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film - Page 134

  • Les misérables

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    Pour avoir volé du pain dans le simple but de nourrir son neveu, notre pote Jean Valjean (Hugh Jackman) fut emprisonné 19 ans durant. S’il peut de nouveau gouter aux joies de la liberté, il a bien du mal à retrouver une place dans une société qui ne cesse de le rejeter. Un homme lui tendra toutefois la main et cette rencontre changera à jamais sa vie même si son ancien geôlier, l’impitoyable Javert (Russel Crowe) peine à y croire. 8 ans plus tard, sous l’identité de M. Le Maire, Jean Valjean va recueillir la petite Cosette (Isabelle Allen/ Amanda Seyfried), une promesse qu’il avait faite à Fantine (Anne Hathaway), la mère de la jeune fille.

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    Monument littéraire français, Les misérables version Tom Hooper c’est avant tout l’adaptation de la comédie musicale anglaise inspirée du roman de Victor Hugo. De toute façon, il n’y a pas moyen de se tromper car ce film est composé à 99,29 % de séquences chantées et autant dire que sur 2H30, ça risque de vous saouler ! C’est bien là le principal défaut, contrairement à un spectacle sur scène, ici on n’a pas droit au moindre entracte et c’est carrément lourd à digérer. Pour le reste pas grand-chose à redire si ce n’est que les séquences chantées sont dispensées de postsynchronisation ce qui crée une certaine proximité entre le film et le spectateur mais il faut aussi un certain temps d’adaptation.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir une pièce de théâtre au cinéma !

  • Turf

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    Potes d’enfance depuis plus de 20 ans Freddy, Nikos, Fortuné & Fifi (Edouard Baer, Alain Chabat, Lucien Jean-Baptiste & Philippe Duquesne) se retrouvent régulièrement au bar Le Balto. Autour d’un verre, ils parient sur les courses de chevaux en espérant un jour décrocher le gros lot mais jusqu’à présent ils n’ont pas eu beaucoup de chance. La roue va peut-être tourner puisqu’on leur propose une affaire en or : l’acquisition d’un cheval, une vraie flèche du moins c’est comme ça que le vend Monsieur Paul (Gérard Depardieu). En réalité, Torpille est un cheval qui n’intéresse personne et c’est donc avec beaucoup de naïveté que notre quatuor va en devenir les propriétaires. Un beau projet mais cela n’est pas donné et il va donc falloir le faire courir rapidement et les premiers résultats sont loin d’être encourageants.

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    Sachez déjà que je fais partie de ceux qui apprécient le cinéma de Fabien Onteniente donc il n’y avait vraiment aucun à-priori avant de fouler l’hippodrome de Turf. Les courses de chevaux étant en plus pour moi aussi passionnant qu’un tournoi de curling, on ne peut pas dire que cette comédie m’emballait particulièrement et ce n’est pas près de changer ! En dehors d’une bande assez sympathique et le fait que le réalisateur ait réussi à convier de nombreux guests, l’histoire avance au petit trot et on se demande bien où est passé l’humour dans tout ça. Si vous avez vu la bande-annonce avec la blague sur Banette, j’ai envie de vous dire que vous avez déjà eu droit au meilleur donc si vous souhaitez parier sur le bon cheval évitez ce film !

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de laisser trainer votre mec au PMU du coin !

  • La vraie vie des profs

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    Profanation au collège Emile Zola de Marseille ! Bon, le mot est un peu fort mais une statue a été taguée et le Directeur (Lucien Jean-Baptiste) n’a pas eu de mal à trouver les coupables ! Albert & Jean-Mohamed (Emir Seghir & Sami Bouzid). Niant être les auteurs de ce méfait et réclamant un peu plus de liberté d’expression, les 2 compères se retrouvent propulsés dans l’équipe du journal du collège composée de Sissi, Juju (Victoire Poupon, Maëva Arnoux) et de Mousse (Enzo Vallejos-Celotto) qui n’est autre que le petit frère d’Albert. Après un léger incident et 4 heures de colle, ils découvrent que Mme De Grémont (Catherine Hosmalin) cache bien son jeu et vient alors l’idée d’enquêter sur la vraie vie des profs !

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    "Ba quoi, ça te fait pas marrer ?" Il s’agit là d’une ligne de dialogue de cette soi-disant comédie et la réponse sera bien claire : NON !! Soulignons que les profs vont en prendre pour leur grade cette année puisqu’en avril prochain suivra aussi l’adaptation de la bande dessinée par Pierre-François Martin Laval. La vraie vie des profs a donc l’avantage de lancer les hostilités sous la supervision du duo Emmanuel Klotz / Albert Pereira Lazaro que l’on connait pour avoir adapté Les lascars au cinéma. Sur le papier c’était prometteur mais au final c’est surjoué, on cherche vainement les gags et l’ensemble vaut guère mieux qu’une copie blanche. C’est quoi le plan ? Ils voulaient tout balancer et bien je crois que c’est le film qu’on va balancer !

     

    Il faut le voir pour : Demander à vos enfants de sortir les poubelles plutôt que de les ramener !

  • Shadow dancer

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    Londres, 1993. Les services secrets viennent d’appréhender Colette (Andrea Riseborough), membre de l’IRA et qui a tenté de poser une bombe dans le métro. Mac (Clive Owen) se charge de son interrogatoire avec un objectif précis : faire d’elle une taupe qui pourrait leur apporter d’importantes informations sur un certain Gerry (Aidan Gillen). Afin de rallier Colette à eux, il menace de la séparer de son fils et elle n’a donc d’autres choix que d’accepter leur proposition. La voilà obligée de trahir les siens, sa famille mais elle devra rester sur ses gardes car sa rapide libération éveille déjà certains soupçons.

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    Face à face entre Andrea Riseborough & Clive Owen sur fonds d’espionnage du coté de l’IRA dans les années 1990, ce film de James Marsh affiche un certain lien de parenté avec l’excellent La taupe. La comparaison est plutôt flatteuse car Shadow dancer est loin de se hisser à la hauteur de la réalisation de Tomas Alfredson mais on y retrouve une atmosphère identique à savoir assez glacial. Ici l’intrigue se construit de manière beaucoup plus simple, trop même pour réussir à étonner le spectateur malgré son irréprochable duo de comédiens. Les fans d’X-files trouveront un intérêt à y jeter un œil puisque cela vous permettra de revoir la toujours très belle Gillian Anderson.

     

    Il faut le voir pour : Ne faire confiance à personne (Trust no one) !

  • Gambit, Arnaque à l’anglaise

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    Notre pote Harry Deane (Colin Firth) est conservateur d’art et si son métier le passionne toujours autant, il ne supporte plus son patron Lionel Shahbandar (Alan Rickman). Ce dernier est un puissant homme d’affaires qui s’est notamment offert un célèbre tableau de Claude Monet de la série des Meules. Une série qui compte de nombreuses peintures et l’une d’elles se déroulant au coucher du soleil n’a jamais pu être localisée jusqu’à maintenant. Et c’est là que jaillit un plan pour Harry qui, avec l’aide du Major (Tom Courtenay), va créer une copie parfaite de ce tableau. Ne lui reste plus qu’à mettre la main sur une certaine P. J. Puznowski (Cameron Diaz) et c’est au Texas qu’il va la trouver et dans la tête d’Harry tout son plan est en place mais seulement dans sa tête !

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    Si la réalisation a été confiée à Michael Hoffman ; derrière Gambit, Arnaque à l’anglaise se cache un script des frères Cohen qui n’ont pas cherché leur inspiration bien loin puisqu’il s’agit d’un remake d’Un hold-up extraordinaire. Après un début en fanfare où l’on peut par ailleurs admirer des chimpanzés faire du rodéo, le charme de cette comédie se met à agir grâce à son excellent duo d’acteurs. Colin Firth d’habitude assez flegmatique se mue ici en un gaffeur hors-pair et puis il est merveilleusement secondé par une Cameron Diaz à l’accent certes forcé mais irrésistible. Je ne saurais d’ailleurs que vous conseiller de le voir en V.O. car je doute que la version française donne autant de charme à cette sympathique comédie.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de vous faire des films dans votre tête !

  • L’attaque des fourmis géantes

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    C’est un Samedi plutôt agité au Waldman Building. Après avoir vu passer Joan (Stella Stevens) et son assistante Sharon (Siri Baruc) venues travailler pour boucler leur magazine, il y a ensuite LE photographe Paolo (Chick Vennera) qui souhaite effectuer quelques clichés sur le toit. N’oublions pas Dennis (Brent Huff) qui a abandonné sa fille quelques instants pour une affaire importante mais il ne se doute pas qu’il ne la reverra jamais. En effet, tout ce beau monde va se retrouver menacé par des monstres uniques en leur genre : des fourmis géantes ! Comment ont-elles fait leur apparition, tout le monde l’ignore mais ce qui est sur c’est que la priorité est de s’enfuir mais échapper à une armée de fourmis n’est pas une mince affaire.

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    Derrière ce qui s’apparente être un nanar, se cache en fait une subtile métaphore des maux de notre société. Les victimes pris au piège dans cet immeuble ne sont rien d’autre que des travailleurs acharnés assimilables à des fourmis ouvrières au cœur d’une fourmilière. Dérangeant, provocateur et avant-gardiste ; L’attaque des fourmis géantes est une vraie … daube ! Non mais franchement, vous ne m’aviez pas cru tout de même ? C’est juste un beau navet avec des comédiens de bas-étage affrontant des monstres aux allures de jouets en plastique et puis le ridicule ne fait pas peur à l’image de l’intervention du Colonel qui veut tout péter. Dans le genre pourri c’est vrai qu’on a là du bon travail de fourmi.

  • Hitchcock

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    La mort aux trousses est un nouveau grand succès pour notre pote Alfred Hitchcock (Anthony Hopkins) mais à maintenant 60 ans, ce réalisateur ne devrait-il pas se retirer au sommet de son art ? Bien sur que non, il travaille d’ailleurs à son prochain film et après avoir longtemps cherché son inspiration, il découvre un roman extraordinaire : Psycho de Robert Bloch. Son histoire verse dans l’horreur et dans son entourage, ce nouveau projet laisse sceptique au point qu’Hitchcock va devoir financer lui-même ce film en hypothéquant sa maison. Une décision que sa femme Alma Reville (Helen Mirren) a bien du mal à accepter.

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    Le maitre du suspense ne pouvait échapper plus longtemps à la dure loi des biopics. Hitchcock échappe au traditionnel film linéaire du genre pour s’intéresser à un tournant de la vie de ce réalisateur, un moment crucial où le succès qu’il rencontre aurait pu instantanément se consumer. On découvre ainsi les coulisses du tournage de l’un des plus grands chefs d’œuvre du 7ème art : Psychose et surtout l’investissement personnel qu’il a couté. S’il ne constitue pas une énorme prouesse, la prestation d’Anthony Hopkins est à l’image du film convaincante mais loin de nous scotcher à l’écran.

     

    Il faut le voir pour : Revoir Psychose !

  • La malédiction de Komodo

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    Le projet Cathalyse est devenu incontrôlable et il faut désormais effacer toutes traces de ce désastre. C’est la mission qu’il confie aux Docteur Porter & Professeur Phipps (Gail Harris & William Langlois) qui ont participé aux recherches pensant que la finalité était de faire pousser de la nourriture mais ils découvrent en fait les véritables desseins de ce projet. L’objectif était donc de créer une nouvelle arme avec de puissantes créatures et il est plutôt bien rempli puisque l’ile où ont été menées les expériences est désormais infestées de Komodos géants !  Pendant ce temps, Drake (Paul Logan) et ses potes d’enfance viennent de braquer un casino et parviennent à prendre la fuite dans un hélicoptère qui va manquer de s’écraser. Ils atterrissent sur une ile et je vous laisse deviner laquelle !

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    On n’y pense pas forcément mais c’est vrai que le Dragon de Komodo est l’un des animaux les plus sauvages et impressionnants que l’on connaisse aujourd’hui encore. Quelques expériences plus tard et nous voilà donc confronté à La malédiction de Komodo pour un nanar réalisé dans la plus pure tradition. Ce qui est terrible c’est qu’on n’a même pas cherché à faire d’efforts particuliers pour faire vivre le film. Il n’y a qu’à voir ces grotesques scènes d’action où les protagonistes restent plantés devant le monstre à le canarder jusqu’à ce que l’un d’eux fasse très justement remarquer que cela n’a aucuns effets sur lui. On sait déjà que le ridicule ne tue pas mais là il fait quand même bien mal et vous pourriez éprouver quelques difficultés à vous remettre d’un tel niveau de nullité.

  • Gangster squad

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    1949, Los Angeles appartient à Mickey Cohen (Sean Penn) et tout le monde semble s’incliner devant son incroyable influence sauf l’irréductible Sergent John O’mara (Josh Brolin). Il est l’un des rares flics à avoir conservé son intégrité mais son combat contre le crime n’est-il pas vain ? Jusqu’à présent, il se sentait un peu seul jusqu’au jour où le Chef Bill Parker (Nick Nolte) lui propose de recruter quelques hommes afin de perturber autant que possible les activités de Cohen. Une brigade composée de potes d’enfance se forme et va se charger de nettoyer les rues de Los Angeles, ils partent en guerre mais gare aux représailles !

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    Un gangster qui a la mainmise sur Los Angeles et un super flic déterminé à faire respecter la loi, ce n’est pas l’originalité qui étouffera Gangster squad. Difficile de faire une histoire plus téléphonée que celle qui nous est proposée d’autant plus que la réalisation de notre pote Ruben Fleischer est correcte mais n’apporte rien d’exceptionnel. On se dit alors qu’il y a pas mal de gâchis surtout à la vue d’un casting pléthorique réunissant Sean Penn, Josh Brolin, Ryan Gosling, Nick Nolte et dans une moindre mesure Robert Patrick, Giovanni Ribisi, Michael Peña sans oublier Emma Stone en guise de potiche. Du beau monde mais un thriller ronronnant au point de se laisser parfois abandonner à l’ennui.

     

    Il faut le voir pour : Se demander si vous porteriez bien le chapeau ?

  • Amitiés sincères

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    Walter, Paul & Jacques (Gérard Lanvin, Hugues Anglade & Wladimir Yordanoff) sont potes depuis 40 ans et rien ne pourra les séparer. Chaque Mercredi à 12H, ils se retrouvent pour déjeuner et passent également leurs vacances ensemble sur l’ile de Ré ; rien ne semble pouvoir les séparer. Attention tout de même car Walter ne supporte pas le mensonge et c’est aussi un vrai père protecteur envers la prunelle de ses yeux Clémence (Ana Girardot). Cette amitié qu’ils croyaient éternelle pourrait-elle soudainement voler en éclat ? C’est bien ce qui fait peur à Clémence & Paul qui s’aiment passionnément mais craignent de dévoiler leur relation à leur entourage.

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    De la bonne bouffe, quelques bouteilles de vin, de l’amitié, de l’amour et de la bonne humeur voilà résumé en quelques mots ce que vous apportera Amitiés sincères. Adaptation d’une pièce de théâtre que l’on doit à François Prévôt-Leygonie & Stéphan Archinard, le duo a décidé de prendre les rênes de cette version pour le grand écran. L’histoire fait la part belle à la belle humeur apportée par une bande de potes magnifiquement représenté par Yordanoff / Anglade & Lanvin. Ce dernier avec son tempérament fort donne toute la saveur à cette comédie qui, à défaut de nous réserver des surprises, nous fait passer un bon moment.

     

    Il faut le voir pour : Surveiller vos potes et votre fille !