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ahmed el fishawy

  • Les femmes du bus 678

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    Egypte, Le Caire. Chaque jour elle part travailler avec la peur au ventre ; celle de se faire agresser sexuellement dans le bus. C’est devenu une telle hantise pour notre pote Fayza (Bushra Rozza) qu’elle est obligée de prendre le taxi pour faire le trajet mais cela lui coute cher et la priorité reste tout de même ses enfants. Elle entend parler à la télévision des services proposés par Seba (Nelly Karim) pour que chaque femme apprenne à se défendre. Seba a elle aussi vécue une expérience traumatisante ; à la suite d’un match de football elle a été emportée par la foule où elle a subi de nombreux attouchements. Un évènement qui va totalement bouleverser sa vie et elle entend bien faire son possible pour aider les autres femmes à ne plus se laisser faire et c’est ainsi qu’elle rencontrera Nelly (Nahed El Sebaï).

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    Ce n’est un secret pour personne l’égalité entre l’homme et la femme est encore une belle utopie et cela est d’autant plus frappant dans certains pays où la gente féminine est considérée comme rien d’autre que le sexe faible. Inspiré d’un réel fait-divers qui aura fait jurisprudence en Egypte et qui considérera enfin l’agression sexuelle comme un délit ; Les femmes du bus 678 est un constat édifiant sur un malaise sociétal sur lequel certains préfèrent fermer les yeux. Pour cela, ce sont les destins de 3 femmes qui vont se croiser dans une mise en scène parfois mal amenée mais qui se rattrape par la conviction de ses comédiennes. La mission était de dévoiler la vérité aux yeux du monde, cela est réussit.

     

    Il faut le voir pour : Fouiller les poches de votre mec pour voir s’il n’a pas de citron !

  • 18 jours

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    Le 11 Février 2011, le président égyptien Housni Moubarak annonce au monde entier son départ après 18 journées de contestation. Tout a commencé le 25 Janvier où fut organisée une journée de révolte contre la torture, la pauvreté, la corruption et le chômage ; dès lors la population égyptienne ne cessera de manifester pour exiger le départ de leur gouvernant. Ce sont des milliers d’habitants qui descendent spontanément dans les rues à l’image de la place Tahrir qui est totalement occupée. Hélas, ces manifestations sont suivies également de nombreux affrontements qui se terminent parfois dans un bain de sang. Après la Tunisie, l’histoire de l’Egypte connait un bouleversement majeur et le pays entre alors dans une toute nouvelle ère.

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    On l’a tous suivi que ce soit à travers les médias ou par l’expérience d’une pote d’enfance ayant vécue là-bas ; la révolution égyptienne n’a évidemment pas la même résonnance au pays qu’en France. Comme le symbole d’un renouveau, 18 jours revient sur ces évènements marquants à travers 10 courts-métrages tous confiés à des réalisateurs différents. Comme souvent dans ce genre d’initiatives, les résultats sont loin d’être homogènes avec notamment quelques histoires qui relèvent plutôt de l’anecdotique. On s’intéressera de plus près à Couvre-feu ou Ashraf Seberto qui apportent un peu de légèreté à l’ensemble sans oublier Tahrir 2.2 pour sa cinglante conclusion. A ceux qui apprécient de découvrir le cinéma d’autres horizons.

     

    Il faut le voir pour : Respecter votre coiffeur, il pourrait vous sauver la vie !