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olivier marchal

  • Fastlife

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    Enfant déjà il savait qu’il était destiné à briller. C’est d’ailleurs ce qu’a fait notre pote Franklin Ebagé (Thomas Ngijol) en remportant brillamment une médaille d’argent aux Jeux Olympiques. 7 ans plus tard, ce n’est plus vraiment la même histoire ; sa carrière est au point mort et on pourrait aller jusqu’à dire qu’elle est sur la pente descendante. Franklin tente bien de se relancer en cherchant à se qualifier pour les prochains Jeux Olympiques mais il semblerait qu’il n’ait plus vraiment le niveau. Comme si cela ne suffisait pas, Pauline (Karole Rocher) l’a mis à la porte car après lui avoir annoncé qu’elle attendait un enfant, elle a appris qu’il a mis enceinte une autre femme d’à peine 17 ans !

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    Entre 2 films avec son complice Fabrice Eboué, notre pote Thomas Ngijol joue ici cavalier seul signant sa 2nde réalisation avec Fastlife. Coté scénario, l’idée n’a rien de bien extraordinaire puisqu’on accompagne une pseudo-star de l’athlétisme dans sa chute avant la traditionnelle remise en question s’accompagnant d’un inévitable retour en grâce (enfin plus ou moins ici). On s’étonne quand même que le retour aux sources au Cameroun mette autant de temps à arriver et qu’il se résume en un jogging et à une nouvelle coupe de cheveux. Une comédie qui ne brille pas avec un humour qui n’arrive jamais à trouver son rythme, en toute humilité vous pouvez la zapper et le plus vite sera le mieux !

     

    Il faut le voir pour : Faire plus souvent des tomates farcies !

  • Belle comme la femme d’un autre

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    La prochaine étape pour nos potes Clémence & Gabriel (Zabou Breitman & Olivier Marchal) c’est le mariage mais la jeune femme a encore quelques doutes. Après un premier mariage qui a tourné au fiasco et aussi avec tous ces couples en crise qu’elle voit passer à son bureau de juge, elle est en proie à de nombreux doutes. C’est pour cela qu’elle a fait appel à l’agence Darling Trap qui se charge de tester la fidélité des hommes. La testeuse s’appelle Olivia (Audrey Fleurot) et c’est à la Réunion qu’elle va s’occuper du cas de Gabriel. Prise de remords, Clémence décide finalement d’interrompre l’expérience mais il semblerait bien qu’il soit déjà trop tard !

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    L’homme fidèle est-il une espèce en voie de disparition ? Il semblerait bien que oui au regard de ce second film de Catherine Castel et le moins que l’on puisse dire c’est que la gente masculine en prend pour son grade. Le scénario est propice à une série de quiproquos malheureusement Belle comme la femme d’un autre n’est pas loin de l’ennui sidéral. Lorsqu’ils ne sont pas totalement caricaturaux (M. Smith et son assistant), les personnages se montrent sans saveur et surtout l’humour semble lui aussi avoir succombé à de nombreuses infidélités. Une comédie sans idées et qu’on va ranger sur l’étagère des films à oublier ou ignorer au choix.

     

    Il faut le voir pour : Tester la chemise hawaïenne avec le costume !

  • Le jour attendra

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    Serki (Carlo Brandt) est libre après avoir passé 6 ans derrière les barreaux et il compte bien faire payer ceux qui l’ont fait condamner. Les coupables se nomment Milan & Victor (Olivier Marchal & Jacques Gamblin), 2 potes d’enfance qui géraient ensemble à l’époque la boite de nuit Le sound et qui avaient quelques difficultés financières. Pour régler leurs dettes, ils avaient donc accepté de jouer les coursiers jusqu’au Mexique où les choses se sont gâtés. Depuis ce voyage, ils ne se sont plus adressés la parole mais vont devoir collaborer s’ils veulent échapper à la vengeance de Serki.

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    Le film s’ouvre sur une scène dans le désert mexicain plutôt inhabituel pour un thriller français qui n’a pas fini de surprendre mais de manière bien négative. Après un interrogatoire local dirons-nous, on se rend vite compte que le jeu des comédiens sonne faux et le reste de l’histoire ne va pas combler ces lacunes. A cela il faut ajouter la réalisation peu inspirée d’Edgar Marie qui tente de se donner un certain style comme l’illustrent cette fusillade dans la boite du turc ou cette conclusion qui n’est pas loin de nous arracher un sourire. Oui Le jour attendra et il me semble bien que ce film aussi et longtemps !

     

    Il faut le voir pour : Fumer ou conduire, il faut choisir !

  • Un P’tit gars de Ménilmontant

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    Un braquage qui s’est mal passé et Jo (Olivier Marchal) s’est retrouvé pendant 15 ans derrière les barreaux. Il peut désormais gouter aux joies de la liberté et retourne à Ménilmontant, un quartier qui a beaucoup changé et pas forcément en bien. Sa première préoccupation reste de retrouver la femme qu’il aime Marianne (Catherine Marchal) et c’est avec l’aide de son pote d’enfance Maklouf (Smaïn) qu’il va apprendre qu’elle a aujourd’hui refait sa vie et a un fils, leur fils ! Jo a aussi d’autres affaires à régler puisqu’il avait enterré à l’époque un petit magot qu’il va chercher à changer en euros et pour cela, il comptait sur l’aide des gitans mais un coup de pelle trop vite donné va l’obliger à changer ses plans.

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    Petite visite du coté de Ménilmontant et oubliez toute de suite l’ambiance carte postale car avec Alain Minier c’est plutôt règlements de comptes. Notre vigilante c’est Olivier Marchal, ex-braqueur de banques qui n’a pas l’intention de se laisser marcher sur les pieds ni par les gitans ni par les jeunes de la cité. C’est là qu’il faut se dire qu’on va considérer Un P’tit gars de Ménilmontant au second degré parce qu’au niveau des clichés, on n’est pas épargné. Le quartier est gangréné par des ados dealers et menaçants et le business est chapeauté par des gitans en pull / jogging qui se font passer pour des flics. On pourrait trouver cela aussi bien divertissant qu’affligeant, moi je ne me suis pas ennuyé et même cette fin ouverte a su me séduire.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas déranger quelqu’un qui creuse dans votre jardin.

  • Les lyonnais

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    La fête battait son plein chez Momon (Dimitri Storonge / Gérard Lanvin) mais une mauvaise nouvelle a fait retomber l’ambiance ; il vient en effet d’apprendre que son pote d’enfance Serge (Olivier Chantreau / Tchéky Karyo) vient de se faire serrer par les flics après 13 ans de cavale. Ce duo, la justice le connait bien car au début des années 1970, ils ont commis toute une série de braquages et on leur avait donné le surnom des Lyonnais. Si aujourd’hui ils semblent s’être rangés, l’inspecteur Brauner (Patrick Catalifo) sait parfaitement qu’un truand n’enterre jamais complètement son passé et il va en avoir le cœur net. Une évasion musclée est organisée pour libérer Serge mais l’opération a mal tourné et a fait 1 victime ; une policière mère de 2 enfants.

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    Non content de s’inspirer du livre d’Edmond Vidal, ancien criminel Les lyonnais a récemment fait l’actualité avec l’affaire impliquant Michel Neyret qui a fait le bonheur des médias. Pour en revenir strictement au film, Olivier Marchal est égal à lui-même et nous propose un nouveau policier parfaitement maitrisé en nous procurant une bonne dose d’action et de suspense. Bonne pioche également avec la doublette Gérard Lanvin / Tchéky Karyo même si on aurait aimé de voir davantage ce dernier. Sans atteindre l’excellence d’un 36, quai des orfèvres ; on en appréciera pas moins ce bon petit polar.

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais plus voler des cerises, ça vaut 1 an de prison !

  • Le fils à Jo

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    Chez les Canavaro, le rugby ce n’est pas qu’un sport c’est une institution et cela depuis plus de 100 ans ! D’ailleurs, Jo (Gérard Lanvin) et son fils Tom (Jérémie Duvall) vivent au sein du stade de Doumiac en compagnie de leur pote d’enfance Pompon (Vincent Moscato). Seulement, ils viennent d’apprendre qu’ils allaient devoir s’installer ailleurs car la municipalité a cédé ce terrain à des investisseurs britanniques. Par ailleurs, Jo se désespère de voir son fils perdre toute confiance lorsqu’il se met à jouer au rugby mais un Canavaro doit s’accrocher et toujours donner le meilleur de lui-même. Il se lance alors dans un projet fou ; monter une équipe de rugby autour de Tom en espérant que celui-ci retrouve la passion de ce sport.

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    Ce sera certainement le rendez-vous cinématographique incontournable pour les amoureux du ballon ovale. Le rugby est donc à l’honneur dans Le fils à Jo, ce qui n’est pas une surprise lorsqu’on sait qu’il s’agit du premier film de Philippe Guillard, ex journaliste sportif et rugbyman français. Une petite comédie très sympathique qui doit beaucoup à la bonne humeur communicative insufflée par cette bande de potes d’enfance ; en cela c’est un sans-faute coté casting. On retrouve les valeurs que l’on reconnait à ce sport ; la solidarité, la camaraderie mais aussi les soirées arrosées s’achevant par une bonne bagarre. Ce film pêche seulement au niveau de son scénario trop ordinaire mais nous fait passer du vrai bon temps !

     

    Il faut le voir pour : Laissez tomber les jeux vidéos et pratiquer le Chat gifle et Qui mon cul avec vos enfants.

  • Quelque chose à te dire

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    Comme le chantait si bien Maxime Le Forestier, on ne choisit pas sa famille car il y a fort à parier que si cela était possible, notre pote Alice (Mathilde Seignier) en changerait tout de suite. Avec son frère Antoine (Pascal Elbé), c’est le conflit permanent ; sa mère Mady (Charlotte Rampling) l’exaspère et il n’y a encore qu’avec son père et sa petite sœur que les choses semblent bien se dérouler. Sa vie est pour le moins chaotique ; elle se satisfait d’aventures sans lendemain et n’est pas à son premier avortement. Ses mauvaises fréquentations vont d’ailleurs la mener directement en prison où elle va croiser Jacques de Parentis (Olivier Marchal), une rencontre qui sera un tournant dans leur existence.

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    Si l’on excepte la rencontre entre Alice & Jacques beaucoup trop inconcevable pour être le fruit du simple hasard, Quelque chose à te dire doit beaucoup au casting très réussi. Pascal Elbé est attendrissant dans le rôle de ce frère orgueilleux mais tellement naïf, Charlotte Rampling a la langue bien pendue pendant que Patrick Chesnais manie avec virtuosité le narcissisme. Bref c’est un portrait de famille dressé au vitriol, une famille avec ses qualités et ses défauts à laquelle on s’attache vite. Le seul faux pas reste donc un scénario qui manque vraiment de crédibilité qui gâche l’ensemble du film.

     

    Il faut le voir pour : Se renseigner sur les origines de votre frère.

  • Diamant 13

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    Mat (Gérard Depardieu) est un flic qui bosse à la 13ème division nuit de la police criminelle. Un soir comme un autre, il reçoit un coup de fil de son pote d’enfance Franck (Olivier Marchal) qui lui demande de l’accompagner dans un bar. En réalité, Franck veut lui proposer un coup qui pourrait leur permettre de toucher un bon paquet de fric mais Mat n’est pas fou et refuse net cette indécente proposition. Retournant à sa vie de flic solitaire et dépressif, il va toutefois se retrouver impliqué dans les magouilles de Franck lorsque celui-ci meurt sauvagement assassiné.

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    Un polar réunissant l’immense Gérard Depardieu et Olivier Marchal avait de quoi nous mettre l’eau à la bouche et bien il va falloir réfréner votre appétit cinématographique. Aussi passionnant que le meilleur épisode du regretté Inspecteur Derrick, le film pédale dans la semoule pendant 1H40. Depardieu en flic lessivé par la vie n’est guère convaincant et on évoquera à demi-mots les rôles transparents d’Asia Argento & Aissa Maiga. L’adaptation du roman L’étage des morts d’Hugues Pagan est donc loupé et ce Diamant 13 n’a pas la valeur qu’on a bien voulu nous faire croire.

     

    Il faut le voir pour : Constater que le cours du diamant s’est vraiment effondré.

  • MR 73

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    Louis Schneider (Daniel Auteuil) est un flic désespéré et perdu qui tente de s’échapper de la réalité dans l’alcool. Au sein de la section criminelle, il est actuellement à la poursuite d’un tueur en série qui vient de commettre son 4ème méfait. Toutes ses victimes sont des femmes que l’on a retrouvée frappée, violée et dans la même position. Ces images ne cessent de le hanter d’autant plus que dans sa vie personnelle aussi il est en train de vivre un véritable drame. Après un terrible accident de voiture, il a perdu sa fille et sa femme n’est plus qu’un légume allongée sur son lit. Ce n’est qu’en voyant le fond des bouteilles qu’il trouve du réconfort mais cela ne va pas l’aider à boucler cette affaire.

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    36, quai des Orfèvres est devenu un classique pour les amateurs de policier français et l’ex-flic Olivier Marchal continue sa thérapie dans un film plus autobiographique que jamais. Daniel Auteuil incarne avec brio ce policier brisé aussi bien par les horreurs qu’il a pu voir au cours de sa carrière que par la tragédie de sa vie privée. A travers MR 73, le réalisateur fait partager toute la souffrance endurée durant sa vie de flic et ses personnages s’imprègnent de ce mal de vivre accompagnée d’une omniprésence de la violence. Film noir qui s’inscrit dans le plus pur style de Marchal et qui devrait connaitre une belle réussite !

     

    Il faut le voir pour : Comprendre que la vie de flic n’est pas toujours facile.