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drame - Page 33

  • Fanny

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    Marius (Raphaël Personnaz) a embarqué sur La Malaisie et c’est un long voyage de 5 ans qui l’attend désormais. A Marseille, ses proches ont encore du mal à s’en remettre ; son père César (Daniel Auteuil) ne décolère pas d’avoir appris que son fils est parti comme un voleur tandis que Fanny (Victoire Belezy) est envahie de chagrin. Doucement, ils tentent de reprendre le cours de leur vie mais la jeune femme va de nouveau être bouleversée lorsqu’elle apprend qu’elle attend un enfant de Marius. Cette nouvelle tombe d’autant plus mal qu’Honoré Panisse (Jean-Pierre Darroussin) venait de renouveler sa demande en mariage auprès de la mère de Fanny.

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    Après La fille du puisatier, Daniel Auteuil continue de nous faire redécouvrir l’univers de Marcel Pagnol en adaptant La Trilogie Marseillaise avec ses 2 premiers volets Marius & Fanny. Les vedettes se nomment Victoire Belezy & Raphaël Personnaz et ça saute aux yeux, ils forment un magnifique couple à l’écran ce qui est déjà un bon point de départ. Pour le reste, on ne peut pas dire que le réalisateur français ait fait preuve d’audace puisque les 2 films sont d’un grand classicisme ce qui facilite en même temps le sentiment nostalgique qu’éprouveront certains spectateurs. Evidemment, ça n’enlève en rien à leurs qualités ; les seconds rôles sont savoureux (avec notamment un beau duo Chazel /Ascaride), les accents chantants et surtout les dialogues de Pagnol qui font toujours autant rire. Ne reste plus qu’à attendre la conclusion de tout ça avec César.

     

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  • Marius

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    Marius (Raphaël Personnaz) travaille avec son père César (Daniel Auteuil) au Café de la marine mais le jeune homme rêve en secret de prendre un jour la mer. Grace à Piquoiseau (Rufus), il pourrait prochainement trouver une place à bord du voilier La Malaisie mais partir n’est pas si facile car il laisserait derrière lui la belle Fanny (Victoire Belezy). Véritable pote d’enfance, Marius a réellement pris conscience de ses sentiments pour elle lorsque celle-ci a annoncé qu’elle épouserait prochainement le vieux Panisse (Jean-Pierre Darroussin). Fou de jalousie, il fera tout pour l’en dissuader mais dans le même temps il ne peut pas révéler ce qu’il ressent vraiment car il garde au fond de lui l’espoir de prendre la mer.

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    Après La fille du puisatier, Daniel Auteuil continue de nous faire redécouvrir l’univers de Marcel Pagnol en adaptant La Trilogie Marseillaise avec ses 2 premiers volets Marius & Fanny. Les vedettes se nomment Victoire Belezy & Raphaël Personnaz et ça saute aux yeux, ils forment un magnifique couple à l’écran ce qui est déjà un bon point de départ. Pour le reste, on ne peut pas dire que le réalisateur français ait fait preuve d’audace puisque les 2 films sont d’un grand classicisme ce qui facilite en même temps le sentiment nostalgique qu’éprouveront certains spectateurs. Evidemment, ça n’enlève en rien à leurs qualités ; les seconds rôles sont savoureux (avec notamment un beau duo Chazel /Ascaride), les accents chantants et surtout les dialogues de Pagnol qui font toujours autant rire. Ne reste plus qu’à attendre la conclusion de tout ça avec César.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à caser 4/3 dans un verre !


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  • Frances Ha

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    A 27 ans, Frances (Greta Gerwig) a la chance de partager un appartement avec sa pote d’enfance Sophie (Mickey Summer) à Brooklyn. Elles se sont connues à la fac et leur rencontre était une évidence puisqu’elles sont totalement identiques -excepté leurs cheveux- mais elles vont devoir se séparer. Sophie a en effet une opportunité formidable de prendre un logement dans le quartier de Tribeca, ce dont elle a toujours rêvé. Evidemment pour Frances c’est un coup dur et elle doit également se trouver un autre toit car elle est loin de rouler sur l’or. Elle est apprentie dans une compagnie de danse et donne à l’occasion quelques cours mais espère surtout devenir un jour une véritable danseuse.

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    Avec Frances Ha on découvre la vie d’une femme de 27 ans qui doit apprendre bien malgré elle l’indépendance après avoir longtemps vécu avec sa pote d’enfance. Elle passe ainsi d’appartement en appartement et ne se révèle pas plus douée dans sa vie sentimentale que professionnelle. C’est vrai que Greta Gerwig incarne un personnage plutôt attachant et ses mésaventures sont plutôt amusantes mais sur la longueur on finit par se lasser. Le choix du noir et blanc reste quant à lui superficiel puisqu’on n’y voit pas vraiment l’intérêt, le réalisateur Noah Baumbach a une nouvelle fois bien du mal à me convaincre.

     

    Il faut le voir pour : Vous allonger sur le dos dans votre lit et poser un pied à terre si vous avez trop bu !

  • Pour une femme

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    C’est dans un camp de concentration en France durant la Seconde Guerre mondiale que Lena & Michel (Mélanie Thierry & Benoit Magimel) se sont rencontrés. Comme ils le disent si bien, ils se sont sauvés mutuellement de cet enfer et désormais ils coulent des jours heureux à Lyon avec leur petite fille Tania (Ondine Barry / Julie Ferrier). Un jour, un homme se présente chez eux ; il s’agit de Jean (Nicolas Duvauchelle) qui n’est autre que le frère de Michel que tout le monde croyait mort. C’est un vrai miracle de le voir revenir ainsi mais l’arrivée de Jean cache en fait une autre vérité ce que comprendra rapidement Léna qui se rapproche chaque jour en peu plus de lui jusqu’à entretenir une liaison.

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    Sylvie Testud a beau porter un prénom différent dans ce film, il ne fait pas mystère qu’elle incarne ni plus ni moins qu’une version romancée de Diane Kurys. Le spectateur est ainsi invité à découvrir le passé mouvementé des parents de la réalisatrice française, un passé riche d’abord pour son arrière-plan historique et puis par cette passion amoureuse entourant le triangle Mélanie Thierry / Benoit Magimel / Nicolas Duvauchelle. S’il n’ira pas jusqu’à déchainer les passions, le trio est solide et trouve en Clotilde Hesme & Clément Sibony des partenaires de premier choix. Une belle distribution et une histoire plutôt prenante (du moins tout ce qui se rapporte au passé) font donc de Pour une femme un bon moment de cinéma.

     

    Il faut le voir pour : Eviter de cuisiner le poisson avec la fenêtre ouverte !

  • Before midnight

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    L’été s’achève et notre pote Jesse (Ethan Hawke) est déchiré de voir son fils repartir pour les Etats-Unis. Celui-ci était venu passer les vacances avec son père et sa compagne Céline (Julie Delpy) et leurs jumelles Ella & Nina (Jennifer & Charlotte Prior) dans le Péloponnèse. Voir son fils le quitter a fait prendre conscience à Jesse qu’il n’est pas à ses cotés pour les moments importants de sa vie et les relations houleuses avec son ex-femme ne l’aident pas davantage. Pourrait-il envisager de retourner vivre aux Etats-Unis ? Céline le connait bien et elle sait qu’il y pense sérieusement mais elle n’en a vraiment aucune envie, cela pourrait-il amorcer la rupture de ce couple jusque là si heureux ?

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    Je ne suis pas particulièrement familier avec la filmographie de Richard Linklater si bien que j’ignorais totalement que ce Before midnight fait partie d'une saga entamée en 1995 ! C’est donc avec un regard singulier que je découvre un film qui a de quoi perturber puisqu’il se résume en une dizaine de scènes avec le plus souvent de longs plans-séquences. Pendant 2 heures on admire les performances d’acteurs et bien sur plus particulièrement celles de Julie Delpy & Ethan Hawk même s’il faut pour cela supporter un jacassement incessant. Si l’on ne sera pas forcément séduit par la forme, elle ne laisse pas indifférent par contre sur le fond il n’y a rien de bien fabuleux. Ça n’est que la vie d’un couple fait de moments de complicité, de moments de joie et surtout de grosses disputes.

     

    Il faut le voir pour : Essayer d’endormir vos enfants quand vous prenez la voiture !

  • Les petits princes

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    Repéré grâce à une vidéo qu’il a postée sur le net, notre pote JB (Paul Bartel) touche du doigt ses rêves. Il vient en effet d’intégrer un club de formation de football, la première étape pour espérer devenir un jour professionnel. A l’entrainement il n’hésite pas à mettre du cœur à l’ouvrage mais le jeune garçon a une malformation cardiaque qui rend impossible toute carrière dans le sport de haut-niveau. Pour continuer à vivre ses rêves, il a donc décidé de falsifier son dossier médical mais JB met sa vie en danger chaque fois qu’il entre sur le terrain. Son pote d’enfance El Malah (Ralph Amoussou) mais aussi l’entraineur-adjoint Reza (Reda Kateb) vont apprendre la vérité à son sujet mais pourront-ils le convaincre de raccrocher les crampons ?

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    On l’a encore constaté récemment avec Les seigneurs, football & cinéma ne font pas toujours bon ménage mais bonne nouvelle Les petits princes devrait pouvoir réconcilier les spectateurs. On suit le parcours d’un jeune prodige du ballon rond qui cherche à se faire une place sur le terrain en dépit de son état de santé. L’histoire est donc plutôt belle mais surtout elle est servie par un superbe casting à commencer par Paul Bartel sans oublier d’excellents seconds rôles tenus par Reda Kateb ou Eddy Mitchell. Des personnages touchants par leur vulnérabilité ce qui les rend donc véritablement attachants ; du vrai beau jeu proposé par Vianney Lebasque pour son premier long-métrage.

     

    Il faut le voir pour : Essayer de comprendre les proverbes africains !

  • Les beaux jours

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    Caroline (Fanny Ardant) traverse une période difficile ; elle vient de perdre sa pote d’enfance et doit, depuis quelques mois, se faire à la vie de retraitée. Ses filles lui ont donc offert un bon de découverte  pour Les beaux jours, un centre où diverses activités sont proposées mais que Caroline considère comme une maison de retraite. Sa première impression est loin d’être positive mais en assistant au cours d’informatique, elle va faire la connaissance de Julien (Laurent Lafitte) dont le charme ne va pas tarder à opérer. Bien que cela paraisse totalement déraisonnable, cette femme veut vivre cette passion mais la différence d’âge et leurs situations respectives pourraient les amener à reconsidérer la question.

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    Découvrir la relation entre une dame d’un certain âge avec un homme plus vigoureux fait d’abord penser qu’on a une nouvelle cougar sous les yeux. Il serait vraiment réducteur et surtout faux de résumer le film de Marion Vernoux à ce terme péjoratif puisqu’il y est question avant tout d’amour entre Fanny Ardant & Laurent Lafitte. Rien à reprocher à ces deux là d’ailleurs, ils sont impeccables dans leurs rôles, la comédienne livrant une touchante prestation. Reste juste l’histoire plutôt sommaire qui ne va pas forcément emballer les foules et notamment le jeune public en dehors de ça, il fera assurément Les beaux jours des autres spectateurs.

     

    Il faut le voir pour : Vous poser des questions su votre grand-mère fait des progrès fulgurants en informatique !

  • Né quelque part

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    Parce que son père vient de faire un malaise et qu’il doit être hospitalisé, notre pote Rachid (Tewfik Jallab) a le devoir de se rendre en Algérie. Sa famille vient en effet d’apprendre que la maison familiale construite pierre par pierre par son père est sur le point d’être saisie et démolie par l’Etat. C’est d’ailleurs en apprenant cela que le père s’est senti mal et a chargé Rachid de faire tout son possible pour préserver cette maison. Pas évident pour ce jeune homme qui découvre pour la première fois le pays où a grandit ses parents et c’est avec quelques réticences qu’il a fait ce voyage. Il se met même à regretter d’être venu lorsque son cousin (Jamel Debbouze) lui vole ses papiers et qu’il se retrouve coincé au bled !

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    Puisant dans sa propre expérience, Mohamed Hamidi se lance dans le cinéma et signe avec Né quelque part, un premier film touchant. On aurait pu craindre à un moment que cela tourne à la banale comédie en compagnie de Jamel Debbouze (que le réalisateur connait bien pour avoir mis en scène un de ses spectacles) et de sa troupe mais ceux-ci s’effacent au profit de l’excellent Tewfik Jallab. C’est assurément la bonne surprise de ce film ; pour son premier grand rôle il donne vraiment corps à ce personnage partagé par sa vie en France et un héritage culturel dont il n’avait pas encore pris conscience. Une belle dose d’émotions donc même si elle ne suffit pas pour emporte totalement le spectateur mais c’est prometteur et ça mérite qu’on y jette un œil.

     

    Il faut le voir pour : Oublier votre intimité quand vous irez en Algérie !

  • A very englishman

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    Notre pote Paul Raymond (Paul Coogan) aime le spectacle et il en a fait son métier en proposant des shows très particuliers. Les belles femmes attirent les regards et encore plus lorsqu’elles sont nues et ça il l’a bien compris ; c’est ce qui va faire son succès et sa richesse. Bien que mariée avec Jean (Anna Friel) et père de 2 enfants, sa libido débordante l’amène à collectionner les conquêtes néanmoins avec le consentement de sa femme. Sa relation avec Fiona (Tamsin Egerton) sera différente puisqu’il quittera le foyer familial avant de demander le divorce afin de vivre avec cette rousse flamboyante et star de ses productions.

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    Si les Etats-Unis ont Hugh Hefner avec Playboy, l’Angleterre a Paul Raymond une des plus grandes fortunes du pays qui a construit lui aussi un véritable empire du charme. Il est plus que probable que vous ne connaissiez pas ce personnage (ou que vous feignez de ne pas connaitre) avant ce film de Michael Winterbottom qui vous permet ainsi de découvrir son ascension professionnelle. Difficile de ne pas s’intéresser à la vie dissolue de ce beau parleur toujours en galante compagnie d’autant plus que Steve Coogan livre une belle performance pour ce biopic divertissant sans réussir à rendre A very englishman incontournable.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à être un bon père et fournir de la bonne drogue à vos enfants !

  • L’inconnu du lac

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    Cela faisait quelques temps que Franck (Pierre Deladonchamps) n’était pas revenu auprès de ce lac très particulier. C’est en effet le lieu de rendez-vous de nombreux hommes qui peuvent s’adonner au naturisme et même laisser s’exprimer leurs envies dans les bois environnants. Après une petite baignade, il aperçoit Henri (Patrick d'Assumçao), venu chercher un peu de tranquillité et qui va devenir son nouveau pote d’enfance. Par la suite il remarque Michel (Christophe Paou), un excellent nageur et bel homme avec ça dont il va tomber amoureux malgré un terrible évènement. Alors que la journée se terminait Franck a aperçu Michel noyer délibérément un de ses amants.

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    Son affiche a déjà fait beaucoup parler de lui et vous n’avez vraiment rien vu ! Avec L’inconnu du lac, on découvre ainsi un lieu insolite où se retrouvent les hommes homosexuels qui cherchent à bronzer et plus si affinités. Pour les affinités, il suffira alors d’aller dans les bois avec des images alternant des étreintes de corps habillés par les ombres des feuillages ou de pratiques sexuelles qui n’ont rien à envier à un film pornographique. Au milieu de cet étalage de chair plutôt gratuit, surgit alors un scénario à peine habillé avec une petite intrigue qui se révèle vite secondaire. Autant on peut être séduit par les prestations de Pierre Deladonchamps & Christophe Paou, autant l’histoire est superflue.

     

    Il faut le voir pour : Faire gaffe aux silures lorsque vous vous baignez !