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catherine mouchet

  • Je vous souhaite d’être follement aimée

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    Notre pote Elisa (Céline Sallette) vient de s'installer à Dunkerque avec son fils Noé (Elyes Aguis). Elle avait besoin de faire le point dans sa relation avec Alex (Louis-Do De Lencquesaing) mais si elle a choisi cette ville ce n'est pas non plus par hasard. Cette kinésithérapeute a en effet été adoptée et cherche maintenant à retrouver la trace de sa mère naturelle, une demande avait été faite en ce sens mais est restée sans suite. Du moins la femme que l'on a identifié comme étant sa mère a nié avoir eu un enfant. Elisa est donc venue à Dunkerque où elle a vu le jour en espérant que ses recherches porteront leurs fruits et qu'elle trouvera des réponses à ses questions.

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    Après avoir évoqué l'adoption dans l'excellent Une vie toute neuve, la réalisatrice Ounie Lecomte s'intéresse maintenant au parcours d'une femme née sous X pour retrouver sa mère naturelle. La quête de l'identité est au cœur de l'histoire d'abord vis-à-vis du personnage d'Elisa mais elle se prolonge aussi avec Noé cherchant à s'intégrer. Je vous souhaite d’être follement aimée, un titre juste magnifique mais le film peut aussi compter sur un duo d'actrices pleines de talent avec la réunion de Céline Sallette & Anne Benoit. Un film délicat où les émotions ne se dévoilent qu'à de rares occasions et qui pourrait tout de même en laisser certains indifférents.

     


    Il faut le voir pour : Éviter de laver la casquette de vos enfants si vous ne voulez pas qu'ils fassent une crise !

  • Marguerite et Julien

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    Ils se connaissent depuis toujours et sont quasiment inséparables ; Marguerite (Anaïs Demoustier) aime Julien (Jérémie Elkaïm) et c’est réciproque mais de tels sentiments sont inappropriés aux yeux de leur entourage et pour cause ils sont frère et sœur ! Une relation que surveille de près leur oncle qui ira jusqu’à convaincre leurs parents de les séparer. C’est ainsi que durant de nombreuses années Julien et son frère Philippe (Bastien Bouillon) quittent leur foyer pour parfaire leur éducation. Durant tout ce temps, Marguerite refusera tous les prétendants qui se présentent à elle jusqu’au retour tant attendu de son frère.

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    Valérie Donzelli n’entend pas entrer dans le moule des réalisateurs et le prouve une fois de plus avec cette romance pour le moins particulière. Difficile en effet de ne pas se laisser envahir par le sentiment de malaise devant cette relation incestueuse qui se dévoile devant nos yeux. Ce scénario peu ordinaire s’est inspiré de la véritable histoire du couple Marguerite et Julien De Ravalet datant du 17ème siècle et comme pour souligner l’aspect hors-norme du récit, le film se retrouve truffé d’anachronismes. Marguerite et Julien ne peut pas laisser indifférent tout comme la belle prestation d’Anaïs Demoustier qui ne trouve que peu d’écho face à un Jérémie Elkaïm bien fade.

     


    Il faut le voir pour : Se réjouir d’être enfant unique !

  • Mon amie Victoria

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    La vie de Victoria (Keylia Achie Beguie / Guslagie Malanda) a toujours été mouvementée et cela a commencé dès son enfance. Elle a grandi avec sa tante malheureusement celle-ci avait une santé déclinante ce qui l’a amené à faire quelques séjours à l’hôpital avant de s’éteindre. La petite fille est alors adoptée par Diouma (Elise Akaba), une proche de la famille qui doit déjà s’occuper de ses deux enfants. Les années passent et Victoria s’est progressivement laissé décrocher par le système scolaire avant d’enchainer les petits boulots. Son destin bascule lorsque Thomas (Pierre Andrau), un pote d’enfance revient soudainement dans sa vie.

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    Né de la plume de Doris Lessing, le livre Victoria et les Staveney est aujourd’hui mis en images à travers les caméras de Jean-Paul Civeyrac. On a ainsi un portrait qui s’étend sur plusieurs années et chapitré par ses différentes rencontres où se mêlent les moments de peine, doutes et joies. Avec Mon amie Victoria nous est proposée une histoire plutôt ordinaire mise en valeur par la belle prestation de Guslagie Malanda faisant, avec réussite, ses débuts de comédienne avec ce personnage effacé et à la fois touchante. Un cinéma pas forcément éblouissant mais loin d’être dénué de charme.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de demander des bisous ! 

  • Le moine

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    Beaucoup considèrent Frère Ambrosio (Vincent Cassel) comme un homme exceptionnel, tout le monde se déplace pour écouter son prêche mais est-il aussi vertueux qu’on voudrait bien le croire ? Son histoire est mouvementé puisqu’il a été abandonné alors qu’il n’était encore qu’un bébé, on le trouva ainsi devant les portes de l’église. L’enfant suscita d’abord la peur en raison de cette marque de naissance qu’il arbore sur son épaule, une marque empruntant la forme d’une main et les mauvaises langues vous diront qu’il s’agit là de la main du diable. Aujourd’hui pourtant, tout le monde l’écoute notamment lorsqu’il s’agit d’accueillir un homme défiguré par un incendie et obligé de porter un masque qui a décidé de se rapprocher de Dieu.

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    C’est vrai que j’avais déjà quelques à-priori à l’idée d’aller voir Le moine, la religion n’étant pas mais alors pas du tout mon dada. Au fonds, j’espérais peut-être un miracle à l’image de celui qu’on a eu avec Des hommes et des dieux au lieu de quoi on a droit à ce que l’on craignait le plus : un film hautement austère et n’ayons pas peur des mots ennuyeux. Avant la révélation finale, le réalisateur Dominik Moll n’est pas parvenu à donner de l’intensité à ce scénario adaptation du roman de Matthew G. Lewis, il n’y a encore que la présence du personnage de Déborah François qui vient redonner un peu de vigueur à l’ensemble. Pas accrocheur pour un sou, ce sera à réserver pour ceux qui ne manquent aucune messe du dimanche !

     

    Il faut le voir pour : Penser à aller vous confesser

  • Dans tes bras

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    Cela fait quelques temps que Louis (Martin Loizillon) ne se sent pas très bien, depuis que ses parents adoptifs lui ont révélé l’identité de sa mère biologique. Ressentant un immense vide dans sa vie, cela fait 6 mois qu’il fait des recherches et il sait exactement où la trouver ; le jeune homme décide un soir de partir à sa rencontre. Elle tient une petite boutique de fleurs et se fait désormais appeler Jeanne (Michèle Laroque). A 16 ans, il veut savoir d’où il vient et en apprendre davantage sur son histoire, qu’est qui a poussé Jeanne à l’abandonner. Comme les autres personnes, il veut tout simplement un passé.

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    Portrait d’un adolescent en plaine quête d’identité, Dans tes bras est un film intimiste valorisé avant tout par le formidable Martin Loizillon. On ne peut pas rester insensible face au désarroi du jeune garçon faisant preuve de beaucoup de maladresse pour retrouver celle qui lui a donné la vie. Personnage central du film, la mère est représentée à travers les visages de 3 femmes au milieu desquels on redécouvre Michèle Laroque qui ne nous avait pas habitué à des rôles aussi profonds. Réalisé de manière simple et efficace -bien que classique dans le genre-, le film ne se disperse pas et constitue une petite curiosité à découvrir.

     

    Il faut le voir pour : Offrir des fleurs à votre maman !