Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

vincent rottiers

  • Dheepan

    star 03.jpg

    AFF1 (2).jpg

    Pour fuir la guerre civile qui meurtrit le Sri Lanka, ils ont usurpé l’identité d’autres personnes. C’est ainsi que nos potes Dheepan, Yalini & Illayaal (Antonythasan Jesuthasan, Kalieaswari Srinivasan & Claudine Vinasithamby) vont devenir une famille alors qu’ils ne se connaissaient pas et rejoindre ainsi la France. Dans l’attente de l’obtention de papiers, ils vont habiter dans une cité où Dheepan deviendra le nouveau gardien. De son coté, Yalini va aussi pouvoir gagner un peu d’argent en s’occupant de M. Habib (Faouzi Bensaïdi) mais pense surtout à rejoindre sa cousine en Angleterre. Des velléités de départs qui ne vont que grandissant lorsqu’elle s’aperçoit du danger que peut représenter cette cité.

    01.jpg

    Quand on décroche une Palme d’or au Festival de Cannes 2015, il est évident que cela suscite de nombreuses attentes. Ça devient presque une habitude pour notre pote Jacques Audiard et Dheepan prend une dimension encore plus importante avec la polémique des migrants accompagnant cette rentrée. A la découverte de son 5ème long-métrage, on a une impression assez mitigée. Dans un premier temps, l’attention est portée sur le sort de cette famille nouvellement constituée (le personnage de Illayaal est un peu délaissé) et là l’interprétation des 3 comédiens est irréprochable. Puis progressivement, cela tourne au film de vigilante, une orientation qui nous laisse au final perplexe.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas trop énerver le gardien de votre immeuble !

  • Valentin Valentin

    AFF.jpg

    Le corps sans vie de Valentin (Vincent Rottiers) a été retrouvé sous le petit pont. C’est une tragédie qui émeut tout un quartier où le jeune homme était apprécié de tous. A bientôt 30 ans, il avait touché un gros héritage de sa tante qui l’avait décidé de prendre une année sabbatique et à s’acheter un appartement. Au sein de cet immeuble, l’arrivée de Valentin n’a pas laissé insensible Noor, Florence & Elodie (Victoria Lafaurie, Agathe Bonitzer & Marilou Berry) qui vivent en colocation. Son charme semble opérer auprès de toutes les femmes et pourtant il va choisir la complication en s’engageant dans une relation avec Claudia (Marie Gillain) qui n’a aucuns scrupules à tromper son mari.

    01.jpg

    Dès les premiers instants, le spectateur est averti qu’un drame va se jouer. Le film choral s’installe et nous permet de découvrir le quotidien d’un immeuble à travers les portraits des différents habitants. Tout cela n’est qu’un prétexte pour multiplier les pistes conduisant à ce crime et nous poussant à échafauder tous les mobiles et donc coupables imaginables ; atmosphère que connait bien Pascal Thomas pour avoir adapté quelques œuvres d’Agatha Christie. C’est cette fois le roman La maison du lys tigré de Ruth Rendell qui donne naissance à Valentin Valentin, un policier qu’on appréciera surtout pour son casting éclectique et dynamique. Malgré une conclusion décevante, on passe plutôt un bon moment.

     

    Il faut le voir pour : Demander à votre femme de ne plus s’épiler les aisselles !

  • Les sorties du 02 Janvier 2013

    aff.jpg

    Bien remis de cette période de fêtes ? Je suis sur que vous avez encore un peu mal à la tête ou que votre ventre est toujours ballonné et moi je connais le remède idéal pour ça : une séance de ciné bien entendu !

    2013 commence super bien avec, vous l’avez peut-être vu hier, le 1er Coup de cœur de l’année Sugar man. Je sais que j’insiste sur ce documentaire de Malik Bendjelloul mais je peux vous garantir qu’il est vraiment exceptionnel et que vous allez découvrir un énorme artiste !

    Allez, passons aux sorties de la semaine et le programme est riche avec en premier lieu La stratégie de la poussette menée par Raphaël Personnaz. Notre pote est encore amoureux de Charlotte Le Bon et il veut la reconquérir et le seul plan qu’il ait trouvé c’est d’avoir un bébé histoire de susciter sa curiosité ! Une comédie qui semble idéale pour se détendre.

    Lire la suite

  • Love and bruises

    aff.jpg

    Etudiante à Paris, notre pote Hoa (Corinne Yam) vient d’être larguée sans ménagement et elle a beaucoup de mal à encaisser la nouvelle. C’est donc avec l’esprit préoccupé qu’elle erre dans les rues de la capitale ce qui va la conduire jusqu’à Mathieu (Tahar Rahim), un monteur de marchés. Un léger incident va changer leur destin, le jeune homme tombe immédiatement sous le charme de Hoa et c’est une relation hautement passionnée qui commence. Très vite, leurs personnalités différentes provoquent des étincelles, Mathieu fait preuve notamment d’une jalousie extrême sans compter leur entourage. Ils ne font pas du tout partie du même monde et cela aussi est une source de problèmes.

    01.jpg

    Adapté du roman Fleur de Jie Liu-Falin, Love and bruises nous présente la vie sentimentale et particulièrement chaotique d’une jeune chinoise à Paris. Le film accumule ainsi scènes de sexe, crises de couples et réconciliations présentés dans une certaine indifférence. Le couple Corinne Yam / Tahar Rahim n’arrive à aucun moment à nous toucher et l’histoire en elle-même ne fait rien pour garder notre attention. Quant au réalisateur Lou Ye, il essaie d’insuffler un tant soit peu d’énergie à son long-métrage avec sa caméra à l’épaule malheureusement cela nous donne plus des hauts-le cœur qu’autre chose. Un film dont l’intérêt se fane beaucoup trop vite !

     

    Il faut le voir pour : Réfléchir à 2 fois avant de présenter votre petit(e)-ami(e) à vos potes d’enfance, ils pourraient ne pas s’entendre.

  • Avant l'aube

    aff.jpg

    Notre pote Jacques Couvreur (Jean-Pierre Bacri) est responsable du Grand Hôtel des aiglons situé dans les montagnes pyrénéennes. Ce soir, les clients sont en nombre et il vient de réaliser qu’il va se retrouver à court de vin aussi charge t-il son fils Arnaud (Xavier Robic) d’aller en chercher. Celui-ci s’y rend à contrecœur et sur le chemin du retour, va être l’auteur d’un terrible accident. Choqué, il appelle aussitôt son père pour lui venir en aide et tous deux reviennent à l’hôtel tard dans la soirée. Pendant ce temps, Frédéric Boissier (Vincent Rottiers), un jeune stagiaire actuellement en réinsertion comprend rapidement qu’il se trame quelque chose de louche vis-à-vis de son patron.

    01.jpg

    En voilà un thriller plutôt entrainant avec avant toute chose un duo des plus convaincants ; on ne présente plus notre cher Jean-Pierre Bacri et ça sera bientôt le cas de Vincent Rottiers qui confirme qu’il est un des acteurs français en devenir. Au niveau de l’intrigue on pourra juste regretter que tout nous soit révélé aussi rapidement ce qui tue une bonne partie du suspense. Outre les comédiens, c’est aussi le cadre dans lequel se déroule l’action d'Avant l'aube qui a une grande importance ; on est happé par ces montagnes enneigées et ses routes sinueuses. Raphael Jacoulot signe donc un 2nd film réussi grâce notamment à un impeccable casting.

     

    Il faut le voir pour : Prévoir des vacances au bord de la mer pour l’année prochaine !

     

  • A l'origine

    aff.jpg

    Philippe Miller (François Cluzet) vit de petites combines ; il vole tout ce qui peut se revendre faisant parfois preuve d'un aplomb extraordinaire. Evidemment avec toutes ces arnaques, il est obligé de se déplacer continuellement et c'est ainsi qu'il atterrit dans cette petite commune. Il se fait passer pour un représentant de la compagnie CGI qui gère la construction de routes et très vite il se rend compte qu'il est accueilli comme un messie. Il y a 2 ans, les travaux pour l'autoroute avait été abandonnés du jour au lendemain ce qui a porté un coup fatal à l'économie de la région où l'on compte plus de 25 % de chômage. La présence de Philippe est donc synonyme de reprise des travaux et chacun se met à reprendre espoir.

    01.jpg

    Inspiré d'un réel fait divers qui aurait fait les beaux jours de Sans aucun doute, A l'origine s'intéresse donc à l'histoire d'un homme qui finit par confondre les frontières du réel et de son imaginaire. Impossible de ne pas être admiratif devant l'audace du personnage mentant sans vergognes à qui veut bien l'entendre mais qui finit par se laisser toucher par la volonté de toute une commune de relancer son activité économique. A noter une belle distribution avec un François Cluzet stupéfiant et accompagné de 2 visages qu'on souhaiterait voir plus souvent : Stéphanie Sokolinski (Dans les cordes) & Vincent Rottiers (Je suis heureux que ma mère soit vivante). Entrainant voilà un excellent film.

     

    Il faut le voir pour : Construire un bout d'autoroute près de chez vous.

     

  • Je suis heureux que ma mère soit vivante

    aff1.jpg

    Thomas (Vincent Rottiers) avait à peine 5 ans lorsque lui et son petit frère ont été abandonnés par leur mère. Ils ont rapidement trouvé une autre famille puisque Annie & Yves Jouvet (Christine Citti & Yves Verhoeven) les ont adoptés et élevé comme s’ils s’agissaient de leurs véritables enfants. Pourtant un jour durant des vacances à la mer, Thomas a commencé à s’interroger sur ses origines et surtout sur cette mère qui n’a jamais pris la peine de prendre de leurs nouvelles. Décidé à retrouver sa trace, il n’hésite pas à entrer en conflit avec ses parents pour parvenir à ses fins mais lorsqu’il parvient enfin à la revoir ; celle-ci a fondé une autre famille.

    02.jpg

    Portrait intimiste d’un garçon désorienté, Je suis heureux que ma mère soit vivante bénéficie de tout le savoir-faire de Claude Miller qui pour l’occasion co-réalise le film avec son fils Nathan. D’autre part, impossible de passer à coté de la performance convaincante de Vincent Rottiers incarnant un personnage sensible, rageur et imprévisible. On se laisse doucement endormir par le récit jusqu’au coup de sang du jeune homme qui nous ramène directement dans une atmosphère dramatique. L’histoire est forte et émouvante, l’interprétation est juste il est juste dommage que des temps morts viennent casser le rythme du film.

     

    Il faut le voir pour : Aller dire à votre mère que vous l’aimez !