Disparue
Notre pote Jill (Amanda Seyfried) rentrait de son travail de nuit au Lucky Star et à son arrivée sa sœur Molly (Emily Wickersham) avait demandé à ce qu’elle la réveille. Seulement c’est un lit vide que découvre Jill et très vite l’angoisse monte d’un cran ; il est de retour et sa sœur a été kidnappée. Elle se rend immédiatement à la police mais son histoire n’a pas l’air d’émouvoir grand monde et pour cause, il la connaisse bien. Selon ses dires, il y a quelques mois de cela elle aurait été enlevée par un homme et jeté dans un trou au cœur de Forest Park et d’autres victimes y seraient enterrées. La police n’a jamais trouvé la moindre preuve et Jill ayant des antécédents de troubles mentaux, tout le monde pense que tout ceci n’est que le fruit de son imagination.
Vrai thriller ou délire paranoïaque, Disparue tente vainement d’éveiller en nous le doute sans jamais réellement y parvenir. L’histoire part d’un supposé kidnapping qui va faire remonter à la surface de douloureux souvenirs pour la pauvre Jill seule contre le monde et qui va devoir jouer elle-même les justiciers. Aussi charmante que soit Amanda Seyfried, sa prestation totalement linéaire rend inévitablement son personnage antipathique au possible, les autres rôles qui l’entourent étant inexistants. D’autant plus que le réalisateur Heitor Dhalia au lieu de nourrir l’amalgame entre imaginaire et réalité afin d’entretenir un peu le suspense ne fait qu’enchainer des scènes d’action sans conviction qui plongent un peu plus le film dans une lente, lente, lente dépression. Si vous voulez un conseil, laissez-le disparaitre !
Il faut le voir pour : Rajoutez quelques serrures à votre porte d’entrée !