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film - Page 131

  • Une chanson pour ma mère

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    La famille est au grand complet parce que leur mère (Michèle Moretti) n’en a plus pour très longtemps. Ses enfants Sylvie (Sylvie Testud) accompagnée de son mari Jean (Patrick Timsit) et de leur fille Adeline (Mathilde Goffart) ainsi que Michel, Antoine & Simon (Fabrizio Rongione, Sam Louwyck & Guy Lecluyse) sont tous venus à son chevet. C’est un moment difficile pour tous et cette réunion ravive quelques tensions dans la fratrie mais très vite ils se fédèrent pour offrir une dernière joie à leur mère. Il se trouve que Dave est en concert non loin de là, un artiste que leur mère adore plus que tout et on pourrait même dire qu’il fait partie de la famille. L’idée est donc de le faire venir et pour y arriver, ils ne vont rien trouver de mieux que de le kidnapper.

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    Pas la peine d’être son pote d’enfance depuis 40 ans pour apprécier Dave et je dois vous dire que j’aime beaucoup ce chanteur. Plutôt ravi donc de le voir faire ses premiers pas pour son premier vrai rôle dans une comédie assez déjantée mais qui manque tout de même de profondeur. On pense notamment à ces 3 frères animés d’un certain désamour dont on aurait bien aimé avoir un peu plus d’explications. D’autant plus dommage qu’Une chanson pour ma mère réserve tout de même 2 beaux moments d’émotion avec la fameuse rencontre entre Dave & la maman ainsi qu’une conclusion qui donne la larme à l’œil. Une bonne idée sur laquelle repose un peu trop ce premier film de Joël Franka pas tout à fait abouti.

     

    Il faut le voir pour : Commencer à penser à votre cercueil !

  • Sous le figuier

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    Malade, Selma (Gisèle Casadesus) sait qu’elle n’en a plus pour très longtemps et elle refuse de quitter ce monde assommée par les médicaments. Pote d’enfance depuis 30 ans, Nathalie (Anne Consigny) décide alors de passer l’été avec elle dans une belle maison de campagne qu’elle a loué. Cette chef-cuisinier, qui vient de rendre son tablier, a besoin de faire le point tout comme Joëlle & Christophe (Marie Kremer & Jonathan Zaccaï) qui vivent également des moments difficiles. L’un vient de se faire virer et se demande comment il pourra se débrouiller avec ses 3 filles tandis que l’autre voit son couple se morceler.

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    Trois personnages au bord de la crise de nerfs et une vieille dame qui voit sa vie s’évanouir, il y a certainement de quoi nous tirer quelques larmes. Le souci c’est que les ficelles qui sont utilisées dans Sous le figuier sont tellement grosses qu’on frise plus d’une fois la caricature à l’image du personnage de Joëlle. Mâchouillant son chewing-gum durant tout le film, elle se révèle agaçante au possible et ses camarades totalement transparents ne parviennent jamais à relever le niveau. Malgré ce que laissait entrevoir l’histoire l’émotion est donc loin d’être au rendez-vous, tout sonne faux et on ira chercher notre bonheur sous un autre arbre.

     

    Il faut le voir pour : Ruiner une cuisine en préparant des spaghettis bolognaises !

  • Queen of Montreuil

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    Pour notre pote Agathe (Florence Loiret-Caille), ce voyage au Vietnam restera un vrai cauchemar car elle y a perdu son mari. Tout ce qu’il lui reste c’est cette urne remplie des cendres de l’homme qu’elle a tant aimé et alors qu’elle règle quelques formalités administratives, elle fait la connaissance d’Anna & Úlfur (Didda Jonsdottir & Úlfur Ægisson). Cette mère et son fils islandais se retrouvent actuellement coincés en France et, alors qu’ils ont perdu une robe de mariée rose, cherchent aussi un toit pour dormir. C’est ainsi qu’ils vont se retrouver chez Agathe qui accepte de les héberger à Montreuil où ils vont rester un bon petit moment et ensemble ils ne vont pas s’ennuyer !

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    Il sera difficile de classer ce Queen of Montreuil à la fois comédie et drame qui sait prendre des chemins délirants pour amuser le spectateur. On pense notamment à l’excellente Didda Jonsdottir qui vous donnerait presque envie de piloter à votre tour une grue. Son fils Úlfur a lui aussi son mot à dire en faisant une rencontre pour le moins insolite avec une otarie tel que le suggère l’affiche, les situations incongrues ne manquent donc pas. Sachez par ailleurs, que les personnages d’Anna et d’Úlfur n’en sont pas à leur première apparition au grand écran puisque la réalisatrice Solveig Anspach nous les avait déjà présentés dans le tout aussi décalé Back soon. Une comédie qui a le mérite de sortir des sentiers battus mais son humour particulier pourrait en laisser certains indifférent.

     

    Il faut le voir pour : Porter fièrement la moustache !


    En savoir plus sur Back soon ?

  • Warm bodies

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    Ça fait des jours et des jours que notre pote R (Nicholas Hoult) traine dans cet aéroport et pour cause c’est un mort-vivant ! Alors qu’il partait à la recherche d’un petit en-cas, il tombe sur un groupe d’humains parmi lequel se trouve la belle et très vivante Julie (Teresa Palmer). Vous ne le croirez peut-être pas mais notre zombie a un vrai coup de foudre et après avoir dégusté un peu de cervelle, il réussit à la ramener dans son antre ; un avion abandonné. Evidemment, Julie a du mal à comprendre ce qui lui arrive mais s’aperçoit rapidement que R ne lui veut pas de mal bien au contraire et si ces morts-vivants étaient capables de redevenir les êtres humains qu’ils étaient avant ?

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    Le zombie fait toujours recette au petit comme au grand-écran mais avec Warm bodies on change les habitudes puisqu’on nous réserve une petite comédie romantique ! Mais oui après les vampires et les loups-garous,  les mort-vivants ont eux aussi le droit d’aimer et ça pourrait même les conduire à une guérison inespérée. Une idée plutôt amusante pour une comédie qui se contente du strict minimum car on ne peut pas dire qu’on s’éclate à faire réveiller des morts. C’est sur qu’on passe un moment sympathique en compagnie de nos héros mais l’histoire adopte un schéma convenu ce qui enlève pas mal de charme au film.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir que tous les chômeurs portent des sweat-shirts à capuche !

  • Un P’tit gars de Ménilmontant

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    Un braquage qui s’est mal passé et Jo (Olivier Marchal) s’est retrouvé pendant 15 ans derrière les barreaux. Il peut désormais gouter aux joies de la liberté et retourne à Ménilmontant, un quartier qui a beaucoup changé et pas forcément en bien. Sa première préoccupation reste de retrouver la femme qu’il aime Marianne (Catherine Marchal) et c’est avec l’aide de son pote d’enfance Maklouf (Smaïn) qu’il va apprendre qu’elle a aujourd’hui refait sa vie et a un fils, leur fils ! Jo a aussi d’autres affaires à régler puisqu’il avait enterré à l’époque un petit magot qu’il va chercher à changer en euros et pour cela, il comptait sur l’aide des gitans mais un coup de pelle trop vite donné va l’obliger à changer ses plans.

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    Petite visite du coté de Ménilmontant et oubliez toute de suite l’ambiance carte postale car avec Alain Minier c’est plutôt règlements de comptes. Notre vigilante c’est Olivier Marchal, ex-braqueur de banques qui n’a pas l’intention de se laisser marcher sur les pieds ni par les gitans ni par les jeunes de la cité. C’est là qu’il faut se dire qu’on va considérer Un P’tit gars de Ménilmontant au second degré parce qu’au niveau des clichés, on n’est pas épargné. Le quartier est gangréné par des ados dealers et menaçants et le business est chapeauté par des gitans en pull / jogging qui se font passer pour des flics. On pourrait trouver cela aussi bien divertissant qu’affligeant, moi je ne me suis pas ennuyé et même cette fin ouverte a su me séduire.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas déranger quelqu’un qui creuse dans votre jardin.

  • La religieuse

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    Dès son adolescence, notre pote Suzanne (Pauline Etienne) a su qu’elle n’aimerait qu’un homme et un seul : Dieu. Alors que ses 2 grandes sœurs ont choisi le mariage, elle décide de rentrer dans les ordres mais avec le temps viennent les premiers doutes qui vont par la suite se transformer en certitudes : elle veut retrouver une vie normale ! Malgré les volontés de ses parents, Suzanne quitte ainsi le couvent et c’est à son retour chez elle que sa mère lui dévoile une stupéfiante vérité. Un bouleversement tel qu’elle acceptera de reprendre ses habits de sœur mais l’attendent encore de nombreuses épreuves.

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    Déjà l’heure est à la confession, la religion est certainement un des thèmes qui me désintéressent le plus alors le film de Guillaume Nicloux partait déjà sur de mauvaises bases. Inspiré d’un roman de Denis Diderot, on y suite le parcours de la jeune Suzanne qui est par ailleurs magnifiquement interprété par Pauline Etienne rendant ainsi La religieuse un peu plus digeste. En dehors de cette petite lueur de lumière c’est un portrait qui, même s’il ne suscite pas l’ennui, a de quoi laisser indifférent même si les apparitions d’Isabelle Huppert & Louise Bourgoin viennent apporter un peu d’animation. Tout simplement un film qui m’échappe déjà par son sujet.

     

    Il faut le voir pour : Prendre une religieuse à la prochaine visite à la boulangerie !

  • La chute de la Maison Blanche

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    Notre pote Mike Banning (Gérard Butler) était autrefois le garde du corps du Président des Etats-Unis Benjamin Asher (Aaron Eckhart) hélas, un accident dramatique va couter la vie de la Première dame. Depuis, 18 mois ont passé et Mike se retrouve désormais à travailler dans les bureaux mais l’action sur le terrain lui manque ; il va avoir l’occasion de le prouver ! Alors que le Président reçoit officiellement le Premier ministre Sud-coréen Lee Tae-Woo (Keong Sim), la Maison Blanche fait l’objet d’une incroyable attaque terroriste. Après un effroyable assaut, le bâtiment historique est occupé par ses assaillants qui détiennent également en otage l’homme le plus puissant d’Amérique.

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    Ok, petite mode pause pour le cerveau avec ce film d’action signé Antoine Fuqua qui à l’image de son titre cherche avant tout l’efficacité. La chute de la Maison Blanche, c’est justement une des séquences clés et franchement difficile alors de bouder son plaisir. On voit où le budget est passé si bien que la suite est un peu moins réjouissante visuellement parlant. Ça rappelle parfois la série 24 et notre pote Jack Bauer aurait très bien pu suppléer Gérard Butler dans le rôle du grand héros qui sauve l’Amérique et donc entre parenthèses le monde. Ce coté patriotique, il faut savoir le prendre au second degré afin de pouvoir profiter comme il se doit de ce bon pop-corn movie.

     

    Il faut le voir pour : Prévoir un bel arsenal si vous voulez entrer en force dans la Maison Blanche !

  • Le dernier exorcisme : Part II

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    C’est à la Nouvelle-Orléans qu’on l’a retrouvé et elle n’a aucun souvenir sur ce qui lui est arrivé. Nell (Ashley Bell) est perdue et se retrouve dans un foyer où elle va se faire de nouveaux potes d’enfance et elle semble même pouvoir reprendre une vie normale. Oui mais ce serait vite oublier que la jeune femme fut autrefois habitée par le démon Abalam et celui-ci n’a pas vraiment dit son dernier mot ! Nell est de nouveau victime d’étranges phénomènes et son passé ressurgit soudainement lorsqu’elle découvre les images de son exorcisme. Elle n’a désormais plus qu’une crainte ; que ce démon parvienne à prendre de nouveau possession de son corps.

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    Bon ba voilà, on l’attendait pas vraiment mais il débarque quand même, Le dernier exorcisme : Part II reprend l’histoire là où l’avait laissé son prédécesseur. Exit le coté found-footage, cette suite revient à des bases plus classiques ce qui n’a finalement que peu d’importance pour le spectateur. Tout ce qu’on cherche avec ce soi-disant film d’épouvante-horreur c’est à nous faire sursauter à grands renforts d’effets sonores jusqu’à une séance d’exorcisme sans intérêt. Déjà que le premier épisode n’avait franchement rien à faire valoir, on ne sera pas plus emballé avec celui-ci qui devrait sonner le glas pour la pauvre Nell. Qui le regrettera ?

     

    Il faut le voir pour : Apprendre que les démons ont aussi le droit de tomber amoureux !


    En savoir plus sur Le dernier exorcisme ?

  • Camille Claudel 1915

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    C’est à l’âge de 51 ans que notre pote Camille Claudel (Juliette Binoche) a rejoint l’asile de Montdevergues dans le Vaucluse. Elle ne comprend toujours pas comment elle a pu se retrouver dans cet asile et pense même qu’il s’agit là d’un complot orchestré par son ancien amant Auguste Rodin pour lui dérober son atelier. Même au sein de cet asile, elle pense qu’on cherche à l’empoisonner aussi préfère-t-elle préparer elle-même ses propres repas. Toujours est-il qu’elle se sent sain d’esprit et veux absolument quitter cet endroit et peut-être qu’avec la prochaine visite de son frère Paul (Jean-Luc Vincent), elle réussira à le convaincre de la faire sortir.

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    Pas sur que le nom de Camille Claudel évoque quelque chose à tous les spectateurs mais avec ce film, le réalisateur Bruno Dumont s’intéresse à une partie précise de sa vie ; lorsqu’elle intègre l’asile de Montdevergues. Là je dis pourquoi pas, ça va être l’occasion d’enrichir un peu de ma culture sauf qu’avec Camille Claudel 1915 on a juste droit à un rôle remarquable pour Juliette Binoche ponctué de quelques monologues. L’histoire est inexistante si bien que tout ça est long, lent, affreusement ennuyeux et les seules choses qu’on apprendra sur cette artiste sont les quelques phrases lâchés en guise d’introduction et de conclusion et on se dit alors qu’on a plus vite fait d’aller faire un tour sur Wikipédia !

     

    Il faut le voir pour : Demander à préparer votre propre repas si jamais on vous interne un jour !

  • Cloud atlas

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    2144, Sonmi-351 (Doona Bae) n’est qu’un simple clone mais son avènement en tant que déesse est proche. 1936, Robert Frobisher (Ben Whishaw) a la chance de pouvoir travailler avec le célèbre compositeur Vyvyan Ayrs (Jim Broadbent) et ils vont créer une mélodie qui traversera le temps. 2012, les mésaventures de Timothy Cavendish (Jim Broadbent) vont le conduire jusque dans une maison de retraite dont il cherchera à s’échapper par tous les moyens. 1849, c’est en traversant le Pacifique que notre pote Adam Ewing (Jim Sturgess) va ouvrir les yeux sur la question de l’esclavagisme. 2321, Zachry (Tom Hanks), indigène sur une ile menacée par des barbares est sur le point de faire une rencontre décisive. 1973, l’enquête de la journaliste Luisa Rey (Halle Berry) concernant une centrale nucléaire dérange et elle met ainsi sa vie en danger.

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    C’est déjà un véritable défi que d’essayer de vous résumer ce long-métrage d’Andy & Lana Wachowski et de Tom Tykwer car il s’agit d’un gigantesque film choral se décomposant en 6 histoires. On saute ainsi d’une intrigue à l’autre plongeant le spectateur aussi bien dans le drame, la comédie, le thriller que dans la science-fiction. L’adaptation du roman de David Mitchell trainait depuis quelques années mais sa complexité réfrénait nombre de producteurs. Ambitieux, Cloud atlas l’est assurément mais dans le même temps à vouloir trop en faire ça donne de curieux résultats comme certains personnages au look improbable (la palme allant à Hugo Weaving en infirmière). Si on s’amusera des déboires de Jim Broadbent et qu’on s’émerveillera devant la magnifique Néo Séoul, le reste est bien moins excitant. Une expérience qui nous laisse plutôt sur notre faim.

     

    Il faut le voir pour : Vous attendre à vivre beaucoup d’autres vies !