à notre gout. Un humour primaire et bien trop répétitif, un jeu d’acteur poussif transforment cette comédie en un produit qui restera en travers de la gorge. La seule chose qui m’a redonné un tant soit peu le sourire c’est ce karaoké en guise de générique de fin avec la reprise du thème de la série Arnold & Willy, c’est bien peu.

     

    Il faut le voir pour : Eviter d’aller au restaurant ce soir !

  • Au bistro du coin

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    La mort de Jean Valjean, un SDF du quartier, a ému de nombreux habitants et notamment Bertrand (Guy Lecluyse) qui a eu l’initiative d’organiser un spectacle. Avec la collaboration des autres commerçants et habitants, il compte ainsi récolter des fonds et surtout sensibiliser les gens sur le sort des sans-abris. Pour l’occasion, il a demandé à son pote d’enfance Manu (Fred Testot) de lui rendre un service ; utiliser son café Le Chinon 3 pour y faire les répétitions. Alors que le grand jour approche, tout le monde est un peu sur les nerfs et les bouleversements ne manqueront pas de venir rythmer la journée.

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    Au bistro du coin c’est avant tout un concept particulier, un film choral à l’échelle d’un quartier avec comme point d’ancrage le fameux bistro. Autour de ce lieu se tisse alors d’autres histoires plus ou moins bien amenées avec une farandole de comédiens et d’autres qui apparaissent en simples guest-stars. On ne peut pas dire qu’on retrouve réellement la chaleur d’une vie de quartier, on ne s’attache pas à des personnages transparents et les clichés finissent de nous convaincre d’aller boire un coup ailleurs. Allez, je paye ma tournée mais pas pour ce film !

     

    Il faut le voir pour : Ne plus vous étonner de voire des gens ne pas traverser le passage piéton quand le feu est vert.

  • Les barons

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    Saviez-vous que pour chaque homme, il y avait un nombre de pas déterminé et lorsque vous avez dépassé ce nombre, c'est la mort qui vous attend. C'est en connaissant cette précieuse théorie que Hassan, Mounir & Aziz (Nader Boussandel, Mourade Zeguendi & Mounir Ait Hamou) ont décidé de tout faire pour préserver leur santé et c'est ainsi qu'ils passent leurs journées à glander, on les surnomme les Barons. Pourtant Hassan lui a d'autres ambitions, il aimerait devenir un comique mais il craint la réaction de ses proches et notamment celle de son père qui le tuerait à coups sur ! Et puis il y a aussi la belle Malika (Amelle Chahbi) dont il est amoureux depuis des années mais par respect pour son pote d'enfance Mounir, il n'a jamais dévoilé ses sentiments.

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    La première demi-heure est plutôt punchy pour ce nouveau délire en provenance de Belgique mais une certaine inertie finit par s'installer. Le désordre scénaristique n'y est pas pour rien, l'introduction du film nous bombarde de scénettes que l'on pourrait assimiler à de petits sketches mis bout à bout mais sans véritable liant. On a un peu de mal à ressortir l'histoire de Mounir dans tout ce charabia et on doit juste se contenter de quelques bonnes idées et de répliques qui fusent (énorme la blague sur les morts au cyanure). Les barons est un premier film un peu brouillon mais d'où il se dégage indéniablement une belle énergie, Nabil Ben Yadir devra confirmer pour le prochain !

     

    Il faut le voir pour : Partager l'achat d'une voiture à 7 pas plus.