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drame - Page 46

  • Des saumons dans le désert

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    Au début notre pote Alfred Jones (Ewan McGregor) pensait qu’il s’agissait d’une plaisanterie. Tout est parti d’un mail qu’il a reçu d’Harriet Chetwode-Talbot (Emily Blunt) lui demandant des renseignements dans le cadre d’un projet de pêche de saumon au Yémen ! Cette idée insensée va pourtant vite devenir une réalité grâce notamment au soutien du gouvernement britannique soucieux d’améliorer l’image de ses relations avec le Moyen-Orient. Il est nécessaire également de préciser qu’à l’initiative de ce projet il y a le richissime Cheikh Mohammed (Amr Waked) qui a d’ores et déjà engagé la somme de 50 millions de pounds. Alfred ne peut plus reculer et cela lui permettra d’oublier les soucis qu’il rencontre actuellement avec sa femme Mary (Rachael Stirling).

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    A la source de ce film de Lasse Hallström, on trouve le roman Partie de pêche au Yémen de Paul Torday. A moins d’être un adepte de Chasse et pêche, pas évident de mordre à l’hameçon de cette histoire à l’eau de rose saumon. On ne se passionne pas plus pour ce scénario singulier que pour des personnages transparents comme de l’eau de roche malgré un duo Blunt / McGregor assez séduisant. D’une profonde banalité, Des saumons dans le désert ne nous épargne pas en matière de guimauve à tel point que les spectateurs ont toutes les chances de s’y noyer. Il n’y a que les assoiffés de romance mielleuse qui y trouveront un certain plaisir, les autres vont vite prendre la mouche.

     

    Il faut le voir pour : Travailler votre lancer de canne à pêche, ça peut sauver des vies !

  • Les femmes du bus 678

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    Egypte, Le Caire. Chaque jour elle part travailler avec la peur au ventre ; celle de se faire agresser sexuellement dans le bus. C’est devenu une telle hantise pour notre pote Fayza (Bushra Rozza) qu’elle est obligée de prendre le taxi pour faire le trajet mais cela lui coute cher et la priorité reste tout de même ses enfants. Elle entend parler à la télévision des services proposés par Seba (Nelly Karim) pour que chaque femme apprenne à se défendre. Seba a elle aussi vécue une expérience traumatisante ; à la suite d’un match de football elle a été emportée par la foule où elle a subi de nombreux attouchements. Un évènement qui va totalement bouleverser sa vie et elle entend bien faire son possible pour aider les autres femmes à ne plus se laisser faire et c’est ainsi qu’elle rencontrera Nelly (Nahed El Sebaï).

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    Ce n’est un secret pour personne l’égalité entre l’homme et la femme est encore une belle utopie et cela est d’autant plus frappant dans certains pays où la gente féminine est considérée comme rien d’autre que le sexe faible. Inspiré d’un réel fait-divers qui aura fait jurisprudence en Egypte et qui considérera enfin l’agression sexuelle comme un délit ; Les femmes du bus 678 est un constat édifiant sur un malaise sociétal sur lequel certains préfèrent fermer les yeux. Pour cela, ce sont les destins de 3 femmes qui vont se croiser dans une mise en scène parfois mal amenée mais qui se rattrape par la conviction de ses comédiennes. La mission était de dévoiler la vérité aux yeux du monde, cela est réussit.

     

    Il faut le voir pour : Fouiller les poches de votre mec pour voir s’il n’a pas de citron !

  • Cosmopolis

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    Alors que toute la ville de Manhattan est paralysée dans le cadre de la prochaine visite du Président des Etats-Unis, notre pote Eric Packer (Robert Pattinson) ressent le besoin d’une nouvelle coupe de cheveux. Ce riche trader s’installe alors dans sa luxueuse limousine où il a le loisir de recevoir toutes sortes de visites aussi bien professionnelles que d’ordre plus privé. Sur le chemin et tout autour de lui, on assiste à la décomposition d’une société ; les manifestations se multiplient dans les rues et des rats devenus le symbole de ce mécontentement sont exhibés. Eric n’a toutefois pas à s’inquiéter puisqu’il est entouré d’un service de sécurité efficace mené par Torval (Kevin Durand) mais c’est une journée où tout peut arriver.

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    La majorité des spectateurs ne verront pas plus loin qu’une simple masturbation intellectuelle délaissant l’esthétisme de la réalisation de David Cronenberg. Pamphlet à l’encontre du capitalisme qui gangrène notre société, on est censé assister à la déliquescence de notre monde mais tout ce qui ressort ce ne sont que de longues conversations. Cosmopolis est un film constitué à 95 % de dialogues ciselés et il est difficile pour ceux qui, comme moi, ne connaissent pas le livre d’apprécier ou simplement de supporter cela. Il est certainement préférable de lire ce célèbre roman de Don DeLillo avant d’attaquer cette adaptation cinématographique autrement on n’y verra qu’un ovni inaccessible.

     

    Il faut le voir pour : Prendre rendez-vous chez le coiffeur.

  • Sur la route

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    Après la mort de son père, notre pote Sal Paradise (Sam Riley) a vécu une longue traversée du désert et c’est une rencontre qui va le remettre en selle. Par l’intermédiaire de son pote d’enfance Carlo (Tom Sturridge), il va en effet être présenté à Dean (Garrett Hedlund) et de sa petite-amie Marylou (Kristen Stewart) et dès lors une belle & solide amitié va naitre. Commence alors des années de voyage pour Sal, une période qui va s’avérer inoubliable pour cet écrivain New-yorkais et qui va inspirer son plus célèbre roman. A partir des nombreuses notes qu’il a recueillies dans son petit carnet, il rédigera ainsi en quelques semaines un livre retraçant ses déplacements et surtout ses plus belles rencontres.

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    Romancier et pilier du mouvement littéraire nommé Beat génération, Jack Kerouac sortait en 1957 On the road, œuvre adaptée aujourd’hui sur le grand écran par Walter Salles. Préalablement à cette publication, il avait effectué un long périple et c’est exactement cette période de sa vie qui nous est présenté dans Sur la route. Embarqué sur les routes américaines de New-York à Denver en passant par la Californie, on est les témoins de la vie plus que dissolue menée par un sympathique duo Riley / Hedlund accompagné d’une Kristen Stewart autrement plus intéressante quand elle est loin de Twilight. Un road-trip qui sort un peu des sentiers battus mais on a malheureusement l’impression de refaire la même route à chaque fois, trop de longueurs donc pour nous enthousiasmer.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à baisser le cout de la vie !

  • Dance for it

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    Ce n’est pas la grande joie actuellement pour notre pote Carmen Salgado (Aimee Garcia) qui vient de se faire virer du lycée pour 2 semaines après avoir frappé une camarade. Il n’y a que le hip-hop qui arrive à lui rendre un peu le sourire mais sa famille préférerait qu’elle consacre son énergie aux études plutôt qu’à la danse. Son professeur Franck Martin (Al Bandiero) pense lui aussi qu’elle a du potentiel et va l’encourager à soumettre sa candidature à la fac de Lockland en Californie où elle pourrait intégrer dans le même temps une prestigieuse école de danse. Carmen ne croit pas beaucoup en ses chances mais de nombreux évènements vont l’amener à se poser des questions sur son avenir.

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    Bon pour une fois on évite l’écueil du concours de danse pour lequel il faut monter un crew, Dance for it joue lui la carte de la fille issue d’un milieu modeste et qui va s’en sortir par la danse. A coté de ça quelques intrigues secondaires comme la meilleure copine victime de maltraitances, les altercations avec la famille ou encore la dispute avec le boyfriend difficile de faire plus cliché ! Reste ensuite les scènes de danse avec des chorégraphies vraiment quelconques et puis chose plus étonnant ; une héroïne que l’on ne voit pas beaucoup en action. C’est assez désespérant de voir des films comme ça et il vous faudra vraiment être affamé du genre pour en tirer un brin de plaisir.

  • De rouille et d’os

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    Notre pote Ali (Matthias Schoenaerts) a décidé de s’enfuir avec son fils Sam (Armand Verdure), laissant derrière eux une mère qui n’hésitait pas à se servir de son enfant pour passer de la drogue. C’est ainsi qu’il atterrit à Nice où vit sa sœur Anna (Corinne Masiero), ce n’est pas le grand luxe mais cela lui permettra de se poser un peu. Il parvient à trouver du travail dans la sécurité et des mois s’écoulent lorsqu’il reçoit un coup de fil de la part de Stéphanie (Marion Cotillard). Ils se sont connus lorsqu’Ali venait d’arriver dans la région et travaillait comme videur à l’Annexe. Depuis, la jeune femme a eu un grave accident sur son lieu de travail et pour la sauver, il n’y a pas eu d’autres choix que de lui amputer les 2 jambes.

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    C’est un recueil de nouvelles signé Craig Davidson qui a inspiré Jacques Audiard pour son dernier film, la rencontre inattendue de 2 personnages brisés par l’existence. De rouille et d’os dépasse le simple portrait, c’est avant tout leur force de caractère qui est mis en valeur et qui s’exprime notamment chez Ali par une violence parfois incontrôlée. Le casting en impose avec en tête Marion Cotillard mais surtout le toujours impressionnant Matthias Schoenaerts qui avait explosé l’écran dans Bullhead sans oublier Corinne Masiero, révélée dans Louise Wimmer. Le réalisateur séduit une fois de plus avec cette histoire forte, émaillée de contrastes et confirme un peu plus son statut d’incontournable dans le cinéma français. Un Coup de cœur Ciné2909 !

     

    Il faut le voir pour : Toujours rester "Opé" !

  • Moonrise Kingdom

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    C’est la panique sur l’ile de New Penzance et notamment au Camp Ivanhoe où un scout manque à l’appel. Notre pote Sam (Jared Gilman) s’est en effet fait la belle en laissant derrière lui une lettre où il explique qu’il ne se sent pas à sa place et qu’il préfère quitter les scouts. Responsable de cette troupe, le Chef Ward (Edward Norton) prévient immédiatement les autorités et notamment le Capitaine Sharp (Bruce Willis) pour retrouver sa trace mais ce ne sera pas facile car Sam est un scout de premier ordre. D’ailleurs, on retrouve celui-ci à l’autre bout de l’ile car sa fuite était en fait un rendez-vous planifié de longue date avec Suzy (Kara Hayward).

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    Il est difficile de rester insensible face au cinéma de notre pote Wes Anderson qui nous avait déjà offert une drôle de virée A bord du Darjeeling Limited. Une fois encore, il nous embarque dans une histoire assez incroyable mettant en scène 2 adolescents marginaux et qui n’ont peur de rien ! Décalé et totalement imprévisible, Moonrise Kingdom a néanmoins toutes les chances une fois de plus de diviser le public. L’esprit du film fait un peu penser à ce que nous offre le cinéma des Frères Cohen ; des situations burlesques portées par des personnages toujours plus atypiques. Emporté dans un véritable voyage, on appréciera essentiellement la fraicheur qu’apporte le film dans le paysage cinématographique américain.

     

    Il faut le voir pour : Vous procurer un porte-voix pour communiquer en famille !

  • Indian Palace

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    Présenté comme un véritable paradis pour retraités, le Marigold Hotel a séduit Evelyn, Graham, Muriel, Jean, Douglas, Madge & Norman (Judi Dench, Tom Wilkinson, Maggie Smith, Penelope Wilton, Bill Nighy, Celia Imrie & Ronald Pickup) qui ont entrepris cet incroyable voyage en Inde. Chacun est là pour des raisons différentes ; un appel du cœur, l’envie de découvrir une toute autre culture ou simplement pour une opération de la hanche. A leur arrivée, il y a déjà une première déception car l’établissement n’est pas le palace qu’ils espéraient et est géré par un Sonny (Dev Patel) assez désordonné. Il compte bien faire de son hôtel une luxueuse résidence mais la volonté ne suffit pas, il lui faudra convaincre un investisseur et c’est loin d’être gagné.

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    Envie de vous plonger au cœur de l’Inde et de ses richesses ? Ba payez-vous un bon restaurant indien car ce n’est pas ce film qui va vous rassasier. Aux cotés d’un groupe de retraités, nous avons droit à une carte postale sans saveur dans laquelle se déroulent plusieurs histoires souvent sans intérêts. On se serait bien passé de quelques personnages qui n’apportent rien comme le duo de célibataires mais en plus de ça, le film ne nous épargne pas des clichés. Le plus flagrant étant évidemment une Maggie Smith raciste et aigrie qui va finir par ouvrir son esprit au contact d’une indienne. "Tout est bien qui finira bien" selon le proverbe ; si ce n’est pas bien c’est que ce n’est pas encore la fin alors attention, Indian Palace risque d’être interminable !

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de vous fier aux photos quand vous réservez un hôtel !

  • 11 fleurs

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    1975 à Ghizhou, une province située dans le Sud-ouest de la Chine. C’est là qu’habite Wang Han (Liu Wenging), sa sœur et leurs parents. Comme tous les enfants de son âge, il va à l’école en compagnie de ses 3 potes d’enfance et il vient d’apprendre une excellente nouvelle. Wang Han a en effet  été choisi par ses professeurs pour monter sur l’estrade pour effectuer la séance quotidienne d’exercices devant ses camarades de classe. Un honneur pour lui mais on lui conseille d’avoir une nouvelle chemise or sa famille n’a pas les moyens pour cela. Après lui avoir refusé, sa mère va lui confectionner une chemise qu’il va égarer lors d’une rencontre avec un homme ensanglanté et en fuite qu’il n’oubliera pas de sitôt !

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    Les souvenirs du réalisateur Wang Xiaoshuai affluent dans 11 fleurs, il y a donc une part évidente de nostalgie qui s’immisce dans le film. Le trajet sur le vélo de son père, la séance d’exercices à l’école ou les jeux du soir sont autant de bons moments qui ont forgé son enfance. A coté de ces purs instants d’innocence, il y a une réalité plus rugueuse qui le rattrape ; un pays en plein bouleversement qui voit s’achever une période marquante de son histoire. On s’installe progressivement dans le quotidien de cette famille tombant sous le charme de la prestation plein de naturel du jeune Liu Wenging. Un beau film qui donne l’occasion de s’intéresser à un moment-clé du passé chinois.

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais perdre une chemise offerte par votre mère sinon attention vous allez vous faire engueuler !!

  • Disparue

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    Notre pote Jill (Amanda Seyfried) rentrait de son travail de nuit au Lucky Star et à son arrivée sa sœur Molly (Emily Wickersham) avait demandé à ce qu’elle la réveille. Seulement c’est un lit vide que découvre Jill et très vite l’angoisse monte d’un cran ; il est de retour et sa sœur a été kidnappée. Elle se rend immédiatement à la police mais son histoire n’a pas l’air d’émouvoir grand monde et pour cause, il la connaisse bien. Selon ses dires, il y a quelques mois de cela elle aurait été enlevée par un homme et jeté dans un trou au cœur de Forest Park et d’autres victimes y seraient enterrées. La police n’a jamais trouvé la moindre preuve et Jill ayant des antécédents de troubles mentaux, tout le monde pense que tout ceci n’est que le fruit de son imagination.

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    Vrai thriller ou délire paranoïaque, Disparue tente vainement d’éveiller en nous le doute sans jamais réellement y parvenir. L’histoire part d’un supposé kidnapping qui va faire remonter à la surface de douloureux souvenirs pour la pauvre Jill seule contre le monde et qui va devoir jouer elle-même les justiciers. Aussi charmante que soit Amanda Seyfried, sa prestation totalement linéaire rend inévitablement son personnage antipathique au possible, les autres rôles qui l’entourent étant inexistants. D’autant plus que le réalisateur Heitor Dhalia au lieu de nourrir l’amalgame entre imaginaire et réalité afin d’entretenir un peu le suspense ne fait qu’enchainer des scènes d’action sans conviction qui plongent un peu plus le film dans une lente, lente, lente dépression. Si vous voulez un conseil, laissez-le disparaitre !

     

    Il faut le voir pour : Rajoutez quelques serrures à votre porte d’entrée !