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fatsah bouyahmed

  • La vache

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    Entre Fatah (Fatsah Bouyahmed) et Jacqueline, c'est une grande histoire d'amour mais pas de méprise ; on parle ici de sa vache ! Il la bichonne comme jamais et n'a qu'un rêve : l'emmener un jour en France au Salon de l'agriculture. Depuis plusieurs années, il a écrit pour obtenir une invitation et cette fois son souhait a été exaucé. C'est ainsi qu'il quitte sa femme Naïma (Hajar Masdouki) et ses filles, Fatah débarque à Marseille en compagnie de Jacqueline. Le paysan algérien passe d'abord voir son beau-frère Hassan (Jamel Debbouze) qui le chasse aussitôt avant d'entreprendre un long voyage à pied jusqu'à Paris.

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    Cantonné jusqu'à présent à des seconds rôles, notre pote Fatsah Bouyahmed peut enfin squatter l'écran grâce au réalisateur Mohamed Hamidi. La vache c'est un road-trip de Marseille à Paris qui repose sur la candeur et la gentillesse d'un héros devenant rapidement attachant. Ce paysan algérien débarquant en France avec ses expressions approximatives (sans oublier ses talents de chanteur) et ses différentes rencontres ne manquera pas, à coup sur, de déclencher les fou rires. Un film simple et prévisible empruntant la voie de la comédie populaire qui se révèle vachement efficace et donc idéal pour les spectateurs qui veulent se changer les idées !

     


    Il faut le voir pour : Éviter la poire !!

  • Né quelque part

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    Parce que son père vient de faire un malaise et qu’il doit être hospitalisé, notre pote Rachid (Tewfik Jallab) a le devoir de se rendre en Algérie. Sa famille vient en effet d’apprendre que la maison familiale construite pierre par pierre par son père est sur le point d’être saisie et démolie par l’Etat. C’est d’ailleurs en apprenant cela que le père s’est senti mal et a chargé Rachid de faire tout son possible pour préserver cette maison. Pas évident pour ce jeune homme qui découvre pour la première fois le pays où a grandit ses parents et c’est avec quelques réticences qu’il a fait ce voyage. Il se met même à regretter d’être venu lorsque son cousin (Jamel Debbouze) lui vole ses papiers et qu’il se retrouve coincé au bled !

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    Puisant dans sa propre expérience, Mohamed Hamidi se lance dans le cinéma et signe avec Né quelque part, un premier film touchant. On aurait pu craindre à un moment que cela tourne à la banale comédie en compagnie de Jamel Debbouze (que le réalisateur connait bien pour avoir mis en scène un de ses spectacles) et de sa troupe mais ceux-ci s’effacent au profit de l’excellent Tewfik Jallab. C’est assurément la bonne surprise de ce film ; pour son premier grand rôle il donne vraiment corps à ce personnage partagé par sa vie en France et un héritage culturel dont il n’avait pas encore pris conscience. Une belle dose d’émotions donc même si elle ne suffit pas pour emporte totalement le spectateur mais c’est prometteur et ça mérite qu’on y jette un œil.

     

    Il faut le voir pour : Oublier votre intimité quand vous irez en Algérie !

  • De l’huile sur le feu

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    A Paris, dans le quartier de Belleville 2 restaurateurs sont en conflit permanent et cela mène parfois à des gestes inconsidérés. C’est ainsi que notre pote Samir Chouffry (Nader Boussandel) en est venu à briser la vitre du restaurant de Wong Zy (Tien Shue) pensant que ce dernier avait fait de son chien un repas de fête. Se rendant coups pour coups, le propriétaire de L’empire du dragon réplique à son tour et tout ceci se termine en une bagarre générale. C’en est trop pour Mme Lavignasse (Claude Gensac), propriétaire des lieux qui décide de supprimer la terrasse de Chouffry. Celui-ci loin de s’avouer vaincu compte bien reprendre ce qui lui appartenait jadis mais un évènement tragique va tout remettre en cause.

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    Franchement, le pitch me paraissait propice à une bonne séance de rigolades malheureusement une fois devant le film, on est davantage envahi par l’accablement que par l’envie de se marrer. Condensé de clichés sur les asiatiques et les musulmans, De l’huile sur le feu ne prend même pas le temps d’assaisonner ces ingrédients pour les adapter à notre gout. Un humour primaire et bien trop répétitif, un jeu d’acteur poussif transforment cette comédie en un produit qui restera en travers de la gorge. La seule chose qui m’a redonné un tant soit peu le sourire c’est ce karaoké en guise de générique de fin avec la reprise du thème de la série Arnold & Willy, c’est bien peu.

     

    Il faut le voir pour : Eviter d’aller au restaurant ce soir !