Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mathieu amalric

  • La dune

    star 02.5.jpg

    AFF.jpg

    Sa dernière affaire fut un échec et notre pote Ruben Vardi (Niels Arestrup), inspecteur chargé des disparitions souhaite désormais prendre une retraite anticipée. Il pourrait ainsi passer plus de temps auprès de Paolo (Guy Marchand) et d’ailleurs, ils vont avoir l’occasion de voyager un Italie prochainement. Cependant, une nouvelle affaire se présente à lui ; un homme a été retrouvé inanimé sur une plage en Gironde. Rien ne permet de l’identifier et celui-ci reste curieusement muet depuis qu’il a repris conscience, on sait juste qu’il s’agit d’un bon joueur d’échecs. Même s’il était proche de décrocher, Ruben se rend en Gironde, une région qu’il connaît particulièrement bien pour y avoir passé sa jeunesse.

    01.jpg

    Après une séquence d’introduction située en Israël, on se retrouve soudainement dans les rues parisiennes à promener le chien de Niels Arestrup ; un sentiment de confusion qui ne nous quittera pas tout au long du film. La dune s’intéresse en fait aux deux personnages que sont Ruben et ce mystérieux homme qui à priori ne semblent pas se connaître mais partageant assurément un lien. Disons-le franchement même si le scénario tente d’alimenter le suspense sur cette relation, on devine aisément de quoi il en retourne. Quant à l’enquête menée par l’inspecteur, elle n’est pas très captivante et les occasions de décrocher ne manquent malheureusement pas.

     

    Il faut le voir pour : Acheter des pâtes fabriqués à Naples !

  • La chambre bleue

    star 02.5.jpg

    aff.jpg

    Notre pote Julien Gahyde (Mathieu Almaric) est actuellement interrogé par la Police pour une sombre affaire liée à sa maitresse Esther Despierre (Stéphanie Cléau). Cet homme avait jusque-là une vie confortable ; concessionnaire de véhicules agricoles, il s’était offert une belle propriété avec sa femme Delphine (Léa Drucker) et leur fille Marianne (Mona Jaffart). Le bonheur était là mais une autre femme est entrée dans sa vie et Julien connait bien Esther puisqu’ils ont grandi ensemble. Elle aussi a construit sa vie de son coté en épousant Nicolas (Olivier Mauvezin) et s'occupe de la pharmacie du village et c’est ainsi que les rencontres à l’hôtel ont commencé.

    01.jpg

    La chambre bleue est d’abord le titre du roman écrit par Georges Simenon et publié en 1964 que Mathieu Almaric a voulu adapter pour le grand écran. Outre le premier rôle, il s’octroie aussi et surtout la place de réalisateur pour nous livrer un film pendant lequel plane le mystère d’un crime. Alors que le personnage principal se retrouve menotté et interrogé par un juge, les flashbacks se succèdent sur sa vie familiale heureuse, son travail parfois stressant et sa relation avec Stéphanie Cléau. On a une réalisation au début assez perturbante mais qui retrouve par la suite une certaine normalité cependant si pendant près d’une heure le suspense perdure, les dernières minutes s’avèrent bien moins passionnantes. Franchement pas inoubliable.

     

    Il faut le voir pour : Faire gouter vos pots de confiture.

  • Arrête ou je continue

    star 03.jpg

    aff.jpg

    A première vue, Pomme & Pierre (Emmanuelle Devos & Mathieu Almaric) forment un couple ordinaire mais leur relation est en fait au creux de la vague. Pierre semble de plus en plus distant ce qui fait croire à sa femme qu’il voit quelqu’un d’autre et pourquoi pas Mellie (Joséphine de la Baume), la Miss météo ? C’est au cours d’une randonnée que le couple va connaitre sa première véritable crise puisque Pomme décide soudainement de rester seule dans la foret. Un sac à dos rempli de quelques provisions et la voilà prête à jouer les survivantes ce qui ne parait pas inquiéter plus que ça Pierre.

    01.jpg

    C’est de nouveau un couple en crise qui s’invite sur nos écrans et nos potes Emmanuelle Devos & Mathieu Almaric se retrouvent pour leur 6ème film ensemble. Une complicité évidente qui se ressent dès les premiers instants. A priori, l’histoire est assez banale mais elle est relevée ici par des dialogues parfois surréalistes offrant à Arrête ou je continue un certain charme. Les gaffes répétées de Pomme ou la peur de Pierre de croiser d’autres randonneurs sont aussi là pour apporter un brin d’humour ce qui ne fait pas oublier à certains moments la longueur du film notamment durant cette paisible retraite en foret. Amusant mais ça n’ira pas plus loin.

     

    Il faut le voir pour : Aller vous promener en foret (mais n’y abandonnez pas votre femme !).

  • The Grand Budapest Hotel

    star 03.5.jpg

    aff.jpg

    Autrefois, le Grand Budapest Hotel faisait la fierté de Zubrowka. Ce n’était pas qu’un simple hôtel ; il s’agissait d’une véritable institution ! Le propriétaire se nomme Zero Moustapha (F. Murray Abraham / Tony Revolori) et à chacun de ses passages, il occupe toujours la même chambre, une petite chambre de bonne située au dernier étage. Ça pourrait vous étonner mais lorsqu’il a fait ses premiers pas dans ce lieu magique, il n’était qu’un simple Lobby boy. Il sera alors pris sous l’aile de M.Gustave (Ralph Fiennes), le concierge avec lequel il s’apprête à vivre une incroyable aventure. Assassinat, héritage, amour et pâtisseries ; après ça la vie de Zero ne sera plus jamais la même !

    01.jpg

    Ce qui est sur c’est qu’on oublie rarement un film de Wes Anderson et ça peut être aussi bien dans le sens positif que négatif. Une nouvelle fois, il nous entraine dans une drôle d’histoire en compagnie de Ralph Fiennes et du jeune Tony Revolori. En chemin, on a alors le loisir de croiser la méconnaissable Tilda Swinton ou encore d’apprécier le doigté de Willem Dafoe. Pas de doute, The Grand Budapest Hotel est une démonstration de la maitrise du réalisateur américain cependant on a un peu de mal à accrocher avec une première partie d’abord confuse puis laissant place à un certain ennui. Pour le reste il n’y a rien à dire on a une comédie haute en couleurs et surtout imprévisible, vous pouvez y réserver une chambre immédiatement !

     

    Il faut le voir pour : Constater qu’un chat ne retombe pas toujours sur ses pattes !

  • L’amour est un crime parfait

    star 03.jpg

    aff.jpg

    Ce n’est pas vraiment une surprise, notre pote Marc (Mathieu Almaric) termine sa soirée en charmante compagnie. Ce professeur de littérature est un vrai séducteur et nombre de ses étudiantes ont atterri dans son lit au grand désarroi de sa sœur Marianne (Karin Viard) avec qui il partage un chalet. Sa dernière conquête se nomme … ah oui Barbara (Marion Duval) et il se trouve qu’après leur nuit de folie, elle a mystérieusement disparue. Interrogé à ce sujet par un officier de police, Marc s’est bien gardé de mentionner qu’il avait passé la nuit avec elle. Cette affaire devient de plus en plus inquiétante d’autant plus qu’il va également recevoir la visite de Anna (Maïwenn), la belle-mère de l’étudiante.

    01.jpg

    Les frères Larrieu nous plonge en plein polar avec L’amour est un crime parfait, adaptation du roman Incidences écrit par Philippe Djian. C’est avec une délectation non dissimulée qu’on suit les mésaventures de ce pauvre Mathieu Almaric poursuivie par une étudiante nymphomaniaque et des relations plus qu’ambigües avec sa sœur Karin Viard. C’est sur on ne s’ennuie pas même si l’intrigue est finalement assez légère et c’est finalement les paysages en plein cœur des montagnes tout comme l’édifice atypique qu’est cette université qui viennent compenser un peu tout ça en conférant une atmosphère particulière. Bien que plutôt plaisant dans l’ensemble, le film ne laissera au final pas de grands souvenirs.

     

    Il faut le voir pour : Faire attention à ceux qui dorment à côté de vous !

  • La Vénus à la fourrure

    star 03.jpg

    aff.jpg

    Les auditions ont été catastrophiques, notre pote Thomas (Mathieu Almaric) est loin d’avoir trouvé l’interprète de Wanda pour son adaptation au théâtre de La Vénus à la fourrure. Alors qu’il s’apprêtait à rentrer chez lui, Vanda Jourdain (Emmanuelle Seignier) fait son apparition toute débraillée, quelques soucis de RER l’ont retardé mais elle tient absolument à passer l’audition. On ne peut pas dire qu’elle fasse une bonne première impression et Thomas essaye d’ailleurs de la faire partir mais un coup de fil et un malentendu plus tard et voilà Vanda prête dans son costume. Il ne s’imagine pas un instant que cette femme cache un grand potentiel qui va la subjuguer.

    01.jpg

    Non seulement La Vénus à la fourrure vous réserve un huis-clos dans un théâtre parisien mais en plus de ça il se limite à 2 personnages à savoir l’adaptateur et la comédienne. Il était donc essentiel que l’alchimie entre Emmanuelle Seigner et Mathieu Almaric soit trouvée et les premières minutes nous font genre … douter. Heureusement c’est pour mieux nous surprendre par la suite et on assiste alors à une audition unique en son genre où les rôles ne cessent de s’inverser, où la réalité prend le pas sur le jeu. Si on se laisse emporter par les tirades des 2 comédiens ; ce petit jeu, qui ne séduira pas tous les spectateurs, finit tout de même par montrer ses limites en laissant s’insinuer une belle once d’ennui.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de confondre Ambivalent & Ambigu !

  • Cosmopolis

    star 01.5.jpg

    aff.jpg

    Alors que toute la ville de Manhattan est paralysée dans le cadre de la prochaine visite du Président des Etats-Unis, notre pote Eric Packer (Robert Pattinson) ressent le besoin d’une nouvelle coupe de cheveux. Ce riche trader s’installe alors dans sa luxueuse limousine où il a le loisir de recevoir toutes sortes de visites aussi bien professionnelles que d’ordre plus privé. Sur le chemin et tout autour de lui, on assiste à la décomposition d’une société ; les manifestations se multiplient dans les rues et des rats devenus le symbole de ce mécontentement sont exhibés. Eric n’a toutefois pas à s’inquiéter puisqu’il est entouré d’un service de sécurité efficace mené par Torval (Kevin Durand) mais c’est une journée où tout peut arriver.

    01.jpg

    La majorité des spectateurs ne verront pas plus loin qu’une simple masturbation intellectuelle délaissant l’esthétisme de la réalisation de David Cronenberg. Pamphlet à l’encontre du capitalisme qui gangrène notre société, on est censé assister à la déliquescence de notre monde mais tout ce qui ressort ce ne sont que de longues conversations. Cosmopolis est un film constitué à 95 % de dialogues ciselés et il est difficile pour ceux qui, comme moi, ne connaissent pas le livre d’apprécier ou simplement de supporter cela. Il est certainement préférable de lire ce célèbre roman de Don DeLillo avant d’attaquer cette adaptation cinématographique autrement on n’y verra qu’un ovni inaccessible.

     

    Il faut le voir pour : Prendre rendez-vous chez le coiffeur.

  • Poulet aux prunes

    aff.jpg

    Violoncelliste de génie, notre pote Nasser-Ali (Mathieu Almaric) a parcouru le monde grâce à sa musique et il vit aujourd’hui avec sa famille à Téhéran. Il est à la recherche d’un nouvel instrument depuis que sa femme Faringuisse (Maria De Medeiros) a cassé son violon mais il n’est pas évident de dénicher un instrument à sa mesure. Désespéré, il décide d’en finir avec la vie et dans exactement 8 jours, il ne sera plus de ce monde. Reste maintenant à savoir comment il va quitter ce monde, des méthodes les plus violentes à celles moins douloureuses rien ne semble lui convenir et il décide simplement de rester au lit en attendant que la mort vienne le chercher.

    01.jpg

    On avait découvert la première réalisation de Marjane Satrapi avec Persépolis, un formidable film d’animation à voir absolument et donc ce retour sur le grand écran était pour le moins attendu. Nouvelle adaptation d’une de ses œuvres, Poulet aux prunes s’humanise à travers Mathieu Almaric plongé dans un univers visuellement enchanteur. Si on se laisse séduire dans un premier temps par la magie de l’histoire, l’effet n’arrive malheureusement pas à perdurer pendant 1H30. On est même un peu confus lorsque se succèdent les scènes de flashback et de Flash forward ce qui n’empêchera pas ce film de séduire les spectateurs mais qui ne restera pas gravé dans nos mémoires.

     

    Il faut le voir pour : Rechercher la recette du poulet aux prunes.

  • Tournée

    aff.jpg

    Le Havre. C'est la première représentation de cette troupe de danseuses de cabaret offrant un spectacle dite New burlesque ; cette tournée a été lancée à l'initiative de Joachim Zand (Mathieu Amalric). Cet ancien de télévision avait quitté la France pour les Etats-Unis et c'est là-bas qu'il a rencontré toutes les femmes qui forment cette troupe. Chaque soir, elles rencontrent un véritable succès mais le seul regret qu'elles ont est de ne pas pouvoir profiter un peu plus des villes où elles passent. Pendant ce temps, Joachim rejoint la capitale pour revoir notamment ses enfants mais il espère aussi trouver une salle pour ses danseuses.

    à&.jpg

    Le film de Mathieu Amalric sort précédé d'une excellente critique et surtout du Prix de la meilleure mise en scène lors du festival de Cannes 2010. Tournée est une plongée véritable dans le monde du cabaret, le réalisateur a pris soin de n'engager que de véritables performeuses pour tenir les premiers rôles. Formidable de ce point de vue, on est bien moins enthousiasmé par l'histoire qui tourne essentiellement sur la motivation du personnage de Joachim d'effectuer son retour en France. Même si on partage avec bonheur cette tournée, il y a quelques moments où on se laisse gagner par l'ennui !

     

    Il faut le voir pour : Découvrir le strip-tease sous un nouvel angle !

  • Les derniers jours du monde

    aff.jpg

    Alors que le monde vit certainement ses derniers instants, Robinson (Mathieu Amalric) est resté à Biarritz dans l’appartement de ses parents. Chaque année, il venait y passer les vacances d’été en compagnie de sa femme Chloé (Karin Viard) et de sa fille Mélanie (Manon Beaucoin) mais l’année dernière quelque chose s’est produit. Il a rencontré une autre femme, elle s’appelle Laëtitia (Omahyra Mota) et très vite, tous deux ont eu une liaison mais leur histoire se termine aussi brusquement qu’elle a commencé. Lae a disparu sans laisser de traces mais pour Robinson, cette aventure a causé son divorce et depuis il vit seul à l’écart de tous dans l’espoir de la retrouver tandis qu’autour de lui le monde s’écroule.

    01.jpg

    Adapté du roman de Dominique Noguez, Les derniers jours du monde est un film pour le moins atypique. Ce qui est déjà particulièrement réussi, c’est la description d’un monde à l’orée de son anéantissement sans aucun recours à des effets spéciaux donnant un réalisme saisissant à tout cela. Par la suite, c’est un road movie mené par Mathieu Amalric où se mêlent à la fois souvenirs du passé et désirs du présent amplifiés par ce contexte d’apocalypse. Un film vraiment surprenant auquel on peut reprocher quelques longueurs mais qui mérite votre attention ne serait-ce que pour cette vision pessimiste de l’avenir.

     

    Il faut le voir pour : Savoir que si vous voyez des gens nus dans Paris, la fin du monde est proche !