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  • Un P’tit gars de Ménilmontant

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    Un braquage qui s’est mal passé et Jo (Olivier Marchal) s’est retrouvé pendant 15 ans derrière les barreaux. Il peut désormais gouter aux joies de la liberté et retourne à Ménilmontant, un quartier qui a beaucoup changé et pas forcément en bien. Sa première préoccupation reste de retrouver la femme qu’il aime Marianne (Catherine Marchal) et c’est avec l’aide de son pote d’enfance Maklouf (Smaïn) qu’il va apprendre qu’elle a aujourd’hui refait sa vie et a un fils, leur fils ! Jo a aussi d’autres affaires à régler puisqu’il avait enterré à l’époque un petit magot qu’il va chercher à changer en euros et pour cela, il comptait sur l’aide des gitans mais un coup de pelle trop vite donné va l’obliger à changer ses plans.

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    Petite visite du coté de Ménilmontant et oubliez toute de suite l’ambiance carte postale car avec Alain Minier c’est plutôt règlements de comptes. Notre vigilante c’est Olivier Marchal, ex-braqueur de banques qui n’a pas l’intention de se laisser marcher sur les pieds ni par les gitans ni par les jeunes de la cité. C’est là qu’il faut se dire qu’on va considérer Un P’tit gars de Ménilmontant au second degré parce qu’au niveau des clichés, on n’est pas épargné. Le quartier est gangréné par des ados dealers et menaçants et le business est chapeauté par des gitans en pull / jogging qui se font passer pour des flics. On pourrait trouver cela aussi bien divertissant qu’affligeant, moi je ne me suis pas ennuyé et même cette fin ouverte a su me séduire.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas déranger quelqu’un qui creuse dans votre jardin.

  • Pauvre Richard

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    Tout le quartier ne parle que de ça ; quelqu’un est l’euro gagnant de 124 millions d’euros, une fortune qui fait bien des envieux ! La question est maintenant de savoir qui est l’heureux élu et il suffira d’attendre une livraison de meubles pour que tout le monde sache qu’il s’agit de Richard (Frédéric Diefenthal). Pourtant, il ne faut pas se fier aux apparences car le véritable gagnant est en fait son pote d’enfance Omar (Yacine Belhousse) qui a préféré garder l’anonymat  et semant un peu plus le trouble. Désormais Richard est sollicité de toute part et il n’en peut vraiment plus, il ne veut désormais qu’une chose : retrouver le gagnant et régler ses comptes !

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    Allez, on en a tous rêvé et si j’étais riche …. Bon revenez vite sur Terre car pour l’instant on se retrouve avec Pauvre Richard et c’est vrai qu’en terme de pauvreté, on est gâté ! On sera conciliant et on passera outre un scénario très léger par contre niveau réalisation et jeu d’acteurs, on est plus proche du film amateur qu’autre chose. Bien sur, le film de Malik Chibane n’a pas bénéficié d’un grand budget mais le problème c’est que ceci est bien trop flagrant à l’écran (est-ce trop compliqué d’avoir des ordinateurs allumés dans une banque ?). Ajouté à cela des personnages bien caricaturaux plongés dans cette mer de moralité qui nous apprend que l’argent ne fait pas le bonheur et ce film le fait encore moins !

     

    Il faut le voir pour : Eviter de vous faire livrer des meubles, ça attirera le regard de vos voisins !