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florence loiret-caille

  • Les salauds

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    C’est par un coup de fil alors qu’il se trouvait en pleine mer que notre pote Marco Silvestri (Vincent Lindon) a appris la nouvelle. Ce capitaine n’a alors pas hésité à abandonner son navire et un mois plus tard, il s’installe dans un appartement de Paris qu’il n’a pas choisi par hasard. Il habite en effet au-dessus d’Edouard Laporte (Michel Subor) et sa famille ; sa femme Raphaëlle (Chiara Mastroianni) et leur fils Joseph (Yann Antoine Bizette). Si Marco se retrouve là aujourd’hui c’est que sa sœur Sandra (Julie Bataille) a vécu un drame avec la mort de son mari Jacques (Laurent Grévill) mais surtout à cause de ce qui est arrivé à sa fille Justine (Lola Creton).

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    Dialogues minimalistes et réalisation austère, les 20 premières minutes du film donnent le ton et nous garantit une œuvre sombre avec une trame scénaristique qui se dévoilera progressivement. Jusque là Les salauds reste donc plutôt abordable, le souci c’est que par la suite Claire Denis étouffe l’intrigue de personnages qui débarquent d’on ne sait où et c’est ensuite l’incompréhension qui règne. Cherchant quelques points d’éclairage, on finit par baisser les bras en se désintéressant totalement de cette histoire de vengeance qui anime notre pote Vincent Lindon. Drame indigeste, il faudra faire preuve de courage pour tenir jusqu’à la conclusion !

     

    Il faut le voir pour : Surveiller vos nouveaux voisins.

  • Queen of Montreuil

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    Pour notre pote Agathe (Florence Loiret-Caille), ce voyage au Vietnam restera un vrai cauchemar car elle y a perdu son mari. Tout ce qu’il lui reste c’est cette urne remplie des cendres de l’homme qu’elle a tant aimé et alors qu’elle règle quelques formalités administratives, elle fait la connaissance d’Anna & Úlfur (Didda Jonsdottir & Úlfur Ægisson). Cette mère et son fils islandais se retrouvent actuellement coincés en France et, alors qu’ils ont perdu une robe de mariée rose, cherchent aussi un toit pour dormir. C’est ainsi qu’ils vont se retrouver chez Agathe qui accepte de les héberger à Montreuil où ils vont rester un bon petit moment et ensemble ils ne vont pas s’ennuyer !

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    Il sera difficile de classer ce Queen of Montreuil à la fois comédie et drame qui sait prendre des chemins délirants pour amuser le spectateur. On pense notamment à l’excellente Didda Jonsdottir qui vous donnerait presque envie de piloter à votre tour une grue. Son fils Úlfur a lui aussi son mot à dire en faisant une rencontre pour le moins insolite avec une otarie tel que le suggère l’affiche, les situations incongrues ne manquent donc pas. Sachez par ailleurs, que les personnages d’Anna et d’Úlfur n’en sont pas à leur première apparition au grand écran puisque la réalisatrice Solveig Anspach nous les avait déjà présentés dans le tout aussi décalé Back soon. Une comédie qui a le mérite de sortir des sentiers battus mais son humour particulier pourrait en laisser certains indifférent.

     

    Il faut le voir pour : Porter fièrement la moustache !


    En savoir plus sur Back soon ?

  • Et soudain, tout le monde me manque

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    A 60 ans, notre pote Eli Dhrey (Michel Blanc) s’apprête à devenir père pour la 3ème fois ; une nouvelle déconcertante pour ses 2 filles que sont Justine & Dominique (Mélanie Laurent & Florence Loiret-Caille). En effet, on ne peut pas dire qu’Eli soit le père parfait ; aujourd’hui encore il semble ne pas avoir la tête sur les épaules. Son passe-temps favori est d’aller jouer au golf avec les ex-petits-amis de Justine sans que celle-ci soit au courant de tout ce manège. Elle a bien d’autres choses en tête notamment après sa rencontre avec Sami (Guillaume Gouix) mais leur histoire va tourner court lorsque le jeune homme va faire la connaissance …d’Eli.

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    Dès les premières minutes, on est prévenu qu’on est devant une comédie à l’humour décalé parfaitement incarné par le personnage d’Eli. Le problème c’est que cet aspect finit par prendre le pas sur le plan émotionnel du film tant au niveau de la romance entre Justine & Sami que dans la relation conflictuelle entre la fille et son père. Outre Mélanie Laurent & Michel Blanc, c’est aussi l’occasion de découvrir la comédienne Florence Loiret-Caille dans un registre plus léger que ses précédents rôles. L’univers proposé par Et soudain, tout le monde me manque avait sans aucun doute possible son charme mais on éprouve toutefois des difficultés à y pénétrer.

     

    Il faut le voir pour : Faire une radiographie de votre frigidaire !

  • La petite chambre

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    Notre pote Rose (Florence Loiret-Caille) vient juste de reprendre son travail d’infirmière à domicile après une absence douloureuse. Son mari Marc (Eric Caravaca) et elle attendaient un enfant, malheureusement après 8 mois de grossesse cela s’est achevé sur une tragédie dont ils ont encore du mal à se remettre. Parmi ses visites, Rose s’occupe d’Edmond (Michel Bouquet), un vieil homme peu commode qui n’accepte pas le fait de voir son fils, et son seul lien familial, partir s’installer prochainement aux États-Unis. L’infirmière va se prendre d’affection pour son patient jusqu’à l’installer chez elle.

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    La petite chambre est un film centré sur la solitude, celle des personnes âgées tout d’abord que l’on confie aux hôpitaux et autres maisons de retraite. Puis il y a celle d’une femme désespérée, une mère déchirée par la disparition d’un enfant dont elle n’a pu faire le deuil. Même si l’on regrette que le regard porté par la réalisatrice n’ait pas su toucher véritablement notre corde sensible ; on ne peut pas passer sous silence les remarquables prestations de Florence Loiret-Caille qui confirme la surprise qu’elle avait provoqué dans La dame de pique et l’émouvant Michel Bouquet. Le film trouve le ton juste mais fait preuve d’un manque évident de personnalité, un défaut qu’on mettra sur le compte d’une première réalisation pour Stéphanie Chuat & Véronique Reymond.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de bouffer les plateaux-repas des personnes âgés.

  • Je l’aimais

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    Elle se sent complètement dévastée, Chloé (Florence Loiret-Caille) ne s’attendait pas à voir sa famille se désagréger de la sorte après 7 ans de mariage. La faute à un mari infidèle qui entretient une liaison depuis 1 an et c’est encore sous le choc de cette nouvelle qu’elle est prise en main par son beau-père Pierre (Daniel Auteuil). Paradoxalement, entre eux deux il n’y a jamais vraiment eu de rapports ; Chloé s’est toujours considérée comme une étrangère mais c’est cette séparation qui va la rapprocher de Pierre. Le soir venu, au coin du feu, celui-ci se confie et livre un lourd secret ; une histoire d’amour, une passion pour la femme de sa vie alors qu’il était déjà marié.

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    Au départ de ce film, il y a le roman d’Anna Gavalda qui fut également l’auteure d’Ensemble c’est tout lui adapté également au cinéma. Je l’aimais fait preuve d’un ton plus dramatique et cette romance est d’autant plus belle que Zabou Breitman nous gratifie d’une réalisation intéressante. Magnifique idée que cette histoire présentée à partir des souvenirs de Pierre et où le passé s’entremêle parfois au présent. Quelques fausses notes dans l’interprétation et le peu d’alchimie entre les 2 acteurs font qu’on est pas totalement immergé dans cet amour impossible.

     

    Il faut le voir pour : Bien réfléchir avant de quitter votre femme car il faut prendre en compte la voiture, la maison au bord de la mer ...

  • Sans arme, ni haine, ni violence

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    Autrefois, Albert Spaggiari (Jean-Paul Rouve) n’était qu’un simple photographe qui possédait sa propre boutique. Du jour au lendemain, il passe du statut d’anonyme à celui de criminel de grande notoriété à la suite d’un coup de génie ! En 1977, le casse de la Société Générale de Nice fait la une de tous les grands journaux ; les criminels se sont introduits dans la banque en creusant un tunnel sous-terrain et vidant les coffres en toute tranquillité. Depuis cette affaire, Spaggiari a failli se faire coincer mais finalement il est parti se réfugier en Amérique du Sud où il accueille le journaliste Vincent Goumard (Gilles Lellouche). Un journaliste qui cache en fait ses réelles intentions.

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    Le grand banditisme continue de faire des émules et cette fois c’est Jean-Paul Rouve qui se glisse dans la peau de l’imprévisible Albert Spaggiari qui s’est rendu célèbre en un unique. Sans arme, ni haine, ni violence se penche essentiellement sur un portrait de ce malfaiteur atypique, son envie d’être connu et reconnu. Le fameux casse se dessine ensuite à travers de brèves séquences où l’on découvre tous les préparatifs avant de se dévoiler dans les dernières minutes. Contrairement à d’autres biopics, ce n’est pas l’action qui prime ici ; Rouve propose une approche plus psychologique pour un résultat réussi mais qui ne fera certainement pas le "casse du siècle" dans l’histoire du cinéma.

     

    Il faut le voir pour : Convaincre les mecs de ne plus porter de pull Jacquart.

  • J’attends quelqu’un

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    Notre pote Stéphane (Sylvain Dieuaide) a décidé de revenir dans son village après une longue absence de presque 2 ans. Il est revenu pour voir celle qu’il a aimé Farida (Sabrina Ouazani) et qu’il a abandonné alors qu’elle était enceinte, il est donc difficile pour lui de se présenter devant elle après cette absence et tant de lâcheté. Pour le moment, il tâte donc le terrain et fait la connaissance de son nouveau compagnon Tony (Yannick Choirat) puis réussit à trouver un travail. Au fil des jours, il croise le chemin d‘autres personnes blessées par la vie et qui gardent tous en eux cette part de douleur.

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    Film choral à une moindre dimension, J’attends quelqu’un met en scène des personnages absolument ordinaires dans des situations tout aussi communes. C’est d’ailleurs cette particularité qui offre au film tout son charme puisque les spectateurs retrouveront facilement leurs marques dans les différentes histoires des personnages. Il faut donc savoir apprécier les films lents qui s’attardent davantage sur la description psychologique de ces héros qu’autre chose, ce qui est loin d’être mon cas ! Dommage parce qu’il y a une belle brochette d’acteurs (Devos, Darroussin, Caravaca …) mais que dire sinon qu’on n’attendait pas forcément quelqu’un juste un peu plus.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de vous étonner quand quelqu’un lit Flaubert !!